mardi 30 décembre 2014

Journée du lundi 29 décembre 2014.

Jean démontant la cuisinière.
COMPTE RENDU DE LA JOURNÉE

DU LUNDI 29 DÉCEMBRE 2014

Après les deux journées de travail des 26 et 27 décembre, nous avions convenu pour ceux qui étaient libres de reprendre le lundi 29 afin de bien terminer l’année 2014, puisque 2015 s’annonce pleine de promesses ! Nous avions prévu de travailler à la Fajolle le matin et au local l’après-midi.

DATE : LUNDI MATIN 29 DÉCEMBRE

Localisation : Grotte de la Fajolle

Participants : 2
Jean Bourrely

But : Poursuite de la désobstruction et mesure de la profondeur du puits Damoclès.

Temps passé sous terre : 2 heures

Atik au lissage du mur en siporex.
Travail réalisé :
Il fait enfin grand soleil, mais froid. La température est tombée à –4°C ce matin à Courniou. L’eau a gelé sur la bâche qui protège l’entrée. Je m’empresse de la faire tomber au sol. Nous nous équipons après avoir regretté le bon feu de cheminée que nous avions allumé au local en arrivant et qui nous attend au retour pour casser la croûte

La grotte aspire et dès que nous descendons au fond du puits Damoclès nous avons gagné quelques degrés, même si Jean qui est à son sommet ressent de sérieux courants d'air dans son dos. Il va falloir fermer la porte avant que tout le monde s’enrhume !

Notre tache est simple :
. Mesurer le puits Damoclès
. Élargir les parois de façon à ce que nous soyons plus à l’aise pour travailler tout en vérifiant la solidité des parois..

La profondeur du puits Damoclès est de 9 mètres depuis le goujon d’amarrage de la corde. Etant donné que nous ne sommes pas à verticale, on peut estimer son dénivelée réel à 8 mètres. Sachant que le puits d’entrée mesure 5 mètres, que nous perdons encore un mètre entre sa base et la tête du puits Damoclès, nous sommes à une profondeur de 14 mètres sous l’entrée, c’est à dire dans la zone où il est possible de trouver les galeries situées à la même altitude dans Roquebleue. 2015 devrait être une bonne année… enfin nous le souhaitons ! ! ! Cette désobstruction a commencé en 1988, elle a été arrêtée en 1991 avec la découverte de la grotte de Roquebleue. Nous avons repris les travaux il y a trois ans, nous voyons avec plaisir que la motivation d’une bonne douzaine de copains permet de bien avancer dans cette cavité.

Notre futur écran de projection.
Le puits Damoclès mesure 4 mètres en verticale directe. Il a été équipé avec les fers en U qui permettent de progresser avec grande facilité.. Puis des petits ressauts très pentus permettent d’arriver à 9 mètres. Dans cette zone, la parois de droite est quasi verticale et très saine. Il suffit de supprimer une petite protubérance de 20cm d’épaisseur sur 50 cm de long pour avoir un passage confortable. C’est ce que nous avons commencé à faire. Nous n’avons pas réussi à faire tomber totalement ce bloc mais il est complètement descellé de la paroi. Une bonne barre à mine finira le travail en quelques secondes. Une fois enlevé nous aurons une prise magnifique pour les pieds et une bonne largeur pour les épaules.

Sur la paroi gauche la stabilité est moindre au niveau du tiers inférieur du puits. Il vaut mieux ne plus rien toucher après ce qui a été enlevé ce jour. Nous avons commencé à nous attaquer aux rochers situés au milieu de la descente. Une fois le bloc central enlevé nous pourrons recommencer à descendre soit verticalement, soit en avançant vers le Nord, selon ce que nous découvrirons. La plage de travail située au fond du puits mesure de l’ordre de 2 mètres de long, 80 cm de large sur 2 mètres de hauteur. Nous avons donc la place pour faire parler la masse et la barre à mine.

