Le plus vieux club de France encore en activité - Actualités des activités du club.
mercredi 26 novembre 2025
Samedi 22 novembre 2025 - Sortie ALDENE
mardi 25 novembre 2025
Dimanche 23 novembre : spéléo dans le gard
Localisation : Corconne (gard)
Participants : 2 : Matthias et Isabelle
En revenant des 19è Spélimages qui se sont tenues à Courthézon, nous en profitons pour s'arrêter faire un peu de spéléo dans le Gard. C'est près de Corconne que nous nous arrêterons.
J'avais en effet vu l'an passé de magnifiques photos de la grotte du salpêtre sur le massif de Coutach.
Il fait froid mais beau la marche d'approche est un peu longue car sans 4x4 il faut se garer en bas de la piste. Une fois arrivé sur les lieux présumés, il nous faut chercher durant 20min l'entrée qui est pourtant majestueuse. La forêt cache un magnifique lapiaz truffé de failles qui descendent plus ou moins bas. L’effondrement de la grotte du salpêtre atteint quand à lui plus de 20m de haut.
Une fois en bas, on parcours aisément les 250m du splendide méandre aux parois bicolores.
On en profite pour déchiffrer les inscriptions émouvantes qui remontent à plus d'un siècle au moment où le tourisme balbutiant succédait à l'exploitation du guano.Une fois remonté, petit pique-nique avant d’enchaîner selon les recommandations de Jean-louis G. avec la grotte Louis-martin située à l'entrée du chemin. Très différente du Salpêtre pourtant si proche. Une fois en bas du facile puits d'entrée, on circule à plat dans une très belle et spacieuse galerie bien décorée. Le lac est malheureusement vide malgré les pluies d'automne ! Une fois la sportive main courante franchie, c'est une grande salle avec quelques concrétions volumineuses qui nous ravit avant d'entamer le retour et le dés-équipement de la cavité.
Une journée bien sympathique qui nous change des cavités de Courniou.![]() |
| Jolies concrétions de gour |
lundi 24 novembre 2025
Sortie 19 novembre 2025 – « Grotte de l’Orage ».
De Nîmes à SPC il y a pas mal de km et si nous devons être à l’heure pour le RDV ben faut se lever tôt. 7h00 : Cafés avalés et voitures chauffées et dégelées nous prenons la route…
On s’arrête 5 mn pour boire un café et se taper une merdouille de Kinder à S-J-d-Majuéjols-et-Avéjan…
Nous arrivons au point de RDV
Nous sommes les premiers
Nous en profitons pour nous équiper
Jean-Louis arrive avec son Duster
Présentation : Rino ne le connaissait pas et JL, content comme un premier de la classe, lui présente sa topo de la grotte de l’Orage ; d’ailleurs la topo il connaît ; il aime ça, il en raffole, et en fait il nous a demandé de venir l’aider à ouvrir un passage trop exigu qui donne dans une salle qui n’est pas cartographiée. Une pote à lui est déjà passée mais paraît-il que la fille pourrait passer dans un trou d’aiguille, hélas pas lui, pas JL, qui depuis, l’âge venant, a pris de l’embonpoint…
Damien rentrera dans la grotte vers 13h00 toutefois il ira de son côté désober une possible suite. .
En chemin, JL trouve deux ceps qu’il cache sous un arbre : pour le retour. Les 800 mètres de marche d’approche avalés nous arrivons à l’entrée de la grotte. Nous descendons avec tout le barda…
Direction le fond du réseau sud...
