mercredi 22 mars 2023

Samedi 18 mars : virée en lozère

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte Pujol (causse méjean)
Participants : 3, isabelle, matthias et le cousin christian
But : balade souterraine
Durée : 2h

La superbe salle terminale

 Compte rendu :

En randonnant durant une époque lointaine où il y avait couvre-feu à 18h30 ! (quoi, c'est possible de devoir rentrer se coucher à une heure pareille?) nous avions avec isabelle exploré par hasard une grotte présentant une grande salle d'effondrement quelques mètres après l'entrée. Le tour de la salle effectué, nous n'avions pas trouvé de suite évidente. Dommage ... mais renseignements pris dans les vielles publications locales, nous avons découvert que la grotte comportait deux autres salles comparables, on s'était donc promis d'y revenir et avec de quoi éclairer si possible car les lieux sont vastes.

A l'entrée des gorges de la Jonte, on récupère le cousin qui est toujours partant pour mettre le casque et on file en direction de Meyrueis, On monte avec les mains le court mais raide chemin qui monte jusqu'à la belle entrée triangulaire puis on entre dans le sanctuaire. c'est immense, difficile d'embrasser la totalité des lieux, les salles font près de 50m chacune ! on cherche un peu dans les éboulis les passages pour descendre aux salles suivantes, c'est un peu étroit mais bien poli par les passages répétés. La troisième salle sera notre préférée et on s'arrêtera plusieurs minutes pour prendre quelques photos du lieu souvent austère mais joliment décoré par endroit.

Il pleut de la fistuleuse sur un beau plafond rouge

Une colonne massive crève le plafond

la lumière peine à traverser le rideau tellement l'ensemble de fistuleuses est dense

la modeste entrée ne laisse pas deviner les énormes effondrements qui suivent


mardi 21 mars 2023

SORTIE DIMANCHE 19 MARS 2023 – ROQUEBLEUE

Rédacteur : Pascal
Localisation : Courniou
Participants : SCMNE : Romélia, Caty, Pascal. CAFB : Frédérique, Dany, Erik, Erwan et Paul. 
But : Visite 
Durée: TPST : 6 heures
 
 

Ah, SACRILÈGE A LA ZOUBIDA ! Non non, pas de stress comme dirait l’autre des pneus, elle n’a pas été cassée, simplement en arrivant, il pensaient que nous allions vers le bas, et pour eux, la zoubida, pet de lapin quoi ! Oh les mecs, vous avez une baisse de la vision? Vous êtes tous aveugles dans votre club ? C’est le soleil du sud qui à cramé vos rétines ?

- Elle est là, la Zoubida, bande de mécréants !

- Ah, on pensait que c’était quelque chose de plus… gros (un truc dans le genre, il a été répondu).

- Ah, parce que ça c’est rien ?

Puis ils s’approchent, et soudain, un halo dorée et diaphane se mets à apparaître autour de la Zoubida, et là, baignés tout à coup par la révélation, un à un, ils se mettent à genou devant l’incommensurable beauté souterraine ; cette beauté cachée de ceux du dehors… Enfin, les "flashs" crépitent ! Il reste toutefois un récalcitrant : Paul ! Mouais, un mec géologue qui, apparemment, ne croit plus aux pierres ! D'ailleurs Romélia en restera marquée à vie ! Le putain de traumatisme qu’il lui a mit dit ! Nous avancions dans une petite galerie, quand soudain elle interpelle Paul pour lui dire qu’il revienne sur ses pas car il avait raté les « perles des cavernes » ; elle est toute contente de partager cela avec Paul… Paul va voir, puis revient, le visage fermé, avec peut-être un peu d’énervement ou de crispation dans l’œil : - "Pfff c’est pas des perles, on dirait des haricots tous blancs !" (à la place de « blancs » on pourrait facilement interpréter ça par : haricots pourraves). La Romélia qui se pétrifie, on la sent vexée, elle est vexée… Paul, a compris qu’il était allé trop loin, tout le long il tentera de se racheter ; que neni ! Un(e) Sarde c'est comme un(e) Corse, on ne plaisante pas avec l'honneur, et traiter "les perles"de la Roquebleue de "haricots blancs" ; c'est prendre le risque de voir dégainer la Lupara !

Eh, JE RIGOLE ! Ils ont tous été subjugués par la délicatesse de cette concrétion unique sur la planète.

Franchement, nous avons tous bien ri, les 6 heures passées sous terre sont passées sans que l’on ne s’en rende compte. Des gens d’une sympathie terriblement contagieuse…

Bon, on passe au CR :

La Roquebleue on connaît ; La trappe d’entrée qu’il faut un Bac + 5 pour l’ouvrir, ouvrir la seconde porte ; s’en charge Katy, descente, échelle, blablabla… Bon lorsque nous arrivons à la grande main courante dont un tronçon est réellement abîmé, je décide d’arranger cela, on ne peut pas laisser comme ça plus longtemps - j’avais d’ailleurs prévu et c’est pourquoi j’ai le perfo avec moi, goujon, plaquette, corde etc. Alors qu’ils s’en vont en direction de la « mer de sable », Katy et Romélia en tête de groupe, je commence à sécuriser le passage ; je ne change pas la corde car il faudrait tout refaire et la corde est longue et la mienne moins. Donc on doublera là où il y en a besoin. Je perfore dans l’angle le calcaire qui est très dur, rajoute un goujon et une plaquette pour éviter la tension et donc le frottement, et casse au marteau deux petits angles tranchants, à l’endroit où justement la corde était élimée… Ce n’est pas un travail spectaculaire mais il a le mérite de bien sécuriser… Puis je m’en vais rejoindre le groupe.