Il va falloir continuer à améliorer le confort sur les 2 mètres de pente très inclinée, pour progresser au fond du puits dans de très bonnes conditions. En ce moment nous devons faire de l’opposition, et ce n’est pas très pratique de travailler à cet endroit dans ces conditions (passage des seaux). Une fois un peu élargi et quelques fers posés nous serons de nouveau dans des conditions optimum pour conduire les travaux.

Prochaine sortie envisagée pour fin janvier !… Maintenant il faut impérativement 2 personnes au fond, une en tête du puits Damoclès, une dans le virage, une en bas du puits d’entrée et un dehors, si possible deux, c’est à dire 6 personnes, si possible 7 pour ne pas être épuisé rapidement si les seaux arrivent très vite ce qui est parfois le cas avec 8 seaux en circulation. Dedans la terre se creuse, dehors les montagnes grandissent et entre les deux la cavité souffle de plus en plus !!!

Toujours les mêmes qui travaillent !!!
DATE : LUNDI APRÈS-MIDI 29 DÉCEMBRE

Participants : 3
Jean Bourrely
Atik Bouwahdadi

But : Travail au local

Durée : 4 heures (14 à 18 heures)

Travail effectué :

Après un bon repas au coin de la cheminée nous avons repris le travail au local

Suite aux travaux de changement de la poutre du petit dortoir, nous avons fait un nettoyage général de la pièce, avec un grand coup de balais, renouvelé. La prochaine fois il serait bon de passer un coup de serpillière. Nous pourrons envisager prochainement de passer un coup de peinture sur la zone de travaux de la poutre.

Nous avons replacé trois lits avec leur matelas en cas de besoin. Il est possible d’en mettre un quatrième en cas de besoin. Tout le reste du matériel de couchage est entreposé en vrac dans le grand dortoir.

Au rez de chaussée nous avons continué le rangement de la cuisine, de la salle à manger et de la salle d’accueil du matériel. Le mobilier à vaisselle a été mis à sa place définitive et les rangements effectués, ou bien avancés.

Les sacs de ciments, enduits, chaux etc.. ont été rangés. Le ciment a été placé au-dessus car c’est lui que nous allons utiliser en premier pour la pose de la porte de la Fajolle.

Le mur en siporex a été recouvert d’enduits de lissage afin de pouvoir par la suite y faire des projections lors des réunions du club.

Jean a tenté de réparer les deux cuisinières que nous avons reçues au local. Il manque une pièce sur l’une et il faut changer des brûleurs sur l’autre (Gaz de ville au lieu de gaz butane). Il faudra revoir cela rapidement, même si la plaque trois feux fonctionne parfaitement bien dans la cuisine.

Le petit dortoir.
PHOTOS : SCMNE - Patrick.

Sortie des vendredi 26 et samedi 27 décembre.

On enlève la petite poutrelle datant de 1823.
 
COMPTE RENDU DES DEUX JOURNÉES

DU 26 ET 27 DÉCEMBRE 2014

La semaine entre Noël et le jour de l’an est d’habitude consacrée à la famille, aux bons repas… bref à la fête et aux rencontres. Pourtant, cette année le SCMNE a débordé de vie pendant cette période, avec trois activités et pas mal de participants en deux jours :
Vendredi matin 26 décembre : Travaux et local et collecte de bois
Vendredi après midi 26 décembre après-midi : Ballade du club aux Lauzinas
Samedi 27 décembre : désobstruction à la grotte de la Fajolle

Une nouvelle journée est prévue le lundi 29 décembre (Fajolle et local) !

Découpage de l'emplacement de la future poutre à la disqueuse.

VENDREDI MATIN 26 DÉCEMBRE.

Localisation : Local et coupe de bois


Participants : 7

1° Groupe :
Alain Cabrol
Jean-Pierre Scanzy
Alain Scanzy
2° groupe :
Denis Matarin
Atik Bouwahdadi
Jean Bourrely

Alain, maître jointeur dans ses œuvres à la salle à manger.
 
