mardi 18 juin 2019

Dimanche 16 juin : explo et photos à roquebleue

Rédacteur : Matthias
Localisation : roquebleue (courniou)
Participants : 2 Matthias et Isabelle
But : explo et photo
Durée : 8h




compte rendu :

10h au local, nos amis suisses et lotois sont déjà dans Pondérach.
On débute donc la journée par le marché paysan installé exceptionnellement sur le plateau de la gare.
A 11h , on entre enfin dans roquebleue et on file poser une corde à côté de la bâche verte afin de descendre au réseau de l'oiseau.
Une fois en bas, deux départs sont possibles, on commence par la gauche car c'est selon la topo le plus grand développement. On ne sera pas déçus, c'est un festival de marbre bleu ! les diverses galeries descendantes recoupent en damier au moins trois galeries latéral, c'est un peu labyrinthique, on essaye d'explorer chaque recoin pour dégoter les plus belles courbes ou couleurs dans le marbre. Une fois au bout dans le dernier angle, je dégote un passage et explore une partie qui n'est pas topographiée, je tombe sur une petite mare d'eau qui siphonne, j'entends isabelle à la voix, elle a choisit un passage plus évident par le haut, je remonte par une étroiture dans une petite salle avec un point topo au centre, isabelle arrive par le plafond sur une dalle plantée verticalement, ici, c'est très ébouleux, on est pas loin de l'entrée de la découverte dans une zone complètement broyée. on repart par un troisième chemin qui se transforme en laminoir, c'est pas bien haut mais très joli car il y a plein de coups-de-gouge. Après 20 mètres de reptation, on retombe dans une galerie déjà connue, la boucle est bouclée, il est temps de prendre une collation.

Le plafond est tellement joli que c'est un plaisir de ramper dessous
Après le repas, on part de l'autre côté, on trouve en bas une foule d'objet tombé d'en haut, le clou du magot étant une pellicule photo kodak ! on poursuit sous la salle des schistes, la topo s'arrête mais on voit un petit tas de cailloux et une étroiture ouverte soigneusement. Je m'y engouffre prudemment, seconde étroiture puis le plafond se relève, j'escalade tant bien que mal une très fine diaclase et désescalade sur le même principe de l'autre côté, je tombe dans une très belle salle cylindrique en marbre, le fond laisse déborder un gros éboulis de schiste. Je remonte l’éboulis qui semble bien stable et fini par buter sur deux énormes dalles de schiste qui bouche l'arrivée en plafond, nul doute qu'on est à coup sur pas loin du sol de la salle des schistes.


voici les cadeaux de quelques maladroits en haut de puits. Denis confesse : la clé de 17 c'est lui.
Retour à la galerie principale sans oublier de remonter les déchets. Comme il n'est que 16h, on décide de s'attaquer au second objectif, l'escalade qu'André et Eddie ont fait il y a trois/quatre ans. Arrivé en haut pose d'une seconde corde, bidouillage de deux plaquettes pour les visser dans les trois goujons restants. le passage du petit puits en opposition n'est pas très rassurant car il est un peu trop large.

On distingue bien la corde qui communique à mi-puits
Une fois de l'autre côté, grosse déception, ça cut au plafond, ça ne poursuit pas en fasse et le plus gros espoir par le bas revient au bas du premier puits borgne !! c'est une déroute complète heureusement quelques bouquets d'aragonite nous consoleront avant de redescendre.

Des bouquets d'aragonite inédits rien que pour vous
isabelle redescend dans la grande salle des schistes
Journée bien remplie, les courbatures seront au rendez-vous car après les 6h au Lauzinas la veille, ça commence à faire beaucoup.





1 commentaire:

Denis Matarin a dit…

Je donne ma langue au chat !!!
Peut-être que le nom commence par un R ???
Belles photos. Merci Matthias.