mercredi 18 décembre 2019

Samedi 14 décembre 2019 Sortie Roquebleue


Rédacteur : Pascal
Localisation : Courniou
Participants  : 3 SCMNE : Denis Matarin, Robert Nunez, Pascal Hernandez, + les 6 spéléo du Lot :
Virgoulay Eric, Ayroles David, Lopes José, Dorival Nathalie, Pralon Claude, Mazel Laurent.
But : Visite de la Roquebleue
durée : 6h30


 Lien vidéo


Nos visiteurs les Lotois sont arrivés un peu en retard à cause d’un problème de circulation mais ils sont arrivés… Ah, ces Lotois qui ne pensent qu’à manger et fumer ! Faut dire qu’il y à du lourd dans l’équipe : des gars qui passent partout dans des endroits pas possibles, des gars qui sont même allés fabriquer une espèce d’écluse dans un siphon pour pouvoir le vider, le passer, et le ré-emplir au retour histoire de ne pas perturber l’équilibre hydro‑climatique de leur grotte : chapeau, fallait le penser et surtout le mettre en pratique ! Donc, il sont venus visiter notre Roquebleue emblématique. Pas de baudriers ni de poignées, juste ceintures et longes puisque la grotte est équipée comme une via ferrata : puis on ne pénètre pas à la RB pour faire de la spéléo sportive ou exploratrice, mais pour admirer ses concrétions uniques ! On vient, oui, pour du contemplatif. On vient pour que le cortex visuel nous fasse ressentir des petites ondes de plaisirQui, ne reste pas ébahit devant notre Zoubida*, cet enfant caché des dieux pour que les humains ne puissent le corrompre ?

Il y a du vent, l’air est frai… Nous partons à pied car la grotte ne se trouve pas loin du local.
Denis donne les clés à Robert en se marrant -  « Robert tient les clés et ouvre la porte que j’en ai marre de l’ouvrir ! ». Robert peste car il n’arrive pas à mettre ou à tourner la clé de la porte d’entrée de la grotte et tout le monde se marre. C’est vrai que pour ouvrir la porte c’est sportif et surtout pittoresque !

Puis nous descendons dans la caverne d’Alibaba…
Et au fur et à mesure que nous avançons les « Ô qu’elle est magnifique ! » sont de plus en plus appuyés. C’est quand même la Nathalie qui est la plus démonstrative dans ses commentaires admiratifs. Les mecs sont plutôt : « Ouais, heu, nous on a aussi Padirac et le Merdalou… »… Excepté, le Cinéaste** et Référence.0** qui restaient scotchés sur chaque parcelle concrétionnée… Parfois il aurait même fallu les décoller au Kärcher !

La coloration est naturelle, la photo n'est pas retouchée !

Cest au tour de la Zoubida de faire la kéké, elle le sait d’ailleurs que c’est la plus belle, la star, la reine du royaume où, même les plus blasés, restent silencieusement admiratifs devant tant de beauté aussi impitoyable ! Elle le sait et en joue, et nous tout autour, assis, nous restons là, hypnotisés, la souillant même de nos regards impurs… Nous sommes des élus bien chanceux !

Ensuite, faut repartir…
Nous avons fait un peu le tour de tout, et du côté de la salle des volcans où il faut aussi se déshabiller avant de pénétrer dans un passage magnifiquement exempt d'impuretés : les bottes et autres bottillons ainsi que les combinaisons sont Strictement INTERDITS… Là aussi, c’est une explosion de concrétions et autres concrétionnement déments qui te sautent à la gueule, de tous les côtés ça pète, ça scintille, brille sous le feu des Leds... Me concernant, en ces moments, je me fous des termes géologiques et de minéralogie qui casseraient la magie de l’instant. -Quand toi et ta copine êtes ensembles et ressentez des émotions, tu ne calcules pas le moment en te disant que ces émotions sont uniquement une somme de neurotransmetteurs et de molécules bio-chimiques en interaction avec ta psy patati et patata… Tu goûtes simplement l’instant ! Là c’est pareil...