Le premier groupe avait rendez-vous au local à 9 heures avec Patrick qui avait allumé un bon feu de bois dans la cheminée pour accueillir et réchauffer tout le monde. L’air était frais dans le local en arrivant à 8H30 ! ! !

Nous avons commencé par vider la camionnette de son bois de chauffage pour l’hiver. C’était le jour ou jamais car nos provisions étaient à sec. Il nous restait pour une journée de bois seulement car nous n’avions pas eu le temps de faire le plein. Merci au copains de nous avoir livré du bon bois, à la bonne taille et en quantité suffisante pour tenir quelques flambées et grillades !
Les taches étaient déjà bien réparties : Alain Scanzy avait pour mission de finir le jointage des pierres à la chaux dans la salle-à-manger pendant que Jean-Pierre et Alain Cabrol changeaient le pilier en bois qui soutient le second étage au niveau du petit dortoir, contre l’escalier. Travail d’artiste, sans filet… pas le droit de rater son coup ! ! !.

Tas de bois porté par les deux Alain et Jean-Pierre. Merci !

Alain, haut perché ... ce n'est pas là qu'il faut passer pour aller au premier étage !
 
Alain S. a parfaitement maîtrisé son travail, il est vrai qu’il avait déjà fait la grande majorité de la surface des murs à jointer cet été. Il lui restait peu à faire et s’en est très bien acquitté. Il est resté l’après midi afin de brosser les joints avant séchage final. Lorsque nous sommes arrivés le soir, tout était très bien fait. Merci Alain de ce joli « coup de patte » !

Quelques interrogations avant le lancer les travaux de changement du pilier du petit dortoir mais une très grande confiance dans les auteurs. La maison date de 1823. Quand on voit ce qui a été mis en place à cette époque, sans aucune norme de sécurité et pour cause, nous avons peur aujourd’hui… et pourtant cela a tenu presque 200 ans !

Sourire !

Travail de précision !
 
Un premier pied droit a été placé pour soutenir la poutre du second étage qui a été peu à peu soulevée. L’ancienne petite poutre a été retirée et les deux bords du mur restants ont été sciés à la disqueuse à la largeur exacte de la nouvelle poutre. Tout cela sur un premier pied droit renforcé en fin de course par un second.
Jean-Pierre et Alain avaient prévu deux heures pour démonter et remonter… pari tenu. En deux heures tout était fini et les pieds droits retirés. Une petite poutre de 10x10cm datant de 200 ans a été remplacée par une nouvelle poutre de 15x25 cm, alors de 15x15 aurait suffit : sécurité maximum !
Le plâtre a ensuite fait le lien entre la poutre et l’ancien mur. Il n’y a plus qu’à passer une petit couche de peinture sur ce bout de mur pour que tout soit fini avant la pose d’un nouvel éclairage au plafond. Nous allons pouvoir le réutiliser dans quelques jours. Il est prévu pour trois à quatre lits.

Elle est belle ma poutre, et attention à mes doigts !

C'est pas le moment de se rater !

Tu es sur que les mesures sont bonnes ?
 
Temps de travail : 9H à 13H

Le deuxième groupe s’est séparé en deux. Denis et Jean ont travaillé dans la cuisine. Ils ont essayé de faire marcher le four électrique de la gazinière… une pièce semble défectueuse. Il faudra remettre cela. Durant ce temps Atik et Patrick partent chez Bernard, propriétaire de la grotte de la Fajolle, afin de scier du bois de récupération pour le local. Ils reviennent avec une bonne remorque qu’il faudra stocker au local un moment avant de l’utiliser car il est détrempé.

Temps de travail 2H30

Passera, passera pas ...

passe pas ... il faut soulever le plafond !!
 PHOTOS au local et bois : SCMNE - Patrick
Finition du mur à la brosse.

Mission remplie, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête !!!
 