Il prennent des tonnes de photos. Normal, à la Roquebleue on ne sait plus par où commencer et où s’arrêter…

Pause à la salle à manger

Quant aux "volcans" que Paul voulait voir à tout prix, mieux valait passer à la trappe cette étape de la narration... Déjà les "Zaricots" ça ira !

Après une frénésie de photos prises et des rires et des rires, il est temps de prendre le chemin du retour...

Une fois arrivé au Local nous avons bu de bonnes bières, nous avons encore bien rigolé. Nous nous sommes échangés nos Mail, num de tel et tout le fourbi. Nous avons envie qu’ils reviennent ; surtout Paul, car il a besoin d’une thérapie, peut être que les champignons du Lauzina seraient une bonne méthode cathartique…

Tout le monde est rentré chez soi, le CAFB dans le Var, certains jusqu’à Toulon…

Très très bonne journée, ouais!

A répéter ! 


Pascal 21/03/2023


[Note : Je suis dans l’exagération, évidemment, lorsque je m’en prends au sympathique monsieur Paul, il nous à tellement fait rire à certain moment que je n’ai pas pu m’empêcher, là, de le taquiner un peu...]







Ce sont pas les champis, ils sont juste comme ça !



Caty et Romélia

 Le Koh-i Nor c'est de la merde à côté !





L'inéfable Monsieur Paul !


Goujon/plaquette pour empêcher la tension de la corde.

Il était temps !



PHOTOS CAFB

PHOTOS CAFB

PHOTOS CAFB

PHOTOS CAFB

PHOTOS CAFB

Prosternez-vous devant elle !





lundi 13 mars 2023

Réunion club et sortie grotte de la Trayolle - 11 & 12 Mars 2023

 

Rédacteur : Pascal
Localisation : Courniou
Participants : 4 : Romélia, Jean, Mathias, Pascal.
But : retrouver les étagères aux crânes 
Durée: 5 heures
 


Réunion du Club : 11 mars 2023

Lorsque notre bien aimé président s’en fût avec sa dame ainsi que les autres membres du club, nous sommes restés ; Romélia, Jean, Mathias et mézigue, à nous lancer dans une discussion philosophique acharnée sur : qu’est-ce la définition de Dieu ! Nous avons donc traversé l’univers, avons transité un instant entre les galaxies, les planètes et autres étoiles et entre les atomes qui font « nous ». Nous sommes passés des silex taillés aux smartphones qui nous permettent de nous voir depuis l’autre bout de la planète, ah oui, nous avons également fait une escale entre les synapses pour essayer de savoir si nous étions quand même un peu plus qu’un « sac de cellules » et si notre MOI (pas celui de Freud) c’est-à-dire notre conscience issue de notre biochimie, était ou n’était pas une âme (même si nous n’avons jamais prononcé ce mot-là). Bref, si l’univers n’existait pas, il y aurait quoi ? Du vide ? Du plein ? Le vide c’est déjà quelque chose ! Sinon du plein, mais de quoi ?  Alors, définir Dieu, pfouuu ! Après quelques heures de débat, nous n’avons toujours pas la définition de Dieu ! Du coup, je reprends la route ; il est minuit et demi lorsque j’arrive chez moi et il me faut me lever à 6 heures pour revenir au local… Définition de Dieu, franchement Romélia, lancer ce sujet après une réunion et un repas au Fitou et à la tripel ! Définition de Dieu, putain de merde, et si tout simplement il n’existait pas ? Et si tout s’était créé sans lui ? Pourquoi pas… donc, Romélia, pas de définition de Dieu : Dieu n’existe pas ! Ouf, tout devient plus facile...



On ne fait pas que manger, on travaille aussi au club !

Juste avant le repas...


À la réunion mensuelle du club, nous avions,  Romélia, Jean, Mathias et moi, décidés à faire une sortie spéléo le lendemain dimanche : tout le monde a besoin d’une remise en forme… et aussi nous ne connaissons pas cette partie de la grotte où se trouvent d’autres ossements humains.

Dimanche

Le temps est bon, il ne fait pas froid.

Arrivés sur le petit parking, nous mettons au sol ce que nous devons emporter avec nous, enfilons nos combis et les baudriers, et kits au dos, nous partons en direction de la grotte…


Nous trouvons l’entrée assez facilement [cette fois-ci !].

Comme il a plu, la grotte s’est chargée et les gours se sont remplis et cascadent de leur trop plein : c’est trop joli à voir !