Etroiture, ramping et au bout, là, le truc à péter… Effectivement ça passe pas. Allez, pas de temps à perdre ; perfo et tout le fourbi… Rapidement le passage est agrandi. JL est content, il pourra revenir faire sa topo sans risque de rester coincé ; d’ailleurs Rino passera derrière pour affiner le travail…
Nous revenons dans la salle pavée : là on décide de faire le plein de calories ; Puis nous nous dirigeons vers le ressaut qui donne dans le boyau ascendant qui lui plonge direct dans le petit puits : le boyau doit être élargi, surtout au niveau de la tête de puits car c’est pas top niveau sécurité… Pour ce genre de boyau/cheminée très étroite, très fatigante à passer ; pour pas dire chiante ; se pose toujours la question de savoir si c’est judicieux de créer des passages qui deviendraient beaucoup plus accessibles à des « occasionnels » qui iraient, par exemple, polluer et salir ; voire saccager une jolie salle concrétionnée (?), ou de laisser telles quelles ces étroitures afin de les décourager (?). Cependant, lorsqu’on est amené à parcourir sur plusieurs jours consécutifs ces cheminées ou boyaux exagérément étroits, avec des kilos et des kilos de matos dans des kits volumineux comme des montgolfières, pour aller désober plus loin, parce que potentiellement il y aurait du réseau à découvrir, peut-être vaut-il mieux dans ces cas là que ces passages soient un peu plus confortables… Dans le milieu spéléo les avis divergent sur cette question… Chacun a ses arguments valables, c’est un dilemme.
JL, quelques jours auparavant, a installé des marchons sur le petit ressaut en surplomb et aussi une corde plus verticale ; c’est beaucoup plus pratique pour escalader… Une fois dans la cheminée, nous laissons s’en aller JL rejoindre Damien qui se trouve en train d’éclater la roche quelque part au-delà du puits… Nous, c’est-à-dire Rino et Moi, déballons tout le matos : perfo, forets, batteries, massette, pied de biche, burin etc etc. que nous disséminons tout autour dans des espaces ou des trous pour pouvoir les caler… Et nous commençons à agrandir du bas de la cheminée jusqu’à la tête de puits où une grosse excroissance de calcaire barre le passage : il faut passer par dessus pour ensuite t’asseoir en bord de margelle -si tu n’as pas un gabarit trop fort « ça va » ; sinon c’est craignos et il vaut mieux installer ton descendeur pendant que tu es allongé dans le boyau… Bref, on pète du rocher de partout, nous redescendons en bas dans la salle pavée, nous remontons, on éclate, on redescend, et cela jusqu’à ce que la bosse de dromadaire soit atomisée ; Arf ! Mais là, après des heures et des heures de taf, nous sommes lessivés, même plus la force et l’envie de descendre le puits pour aller rejoindre les deux Gardois : d’ailleurs ils remonteront peu de temps après, et nous sortirons ! C'est déjà la nuit...
***
Le froid nous saisit par rapport à l’intérieur de la cavité où il faisait chaud et où nous transpirions !
En chemin JL récupère les deux Ceps qu’il refile à Damien.
Je commence à ne plus sentir mes épaules,
et enfin nous arrivons aux voitures !
On se change
Malgré le froid je sors la Rince Cochon
JL a sorti sa chaise pliante comme d'hab :
Même en plein froid, la bière passe bien après nos efforts...
Rino salue tout le monde car il doit partir : pas mal de kilomètres à se taper : Labastide ce n’est pas à côté...
Alors que nous autres restons une trentaine de minutes supplémentaires à discuter spéléo, siphons, éroitures etc.mais surtout pour terminer la Rince Cochon ; soudain ; des tas d’hélicoptères militaires volant à très basse altitude vrombissent au dessus de nos têtes et filent sur notre gauche ; on aurait presque pu les toucher en allongeant le bras ; c’est impressionnant ! Plusieurs essaims d’hélicos passeront dans la nuit noire où on ne peut voir que leurs lumières rouges et vertes et entendre le bruit assourdissant des turbines ; c’est presque beau à regarder ; ça fait science-fiction... Puis le silence retombe, et, un peu avant de reprendre nos voitures, nous entendons des rafales d’armes automatiques du côté où sont passées les bestioles blindées : ils jouent à la guerre là bas…
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| Pour accéder à l'étroiture, une étroiture... |
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| Derrière, Rino "affine" un passage pour JLG... |
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| Eh oui Jean-Louis ; nos 20 ans s'en sont allés ! |
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| Rino essaie l'étroiture agrandie |
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| Rino a aussi perdu ses 20 ans mais pas son poids ! |
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| Acrobatie dans le boyau/cheminée |
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| Le purgatoire !!! |
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| Les marchons posés il y a peu ; aident ! |
jeudi 20 novembre 2025
13 Novembre 2025 SORTIE à COURNIOU
Après une petite heure à chercher "l'entrée" il nous a fallu appeler Pascal. H, pour obtenir des précisions.