Pris par ses obligations familiales de Noël, Denis rentre à Mazamet. Nous partageons un bon repas au coin du feu, avec du pâté de tête de sanglier, de la saucisse grillée, du cassoulet, du fromage et des pommes, sans oublier un petit vin. Malgré l’ambiance chaleureuse du coin du feu il faut reprendre le cours de la journée.

Atik à la tronçonneuse.
   
VENDREDI APRÈS-MIDI 26 DÉCEMBRE.

Localisation : Grotte du Lauzinas

Participants : 5

Atik Bouwahdadi
Jean Bourrely
Alain Cabrol
Jean-Pierre Scanzy

La remorque est pleine !
 
But :
Nous avons programmé de faire une ballade au Lauzinas, interne aux membres du club, pour les fêtes de fin d’année. Étant tout le temps débordé par le reste de nos travaux nous nous permettons ce type de sortie qu’environ une fois par an. C’est parfois bien regrettable de pouvoir faire si rarement de la spéléo, pour le simple plaisir d’être sous terre et pour la beauté des yeux dans les cavernes magnifiques du St Ponais.

Temps passé sous terre : 3 heures

Finition au plâtre.

Repas bien mérité !
 
Visite effectuée :
Nous sommes allés voir les Champignons.
J’ai été surpris de constater que les gours n’étaient pas encore pleins malgré toute l’eau qui est tombée sur le St Ponais depuis un mois. Pas de ruissellement dans la cavité. Seul le lac situé juste avant les Champignons présentait un bon niveau, presque normal pour cette saison.

La corvée est finie, regarder ces sourires, maintenant on va se balader sous terre !!!
 

SAMEDI 27 DÉCEMBRE

Localisation : Grotte de la Fajolle

Participants : 7
Sarah Bourgouin (SCMNE)
Didier Legof (Spéléo Canyon Club Airbus France - SCCAF)
Jean-Marc Flahaut (Groupe Spéléologique de Toulouse – GST -)
Olivier Gimbrede (Société Méridionale de Spéléologie et de Préhistoire – SMSP)

Atik Bouwahdadi (SCMNE)
Jean Bourrely (SCMNE)

Temps passé :10H00 à 18H30 dont 7H30 sous terre

Patrick dans le froid !!
 
Nous avons rendez-vous entre 10H et10H30 au local. Didier doit faire le tour des popotes à Toulouse pour faire le plein de passagers, sans compter les deux heures de route. Durant ce temps, à Courniou tout s’organise autour d’un bon feu de cheminée pour réchauffer une nouvelle fois l’atmosphère

Dehors il y a beaucoup de vent et il pleut. La température est descendue à 4°C. La neige n’est pas loin et doit déjà tomber sur les hauteurs de la Montagne Noire. Malgré ces conditions très hivernales nous allons à la grotte de la Fajolle afin de poursuivre les travaux de désobstruction.

De gauche à droite : Atik, Jean, Sarah, Patrick, Olivier et Jean-Marc..
 
Nous serons 5 ce matin, puis nous serons rejoint en début d’après midi par Atik et Jean, occupés par d’autres obligations.

Nous commençons le principal des préparations au local puis nous partons, après avoir fait le plein de bois dans la cheminée. Nous arrivons devant la cavité sous la pluie. Nous finissions de nous préparer sous les haillons des véhicules, que nous apprécions comme rarement ce fut le cas, même s’il était impossible de mettre totalement à l’abri à cause des bourrasques de vent. Heureusement la bâche de protection est en place à l’entrée de la grotte, elle nous protégera au moins en partie, sinon nous aurions sans doute du retourner à la « maison » ! !

De gauche à droite : Didier, Olivier, Patrick, Sarah, Jean et Jean-Marc..
 
Nous commençons par vider toute l’eau qui s’est accumulée depuis 24 heures sur la bâche. Ce fut une belle cascade ! ! ! Nous avons eu de la chance que son poids ne perce pas la toile ! Il va falloir renforcer le système en mettant des supports supplémentaires. Ce sera encore mieux lorsque la porte sera posée et que nous pourrons y mettre une protection amovible.

