Trou des Orchidées :
Le fond
Galerie principale
La sortie des gaz.
La fine équipe !!!!
COMPTE
RENDU DES SORTIES DU WEEK-END DU 1er MAI
2912
SAMEDI 28 AVRIL 2012
Rédacteur Patrick
CABROL
Lieu : Grotte
de Pousselières à Ferrière-Poussarou
Participants :
Jacky
FAURE du Spéléo-Club de Béziers et des Avants-Monts (SCBAM)
Sarah
Bourgouin
Patrick
Cabrol
Virginie
Cellier
Brice
Galéra
Pierre
Perucchietti
Elodie
Sahuet
Severine Verdier
Sylvain
Zibrowius
Temps passé sous
terre : 5H30
But :
Visite de la cavité sous la conduite de Jacky Fauré qui a consacré
une grande partie de sa passion pour la protection des grottes à
aménager cette cavité afin d’en faciliter l’accès et la
protection.
Déroulement de la
journée : Nous sommes
descendus au fond de l’éboulis d’entrée où nous avons mangé
avant de pénétrer dans les parties concrétionnées de la cavité :
Salle des Araignées, Salle du Téléphone etc… puis nous avons
fermé la boucle par le passage en vire, sur les cale-pieds, avant de
reprendre la montée.
Voilà
une dizaine d’années que je n’avais pas visité cette cavité.
Je me souvenais très bien qu’elle était exceptionnelle mais elle
m’a encore surpris par sa beauté et son intérêt scientifique.
J’ai été émerveillé par ses concrétions d’aragonite massive,
nombreuses et de grande pureté. L’ensemble de notre groupe est
ressorti enchanté de cette visite un peu sportive, dans cette cavité
exceptionnelle.
Un
grand merci à Jacky pour ce travail remarquable qui rend la cavité
beaucoup moins difficiles qu’aux premiers temps héroïques de
l’exploration il y a une quinzaine d’années
DIMANCHE 29 AVRIL 2012
Rédacteur Patrick
CABROL
But :
Visite – Promenade
Lieu : Minervois
Participants :
Marie-Claire-Audouard
Sarah
Bourgouin
Patrick
Cabrol
Virginie
Cellier
Jean-Louis
Chambraudet
Brice
Galéra
Roman
Galera
Elodie
Sahuet
Severine
Verdier
Monsieur
et Madame Verdier (Parents)
Déroulement de la
journée (9H30 à 18
heures) :
Départ
de la ferme des Enclauses à Courniou.
les
parents de Sévérine nous ont rejoignent aux Verreries de Moussants
A
Ferrals-les-Montagnes, c’est au tour de Jean-Louis et Marie-Claire
de se joindre à notre groupe.
Premier
arrêt sur le site de la carrière de fabrique de meules près de
Saint-Julien des Molières. Un temps magnifique nous permet de
découvrir les sommets enneigés de la chaîne des Pyrénées
au-dessus de la plaine de Carcassonne.
Entre
cette carrière et Fauzan nous avons fait quelques arrêts fructueux
flore/faune en profitant des compétences des participants et
principalement celles de Brice.
Arrivé
sur le site de la grotte d’Aldène nous sommes d’abord allés
vers l’ouest en passant devant l’ancienne usine de traitement des
phosphates. Nous avons pique-niqué à cet endroit magnifique qui
domine largement les gorges de la Cesse en permettant la découverte
de deux grands méandres. Ensuite nous nous sommes rendus au
belvédère situé à cote du parking qui permet d’accéder à la
grotte d’Aldène. Nous sommes descendus à l’entrée de cette
cavité.
Nous
avons poursuivi notre journée en descendant les gorges de la Cesse,
juste en amont de Minerve. Grâce à une idée lumineuse de Brice,
nous avons laissé les voitures sur le petit parking situé juste
avant le carrefour qui mène à Minerve et au parking qui domine le
site. Nous avons alors suivit la route vers Minerve puis sommes
descendu directement dans la vallée au niveau du « petit pont
naturel amont». La Cesse coulait ce qui a permit de profiter de
paysages magnifiques au fond de la vallée. Arrivé au « grand
pont » le passage était coupé par la rivière. Jean-Louis et
Brice n’ont pas hésité à enlever les chaussures pour se mettre à
l’eau, le groupe a suivit. C’est alors que nous avons fait la
traversée intégrale du grand pont naturel et que nous sommes
ressortis au pied des remparts de Minerve de l’autre cote de la
« montagne ».