Entrée trouvée !
Agréablement surpris nous trouvons, Cyndie et moi, que c'est très joli.
Nous nous promenons ici et là mais comme nous ne connaissons pas la grotte nous nous arrêtons dans une petite salle/Galerie où se trouve le départ d'un boyau exigu qui semble partir assez loin ; aussi, nous préférons stopper là pour ce jour...
lundi 10 novembre 2025
Dimanche 9 novembre 2025 - Sortie Roquebleue
Clic-clac, la porte est ouverte et nous plongeons dans ce beau réseau souterrain aux innombrables concrétions ; aux aragonites tellement belles qui te donnent envie de les croquer !
Visite de la descente de sable avec ici et là quelques aragonites jaunes et du lapiaz inversé juste après l'étroiture du terminus... Évidemment, nous repartons en direction du réseau "des volcans"...
Ensuite demi-tour jusqu'à la salle à manger (la lechuga...) pour le plein de calories.
Re-départ cette fois en direction de la "Zoubida"...
Ô LA ZOUBIDA!!! Nous regardons cette merveille de la nature et moi, en silence, me demandant quand elle allait s'écrouler au sol, car bien sûr la gravité petit à petit la minait... Enfin je crois ! Un jour Patrick m'avait dit : -"J'espère mourir avant de savoir qu'elle s'est fichue parterre !"...
Puis retour vers la sortie.
Petite sortie tranquillou, cool...
Le local
Petites bières Belges... On papote, glou-glou-glou on papote glou-glou-glou...
On se salut car faut rentrer,
et le retour sur Nîmes pour mézigue : bordel ! Mais en réfléchissant je préfère arrêter de me lamenter quand je sais que d'autres vont sur S.Étienne : je la ferme, Ok !
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| La salle à manger... |
mardi 4 novembre 2025
Sortie 28 octobre 2025 - "Grotte de l'Orage" - Gard
En fait, je ne connaissais pas le bonhomme -alors qu’il est connu de tous les anciens du SCMNE. Et pourquoi suis-je arrivé jusqu’à lui ? Simplement en faisant des recherches tous azimut pour obtenir des infos sur « l’aven du creux du mouton ». En fait c’est lui (avec deux autres gars : G. et O. Canler) qui fit la topo de l’aven en 1978 ! Et en cherchant sur le Net avec Google je suis tombé sur le GSI… Ensuite j’envoie un mail, et de là m’arrive son numéro de tel ! Alors nous avons papoté durant une plombe au moins… Le « Creux du Mouton » ? Il s’en rappelle encore un peu, le dernier puits ? Oui, mais à l’époque tous les spéléos étaient petits et fins comme des anchois, ça passait, maintenant ça risque de vraiment coincer qu’il me dit ! C’est vrai qu’avec l’âge on devient un peu plus carré et carrément empâté parfois…
- ça te dirait de venir demain avec moi ? J’ai une topo à réaliser à la « grotte de l’orage »!
J’ai pas trop envie parce que ces derniers temps j’ai pas mal crapahuté et je veux plutôt récupérer… Je sais pas pourquoi, je lui réponds que : Ok !