La fissure terminale.
 
Lorsque nous descendons les parois sont très humides, des gouttes tombent dans toute la zone d’entrée. Il en est de même eu fond du puits Damoclès ! Les conditions de travail s’annoncent difficiles. Après avoir fait une reconnaissance générale des travaux de la dernière fois, je remonte à la base du puits d’entrée. Un copain se met dans le virage, Sarah restera en haut du puits Damoclès et les deux derniers iront au fond afin de charger les seaux. Nous ne sommes pas assez nombreux pour tout remonter directement à la surface.

Nous commençons donc à stocker les gravats en bas du puits d’entrée et observons que l’eau se fait de plus en plus abondante dans la cavité. Que se passe t-il dehors ?…Les gouttes deviennent filets d’eau, les parois ruissellent de plus en plus. L’environnement est très humide et ne s’améliore pas. Au fil des minutes nous nous transformons de plus en plus « serpillières animées ». 

Je gratte, je gratte !!!
 
Placé au fond du puits d’entrée mon regard n’en finit pas d’étudier la pose d’une protection au-dessus de ma tête afin d’éviter pareille misère à celui qui sera là la prochaine fois (peut-être moi ?) ! Je vois bien des solutions mais ce ne sera pas pour aujourd’hui, il manque un peu de matière première !. Bref au bout d’une bonne heure je suis totalement traversé par l’eau et commence à trembler. Dans le virage la situation n’est guère mieux. Au sommet du puits Damoclès Sarah ne se plein pas trop, au fond la roche ruisselle de partout..

A un moment une voie s’élève pour demander à notre président-plombier de venir boucher les fuites d’eau de l’installation ou, au moins, couper l’arrivée d’eau… Mais nous n’avons pas eu de réponse… il devait être débordé ! ! !

 
Vers 13 heures, les premiers estomacs se manifestent et une discutions s’engage. Si nous partons manger au local au coin du feu, personne ne reviendra travailler. Nous décidons donc de manger sur place, sous les haillons des voitures ! Ils en veulent les copains ! ! !

Avant le déjeuner 45 seaux de déblais sont remontés du fond et entreposés en bas du puits d’entrée.



PHOTOS désob. Fajolle : Didier LEGOFF
Puits Damoclès.
 
Patrick part au local avec Jean qui vient d’arriver. Nous allons chercher les casse croûtes et me changer car la vie devient impossible dans ces conditions. Je mets du « sec » avec une nouvelle chemise, un nouveau pull et surtout j’innove en « enfilant » un sac poubelle de 100 litres, troué à la tête et aux bras afin de me couvrir plus confortablement le corps. Essai transformé, la combine est parfaite. Le soir j’étais bien moins mouillé et pourtant dehors, c’était le déluge, mais surtout j’avais eu chaud ! ! !
(c’est le moins que l’on puisse dire !), nous préférons retourner sous terre où il fait plus chaud, même s’il fait aussi humide que dehors.

 
La chaîne reprend au moment ou Atik nous rejoint. Il se positionne en haut du puits de sortie avec Jean. Nous sommes 7 et cela est parfait pour reprendre le travail.

Je me positionne comme ce matin, sous la douche d'entrée, à l’abri de mon sac poubelle et je dois faire la jonction entre les seaux qui arrivent du fond et ceux que je dois remplir à partir du tas fait ce matin. La synchronisation fonctionne bien. En haut ils n’ont plus du tout le temps de se reposer. Le tas de déblais, dehors, grossi toujours, tandis que celui du fond du puits d'entrée disparaît.

