mardi 29 novembre 2022

SORTIE TARASCON SUR ARIÈGE - 26 et 27 NOVEMBRE 2022 – BIVOUAC GROTTE DE SABART


Rédacteur : Pascal
Participants : 60…
Localisation : SABART (Tarascon sur Ariège 09400)    

But : Visionnages de vidéos dans la grotte et bivouac

Durée : du 26 au matin au lendemain 27 matin
 
 
 
 
 
Rassemblement spéléo, visionnage de films à l’intérieur de la grotte et bivouac organisé par le CDS31.

 

Présidente : Agnès Bernhart.

Bénévoles : Jeff et Martine qui ont préparé la garbure, Franck SSF 34 et Marie, Pascal Testas, Laurent, Cathy, Jean-Marc et Didier du SC AIRBUS, Natacha le Ray de la SMSP et Pascal Hernandez de la SCMNE. Pardon à tous les autres spéléos à ne pas rappeler leur nom car trop nombreux…

...

Pas facile ce genre de plan à monter, car si projeter des films au fond d’une grotte, devant une audience d’une soixantaine de personnes, ce n’est pas un gros problème, par contre, l’acheminement du matos en remontant un chemin étroit, tapissé de terre humide et de feuilles mortes, là ça fait couiner…

Pour commencer nous nous donnons rendez-vous, les chefs et les bénévoles, entre la chapelle et le chemin menant à la grotte de Sabart. Après les salutations les uns les autres, nous commençons la répartition des sacs, des ustensiles, du matériel de projection -et autres, à monter, parce que oui ça monte et parfois pentu… Les « petites » bouteilles de gaz, hein Jeff ! Et le groupe électrogène et les gamelles de 20 litres !!! Bref, entre montées, descentes et remontées, petit à petit tout se transbahute au niveau de l’immense porche d’entrée de la grotte.

Après avoir déplié quelques tables, nous nous octroyons un petit rafraîchissement à la bière ou café ; nous soufflons un peu. Et de mon côté j'ose pas refuser d'immondes pâtes chinoises qu'une des personnes présentes m'offre (Je reconnais que j'ai un manque de gratitude époustouflant, mais merde, à l'idée de me bouffer une sorte de soleils verts à la chinoise... ).

Ensuite, c’est le transfert du matos vers la seconde entrée, plus exiguë, à 50 mètres de là. Le parcours jusqu’à la salle où se passera la projection et le bivouac est toutefois longuet et n’est pas forcément tout plat, tout droit, il arrive qu’il faille crapahuter… Initialement, le bivouac était prévu dans la salle du renouveau qui est la 3ème salle. Mais pour les bénévoles il était plus aisé de s'installer dans la première.

Le câble du groupe électrogène est amené jusqu’à la salle de projection qui servira aussi, en partie, de « dortoir ». Un néon est également branché à proximité de l’équipement. Tout semble fonctionner ! Ah, le Groupe Électrogène s’est bien arrêté de tourner peu après sa mise en marche mais a vite été réparé. Ils savent tout faire ces spéléos !

Agnès et Pascal (T) installent une corde en main courante sur un des secteurs relativement casse gueule, et balisent la piste jusqu’en bas pour que les spéléos puissent rapidement la suivre jusqu’au lieu de rendez-vous à la première entrée, où bien sûr, sera pris l’apéro...

Le jour baisse, les spéléos commencent à affluer… ils se regroupent, se retrouvent, se serrent les mains, s’embrassent, discutent, rient, du vin chaud est servi à qui en veut, y-a aussi des trucs à grignoter plein les saladiers, moi je préfère une bière et me mettre en retrait assis sur un bloc de pierre, j'aime bien observer...

...

19h00

Première projection des vidéos : films anciens sur la spéléologie « d’antan », vidéos diverses que la soixantaine de personnes regardent assis tout autour à même le sol, ou assis sur des blocs… quelques-uns ont même trimbalé des chaises ou tabourets pliants. Pendant ce temps, Jeff, le cuistot, réchauffe la « garbure » qu’il a préparé à l’avance aidé en cela par Natacha. Il y a de quoi nourrir un régiment !

Lorsque la première projection se termine, soudain, telle une explosion, une espèce d’ordre tonitruant résonne dans la salle ! Un troll y vivrait caché ? Un cyclope peut-être ? Non c’est tout simplement Jeff qui crie : « A TABLE !!! ». J’entends des rires un peu partout…

Tout le monde se fait servir une garbure excellente qui réchauffe et donne des calories, car on va en avoir besoin…

Deuxième projection

Fin de la deuxième projection

Cafés, liqueur de châtaignes, de poire, pour certains la châtaigne était meilleure - moi je sais pas !

Des groupes se forment, discutent, se marrent

Quelques petits spéléos en devenir commencent à trouver le temps long…

Ceux qui n’avaient pas prévu passer la nuit s’en vont dans un ballet de lumières que l’on suit jusqu’au haut de la galerie…

...