Nous
avons poursuivi jusqu’au Conflent avec le Brian avant de monter sur
les falaises situées face au village.
Après
un pot bien mérité sur la place centrale de Minerve, nous avons
rejoint les voitures, puis Courniou pour la plupart, Virginie et
Élodie rentrant directement sur Toulouse.
LUNDI 30 AVRIL 2012
Lieu : Grotte
de Ponderach
But : Visite
complète du réseau du 11 novembre, avec repérage cinématographique
pour Alain
Participants :
Patrick
Cabrol
Sarah
Bourgouin
Brice
Galera
Pierre
Perucchietti
Alain
Faure
Compte rendu :
Voilà une semaine qu’il pleut. Nous rentrons dans la cavité entre
deux averses.. Nous prenons des gouttes sur la tête dès l’entrée
dans la cavité. La grotte est magnifique. La rivière présente un
bon débit et nous allons vite nous rendre compte que l’eau est
bien montée car il est difficile de ne pas se remplir les bottes.
« Le Rocher qui Chante » ne chante plus, il y a trop
d’eau et la petite cascade à l’origine du bruit devait être
noyée. Le parcours souterrain jusqu’au siphon est magnifique. Nous
montons dans le réseau du 11 novembre et nous ressortons par les
étroitures (pleines d’eau) de la Salle des Trônes. Nous allons
ensuite à la salle du Théâtre après avoir déjeuné au carrefour
des deux galeries. Nous redescendons dans la rivière au niveau du
passage habituel au carrefour des deux branches de la rivière Nord
et Sud. Sarah et Brice en profitent pour se faire plaisir en faisant
la jonction des deux niveaux au descendeur. Il est vrai que nous
avons peu l’occasion d’en faire.
Visite
magnifique, d’une cavité dans son plus bel apparat. L’eau
tombait en cascatelle à la langue du Diable, au passage des Chèvres,
à l’entrée de la galerie du 11 novembre et bien ailleurs…. Un
vrai régal des yeux et des oreilles ! Je souhaite à tous ceux
qui n’ont jamais vu la grotte de Ponderach en pleines eaux d’y
venir : cela vaut largement le déplacement.
MARDI 1 MAI 2012
Lieu : Gouffre
d’Esparros dans les Hautes-Pyrénées
Durée : deux fois
trois heures
But :
Photographies pour les besoins en communication de la communauté de
Communes Neste-Baronnies.
Participants :
Sarah
Bourgouin
Patrick
Cabrol
Virginie
Cellier
Brice
Galéra
Arnaud
Groult
Henri
Pelliet
Elodie
Sahuet
Severine
Verdier
Compte rendu :
Nous
avons fait deux groupes, un le matin et un l’après midi afin de
prendre des photographies dans la galerie de l’aragonite, avec le
minimum de personnes présentes possible pour éviter toute
dégradation du site.
VENDREDI 4 MAI 2012
Lieu : Causse de
Labruguière
Durée : la
matinée
But :
A l’initiative de Jean-Pierre Vaute, visite des nouvelles dolines
non encore repérées.
Participants
Patrick
Cabrol
Jean-Pierre
Vaute
Compte rendu :
Nous avons pu voir au moins une doline qui s’est formé très
récemment (moins d’un an) non loin du Thoré en aval de la scierie
du Reclot. Nous avons aussi vu d’anciennes dolines dont il est très
difficile de savoir où elles étaient situées, si nous n’avions
pas les anciens habitants des lieux qui les ont directement vus.
Au
cours de la matinée nous avons rencontré le frère de Jean-Pierre
Vaute qui habite au Reclot. Ils sont tous les deux nés sur place. Il
s’en est suivit une conversation très intéressante dont il
ressort que le paysage du causse a été mis en place par l’homme
depuis des siècles et a été de nouveau modifié par lui ces
dernières décennies. En effet, lorsque « les anciens »
se trouvaient face à une doline ils plantaient immédiatement des
arbres sur la périphérie afin de stabiliser les abords. L’essence
qui était privilégie était le châtaigner et principalement le
châtaigner greffé. Cette plantation avait donc un double objectif :
retenir les terrains avec les racines et nourrir la famille, les
arbres bénéficiant de la proximité immédiate de l’humidité,
voire de l’eau.