Je trouve la route un peu longuette mais d'écouter « Highway star » et suivant ; c'est moins monotone… Puis après plus d’une heure à rouler, mon Waze m’amène jusqu’au point de RDV ; un petit triangle de terre en pleine cambrousse ! Je suis en avance… JLG arrive 5 mn après.
Il gare son Duster un peu en retrait de ma caisse. Il sort. Serrage de mains et vas y que nous parlons comme de vieux coqs perdant les plumes… (Trop long à narrer ici -rire)
Puis nous prenons le chemin en direction de la grotte avec notre barda spéléo dans les sacs… Le sentier caillouteux monte. JLG a des problèmes des jambes et donc nous y allons tranquillou, cool, sans se presser… 20/30 mn après nous arrivons devant l’entrée (une des entrées). Pas très grande ; un mètre sur un peut-être. Nous avons vite fait de nous équiper et c’est parti ; nous descendons les quelques longueurs qui nous amènent dans la première galerie… Plus loin nous arrivons sur une espèce de cheminée/boyau/étroiture verticale assez ardue à franchir malgré la corde à nœuds, mais le pire vient au puits, oh, pas vraiment profond ; à peine 8/10 mètres maxi, mais pour y accéder depuis une étroiture inclinée c’est pas de la tarte… C’est même un peu craignos ! Mais on y arrive… - "En remontant ,tu verras, c’est plus facile", qu’il me dit...
Direction le réseau SUD.
Déballage du matos de topo.
Et je passe ainsi quelques petites heures à tenir un carré de papier pour le point laser que pointe JLG, et à prendre des photos avec mon portable et un peu à filmer …
Puis c’est l’heure d’arrêter. Nous avons pratiquement tout topographié.
On se promène un peu ici et là.
Nous nous tapons quelques petites escalades olé-olé sans être toutefois très dangereuses : au pire se péter l’astragale ! Bref c’était plutôt une balade sympa, sauf…
Sauf LA PUTAIN DE SORTIE DU PUITS ! : galère totale pour repasser l’étroiture ! Tout coince, je suis à deux doigts de repartir dans le puits ! Aucune place pour carrer son cul quelque part -excepté si t’es menu... Mouais une vraie galère ; enfin pour moi !
- "En remontant, tu verras, c’est plus facile", qu’il m’avait dit… Ça me rappelait un peu l’aven Raymond-Crouzat…
***
Une fois aux voitures, JLG sort sa chaise pliante tandis que je lave deux verres en plastocs et sors la « Rince Cochon » de 75cl ! la BST comme dit le JLG : Mais putain, ça soigne toutes les courbatures du monde ce truc !
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| Petite escalade "Olé-olé" ! |
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| Il y a des "disques sympas". |
dimanche 2 novembre 2025
Sortie 25 et 26 octobre 2025 – Corcone et Claret (Hérault et Gard)
Lien vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=L7Wy5pKDdjs&t=1s
25 octobre
Rino et moi on se donne RDV sur le secteur de la « citerne » quelque part entre Claret et Corcone. Rino veut aussi tester une espèce de « cariole/mountain/Bike » qu’il a fabriquée pour tenter de porter des sacs sans trop d’efforts à travers les lapiaz et chemins caillouteux par lesquels il nous faut obligatoirement passer pour atteindre « le gouffre du creux du mouton »… Le portage est infernal lorsqu’il faut transporter cordes, eau, perforateurs, batteries et tout le barda du spéléo ; infernal oui, seul ou à deux ! Si son idée est bonne il reste à revoir le centre de gravité et quelques autres petites bricoles pour que ce soit viable. La grande roue à l’avant passe super-bien la pierraille et même la grosse ! Faut dire aussi que le bestiau de Rino il a la gnac ! Bref une fois arrivés au « trou » et toutes les affaires déballées, nous commençons à placer des planches au bas de l’éboulis de l’entrée du puits de manière à stopper les pierres qui auraient la mauvaise et pute intention de vouloir dégringoler en bas… Le Rino fait ça avec conviction, comme toujours, et l’œuvre finale est nickel ! Plus qu’à reprendre le chemin de retour non sans auparavant, reprendre une désobstruction que j’avais commencée il y a quelques jours. Mais cela est une autre histoire, un autre CR…
Nous reprenons la route de chez soi : demain Daniel et nous, devons nous rejoindre à Claret pour la descente et rééquipement du « gouffre du creux du mouton »…
Nous arrivons aux caisses et, et quoi ? Bof rien, une petite Belge ? EEEH pourquoi pas hein !!! Mais il y a la route ! Bah, on s’en tamponne me dirait ce coquin de gaulois de Denis : justo un traguito ! Rino lui c’est Coca ; ça ne cadre pas avec le personnage, mais c’est comme ça ! Un Coca : pfff n’importe quoi !