Une grande bâche est installée en travers de la galerie pour couper un peu le courant d’air frais.

Pascal T. s’amarre un hamac qui se rompra vers le matin…

Tout le monde se cherche un endroit idoine pour poser les sacs de couchages et dormir.

Jeff a découvert une espèce de creux sous un gros bloc et la Natacha s’en servira d’alvéole pour dormir, quant à mézigue ; je dormirai dans un sac de couchage à même le sol.

Vers 3 heures le froid me réveille, la voisine se réveille aussi, oui il caille ! (les duvets 0-5 de chez décathlon : de la merde ce truc !). Malgré tout nous rions de la situation. J’en profite pour me faire un café bouillant bien sucré.

Je décide de sortir de la grotte et laisse la loupiote rouge allumée, de toute façon personne ne dort bien à cause des ronflements d'à côté. Une fois dehors, l’humidité me surprend plus que le froid car l’intérieur est plutôt sec.

Je pisse* contre un arbre, enfin à côté, puis je repars au bivouac en me trompant, bien sûr, de galerie…

Je garde mon parka cette fois-ci et du coup j’ai beaucoup moins froid. Je me rendors pour quelques heures…

...

Matin

Réveil

Agnès demande à Pascal où sont les chocolatines. Pascal cherche partout. Farfouille dans tous les sacs, rien ! Il se triture les méninges puis il se souviens du sac où il posait sa tête : elles se trouvent bien là. Sale gueule les chocolatines !!!

Café, café, café…

Le bivouac prend fin…

Tout le matos a été sorti et rangé dans les voitures

Maintenant, nous ne sommes plus que quelques uns, et Agnès demande si cela plairait que l’on aille visiter une mine de gypse dans le coin… C’est Ok pour 6 restants des restants : Agnès, Pascal T, Franck et Marie et Natacha et moi même… Mais là, c’est un autre épisode !

Pour conclure, c’est une expérience qui valait le coup, rencontre avec des personnes supers sympas. A refaire, mieux équipés...

 Les remerciements au CDS31, à la Présidente Agnès B, Pascal T et à tous les bénévoles qui ont œuvré à ce que tout fonctionne bien !

Une pensée particulière pour la C de C&C… 

 

 * Pisser - Cette expression s'emploie très souvent dans des formes comme "c'est comme si on pissait dans un violon" ou bien "autant pisser dans un violon !" pour indiquer l'inutilité totale de l'action ainsi qualifiée.

'Pisser', mot qui vient du bas latin 'pissiare' (pour 'uriner'), n'est considéré comme vulgaire que depuis le XIXe siècle.
Auparavant, son usage était aussi naturel que la fonction elle-même, le mot 'uriner' étant réservé au milieu médical.
De nos jours, dans le langage courant, on ne dit ni 'uriner', vu comme trop pédant ("Marie-Chantal, j'arrive dans deux minutes, je m'en vais d'abord uriner quelque peu"), ni pisser, trop vulgaire, mais plutôt "faire pipi" considéré comme acceptable et venu du monde des enfants.

Il est certain que, si on veut produire une agréable mélodie, pisser dans un violon ne servira vraiment pas à grand chose, même en visant les cordes et en y baladant le jet. (ReversoDictionnaire)

 

 

 







 












 

 













Samedi 26 novembre : sortie photo

Rédacteur : matthias
Localisation : courniou-les-grottes
Participants : 1: Matthias
But : documenter visuellement une caverne
Durée : 8h

vermicelles

Trainer le gros kit photo jusqu'au fond de la cavité n'a pas été une partie de plaisir mais regarder certains clichés me console des courbatures récoltées ainsi que du temps passé à quatre pattes.

DEVINETTE : aurez vous reconnu la cavité en question ?

diaclase
cheminée

micro-tectonique

la "boucle d'oreille"

les "coups de foudres"

lundi 21 novembre 2022

SORTIE LA TRAYOLLE – 14 Novembre 2022

 

Rédacteur : Pascal
Participants : 3 – Jean, Romélia, Pascal.
Localisation : Courniou
But : Visite 
Durée : 8 heures
 
 
Lien vidéo
 
 

Des tas de cordes et de sangles et des mousquetons mis en kit, et nous voilà partis pour la grotte de la Trayolle.

La montée met en chauffe le cardio. C’est bien !

On cherche l’entrée, la principale, que dalle ( et pourtant elle n'est pas petite). 

Puis je dis à Jean :

- y-a un trou là !

- Ça doit être la deuxième entrée, qu’il répond.

Alors nous enquillons dedans. Jean descend un petit ressaut et se met à pester.

- Une vipère, j’ai failli mettre la main dessus !

Belle bestiole en vérité. Probablement une Aspic. Nous la laissons s’engouffrer dans une anfractuosité et nous continuons notre chemin…

Nous descendons un ressaut de quelques mètres et atterrissons dans la volumineuse salle de l’entrée.

