mercredi 14 juin 2017

Samedi 10 juin 2017 - sortie à la Perte de la Resse.

Localisation de la cavité.
Désobstruction de l'entrée par Matthias, ...
Samedi 10 juin 2017
Sortie à la Perte de la Resse – réseau Jean-Marie Coste.

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : samedi 10 juin 2017

Localisation : Perte de la Resse – commune de Labruguière – Tarn

Participants : 5
Jeanne
Paola
Alexandre
Matthias
Denis

But : visite touristique de la cavité jusqu'au fond du méandre fossile.

Durée : 4 heures 30

... recomblée par les dernières crues hivernales. Pas pratique de gratter avec un cailloux.
Réalisation :

La cavité a été ouverte après désobstruction le 7 mai 1988, par l'équipe spéléo du Lycée Maréchal Soult de Mazamet, sous la responsabilité de Jean-Pierre Planty, grand passionné de se petit causse oublié de tout les spéléologues tarnais.

Rendez-vous était donné entre 14h et 14h30, pour Paola, Jeanne et Alexandre qui arrive de Toulouse, sur la place près du puits du hameau Le Reclot. Avec Matthias, nous arrivons à 14h10, et surprise, nos toulousains sont déjà là. Ils n'ont pas été retardé par un convois d'éoliennes, les bouchons ou la neige !! mais avec les 29°C qui fait aujourd'hui, la neige cela aurait été un comble !! Salutations d'usages, bises, caresses au chat du hameau qui est venu dire bonjour, et nous repartons vers En Sire et Saint-Hilaire pour aller chercher le chemin qui descend à la ferme du Roumégas.

Arrivée au pont de la Batisse, nous garons les voitures le mieux que nous pouvons pour ne pas gêner la circulation. Nous nous changeons sous un ciel bleu azur mais avec une chaleur qui monte en intensité. De gros nuages d'orage bourgeonnent sur la montagne, mais d'après la météo il ne pleuvra pas du week-end. Nous traversons le ruisseau de la Resse sous le pont et longeons sa rive droite dans le près. Les vaches ne sont pas là, il faut en profiter.
Le bidon avec le matériel photo ...
Nous arrivons devant le porche de la cavité, je descend et commence à m'enfiler dans la galerie plongeante, mais mes fesses ne passe pas. P....n ! le trou s'est refermé depuis notre dernière visite. Personne ne viens dans cette cavité, qui pourtant est un des plus grand du Tarn. Il faut désobstruer mais on a rien pour creuser. Matthias qui est le plus fin de l'équipe réussi à passer, trouve un cailloux plat et nous voilà au travail pour agrandir l'entrée un maximum. Demi-heure plus tard, les passages étroits sont recalibrés pour que toute l'équipe passe sans trop de problème, car la suite est plutôt humide.

Je passe l'étroiture verticale qui donne accès au laminoir et attend Alexandre à l'entrée de celui-ci. Vingt huit mètres à ramper dans l'eau, et c'est partie !! Je m'immerge et trouve l'eau à la bonne température, Alexandre me suis, suivi par Paola, Jeanne, et Matthias qui se bat avec le sac ou il y a le bidon étanche. Il est obligé de le sortie du sac, de laisser celui-ci sur le bord de l'eau et de continuer en poussant le bidon devant lui. Le plafond est vraiment bas.
... a franchi le laminoir, ...
Encore quelques passages bas au ras de l'eau, nous franchissons une zone ébouleuse et nous débouchons enfin dans le méandre. On se tient debout. Nous parcourons le méandre actif tout en admirant les différentes formes d'érosion. Nous trouvons un insecte ou une larve ?? Je la prend en photo. La vasque s'est encore creusée, nous avons de l'eau à mi-cuisse au moins profond. Nous traversons la partie rose qui est fascinante et après quelques mètres de progression, nous quittons le ruisseau qui se perd dans un amas de gros galets de gneiss.

Nous retrouvons le silence de la caverne. Nous montons un ressaut de trois mètres pour atteindre le départ du méandre fossile. La progression reprend sans trop de difficulté, jusqu'au moment ou la voûte s'abaisse vraiment. Passage dans de la boue, passage ou il faut ramper, d'autre endroit ou il faut se tenir courbé, nous avançons péniblement. Les moment ou nous pouvons nous redressé sont rares. Après de multiples arrêts pour reprendre notre souffle, nous atteignons enfin la salle terminale, ouf !! Et dire qu'il faut refaire tout ce chemin en sans inverse, il vont me maudire !! Et le gros bidon qui est arrivée jusque là, s'est phénoménal.
... suivi par Matthias.
Matthias fouille partout, il est increvable. Après avoir avalé Balisto et barres aux amandes, boire un bon coup pour relancer la machine, nous repartons vers la sortie. Multiples arrêts photos pour Matthias, même dans le passage boueux. Cela permet de se reposer un peu. Nous retrouvons afin la partie ou le méandre est haut. Du coup, nous avançons plus vite. Arrivée au départ du fossile, Paola, Jeanne et Matthias vont voir la seule et unique salle concrétionnée de la caverne. Photos puis descente du ressaut pour retrouver le bruit familier du ruisseau. La progression vers la sortie est entre-coupé d'arrêts photos. Sans s'en rendre compte, nous somme déjà arrivée devant le laminoir. Nous franchissons c'est obstacle sans problème, sauf le bidon qui coince un peut.

Nous retrouvons enfin la sortie, ou nous somme accueillis pas une grosse bouffé de chaleur. Retour aux voitures sans se faire courser par une vache. Nous terminons la soirée chez le président, autour d'une bonne table.
Une bestiole indéterminée : larve de ???

Matthias éclaire de la calcite transparente au plafond du méandre fossile.

Paola et Matthias.

Jeanne.

Alexandre.

Dans la salle du fond, Alexandre essaie de réparer son dos soumis à rude épreuve dans les galeries n’excédant pas le mètre de hauteur. Les filles ont quand à elles choisi de faire un atelier modelage !!

Notre cher président pris dans une pose fort peu avantageuse.

Très beau "coups de gouges" dans le méandre fossile.

Impressionnant plafond de fistuleuses, il ne reste pas un centimètre de libre !

Remarquable bouquet de chandelles dans la grande salle séparant le méandre actif du méandre fossile.

Tout le long de l'actif, d'intrigants nodules décorent les parois rosées.
PHOTOS : SCMNE - les 11 premières de Denis - les 7 dernières de Matthias
Denis admire la très belle coupe de la galerie active.

1 commentaire:

Pascal a dit…

Le causse demanderait un peu plus d'exploration de la part des spéléos. Je suis sûr que "là-dessous" il y aurait de belles surprises !
Pascal