mardi 1 mars 2011

Sortie sur la Causse de LABRUGUIERE - 23 février 2011

Compte-rendu de la sortie sur le Causse de Labruguière du Mercredi 23 février 2011.

Rédacteur de la fiche: Patrick CABROL

Participants:
  • Matin: Patrick CABROL (DREAL)
  • Après midi: Patrick CABROL, Jean-Pierre PLANTY (SCMNE), Marie-Claire AUDOUARD (SCMNE), Jean-Louis CHAMBRAUDET (SCMNE), René ALIBERT, Voisin de Jean-Pierre, qui habitait le ferme du Roumégas il y a pas mal d'années.
Temps passé:
  • Matin: de 10h à 12h.
  • Après midi: de 13h à 17h.
But: inventaire des phénomènes karstiques du Causse de Labruguière.

Travail réalisé:

En descendant de la voiture, à la ferme d'En Gasc, j'ai entendu sur Radio-Classique une phrase que je me sens obligé de rapporter ici:

" Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière".

Cela m'a beaucoup plus, et nous va très bien dans le cadre de ce travail de fourmi, pour retrouver tous ces trous cachés n'importent où, en sachant qu'on en oubliera toujours, et que de nouveaux se formeront pendant que d'autres disparaîtrons ! ! !... CQFD : les shadocks au travail ... au bout de la désobstruction : la lumière des nouvelles salles et galeries !

  • Matin: parcours des bords du Thoré, depuis la ferme d'En Gasc, jusqu'au pont de la voie rapide Castres - Mazamet. J'ai retrouvé la grotte d'En Gasc à 2 mètres au-dessus du bord du Thoré. Sur l'autre rive, et juste à fleur d'eau, existe une petite cavité de 1 mètre de diamètre. Il existe aussi 4 petits trous à 50 mètres an amont du pont de la voie rapide qui enjambe le Thoré (anciennes résurgences ?).
  • Après-midi: Nous prenons avec vous le voisin de Jean-Pierre PLANTY, René ALIBERT, qui a habité de nombreuses années à la ferme du Roumégas, et qui se souvient de beaucoup de choses, avec précision.
René nous amène droit vers les trous que nous cherchions, et avec beaucoup de détail sur leur histoire.

Nous remontons jusqu'à la ferme du Roumégas, nous croisons pas mal de monde, et la présence de René nous ouvre toutes les portes.

Au-dessus des mobil-home, nous avons la surprise de découvrir une très jolie perte, bien nette et bien propre. L'eau y a coulée il y a peu de temps. Les calcaires sont bien nettoyés et à nus, mais pas possible de rentrer !

Jean-Louis a poursuivi seul ces investigations au-dessus, et découvre une nouvelle perte sur le ruisseau situé 2 ou 300 mètres au-dessus. Il faudra revenir, car il n'avait pas le GPS.

Nous poursuivons la journée vers une perte du ruisseau de la Resse (encombrée de tas de déblais, boîte de vitesse, etc...), puis chez une amie de la famille PLANTY, dont la maison est construite sur "pilotis", et ou une vache a disparue à l'emplacement de l'actuel portail d'entrée. C'était les "oubliettes" de l'époque !

On nous signale également la disparition d'une autre vache, il y a une cinquantaine d'année, dans un pré sous chez Jean-Pierre... Cela fait trois vaches qui disparaissent en broutant tranquillement ! ! !... Pour revenir à plus haut : il faut être fêlé pour vivre dans ce pays, le terrain est "miné" de partout ! ! !


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