Patchwork de concrétions

Sinon, il y a également eu l’exploration d’un ressaut de calcite de plusieurs mètres menant aux sapins d’argiles. Voyant la corde qui se trouve fixe en permanence et voulant voir les « sapins d’argiles », les élans téméraires de certains furent attisés. Mais ce n’était pas prévu au programme. Ben tant pis, il y a un croll que Nathalie gardait sur elle tel un talisman, et qui servira pour monter -sauf Robert qui lui a réussi à gravir le ressaut abrupt à la force des bras. Oui mais, pour redescendre on fait comment ? Ah oui, merde, y-a pas les descendeurs, nous ne les avons pas pris… Alors le Président des Lotois est monté et une fois au faîte il leur a expliqué comment se servir d’un mousqueton comme descendeur. Et ils sont redescendus, cools, avec un nouvel acquis…





Bref, après un circuit bien excursionné nous sommes sortis. Il faisait beaucoup moins froid qu’à l’arrivée et de retour au local du SCMNE, les Lotois contents d’avoir admirés du concrétionnement superlatif, ont sorti de la nourriture de partout et ils ont commencé à tout manger, ensuite deux gars partis en éclaireurs sont allés réserver au restaurant… ça mange un Lotois : avant, pendant et après et encore après, peut-être même aussi en dormant ça mange...

*(Zoubida = Fleur en arabe)
** Le cineaste c’est le spéléo qui filmait tout le temps

** Référence.0 : c’est le spéléo qui du fait de son anatomie sert de référence pour les passages étroits. Quand Référence.0 passe, toute l’équipe des Lotois passe -avec de la marge...







mardi 10 décembre 2019

Dimanche 8 décembre : visite d'une anciène mine romaine

Rédacteur : matthias
Localisation : lodèvois
Participants  : 3 SCMNE : Matthias, Alain et Martine + Gérard MAURIN (montpeyroux)
But : visite d'une antique mine de plomb argentifère
durée :2h


Matthias, Alain, Gérard, Martine


Compte rendu :

En tout début d'après-midi, je récupère Alain et Martine à Lamalou puis on met le cap vers Lodève. On y retrouve Gérard qui nous conduis jusqu'à l'entrée de la mine antique.
Drôle d'histoire, avant d'être une mine, c'est d'abord un paléokarst dans de très vieilles dolomies (500 millions d'année). Des remplissages très riches en métaux ont constitué divers filons dans de la barytine. Dans l'antiquité, l'essentiel des galeries ont été excavées pour récupérer du minerai de plomb argentifère. On trouve tout de même quelques traces de forages plus récents. Pour finir, sur certaines parois ou au sol, on trouve de très belles concrétions blanc-pur ou colorées selon les oxydes métalliques.
Merci à Gérard pour cette après-midi partagée.

Un peu de cuivre oxydé

Blanc sur noir, difficile de rater ces fistuleuses

Quelques arrivées ferreuses

Alain contre-assure Martine

Un bel oeuf au plat raté

voici comment sont fabriquées les dragées

lundi 9 décembre 2019

Samedi 7 décembre 2019 - Sortie à la grotte de Rochebas

Rédacteur : Pascal Hernandez
Date : Samedi 7 décembre 2019
Localisation : Grotte Rochebas à Riols (34)
Participants : 2
Matthias Loiseau
Pascal Hernandez
But : Exploration et découverte
Temps passé sous terre : 7 heures


Lien vidéo :
https://youtu.be/G63x8N23gMY 

A la recherche de la grotte de Rochebas.
Nous trouvons   deux trous sous la barre de calcaire au fond du champ. Le premier ne semble pas correspondre à la description, le deuxième un peu plus loin est le bon. L’ouverture est petite, on y pénètre puis quelques mètres après c’est le laminoir qui nous attend. C’est étroit, là aussi rien de méchant en comparaison de ce qui nous attendra plus tard… Une fois ce dernier passé nous nous retrouvons face à plusieurs galeries ; on les explore. Matthias se perd un peu dans la compréhension de la topo. Il a beau retourner la feuille dans tous les sens : ça cloche quelque part, enfin simplement la topo serait à refaire… On trouve même la petite galerie donnant dans le premier trou de la barre de calcaire que nous ignorions être une autre entrée de la grotte. Elle est tapissée d’herbes séchées : le nid d’un blaireau.


