vendredi 26 juillet 2019

Vendredi 19 juillet : exploration et topo à la Rivière Morte

Rédacteur : Jean (photos de Pascal)
Localisation : Grotte de la Rivière Morte (Saint Pons/Courniou)
Participants : 3, Pierre, Pascal et Jean
But : exploration et topographie
Durée : 10h30

Deux jours après notre périple sur le Causse de Labruguière, nous nous retrouvons Pascal, Pierre et moi pour une sortie très différente.
Aujourd'hui, le but est de faire découvrir à Pascal la grotte de la Rivière Morte, pour moi de continuer la topographie, et ensemble de reprendre l'exploration de la zone "au delà des évents" que nous avions abordé lors du camp précédent de fin juin.

Nous nous retrouvons vers 10h au local pour entrer dans la cavité vers 10h30. La descente est rapide dans l'éboulis, je commence à le connaître par cœur ...
Depuis la salle de fond, nous remontons pour partir dans la partie aval de la Rivière et la remontons jusqu'à la "bifurcation" puis jusqu'au "ventre de la baleine". C'est une galerie parfaite qui rejoint la rivière et devait l'alimenter dans un passé assez lointain.

Le "ventre de la baleine", galerie de 4mx3m
Les coups de gouge
Après cette balade facile dans la partie la plus large de la cavité, il est temps de changer radicalement de configuration : nous retournons à la bifurcation et passons les évents. Première difficulté, il faut ramper. J'ai oublié de dire que nous étions partis chargés comme des baudets, avec burineur, batteries, pelles et pioches, sans oublier cordes et pique-nique. C'est un sac assez lourd que chacun traîne avec lui.

Pierre et Pascal partent en avant, pour explorer les recoins, les montées et les bifurcations; pendant ce temps je relève la topographie. Mais cela prend du temps, et je vois mes deux compères s'ennuyer un peu et piaffer d'impatience. Je leur propose alors de me laisser et de partir dégager le siphon en bas de la descente sableuse.

La relève !

Cette descente est vraiment quelque chose de particulier : environ 30m de long pour 15m de dénivelé. Aussi facile à dévaler que pénible à remonter; oppressante car on a à peine la place de passer entre le sommet de la voute et le sable.

30m de long, 30 degrés de pente, la descente de sable

Quelques heures plus tard ... ce sont des mètres et des mètres de galerie que j'ai topographié et je finis par retrouver mes compagnons, alors qu'ils commençaient à se demander si je ne m'étais pas perdu. Pas de risque, la topologie de ce secteur est simple, linéaire.


Pour la suite de la journée, j'arrête de prendre le relevé et tous ensemble nous explorons les possibilités qu'offre une salle d'où partent plusieurs galeries.

En pleine topo

Ce sont au final quelques centaines de mètres supplémentaires, des escalades, une nouvelle descente sableuse que nous (re)trouvons; sans jamais en voir le bout. Cette zone était déjà connue et l'objet d'une intense activité d'exploration par le SCMNE il y a 30 ou 40 ans avant les découvertes du Lauzinas et de Roquebleue, en témoignent des vestiges (vieux seau, papier) que nous découvrons. Maintenant, à notre époque, il nous faut reprendre ce travail, explorations et topographies.


A 19h, nous nous disons qu'il est plus que temps de rebrousser chemin. La remontée du sable est très (très) lente et pénible, puis vient celle de l'éboulis d'entrée et c'est vers 21h que nous retrouvons la surface et les véhicules.



Crédits photographies : Pascal


1 commentaire:

Pascal a dit…

Je crois que ce réseau à un potentiel d'exploration grandiose !