GROTTE DE LAUZINAS
SORTIE
TRAVAIL DU SAMEDI 13 AVRIL 2013
Rédacteur de la fiche :
Patrick Cabrol
Date : Samedi 13 avril 2013
Cavité : Grotte de Lauzinas
Temps passé sous terre : 8
heures
Participants : 6
Philippe Poisson – Président du
Groupe Spéléologique Herouville (Calvados)
Béatrice Poisson – Groupe
Spéléologique Herouville (Calvados)
Laura Baillet – Groupe Spéléologique
Herouville (Calvados)
Pierre Mazure - Groupe Spéléologique
Herouville (Calvados)
Michel Wienin – Société Cévenole
de Spéléologie et de Préhistoire (Alès – Gard)
But : Sortie travail
Travail réalisé :
Après une bonne journée
de travail, la veille, à la grotte de Roquebleue, nous avons
concentré nos efforts sur :
.1) l’élargissement de
la chatière de la galerie intermédiaire de la Salamandre, afin de la
mettre à la « norme civière ». L’utilisation de la
massette et de la pointerole ont été préférées à des moyens
plus forts afin de préserver les fines draperies blanches, situées
non loin. Nous avons avancé mais c’est long avec cette méthode.
Il faudra se résoudre à
descendre avec le perforateur afin de forer des trous qui seront
agrandis ensuite avec des pointeroles plus longues. Il faudrait des
pointeroles de 50 à 60 cm qui sont hélas bien plus lourdes.
.2) Raccourcissement des
piquets de balisage depuis le Camp IV, jusqu’au camp III. C’est
un travail fastidieux car il n’est pas toujours possible d’enlever
les piquets du trou dans lequel ils sont insérer. Il faut donc les
scier en position fixe, ce qui provoque des torsions de la lame de la
scie à métaux et sa rupture. Nous avons ainsi cassé trois lames.
Le résultat est
particulièrement visible dans la salle du Camp III où les piquets
étaient manifestement trop hauts. Maintenant le fil et ses supports
blancs se fondent totalement dans le paysage tout en restant
parfaitement visible. Ils remplissent donc toujours bien leur rôle.
Réflexion : On
pourrait se poser la question de savoir s’il faut ou non poursuivre
le travail de diminution de la hauteur de ces piquets, car il y en a
beaucoup jusqu’au camp I, ce serait un très gros travail. En
fait la réponse a été apportée par les conditions hydrologiques
dans lequel nous avons trouvé la cavité.
En effet l’ensemble de
tous les gours étaient pleins d’eau, ce qui était féérique
comme à chaque fois dans ce cas. Dès lors la hauteur des piquets
doit être suffisante pour émerger de l’eau dans ce cas
particulier hivernal. Ceci signifie qu’il est souhaitable de
continuer de les couper dans les parties tout le temps émergées et
de les laisser dans l’état actuel pour toute les sections
inondables.
Au niveau de l’Autel,
nous avions de l’eau à mi-cuisse ce qui provoquait la disparition
totale des piquets et des fils de balisage invisibles dans ces
conditions.
Observations :
. L’ensemble de la
galerie, du camp IV au camp II, était remplit d’eau.
. Nous nous sommes
arrêtés au Lac Vert qui était au maximum de sa capacité. Nos amis
disposaient d’une lampe de plongée assez forte ce qui a permis
d’éclairer le gour « par en dessous ». C’était féérique.
. Au niveau du Lac Vert
nous avons remarque que les loirs avaient laissé des crottes
fraiches. Il semble qu’ils ne dorment pas l’hiver dans les
grottes. Nous sommes alors aller voir le gour situé avant les
chatières d’accès à l’escalier des Géants. La situation y est
préoccupante car ce lieu s’est considérablement dégradée
depuis six mois. Il faudrait trouver un moyen d’empêcher ces
animaux d’arriver là ou bien de trouver un répulsif (mais ils
irons ailleurs !).
La première chose à
faire serait de refermer de façon hermétique le sas qui se trouve
à la seconde plateforme du Trou de la Vigne. C'est à dire qu’il
faudrait bien nettoyer toute la partie située devant la porte et de
remettre un nouveau câble permettant au contrepoids de bloquer
fermement la porte.
Après l’émerveillement
de la grotte de Roquebleue la veille, nos amis du Spéléo-Club
d’Herouville étaient béats d’admiration devant les beautés du
Lauzinas. Un grand merci a eux d’avoir consacré deux journées de
leurs vacances à nous donner un coup de main pour la protection des
cavités du Saint-Ponais.
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