mardi 30 juin 2020

Samedi 27 et dimanche 28 juin : weekend dans le St-Ponais

Rédacteur : matthias
Localisation : avant-monts
Participants  : 2 Matthias et Isabelle
But : exploration et photos
Durée : 10h cumulées


Si le casque passe, tout passe : dicton vérifié !

Grosse sortie bien éprouvante le samedi avec ramping et étroitures à profusion. 8h au total pour à peine 1km ! heureusement, quelques belles galeries et de très belles concrétions nous ont remonté le moral une fois au fond car comme il n'y a qu'une entrée, il faut tout repasser au retour ...
Dimanche, pour se reposer un peu, visite de deux petits trous mais là encore, étroitures et ramping forcé. C'est décidé, pour la prochaine sortie, je propose la salle de la verna et son tunnel d'accès.


On est visiblement pas les premier à venir ...
... je dirais même que c'est très fréquenté !
Isabelle a déjà oublié les deux étroitures douloureuses
belle mise en évidence de la capillarité
comment boire quand c'est sec en surface ?

mouchures de torche ? non, guano !


au pays des excentriques
il y en a pour tous les goûts

belle concentration de bulles de calcite


Aller, une dernière et c'est la sortie











mercredi 24 juin 2020

Sortie : 23 juin 2020 - Suite désobstruction au RM86 réseau supérieur



Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Commune de Labruguière
Participants  : 2 -Sylvain et Pascal
But : Finir la désobstruction du réseau supérieur du RM86
Durée : 5 heures

Lien vidéo

Mardi 23 juin 2020

Après 5 h de travail acharné avec une petite pose de 15/20 mm pour refaire le plein de glycogène -d’autant que ce matin je n’avais bu qu’un café, voilà la désob quasiment terminée… Pourquoi quasiment ? Simplement parce qu’en force on peut à présent passer mais qu’il suffirait d’un léger « balayage » pour faire ça plus confortablement. Nous sommes donc arrivés, enfin, au « virage », et ce que nous voyons semble encourageant, en tous les cas, on visualise une continuité... Au fond ça repart sur la gauche mais nous ne savons pas s’il va falloir faire du ramping, voire ; encore désobstruer… Une chose est certaine, lorsqu’on on regarde le plafond, c’est indicateur d’une suite…

Au bout du tunnel, la lumière ? Non, une suite...

Au fond ça part sur la gauche...

Très encourageant !

ça passe, mais c'est serré. Très serré...

Crevés, Sylvain a voulu ramener un sac d’argile (de très bonne qualité ceci dit), ce qu’il a fait, mais avec les sacs perso et les échelles, la sortie aura été un calvaire ! Bon le terme est un peu exagéré, disons que l’on a un peu souffert… Mais content de notre travail et des suites stimulantes…



La fatigue se fait sentir...

50 gamates tirées...

Dehors, tout n’est que lumière et chaleur, je me laisserais bien mourir dans l’herbe tellement c’est agréable !

dimanche 21 juin 2020

Sortie : 18 juin 2020 -suite désobstruction au RM86 réseau supérieur

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Commune de Labruguière
Participants  : 2 -Sylvain et Pascal
But : continuer la désobstruction du réseau supérieur du RM86
Durée : 6 heures

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Jeudi 18 juin 2020

Il fait beau, les corbeaux croassent d’arbres en arbres, les Heineken attendent au frais dans le frigo, et comme tout semble pour le mieux donc, Sylvain et mézigue, nous décidons de reprendre une désobstruction au RM86 laissée en « stand-by » depuis un siècle. Le matériel dans le 4x4, nous fonçons vers la grotte…

Nous franchissons la barrière, marchons une centaine de mètres dans les hautes herbes, puis Sylvain entreprend avec son « hallebarde » une décapitation de toutes les orties et ronces qui avaient complètement envahi l’entrée. Ceci fait, nous descendons dans la faille et pénétrons dans la cavité amont où l’eau sort avec un certain débit. Le cours d’eau semble en pleine forme… Par contre je galère avec mon kit qui pèse sa race et le tronçon d’échelle que je dois faire passer dans les circonvolutions serrées du méandre d’entrée… Sans compter que je filme en même temps !
Puis nous arrivons dans le secteur où nous devons gravir un petit ressaut qui lui même nous fait accéder au réseau supérieur. Sylvain joint les deux échelles et nous montons jusqu’à l’intersection du méandre fossile ; et nous, nous bifurquons sur la gauche… Quelques mètres plus loin nous retrouvons les outils laissés là il y à pas mal de temps, complètement rouillés mais encore exploitables, quant aux deux cordes ; une synthétique (?) et l’autre de chanvre, elles sont en complète putréfaction… Prévoyant, j’en ai amené une avec moi : il n’y aura donc aucun problème pour tirer la gamate…

Petite bière, petite barre de céréales et c’est parti !

