vendredi 22 octobre 2010

Sortie du mercredi 13 octobre: Roquebleu et Anaïs

Matinée marathon pour cette sortie sur Roquebleu et Anaïs.

Dès 9h30, nous voilà devant la trappe d'accès à Roquebleu, avec comme but de nettoyer les déblaies du dernier tir. Patrick reste en surface, car il n'est pas au top de la forme. Je descends donc en solitaire faire le grand nettoyage, au dessus de la dernière échelle, puis remonte chercher une corde, que j'installe en provisoire, du départ de l'échelle jusqu'au dernier amarrage.

L'entrée et la première échelle serons équipés plus tard, toujours en provisoire, car il faudra tout retirer pour le dernier tir d'agrandissement qui reste à faire vers le milieu de la première échelle.

Après 1h30 passé dans Roquebleu, direction Anaïs. C'est les quatre photos qui illustre ce message.

Décidément, avec cette cavité, je n'ai pas le feeling, et elle me le rend bien.
Aujourd'hui, c'est humide, de la boue dans l'éboulis d'entrée, et de l'eau au fond vers -30 m. Avec Patrick, nous descendons, avec tout le matériel (perforateur, charcuterie fine,...), dans la petite galerie vers -30, préparer un tir dans un endroit qui semble prometteur (mais ici tout semble prometteur). Patrick fore les trous, du tant que je récupère la ligne de tir qui bien sûr est trop courte.

Je prend le relais pour préparer le tir, Patrick quant a lui, raboute des bouts de ligne, pour arriver vers les -5 environs. Au moment de faire partir le tir, rien ne ce passe. Je fulmine, et redescend en râlant (ça c'est ma nature), vérifier les raboutages de ligne, que je refais au fur et à mesure que j'en rencontre un. Arriver au fond, le détonateur se fendais la poire en deux (petit salopard, je t'aurais).

Je remonte, toujours en râlant (Patrick dit que c'est pas triste). On recommence la procédure de tir, et rien ne ce passe. Je commence à maudire cette cavité, qui vraiment ce défend bien.

On change de batterie et cette fois, c'est le spéléologue triomphant qui à le dessus (je savais bien que je l'aurais). Un bruit sourd nous parviens, suivie quelque instant plus tard, du brouillard qui remonte des profondeurs.

13h30, retour chacun vers ces préoccupations professionnelles.

Texte: Denis MATARIN.


Participants: Patrick CABROL et Denis MATARIN.

Temps passé sous terre: 1h30 + 2h

Photos: SCMNE.

1 commentaire:

Rosine a dit…

C'est toi le plus fort mon papa ♥