vendredi 22 mars 2019

Dimanche 17 mars : roquebleue à nouveau

Rédacteur : matthias
Localisation : roquebleue (courniou)
Participants  : Matthias et Isabelle
But : fin de l'exploration de la veille et prise de photos pour illustrer les publications futures.
Durée : 7h


pose d'un piège à collembole dans la salle J.M.Fraïsse ; en guise d'apat ? du roquefort !


Compte rendu :

On retourne sans tarder au carrefour terminal pour explorer la troisième et dernière gallerie qui nous manquait la veille. Il faut prendre à gauche avant de traverser le pont. Ensuite, deux galeries s'ouvrent, Isabelle hésite, je jette un oeil dans l'ouverture de droite car ça parait plus grand mais on voit les rubalises des lavandières tant pis, on va à gauche. Au bout de quelques mètres, Isabelle hésite à nouveau car le plafond n'a pas l'air de se relever. Sur la topo, aucunes traces d'un quelconque laminoir signalé (en même temps, c'est pas vraiment un laminoir mais juste une galerie comblée à ras la gueule) au bout de 10m, le sol s'affaisse et permet de respirer assis et même de faire demi tour. J'en profite pour doubler et prendre la tête car Isabelle est de moins en moins inspirée pour la suite.


Entre ramping et confinement, Isabelle n'est pas au mieux pour sourire

Moi j'observe une salle sur la topo donc je me dis que le plafond va bien se relever un jour, le souci, c'est que l'intégralité de la galerie est ainsi comblée et ce n'est qu'après 50m de ramping sévère que notre calvaire prend fin. On profite de l'endroit spacieux pour déjeuner puis on explore les différents départs avortés, rien de spécial. Le retour nous enchante guère car il faut se coltiner à nouveau les 50m de ramping, seul point positif, le sol argileux est confortable.


Ah ! enfin la délivrance ... pratique la petite goulotte pour avancer tête relevée :)

une hyène des cavernes ricane "je les ai déjà vu hier ceux là"

en revenant de la zoubida

15 min de nettoyage ont été nécessaires pour redonner une jeunesse à ce gour souillé il y a bien des années.
Avant de ressortir, comme il est de bonne heure, on décide de faire un détour par le bébé assis que je n'ai pas encore eu l'occasion de photographier, l'accès est toujours aussi délicat avec les escalades et la fragilité des lieux, en haut, le plafond de schiste et les ardoises au sol sont toujours aussi peu rassurants. On ressort sans trainer, il n'est que 17h30 quand on referme la porte mais il nous reste à aller à la dévèze pour poser le troisième piège à collembole. Journée bien remplie.

strates et micro-failles

Le bébé assis a plutôt l'air d'un souverain couronné au milieu de sa cour de fidèles.

1 commentaire:

Pascal a dit…

Rien d'autre à dire sinon : Superbes les photos !