Matthias explore...

Le laminoir

Et nous tombons sur la petite rivière. Le calcaire est joliment érodé : il est blanc avec par endroit une teinte gris clair. Il y a également des tronçons de quelques mètres, millimétriquement rectilignes dont les angles droits parfaits de 90° me sont un mystère quant aux mécanismes hydrologiques de creusement/érosion. En principe un méandre est sinueux, là on dirait du minecraft...


Le cours d'eau...




Nous cherchons l’accès à la grande salle : on cherche, on cherche on cherche… et nous arrivons enfin devant une faille qui se trouve sur la droite. Devant nous, quelques mètres en haut, un trou. Matthias escalade, rentre dans le trou et se met à farfouiller à droite et à gauche pour se retrouver plus bas, finalement de l’autre côté de la faille. Elle est serrée ! Faut la passer en rampant sur le côté, les petits rebords de calcaire aidant j’atteins Matthias qui m’attend dans un recoin/marmite et une fois arrivé à son niveau nous repartons dans la faille, toujours en rampant de côté, jusqu’à sortir d’elle, ARF !

Enfin dans la grande salle ! Il y a de gigantesques blocs qui se sont effondrés : c’est grand, c’est majestueux, beau, et complètement concrétionné. Il y a même une partie du plafond qui s’est écroulé et est resté incliné, du coup les stalactites semblent toutes avoir concrétionné dans le même plan. C’est d’ailleurs curieux que la chute de la voûte et de son arrêt brutal n’ait pas fait "décrocher" les stalactites (???). On s’extasie sur des coulées d’aragonite bleue dont certaines on été arrachées à coups de marteau par quelques crétins. Puis dans un passage donnant dans une galerie il y a un petit creuset avec des perles en formation… 



Perles en formation



Arrêt pour manger et récupérer quelques calories bien brûlées...

Puis nous arrivons à ce qui semble être le passage du purgatoire. Matthias trouve que le nom ne présage rien de bon, moi non plus… Matthias part en éclaireur dans l’espèce de boyau terreux assez étroit, puis derrière un coude sec, juste après, ça repart sur la gauche dans une étroiture encore plus méchante. Matthias me le fait savoir. J’avance donc, mais J’ai déjà du mal à passer le premier coude surtout à cause de l’aspérité, aussi je préfère ne pas tenter le passage de l’étroiture de peur de rester coincé et de ne pas pouvoir reculer. Nous nous sommes alors donné un temps d’aller/retour d’une heure et Matthias est allé gambader dans la rivière blanche… en vue du paradis ! Moi, vil pécheur, je reste allongé sur un lit de boue à l’attendre. Le paradis ce sera pour une autre fois !

Matthias de retour, nous sommes partis explorer un peu partout tout autour de la grande salle et nous avons découvert une galerie très pentue s'envolant dans les hauteurs... Tout au fond de cette galerie se trouve un trou colmaté, Ô surprise ! par des planches depuis l’extérieur !!! Un coquin a donc trouvé une entrée donnant presque dans la grande salle…

Les heures passant nous décidons de sortir, et plutôt que de repasser par le laminoir nous convenons d’emprunter le passage du « nid du blaireau ». Là aussi ça coince pour ma pomme, faut passer une espèce de « S » mais tellement court, tellement serré, que la difficulté n’est pas de coincer mais de ne pas pouvoir revenir en arrière en cas. J’essaie diverses manières jusqu’à trouver la bonne : un peu à plat ventre un peu sur le côté : merde, un abandon au purgatoire ça ira ! Donc, grand forçage, je vide l’air des poumons et je passe… Ouf !

