lundi 9 décembre 2019

Samedi 7 décembre 2019 - Sortie à la grotte de Rochebas

Rédacteur : Pascal Hernandez
Date : Samedi 7 décembre 2019
Localisation : Grotte Rochebas à Riols (34)
Participants : 2
Matthias Loiseau
Pascal Hernandez
But : Exploration et découverte
Temps passé sous terre : 7 heures


Lien vidéo :
https://youtu.be/G63x8N23gMY 

A la recherche de la grotte de Rochebas.
Nous trouvons   deux trous sous la barre de calcaire au fond du champ. Le premier ne semble pas correspondre à la description, le deuxième un peu plus loin est le bon. L’ouverture est petite, on y pénètre puis quelques mètres après c’est le laminoir qui nous attend. C’est étroit, là aussi rien de méchant en comparaison de ce qui nous attendra plus tard… Une fois ce dernier passé nous nous retrouvons face à plusieurs galeries ; on les explore. Matthias se perd un peu dans la compréhension de la topo. Il a beau retourner la feuille dans tous les sens : ça cloche quelque part, enfin simplement la topo serait à refaire… On trouve même la petite galerie donnant dans le premier trou de la barre de calcaire que nous ignorions être une autre entrée de la grotte. Elle est tapissée d’herbes séchées : le nid d’un blaireau.


Matthias explore...

Le laminoir

Et nous tombons sur la petite rivière. Le calcaire est joliment érodé : il est blanc avec par endroit une teinte gris clair. Il y a également des tronçons de quelques mètres, millimétriquement rectilignes dont les angles droits parfaits de 90° me sont un mystère quant aux mécanismes hydrologiques de creusement/érosion. En principe un méandre est sinueux, là on dirait du minecraft...


Le cours d'eau...




Nous cherchons l’accès à la grande salle : on cherche, on cherche on cherche… et nous arrivons enfin devant une faille qui se trouve sur la droite. Devant nous, quelques mètres en haut, un trou. Matthias escalade, rentre dans le trou et se met à farfouiller à droite et à gauche pour se retrouver plus bas, finalement de l’autre côté de la faille. Elle est serrée ! Faut la passer en rampant sur le côté, les petits rebords de calcaire aidant j’atteins Matthias qui m’attend dans un recoin/marmite et une fois arrivé à son niveau nous repartons dans la faille, toujours en rampant de côté, jusqu’à sortir d’elle, ARF !

Enfin dans la grande salle ! Il y a de gigantesques blocs qui se sont effondrés : c’est grand, c’est majestueux, beau, et complètement concrétionné. Il y a même une partie du plafond qui s’est écroulé et est resté incliné, du coup les stalactites semblent toutes avoir concrétionné dans le même plan. C’est d’ailleurs curieux que la chute de la voûte et de son arrêt brutal n’ait pas fait "décrocher" les stalactites (???). On s’extasie sur des coulées d’aragonite bleue dont certaines on été arrachées à coups de marteau par quelques crétins. Puis dans un passage donnant dans une galerie il y a un petit creuset avec des perles en formation… 



Perles en formation



Arrêt pour manger et récupérer quelques calories bien brûlées...

Puis nous arrivons à ce qui semble être le passage du purgatoire. Matthias trouve que le nom ne présage rien de bon, moi non plus… Matthias part en éclaireur dans l’espèce de boyau terreux assez étroit, puis derrière un coude sec, juste après, ça repart sur la gauche dans une étroiture encore plus méchante. Matthias me le fait savoir. J’avance donc, mais J’ai déjà du mal à passer le premier coude surtout à cause de l’aspérité, aussi je préfère ne pas tenter le passage de l’étroiture de peur de rester coincé et de ne pas pouvoir reculer. Nous nous sommes alors donné un temps d’aller/retour d’une heure et Matthias est allé gambader dans la rivière blanche… en vue du paradis ! Moi, vil pécheur, je reste allongé sur un lit de boue à l’attendre. Le paradis ce sera pour une autre fois !

Matthias de retour, nous sommes partis explorer un peu partout tout autour de la grande salle et nous avons découvert une galerie très pentue s'envolant dans les hauteurs... Tout au fond de cette galerie se trouve un trou colmaté, Ô surprise ! par des planches depuis l’extérieur !!! Un coquin a donc trouvé une entrée donnant presque dans la grande salle…

Les heures passant nous décidons de sortir, et plutôt que de repasser par le laminoir nous convenons d’emprunter le passage du « nid du blaireau ». Là aussi ça coince pour ma pomme, faut passer une espèce de « S » mais tellement court, tellement serré, que la difficulté n’est pas de coincer mais de ne pas pouvoir revenir en arrière en cas. J’essaie diverses manières jusqu’à trouver la bonne : un peu à plat ventre un peu sur le côté : merde, un abandon au purgatoire ça ira ! Donc, grand forçage, je vide l’air des poumons et je passe… Ouf !

La nuit est tombée. Il fait froid. On se change au 4X4 garé pas loin, puis nous rentrons…
P***** de purgatoire !!!


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