Nous trouvons assez facilement le passage pour rejoindre les étagères aux crânes, même si le passage se trouve caché dessous des gros blocs. C’est pentu jusqu’au départ du ressaut. Il y a des amarrages tout propres et Mathias place la corde et nous descendons…


Et là, se trouvent à différents endroits, les crânes et les ossements pris dans la calcite... Nous élaborons milles hypothèses quant au pourquoi de ces ossements humains et comment sont-il arrivés là ! Ont-ils été jetés depuis le haut et les salles d’entrée ? Est-ce que les personnes sont tombées par accident et d’autres seraient venues les secourir ? Les squelettes ont-ils été jetés là après un rituel ? Comment amener des cadavres jusqu’ici ? Certaines calottes crâniennes proviennent d’enfants… Dans un des passages qui tombent dans le grand canyon, il y a également d’autres ossements… Nous sommes dans la partie la moins connue des os calcifiés.


Sinon nous avons crapahuté ici et là, et nous avons vu des choses intéressantes… à explorer lors d’une prochaine sortie.


L’ambiance était cool, nous avons bien rigolé.


De retour au local nous avons bu une excellente bière qu’avait ramenée Jean. Nous sommes tous sortis avec mal quelque part ; le temps ne pardonne pas ; l’enfoiré ! Mais bon, je me console : Mathias, le jeunot, il est déglingo aussi…


 
Ressaut bien chiant à remonter !

 
Descente aux "étagères" des crânes...















Humerus ?

Un des crânes








mercredi 1 mars 2023

DIMANCHE 26 Février - Grotte des fées à Nîmes

 

Rédacteur : Pascal
Localisation : Nîmes
Participants : 2 - Ange, Pascal
But : Tenter passer la chatière 
Durée: 2 heures


Ayant quelques petites heures devant moi et tout le matos dans la voiture, avec un pote je fonce à la grotte des fées pas loin du Valdegour. La grotte n'a aucune prétention, elle est très linéaire et par endroit assez boueuse. On y circule pratiquement toujours debout sauf au boyau en permanence inondé. Mais aussi, pauvre grotte dévastée depuis des décennies ! Nous arrivons au fond où se trouve le plan incliné de calcite et la chatière très étroite. Chatière franchie lorsque j'avais 12 ans et pas plus épais qu'un anchois. Il y a de cela 50 ans. Oh putain 50 ans ! Il y a quelques années j'y étais retourné histoire de me rendre compte de ce qu'elle était devenue (la grotte) et j'ai dû la nettoyer tellement il y avait des immondices à l’intérieur ; cependant, pas possible de passer l'étroiture : de 12 ans à plus de 50, le corps n'est plus exactement le même. La sangle et la corde laissées là lors de ma dernière visite (pour s'aider à remonter) sont toujours fixées à une petite colonne. Bref, entre temps je me suis remis à courir, à m'empiffrer moins de conneries, et à perdre du poids, et du coup, en forçant toutefois encore un peu, j'ai pu franchir la chatière descendante. Je suis content. Un peu plus loin j’atteins une petite salle où dans le plafond il y a une petite ouverture toute ronde, étroite elle aussi, que je reconnais immédiatement, et qui conduit à travers un passage en "S" dans une salle terminale ; elle n'est pas volumineuse mais assez pour y être à l'aise. Un fois donc dans la salle, je me mets en quette de retrouver cette fameuse note que j'avais écrit en 73, et mise dans un bout de plastique que j'avais enfoui dans un creux bouché à l'argile dans la paroi... Je suis bien resté 30/40 minutes à grattouiller ici et là, mais rien, puis mon pote qui s'impatientait de l'autre côté de la chatière, une autre fois peut-être...

Et c'est là que je peste comme un diable ! Il soufflait dehors un vent froid et fort. Je pose ma GoPro sur le toit de la voiture, nous nous changeons rapidement, nos affaires sont boueuses ; que si un sac poubelle pour les  godasses, un autre pour les combis, rangement des kits en faisant de la place où il n'y en a plus. Le moteur qui tourne pour le chauffage, vite nous rentrons dans la voiture et partons au mas. Lorsque nous arrivons, je me dis : - "Merde je l'ai mis où la caméra ?". Je cherche vite fait dans la voiture mais il me revient à l'esprit que la dernière fois que je l'ai vue elle se trouvait sur le toit du véhicule. Aussitôt je comprends. On repart illico à l'endroit où nous avions garé la voiture, nous cherchons le long de la rue sur au moins 100 mètres ou plus : RIEN. De retour, et par acquit de conscience je vide la voiture, mets tout parterre, tout est retourné et archi retourné : TERMINÉ, ADIEU GOPRO ! Un jogger, il y en avait, ou des passants, ont dû entre temps la ramasser. Grrr...

Puis je sais, je perds toujours quelque chose...

Je regrette aussi la vidéo, où j'avais pu filmer une inscription à la craie sur la paroi (c'est pas bien de faire ça, mais j'avais 12 ans) : Mon nom et 20 06 1973... Il y a 50 ans de cela!

Pas trop à voir avec la grotte, mais c'était à Nîmes...

L'entrée de la grotte des fées...