La nuit est tombée. Il fait froid. On se change au 4X4 garé pas loin, puis nous rentrons…
P***** de purgatoire !!!


samedi 7 décembre 2019

Vendredi 1er novembre : sortie scientifique à Ponderach


Rédacteur : Patrick Cabrol
Date : Vendredi 1er novembre 2019
Localisation : Grotte de Ponderach à St Pons de Thomières (34)
Participants : 5
Patrick Cabrol
Laurent Prestimonaco (Géologue)
Christine Perrin (Minéralogiste)
Flavia Prestimonaco
Lino Prestimonaco
But : Observation minéralogique et géomorphologique
Temps passé sous terre : 5 heures

Dès notre arrivée dans la rivière nous avons été surpris par une absence totale d‘eau malgré les pluies d‘il y a 15 jours. L’eau se perdait, comme en plein été, au niveau du « rocher qui chante ».
Nous avons observé 5 petits rhinolophes alors que le grand rhinolophe vu il y a huit jours était parti se promener ailleurs, ce qui est normal avec des température aussi élevées.

Nous avons remonté toute la rivière et sa branche Sud dans le but de faire des observations sur la morphologie des galeries et sur le concrétionnement.
Verre de montre placé il y a plusieurs années
Nous avons relevé un verre de montre placé il y a 7 ans afin de voir le concrétionnement qui s’y était déposé. Nous avons bien observé des cristaux mais il faudra attendre quelques semaines afin de faire des analyses (Raman) à Dijon pour déterminer leur nature exactes (calcite ou aragonite). Nous envisageons une nouvelle publication sur Ponderach dans quelques mois.

Une météorite est tombée à Ponderach !



C’était la première sortie en grotte des deux jeunes qui semblent avoir bien apprécié la ballade. Je pense qu’ils vont remettre cela dès qu’il le pourront !

19 au 26 octobre 2019 : camp de Toussaint

Rédacteur : Patrick Cabrol
Localisation : communes de Saint Pons de Thomières, Courniou, Verreries de Moussans
Participants : 11 Patrick C, Jean B, Pierre B, André L, Philippe J, Eddie S, Patrick J, Arnoult S, Antoine W, Camille P, Jean-Marc A
Buts : désobstruction, exploration, découverte


SAMEDI 19 OCTOBRE

Nous arrivons tous au local vers midi sous un temps couvert mais la pluie n’est pas au programme, nous verrons plus tard ! Nous prenons très rapidement nos repères et habitudes qui ne sont pas perdus depuis bien longtemps !

Les ruisseaux sont toujours à sec et les dernières pluies n’ont pas changé grand-chose…. Attendons !

Après le déjeuner nous formons deux équipes :

  • A - André, Eddie, Philippe, et Arnoult vont au "deux cents balles" continuer à creuser 
  • B - Jean, Pierre, Patrick J, Antoine et Camille vont au Châtaigner continuer à creuser 
Belle similitude des objectifs….
A 16h30, Jean-Marc nous rejoint.

L’équipe A rentre la première à 19H30
Ses membres ont poursuivi le travail du mois d’août et ont commencé par déblayer les déblais dans la cheminée et la trémie, pendant ce temps Philippe est aller déblayer le fond suite au travail des éclateurs. Une petite alcôve présente ensuite un petit trou de 20x10cm par où sort un petit courant d’air. Il a fallu basculer une grosse dalle pour accéder plus facilement à ce petit orifice, mais il était plus gros que prévu. Les dernières recherches à l’endoscope cet été ont permis de se réorienter dans un petit trou où l’équipe à découvert un remplissage très curieux formé de sable et de petits galets de quartz. La barre à mine s’y enfonçant facilement il a été décidé de poursuivre là en mettant les déblais dans l’alcôve précédente. En fin de séance il a été possible de passer un bras pour photographier la suite. On observe deux trous noirs avec un fond concrétionné…. à demain !

L’équipe B revient à 20H30
Une nouvelle bonne après midi de travail. On avance….. mais il en reste à faire. Il faudra faire tomber un caillou fissuré du plafond. Avec la pluie prévue cette semaine il n’est pas sûr que l’on puisse y revenir cette année car le programme est chargé…. Demain « La Prune » !

