lundi 13 mai 2019

Dimanche 28 avril : topographie

Rédacteur : Jean Bourrely
Localisation : Saint Pons puis Courniou, grotte Dyson et zone du Portable
Participants  : 1, Jean
But : Prise en main du nouveau matériel de topographie
Durée : 4 h

Pendant mes mois d'hivernage nordique, j'ai eu le temps d'acquérir et monter un des fameux lasermètres bien connu des spéléo, le Disto X2.

J'avais jusqu'à présent un Disto D810 et je faisais les relevés à la main, avec carnet, crayon et boussole. Mais après la casse de l'appareil (écran foutu), c'était l'occasion d'évoluer un peu. Il m'a fallu quelques temps pour récupérer les éléments : l'appareil X310, la carte de M. Heeb, et la batterie amagnétique. Cette dernière je l'ai trouvée sur un site allemand assez facilement.

Le montage n'a pas posé de problème grâce à l'aide de mon fils Charles, très précis, méticuleux, et doué pour monter et assembler ce genre de choses.

Associé au lasermètre, j'ai acquis un smartphone basique, de marque chinoise, mais renforcé (en principe antichoc et résistant à l'immersion, S55 Doogee). Après avoir installé le logiciel Topodroid (excellemment programmé et documenté) sur le smartphone, restait à tester tout ça. Sans réglage de l'appareil, nous avons pu d'abord mesurer couloirs et pièces d'appartements; après avoir longuement lu la doc de Topodroid (merci aux traducteurs français). J'ai commencé à imaginer comment me servir de ces deux appareils couplés.

Ce dimanche 28 avril, il faisait beau dans la montagne au dessus de Saint Pons, j'ai commencé par me fabriquer une planche pour la calibration du Disto X2 : 2 planchettes en équerre et 4 morceaux épais en triangle rectangle isocèle disposés en croix; colle à bois, pas de clous ou vis métallique.

Disto X2 et smartphone couplé

Et après avoir revisionné les tutos et relue la documentation, je suis allé loin de toute perturbation dans la forêt près de chez moi, pour faire les 56 mesures requises. Le réglage s'est déroulé sans problème, un écart-type faible, et les matrices ont pu être téléchargées sur le smartphone.

Il fallait maintenant me faire la main sous terre et en surface. J'ai choisi la zone du Portable, claffie de trous. Mesures GPS, petites cavités de quelques mètres tout a bien fonctionné. Pour finir, j'ai testé sur quelque chose d'un peu plus grand, le trou que nous avons appelé Dyson l'année dernière. Là également, pas trop de problème (sauf une galerie que j'ai rattachée à la mauvaise station).

J'étais prêt, au quasiment, pour le camp Spéléo de la semaine suivante.



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