Malgré les conditions nous sommes contents de cette journée qui nous a permis de vider totalement la fissure finale. Le puits Damoclès mesure de l’ordre de 8 mètres de profondeur, il faudra mesurer. La zone de travail finale fait environ 2 m x 60 cm. Il faudra l’élargir pour travailler plus confortablement et puis nous attaqueront en profondeur. La barre à mine va reprendre du service dans cet univers où il faut faire attention à ne pas enlever une pièce de trop à la paroi !

Sarah avec le sourire malgré le froid et l'humidité .
Nous comptons revenir lundi pour faire ce travail. Ils sont fous ces spéléos ! ! !

Vers 17H30 tout le fond de la cavité est vidé. Il est propre. Personne n’a le courage de recommencer une nouvelle séance de désobstruction. Les parois du fond sont ruisselantes et y rester quelques minutes n’est pas d’une grande joie. Bref ce fut un repli stratégique sur le feu de bois du local où tout le monde a fini de se changer après avoir remonté depuis le fond 40 seaux de plus au cours de cet après midi, soit un total de 85 pour la journée.

Une fois réchauffés nous sommes passés au casse-croûte avant de retourner sur Toulouse et les autres domiciles plus proches du local.

dimanche 21 décembre 2014

Samedi 20 décembre - travaux au local.

COMPTE RENDU DU TRAVAIL AU LOCAL

SAMEDI 20 DÉCEMBRE 2014



Rédacteur : Patrick Cabrol

Date : Samedi 20 décembre 2014

Participant : 1

Localisation : Local du club à Courniou

But : Rangement au local

Durée : 3 heures (9H30 à 12H30)

Travail effectué :

En arrivant au local, j’apprécie la douce chaleur restante de la journée de travail de la veille. Denis et Loïc ont fait griller des tranches de gigots, ce qui a bien réchauffé la pièce et j’en profite aujourd’hui. Je fais un tour du local et je regarde tout ce qui a été fait : le branchement de l’eau, la pose de la hotte de la gazinière, la pose du frigo etc… C'est agréable à voir, ils ont bien bossé.

La fin de la semaine de Noël sera animée au club avec deux journées spéléo. Le vendredi matin nous changeons une poutre dans le petit dortoir du premier étage, l’après-midi nous allons faire une ballade au Lauzinas avec les travailleurs du matin. Le lendemain samedi, nous avons une journée de désobstruction à la Fajolle avec nos collègues d’Airbus. Bien sur nous avons prévu des « troisième mi-temps » au retour de ces journées. Le but du travail aujourd’hui était donc de préparer le week-end prochain avec des rangements multiples.

Notre seul chauffage étant la belle cheminée provençale de la salle à manger nous avons besoin de provision de bois pour une journée et deux soirées, or nos réserves s’épuisent, il ne reste qu’une bonne journée de bois.

Nous avons prévu de rentrer un stock de bois pour l’hiver mais nous avons besoin de place. Vu le désordre qui règne actuellement dans le local ce n’est pas évident. Nous allons donc être obligés de jouer aujourd’hui aux « chaises musicales ».

Pour poser le bois, nous devons enlever les cinq fûts de sable et les entreposer ailleurs, c’est à dire près de la porte pour leur départ. Pour les entreposer près de la porte il faut enlever le meuble à vaisselle qui est disposé là afin de le mettre près de sa place définitive, dans la salle à manger. La seule place possible est située près de la fenêtre, puisque l’endroit où il devra aller n’est pas prêt actuellement. Il faudra attendre que le jointage des pierres du mur soit fini. Mais pour poser le meuble à vaisselle à cet endroit il faut changer de place tous les pots de peintures qui encombrent les lieux. Bref vous avez compris, ce sera donc un travail de transport pour aujourd’hui.

Bref à ce petit jeu, les cartons ont largement servit à remuer tout ce petit monde pour ne pas rayer le carrelage, sinon le président aurait râlé et il aurait eu bien raison ! Le problème est qu’il s’agit de rangements qui ne sont pas définitifs pour le moment mais nous avançons. Les bidons de graviers et sable disparaîtront lorsque nous aurons fini le jointage des pierres au local (sable fin) et la pose de la porte à la Fajolle, (sable et gravillons). Il n’y en a plus pour très longtemps.