La terre est meuble et elle est facile à déblayer, c’est l’exiguë des lieux qui rend la tache difficile, quoique, on a élargi les côtés au maxi de la roche mère pour que nous puissions obtenir une certaine aisance, et ça fonctionne… Le tunnel avance petit à petit, il ne reste pas beaucoup pour atteindre le coude où le plafond se relève un peu et où les frontales laissent une ombre au sol laissant penser que ça descend légèrement… Après le coude nous ne pouvons plus rien observer… Personnellement je suis persuadé que le méandre continue...



Il est chouette notre "tunnel" !


Au fond...

Tic-tac tic-tac, le temps passe… nous avons sorti quasiment 30 gamates et c’est vers 17h30 que nous décidons de terminer la désob…



Nettoyage du matos...


Dehors l’air est chaud, exténués, nous nous dirigeons vers le véhicule, puis nous allons chez Sylvain se « rafraîchir » le gosier…

Il nous tarde de finir la désob, certainement là, dans les jours à venir...

mercredi 17 juin 2020

14 juin 2020 recherche d'une anfractuosité au dessus de la grotte du Reclot

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Le Reclot
Participants  : 2 -Sylvain et Pascal
But : Essayer d'agrandir une anfractuosité dans une barre de calcaire située au dessus de la grotte du Reclot et essayer d'en faire une seconde entrée...
Durée : 6 heures

 Lien vidéo
 https://youtu.be/-81fWdXPSBg

10 h30 : On se rejoint dans le champs à Sylvain qui avait découvert en son temps un trou circulaire de 18/20 cm de diamètres et quelques 40 cm de profondeur aux parois bien érodées. Après avoir examiné les données du "plan de situation Reclot/Roumégas " envoyé par Jean, Sylvain en conclut que le réseau actif de la grotte du Reclot (perte) devrait passer très près du trou. Et donc on se met rapidement à "taper" le calcaire que nous pensions tendre et qui en réalité se révèle d'une dureté extrême (?) ; même à coups de masse, et de celles bien médiévales ! c'est à peine si à chaque coup nous arrachions une merdouille de roche ! Pailles ? Ptsss même pas peur la roche : c'est tout juste si elle ne se mettait pas à chialer de rire ! Bref, nous sommes même allés chercher un groupe électrogène pour continuer des forages parce que j'avais épuisé la batterie de mon perfo. Des heures de boulot pour un pas grand chose... Ensuite nous avons verser de l'eau dans la cavité, mais cette dernière stagnait et ne semblait s'exfiltrer nulle part. Décourageant...


Pas très réjouissant...

Il pourrait éventuellement y avoir un bouchon de pierre et d'argile, mais le travail restant serait toutefois titanesque si continuation il devait y avoir, car pour accéder au réseau actif, se sont plusieurs mètres de calcaire à casser... Cependant, lorsqu'on connait le parcours "naturel" pour arriver jusqu'au puits et sa cascade, car il faudra bien continuer l'exploration, il est certain qu'une entrée donnant directement au début du méandre actif serait la bienvenue...

Bière et patati et patata, puis nous partons... 



mercredi 10 juin 2020

Samedi 6 juin : opération nettoyage à roquebleue

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de roquebleue (courniou)
Participants  : 2 Matthias et Isabelle
But : enlever les vielles rubalises qui tombent en poussière et profiter de l'aspirateur embarqué pour tenter de nettoyer des gours
Durée : 7h30

Isabelle essaye d'aspirer le sable projeté par les passages rapprochés


compte rendu :

Suite à la séance photo du côté des lavandières, je m'étais promis de revenir enlever toutes les rubalises qui se fragmentent en micro-particules, et non, il n'y a pas que dans les océans sous l'action des UV, du sel et des vagues que les plastiques se désagrègent. En l'absence de lumière et à température basse et constante avec un fort taux d'humidité, les rubans rouges et blancs des BTP se sont quand même fortement dégradés en moins de 30 ans !


rubalise bonne pour l'incinérateur

 Quand ils ne sont pas pris dans la calcite et qu'ils n'ont pas déteins sur une coulée humide, les rubans craquellent et rompent sous leur propre poids !
Nous avons donc retiré délicatement toutes les vielles rubalises et aspiré les miettes restantes. A la place, on a posé de la tresse de nylon en espérant qu'elle tiennent longtemps sans dommages.