L’autre
façon de reconnaître l’emplacement des anciennes dolines et de
regarder la nature du sol. En effet certains agriculteurs, p^lus
récemment, ont comblé ces vides qui les gênaient au milieu des
prés. Ils ont alors apporté des tombereau1 de gravats, de pierres,
de terre qui ont été déversés dans ces effondrements. Certaines
fois il fallait s’y reprendre à plusieurs fois tellement les
remplisses étaient entraînés par l’eau souterraine. IL en
résulte quà la surface de ces près on note le présence de blocs
de ciments, de ferrailles et parfois de morceaux de granite ou de
gneiss qui bien sur n’ont rien à faire ici. Au niveau de la
végétation ceci se traduit par l’apparition de mauvaises herbes,
de charbon, d’orties etc…
L’un
des moyens de repérer les anciennes est donc de rechercher les
plantation plus opu moins circulaire d’arbres, les modifications de
végétation et les rochers non calcaires au milieu des prés.
Depuis
une cinquantaine d’années les habitudes agricoles ont changé. Le
remembrement est passé par là. Dès lors une nouvelle politique
agricole s’est mise en place. Les dolines ont été comblées (tant
bien de mal, avec des difficultés) les arbres qui les entourent ont
été abattus. Dès lors, après une période de plantation qui
soutenait la forme des dolines est apparu une nouvelle période où
toute cette histoire paysagère a été détruite avec la mis en
place de grands espaces théoriquement plat mais où on devine encore
les formes anciennes du relief avec des creux en partie circulaires,
ou ovales, marquant encore légèrement le paysage. IL est donc très
important de marquer de façon très précise l’emplacement de ces
anciennes dolines car elles sont en train de disparaître à tout
jamais de la mémoire des hommes sachant qu’elles peuvent
réapparaître à tout moment, de façon brutale, à l’occasion de
travaux de génie civil (route, maison…) voire le simple passage
d’une vache comme cela est déjà arrivé.
SAMEDI 5 MAI 2012
Lieu : Local de
Courniou et Grotte des Orchidées
But :
selon le temps il avait été décidé la poursuite des travaux au
local ou bien une désobstruction à la grotte des Orchidées.
Participants :
Patrick
Cabrol
Jean-Louis
Chambraudet
Denis
et Joël Matarin
Compte rendu :
En
attendant la venue de Denis et Joël, Jean-Louis et Patrick
s’engagent dans le nettoyage et le classement des affaires dans le
local afin de pouvoir travailler. Cette première étape terminée il
a été procédé au rangement de la réserve de bois. Puis les
pierres plates présentes au sol dans l’ancienne pièce des
WC/douches ont été enlevées et déposées dans le local à bois
qui bénéficiera ainsi d’une protection au sol contre d’humidité
(tout n’est pas encore réglé ! ! !). Nous avons
commencé par descendre le niveau du sol de la pièce WC/douche mais il
faudra poursuivre ce travail en abaissant le niveau de 15 à 20 cm
avant de pouvoir couler une nouvelle dalle en béton.
Lorsque
Denis est arrivé nous avons regardé comme mettre ne place le nouvel
évier et la gazinière. Le tuyau de descente des « eaux
usées » du premier étage ne sera pas facile à traiter. La
pose d’un WC dans le local à bois semble très difficile. Il faut
compter une journée de travail pour finir les préparatifs avant la
« reconstruction » de cette pièce.
Nous
sommes ensuite partis à la grotte des Orchidées, afin de poursuivre
la désobstruction. En arrivant nous avons une nouvelle fois trouvé
le mur qui ferme l’entre démoli. Il va falloir mettre une porte
fermée à clef afin d’éviter tous problèmes de sécurité le
long de la voie verte : à voir avec le maire de Courniou.
Sept
trous de 10 mm de diamètre, sur 30 cm de profondeur ont été
réalisés dans les remplissages du terminus de la galerie. Nous
reviendrons afin de sortir ce remplissage et poursuivre l’avancée.
Note :
contrairement au autres fois où la cavité était très sèche,
cette fois ci, il y avait de l’argile partout au sol et les bottes
étaient obligatoires.