mercredi 12 septembre 2018

Samedi 8 Septembre - abime de Rabanel

Rédacteur : matthias
Localisation : abime de rabanel, brissac (34)
Participants : 1 SCMNE : Matthias et 3 Passepartrou : A.Théron, J-L Hasbrough et G.Albalat
But : Se faire une belle classique avec du vide.
Durée : 4 heures
Compte-rendu :
C'est le weekend du Caussenard alors c'est l'occasion de se faire une ou deux belles grottes équipées spécialement pour la semaine par le CDS34.
l'arrivée du grand puis sur un énorme éboulli
Je devais rentrer sur Millau ce weekend quand j'apprends dans la semaine que des copains vont se tenter une belle verticale Samedi matin, l'occasion est trop belle, je ferai un détour par St-Martin-de-Londres vendredi soir. La chasse est ouverte, réveil au son des aboimements des chiens dans les remorques, le QG des chasseurs est à 100m du terrain que la mairie nous offre pour camper.
Départ à l'aurore pour éviter les foules attirées par ce superbe rassemblement spéléo. Tout le monde boucle son sac il est à peine 8h30.
La marche d'approche est assez conséquente, après quelques hésitations sur les chemin, on arrive au bord du trou convoité après 30min de marche, heureusement, à cet heure il fait bien frais.
 Petite collation puis harnachement, il est déjà 9h30, on reste néanmoins les premiers à descendre dans l'abime. Quatre ou cinq fractionnements pour descendre les 50 premiers mètres à la lueur du jour, on bascule ensuite dans l'obscurité avec un dernier tronçon de 60m plein vide avec une corde qui yoyote copieusement. On n'est pas mécontent de toucher le sol même si c'est un énorme ébouli instable.

Une fois en bas, on descend l'ébouli jusqu'à la salle Robert De Joly (et oui, notre glorieux ainé est passé par là bien avant nous)
Le réseau inférieur n'est pas équipé, on se dirigera donc vers le réseau sup qui est d'après la description joliment concrétionné. Une escalade de 30m, une descente de 40m, nous voilà dans une salle au relief tout en rondeur. Le lac mentionné ressemble plus à une mare en cette fin d'été mais les traces sur les murs témoigne d'une mise en charge régulière à plus de 4m de haut. Séances photo pour mettre en valeur les perspectives et l'escalier blanc, en haut de la salle, la seconde salle mentionnée est invisible mais quelques traces d'acéto au plafond trahissent la suite. Matthias bénéficie d'une ferme courte-échelle pour escalader le ressaut complètement lisse, en guise de récompense ... une étroiture tellement sévère qu'il est nécéssaire de détacher la jugulaire pour ne pas risquer l'étranglement en cas de chute. deux mètres plus loins, seconde étroiture désobstruée par le club de Lodève une seconde salle comparable à la première se révèle, un écho magnifique et un sol qui scintille grâce à la difficulté d'accès qui limite le nombre de visiteurs.

Sur le retour, on croise enfin quelques spéléos matinaux. Il est déjà 11h30 en haut de l'ébouli, il nous reste 110m avec pédale et bloqueur ! Pour éviter des attentes interminables, le CDS nous a pas mis le P90 plein pot, il a opté pour une bonne dizaine de fractios, un peu frustré de ne pas s'enquillé une grande longueur, on rallongera le temps de remonté à plus d'une heure pour passer un par un tous ces nombreux noeud en essayant de ne pas trop s'emmêler les longes à chaque passage ... récompense de cette laborieuse remontée, avec cinq spéléo sur toute la longeur, et encore deux en bas, la perspective est assez ébouriffante et ça donne vraiment le vertige sur le dernier tronçon plein gaz.
Une fois sortie de l'obscuritée, la remontée des 25 derniers mètres au milieu des fougères et de la mousse est un véritable enchantement :) il y a même un petit figuier qui pousse sur une cascade de tuf suspendue ! Les jambes flageollent un peu sur la roche ferme, 4h d'explo bien sportive et 110m pendu dans le cuissard auront eu raison de mes cuisses, heureusement que ça redscend jusqu'à la voiture.


L'étroiture très sévère qui permet l'accès à la seconde salle concrétionnée

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