DIMANCHE 20 0CTOBRE

Nous sommes au complet.

Le ciel est vraiment sombre. A 9 heures il commence à pleuvoir, finement mais sûrement. Une demie heure plus tard il pleut fortement. Pourtant les motivations restent intactes et nous formons de nouveau deux équipes.

L’équipe A avec André, Eddie, Arnoult et Philippe part au "deux cents balles" pour creuser
L’équipe B avec Jean, Jean-Marc, Patrick J, Antoine et Camille part au trou de La Prune pour chercher une suite dans les moindres recoins de la cavités.

L’équipe B revient vers 13h30 pour déjeuner et ramener Camille et Antoine qui repartent vers Toulouse. Le déjeuner pris, le reste de l’équipe repart à La Prune. Le travail est long et délicat car il faut remonter les blocs un a un depuis le fond et les stocker où c’est possible.

L’équipe A revient rapidement vers midi afin de chercher une petite gamatte qui puisse passer dans l’étroiture où ils travaillent. Ce n’est pas large, ni haut mais cela avance…. Les grands boulevards sont loin. A 18h30, retour de l’équipe A qui a profité du retour pour ramasser quelques châtaignes.

Un orage éclate à 15h30, il n’y a que 4 coups de tonnerre, mais la pluie est très forte. A 17h15, après des mois de sécheresse, l’eau coule enfin à nouveau sous le pont de Scio.

Au "deux cents balles", l’équipe A agrandit le départ de droite et sort pas mal de seaux de terre. Une première séance d’éclateurs, permet de voir la suite qui semble prometteuse, elle présente un petit courant d’air plus faible cet après-midi. Nouvelle utilisation des éclateurs et retour au gîte, nous verrons  la suite demain…

A La Prune, l’équipe B, continue à remonter des seaux dans une zone très ébouleuse. Il n’y a pas de paroi stable et le travail est délicat. Au fond il est possible de voir encore sur 6 à 8 m mais toujours aussi instable; pourtant on voit la suite, c'est passable, mais celui qui tenterait d'y descendre se prendrait à coup sûr un sacré éboulement sur la tête. Nous décidons de laisser tomber, nous savons ce qu'il y a à faire, il faut vider et vider, mais pour l'instant nous préférons mettre ce chantier de côté.

LUNDI 21 OCTOBRE

La ciel est couvert, sans plus, mais pas de pluie prévue de ce matin. Il semble qu’il n’en sera pas de même demain !

Nous formons trois équipes :

  • A, qui part au deux cents balles avec André, Philippe et Arnoult
  • B, qui part au Châtaigner avec Jean, Pierre, et Jean-Marc
  • C, avec Patrick J. et Eddie qui décident d’aller voir s’il y a des champignons

Aven des Deux Cent Balles :
Continuation de l’agrandissement du passage, Arnoult réussi à passer et arrive sur une galerie pentue de 5 à 6 mètres avec un orifice dans un plancher stalagmitique.
Quelques coups de massette permettent de descendre d’environ 2 mètres jusqu’à un pincement de la galerie avec le plancher.
Philippe agrandit le plancher au niveau du pincement ce qui permet de voir la galerie sur 1,5 mètre, qui tourne légèrement sur la droite, bouchant la vision sur la suite. La galerie semble mesurer  0.60 sur 0.35 de large. Très faible courant d’air, ce qui est général sur le massif.

Au retour Philippe répare la fuite d’eau de la douche et replace la porte des WC/douches.
La ratatouille du camp : cinq fruits et légumes par jour !
La météo est très pessimiste pour les trois jours à venir avec 250 mm d’eau annoncés en deux jours, alerte orange, pluies-inondations, à météo France d’Andorre au Gard. Eddie et Patrick J décident de repartir le soir même afin de ne pas se laisser prendre par des inondations sur l’autoroute. André, Philippe et Arnoult attendent le lendemain matin, puisque l’arrivée massive de l’eau n’est prévue que vers 11h.