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| La Cariole-mountain-bike de Rino |
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| Début de désob pas loin de l'ADCDM... |
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| Petit barrage de planches pour empêcher les pierres de rouler dans le puits... |
26 octobre
Je vais chercher Daniel perdu sur le parking du cimetière de Claret… Enfin je le retrouve, ou c’est plutôt lui qui me voit en premier alors que je fais le tour en scannant tous les véhicules : normal que je ne le localisais pas : il s’est garé au parking N°3 qui se trouve à côté du deuxième parking bis et qui lui se trouve derrière le premier parking… Arf ! Faut dire que le rallye des Cévennes se trouve dans le coin et qu’il y a pas mal de bagnoles de partout !
Direction la Citerne…
Déballage du matos.
Marche d’approche moins pénible que d’hab : normal : je commence à bien connaître les lieux à force de m’y perdre.
Chacun son barda et à trois le portage est un petit peu plus léger, et Rino continue son exp avec sa cariole-mountain-bike...…
L’aven ouvre sa bouche toute noire, nous sommes autour…
Pourquoi me suis-je pris d’affection pour cet aven ? Je sais pas ; il me rappelle peut être les coins de mon enfance (pas loin d’ici) où quand je commençais vers l’âge de 11-12 ans, en solitaire, à rentrer dans les trous que je découvrais lors de mes balades ; je restais là, impuissant devant tous ces avens dont je n’avais ni le matériel, ni les connaissances techniques pour les descendre et remonter… J’étais fasciné par ces gouffres… Bref ; je trouve cet aven beau, même s’il y a bien mieux… Les yeux de l’amour !
Daniel fixe la corde à l’arbre qui se trouve juste à côté du puits tandis que je contourne l’abîme pour plus haut nouer une corde à un petit arbre afin de constituer une déviation… Une fois tout équipé, ben reste plus qu’à descendre…
Avant, nous vérifions tout pour ne rien oublier : goujons, plaquettes, perfo, cordes et tout le tralala du spéléo...
Daniel passe en premier, et au bout d’un moment : « LIBRE ! » il gueule.
Je descends. J’atteins le bas du puits : - « Putain tu m’as envoyé un cailloux sur la tête ! », qu’il me dit le Daniel, puis il commence à placer le premier goujon dans la paroi juste avant l’accès au second puits…
Entre temps, à son tour, Rino descend…
Je reçois un premier cailloux sur le casque, ça fait un sacré choc même s’il est petit, ensuite un deuxième m’arrive sur la clavicule et là ça « pique » : Je peste ! Heureusement que nous avions tout purgé et sécurisé à l’entrée, car la pierraille était gaillarde et je n'ose imaginer un cailloux d'un kilo qui t'arrive sur le crâne, même casqué !!!