Un plein sac de miettes ressorties

Comme on avait "l'aspirateur de poche" sur batterie 12V (merci à Isabelle et Jean) on en a aussi profité pour tenter d'aspirer le sable et gravillons projetés dans des gours par les passages répétés des visiteurs, verdict :
pour le premier grand gour blanc, le résultat n'est pas convaincant visuellement car même si dans le sac on a récupéré au total trois cuillères à soupes de gravillons, il semble toujours en rester autant (les dents des cristaux, l'humidité et les dizaines d'années de présence font que la majorité des particules adhèrent trop bien à leur support).

on aspire sans souci le sable et même les galets de schiste jusqu'à 1cm de long
 Pour le second essai sur les nids de perles blanches, le résultat est vraiment satisfaisant, après un premier passage d'aspiration moyennement convaincant, j'ai inversé le fonctionnement de l'aspirateur en mode souffleur comme pour les feuilles à l'automne. Comme les nids de perle sont vraiment secs, avec le souffle et les vibrations des perles, presque toutes les particules indésirables ont quitté les nids, le résultats est donc meilleur en mode soufflerie sur support sec (la tentative au retour sur le premier gour humide n'a pas été fructueuse).

avant/après et ce n'est pas du photoshop !

Au dessus de la zoubida, la rubalise a rompu sous son propre poids !




vue de profil, elle est moins belle mais tout aussi déstabilisante
Matthias pose le nouveau balisage

 
Avant/Après

lundi 8 juin 2020

Samedi 6 juin 2020 : désobstruction aux alentours de Courniou

Rédaction : Pascal Hernandez
Date : Samedi 6 juin 2020
Localisation : Courniou
Durée : 5 heures +/-
Participants : 2 - Sylvain et Pascal 
But : Désobstruer l’entrée d’un trou découvert par Matthias

Lien vidéo :

Lors d’une sortie récente, Matthias avait découvert un petit trou de dimension type « terrier de blaireau » alors que nous recherchions un trou souffleur que j’avais aperçu au cours d’une prospection… Ce trou m’avait intrigué et semblait continuer, en tous les cas sur quelques mètres…


L'entrée découverte par Matthias

Ce jour, après avoir récupéré les clés du local chez notre cher Président, armés de massettes, burins, pelle et pied-de-biche, nous partîmes Sylvain et moi en direction de la montagne, et après avoir gravis le lit du ruisseau sec, escaladant le flanc de la montagne, nous trouvâmes assez rapidement le trou ; pas bien large, pas bien haut... Petite observation avec les frontales à bout de bras on aperçoit un petit boyaux en plan incliné déjà remarqué avec Matthias. Pas de tactique élaborée, on attaque aussitôt en mode moyenâgeux: on déblaie les rochers enterrés et qui bloquent la petite entrée, ensuite on casse des gros blocs en haut et sur les côtés, on sort pas mal de terre et de cailloux… Le petit trou devient grand !

Sylvain
Au fond

Au fond au fond...

Sylvain, méticuleux, met les gravats au devant de l’entrée en créant une sorte d’étrave. Je lui demande : « comment se nomment ces points d’observations dans certains sites touristiques ? » - « Belvédère... ». - Oui c’est ça, le mot me plaît, alors qu’en penses-tu, provisoirement, d’appeler ce trou : le trou du belvédère ? ». « Pourquoi pas ! ». Il semble s’en foutre…
Le trou du belvédère ! Mouais… (Je dis « trou », parce que ce n’est pas encore une grotte)

Après plusieurs heures passées à déblayer, nous avons buté sur un volumineux rocher, au sol, à demi enfoui tel un iceberg et que nous ne pouvions pas extraire à cause de l’étroitesse des lieux. On aurait aussi pu passer en force, mais en bas nous n’aurions pas pu bouger ne serait-ce qu’une seule main pour continuer le déblaiement, donc, il était inutile d’y aller pour le moment, d’autant que la remonté en plan incliné et à reculons, aurait été certainement pénible… Pour l’instant, il était préférable de rendre l’entrée le plus confortable possible et ce afin d’extirper le petit iceberg qui nous empêchait de poursuivre la désob après l’étroiture...

Sylvain a finalement pris la Gopro, s’est avancé à plat ventre au plus près de l’étroiture, et il a filmé le fond...

Bref, après quasiment 5 heures de travail, nous arrêtons. Certes, Il faudrait continuer la désobstruction car il se doit de savoir s’il y aurait continuation ou possibilité de continuation. Mais… monsieur iceberg fait caguer ! Et au vu du fond, ce n’est pas très prometteur...

La suite au prochain épisode !