MARDI 22 OCTOBRE :

Réveil, Le ciel est très bas, il pleut comme prévu !
André, Philippe et Arnoult partent à 9 heures, les Alpes les attendent, Jean-Marc retourne à Toulouse à 10 heures. Un pic météo est confirmé pour 11-12 heures… quant à demain les nouvelles ne sont pas bonnes!!!!

Il ne reste au camp que Jean, Pierre et Patrick C. Interrogation… que fait-on  ???...
Finalement Jean remonte chez lui avec Pierre et se met au travail pour faire les reports sur BD ortho de toutes les données du club. Quant à Patrick, il fait la tournée des ruisseaux pour voir commet cela se passe. La Salesse coule bien sous le pont de la route des Usclats, mais n’atteint plus le pont de Scio comme hier.
En fait, la bonne pluie attendue n’arrive que vers 17 heures accompagnée d’un bon orage jusqu’à 20 heures. La météo annonce un renforcement de l’activité orageuse cette nuit, nous verrons demain matin.

MERCREDI 23 OCTOBRE :
Jean et Pierre B, Patrick C

Réveil brutal à 4 heures du matin par un orage qui débute, avec beaucoup de bruit.
A 10 heures il pleut toujours fort, ce n’est que vers midi que cela se calme un peu  mais le plafond est bien bas et tristounet !
Matin : Patrick C se rend à la Communauté de Commune à St Pons, pour les projets du club
Jean reste à la maison et travaille sur la cartographie des cavités

L’après midi, Denis et Marièle Matarin, Patrick Cabrol, Jean et Pierre Bourrely se retrouvent avec la maire, Catherine Sonzogni et François Rubira son adjoint afin de voir les étages supérieurs de la Devèze.
La crue de la Salesse à la perte de la station d'épuration
Un petit tour sur les cours d’eau permet d’observer que la Salesse coule à plein, le ruisseau des Usclats présente aussi un fort débit au niveau de la source d’Usclats. Le ruisseau de la Trayolle s’en donne à cœur joie.

Le soir à 19h, nouvelle violente averse d’une demi heure.

JEUDI 24 OCTOBRE :
Jean et Pierre B, Patrick C

Le soleil pointe le bout de son nez. Environ 1/3 du ciel est dégagé…  du vent, mais on va sur le mieux. A Béziers, on entend parler de gros dégâts des eaux. Aujourd’hui, ce sont des travaux à la maison dont on s’occupe, Patrick avec la correction du livre, Jean avec la report des données du club sur QGis.
Nous allons aussi voir Claude Raynaud pour discuter des anciennes explorations du club.
Un nouveau tour à la Salesse au niveau de la station d’épuration, et aux Usclats le bas permet de voir que les niveaux ont considérablement redescendu. Manifestement il y a du manque pour recharger les nappes !

VENDREDI 25 OCTOBRE

Le soleil semble de retour… à midi le ciel a retrouvé son grand bleu. Le matin sera calme avec la poursuite des travaux de la veille.
 
Petite visite chez les éditeurs St Ponais pour la publication de notre livre.
A midi, Martine et Alain Peyre nous rejoignent, suivis d’Antoine Winterton et Camille Pradines qui débutent leur vacances universitaires. Nous déjeunons autour d’une bonne grillade.

L’après midi nous décidons d’aller faire un tour à Ponderach.
A l’entrée, il  y a encore peu de chiroptères. Nous ne trouvons que 4 petits et un grand rhinolophes. Le temps actuel n’incite pas à l’hibernation, il y a des moustiques partout dans la vallée, on ne sait pas d’où ils sortent.
La rivière s’infiltre une cinquantaine de mètres en amont de l’arrivée de la galerie d’entrée… un peu décevant après tout ce qui est tombé depuis lundi… il en faut manifestement beaucoup plus pour rattraper les retards hydriques de cet été.

SAMEDI 26 OCTOBRE

C’est la fin du camp qui aura été bien bousculé par les aléas météorologiques. Nous allons attendre un peu que cela sèche pour revenir...
Un dernier repas avant de prendre la route