Daniel a terminé de mettre en place le premier goujon, ce qui va permettre de se longer en approchant la tête de puits et lui se sécuriser pour les ancrages suivants. Daniel se trouve à cheval sur la tête de puits. Il tâtonne, réfléchit si une déviation ou un ancrage direct… Ce sera ancrage direct pour nœud de fusion… Il perce, il visse, il noue, il râle… et mézigue filme tranquillement : trop cool ! Rino lui, il attend plus haut au pied du puits, sans bouger, pour ne pas faire rouler les cailloux qui se trouvent par millier… La corde de 50m qui sert également pour le premier puits n’arrive pas au bas du premier palier du second puits, donc, Daniel enroule la corde en surplus, et rajoute une corde de 30 mètres (c’est pour cela que dans la vidéo on peut constater qu’il y a double nœud de fusion -et en tous les cas c’est très propre). Puis on descend. C’est exigu d’autant qu’il y a plusieurs départs de puits tout autour… Dont un absolument magnifique et trop bien travaillé et arrondi par mère nature ! Pour le coup il est difficile de bouger. Daniel attaque un nouveau goujonnage au dessus de l’entrée du puits qui se trouve en décalé -alors que j’apprendrai par la suite qu’il fallait simplement continuer d’une traite par le « puits joli » qui n’est que la continuité du second… Donc Daniel attaque la roche au perfo mais, oui il y a un mais, nos souffles deviennent de plus en plus courts, l’air entre mal. Daniel dit : -si, il y a un peu de CO2 ! » - Un peu ? » Je sais pas si je suis trop sensible à ce truc, mais j’ai beau respirer ; je sens qu’il me manque de l’oxy dans les branchies… sans compter que nous sommes trois à rejeter encore plus de CO2 et au bout d’un moment c’est plus que perturbant pour le dire ainsi. Daniel lui à l’air de mieux supporter (?). On décide d’en rester là pour cette fois, de ne pas chercher à descendre plus bas au cas où ce serait encore plus irrespirable, et d’attendre le grand hivers pour y retourner…
Je remonte : les premiers mètres me sont ignobles : je me fais l’effet d’un poisson hors de l’eau. Je m’arrête chaque mètre pour de ne pas aller trop vite ; pour justement éviter d'avoir encore plus besoin d’oxy… - « Ooommmm » respire doucement ! Tout doucement ! Mais rien à faire : ni mantra ni sa race ! Faut remonter… Arf Arf Arf, arrêt, repos, Arf Arf Arf, arrêt, repos... Et comme par magie, une fois arrivé plus haut Rhââââ !!! que ça fait du bien l’air qui enfin vient satisfaire mes alvéoles ! Oh putain que c’est bon !
Assis sur la margelle du second puits, mes poumons à présent bien nourris, j’attends à son tour Rino et Daniel que je filme… Les deux lascars arrivent mais ils soufflent eux aussi ! J’ai presque envie de rire ; ouais, je sais, c’est méchant… mais je l’ai pas fait, j’ai retenu mes petites blagues pourraves !
Le dernier puits se remonte presque en volant…Cette fois c'est comme si j'avais de l'hélium dans les poums ! Whaou : je vole, je vole, je vole ! (mais non j'ai pas fumé ni gobé des champis !).
***
Tout a été déséquipé.
Nous nous perdons quand même un peu sur le chemin du retour, cependant nous arrivons assez rapidement aux voitures.
Il a fait beau temps.
Nous avons passé en tous les cas une bonne journée : « Putain du Creux du Mouton ! ».
A présent il nous restait plus qu’à repartir chacun de notre côté !
Pour une fois pas de bière à la sortie : pas assez fraîches selon Daniel… Quant à Rino, lui et son Coca : pfff...
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| Le très joli puits du premier étage du deuxième puits P22 (cailloux danger !) |
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| L'entrée du "Creux du mouton". P17/P18... |
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| Nouvel ancrage en INOX siou'plait ! |
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| Super taf de Daniel ! |
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| Deuxième puits... |
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| Rino qui remonte le premier puits... |
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| On a du mal à respirer ? |
PS] Daniel à trouvé dans le premier puits un plastique qui renfermait une couverture de survie et une fine cordelette qui apparemment ne dataient pas d'hier. Sinon pas de traces d'une récente exploration de cet aven...
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