Au fur et à mesure de l’avancée des « chaises musicales » un coup de balais était donné, il y en avait bien besoin, mais avant que tout soit fini nous passerons notre temps à balayer et sans doute à changer la poussière de place !

Après ce premier travail, un début de rangement a été fait au local matériel qui est on ne peut plus encombré, mais nous ne pouvons rien y faire de définitif tant que les travaux de pose de l’eau et de l’électricité ne sont pas terminés. Au milieu de tout cela nous cherchons toujours le couvercle de la cuvette des WC !

A suivre … !

samedi 20 décembre 2014

Vendredi 19 décembre - travaux au local.

Raccordement à l'arrivée d'eau froide, avec le flexible qui monte et traverse le mur.
TRAVAUX AU LOCAL DU CLUB A COURNIOU
VENDREDI 19 DÉCEMBRE 2014

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : vendredi 19 décembre 2014.

Localisation : local du club à Courniou.

Participants : 2
Loïc Rault
Denis Matarin

Durée : de 11h à 18h

But : raccordement en eau de la nouvelle cuisine.
Raccordement sur le PER de la cuisine.
Travail effectué :

Départ de Mazamet à 9h45 sous un ciel bas et gris avec un vent d'ouest qui souffle fort. C'est humide et le crachin qui nous tombe dessus est fort désagréable. Arrivée à Courniou, ou le temps est plutôt mitigé, nous nous arrêtons faire des courses pour le repas de midi. Nous rencontrons Claude qui vas lui aussi au ravitaillement. Nous poussons jusqu'à la ferme du Juge pour ravitailler la famille Matarin en cochonnaille.
Sortie PER eau chaude cuisine.....
Retour au local à 10h50. Loïc prépare un café. Du temps qu'il passe, nous regardons le travail qui faut faire et préparons les outils en conséquences. Atik s'arrête pour nous dire bonjour mais refuse la tasse de café proposée car il en a trop bu ce matin.
raccordé au té en laiton. Le flexible est pour l'eau chaude de l'ancien évier.
11h25, nous nous mettons au travail. Nous commencerons par raccorder l'eau sur la nouvelle cuisine. Le gros perfo est mis à contributions car il faut percer trois trous de 30 pour faire passer les tubes PER et le flexible d'alimentation d'eau froide. Les raccordement sont effectués sans trop de soucis, sauf qu'il faut toujours chercher le bon raccord laiton. Quelle merde cette plomberie, même avec un semi-remorque rempli jusqu'à la gueule je suis sur qu'il manquerait quelque chose.
Le miracle de l'eau !!!
Après cela, nous effectuons les essais hydraulique, et tout fonctionne bien. C'est presque 14h, il est tant de passer à table. Menu : tranche de gigot d'agneau, fromage et dessert.
L'heure de passer à table.

Les tranches de gigots d’agneau sont sur le grill .....

..... en train de cuire doucement devant le braise.

Si, si, ...
Vers les 15h, nous reprenons notre travail avec la pose des portes du meuble sous évier et son étagère. Nous branchons la ligne électrique du frigo et posons la prise, et nous le déplaçons dans la cuisine à sa nouvelle place. Sur la lancée, nous posons aussi la hotte aspirante.
... il y a le gaz qui marche !

Montage des portes du meuble évier.

Fixation du support de la hotte aspirante.

Pose de la hotte et vérification de la planéité.

Manque à faire le raccordement électrique.
Voilà une journée bien remplie, il ne manque plus qu'à poser la rampe électrique au dessus de plan de travail et faire le raccordement électrique de la hotte. Nous terminerons par le plafond en placo, cela permettra de cacher les fils électrique de l'inter.
Cela fait plus cuisine ...

... qui prend forme petit à petit.
PHOTOS : SCMNE - Denis
Le bar est ouvert !!!