Notre but est de rejoindre la grande salle et pousser jusqu’à la « boueuse » du terminus.

Galerie du métro, petit arrêt aux squelettes calcifiés.

Salle du lac.

Les gours (totalement asséchés…)

Descente du grand plan incliné.

Franchissement d’une faille en opposition et descente d’un P10.

Réseau de la migraine.

Et plus rien.

Nous cherchons de partout, nous nous immisçons entre les éboulis, entre les blocs, pénétrons le moindre trou ou descendons la plus petite faille, rien, rien et rien !

Au bout de quelques heures nous décidons d’abandonner et reprenons le chemin de retour.

En tous les cas, nous aurons bien rigolé, nous aurons passé un bon moment dans une ballade sous-terre très sympatoche…


Évidemment nous n’éviterons pas les sarcasmes et les moqueries à notre retour au local…



SORTIE TROU DES CÈPES – 16 Novembre 2022

 

Rédacteur : Pascal
Participants : 5 – Patrick (C), Patrick 2, Jean, Romélia, Pascal.
Localisation : Courniou
But : Désobstruction 
Durée : 7 heures

 

Quelques temps auparavant, Patrick (C) et mézigue, étions partis de prospection, et pendant que nous bardassions chacun de notre côté, Patrick m’appela en criant qu’il avait découvert un trou. Effectivement un joli trou en pente s’enfonçait vers le bas bien pentu. Je descendis, passai l’étroiture très étroite et je me retrouvai dans une salle ronde où l’on pouvait se tenir debout. 3X4X2, plus ou moins…

Le hic : pas de courant d’air, rien !

Je revins plus tard avec Jean pour qu’il puisse voir le trou.

...

Ce jour nous sommes 5 avec perfo, batteries de rechange, corde, gamate et barre à mine…

Jean et ma pomme passons au moins deux heures à agrandir la chatière qui à présent se paraît au tunnel de la manche (Ne pas confondre l’hyperbole avec le mensonge…).

Le travail est ardu. La partie de la grotte qui nous intéresse se trouve ensevelie par d’énormes blocs écroulés du plafond. Nous les cassons aux éclateurs, les réduisons à coups de massettes pour ensuite les évacuer dehors. Patrick (C) et Romélia tire la gamate depuis la sortie, quant à Patrick 2, lui, se trouve près de la chatière. Moi je suis derrière cette dernière et je fais le factotum, c’est-à-dire : je creuse pour agrandir le passage, je tire la gamate quand Jean la remplit et je lui fait passer l’angle de l’étroiture qui ne l’est plus

Pause

Tous s’en vont manger aux voitures

Je vais faire un tour dans le coin et je découvre un autre trou (50X100 par 1M de profondeur et bouché par de l’argile et des cailloux). Je prends le point GPS. Ensuite, je trouve des cèpes de partout, je fais un pas : un cèpe, puis un autres, et encore un autre... c’est écœurant car nous ne sommes pas venus pour ça (j’en ramènerai quand même un bon kilo, peut être un peu plus !)

Mais il est temps de retourner au camp…

Le travail continue à la manière de forçats ! Entre temps, je suis sorti pour tirer la gamate avec Patrick (C) et Romélia, tandis que Patrick 2 lui s’en est allé rejoindre Jean.

Au bout de 101 gamates extraites, nous décidons de stopper : nous avons les muscles, les articulations et les os meurtris…

Jean est perplexe quant à la suite à donner : il pense qu'il faudrait sortir probablement des milliers de gamates pour pouvoir peut être trouver quelque chose... ou rien. 

 Lorsque nous rentrons au local les bières viennent apaiser nos petites douleurs…

Puis je me dis : quand même, la désob spéléo c’est pire que le bagne, on n’est pas payé pour notre boulot, pas nourri, on râle, on souffre, et on en redemande ! C’est normal ça ?



Les deux Patrick...

Nous avons quasiment dégagé les gros blocs...

Romélia observe...

Une lucarne

Fond de la salle

Vu de dedans

Au local !


samedi 12 novembre 2022

SORTIE RM86 - LABRUGUIERE 11 NOVEMBRE 2022

 

Rédacteur : Pascal
Participants :1 - Pascal
Localisation : Labruguière
But : Voir les voûtes mouillantes
Durée : 3 heures
 
Lien vidéo



Comme d'hab, je fonce au fond du RM86, je passe l'étroiture en chaise puis le "shunt" et me voici au "bord de l'eau". Mais lorsque je m'allonge dans la flotte, j'ai beau y rester un peu pour m'habituer : impossible ! L'eau est gelée, plus froide que les autres jours, et en plus elle pue, un relent nauséabond qui rappelle l'époque de son nom, un peu aussi, comme si dans le coin, il y aurait des égouts sauvages... Je franchis la première voûte puis j'abandonne, ce sera pour une autre fois, d'autant que j'ai une épaule en compote suite à ma sortie à Roquebleue et pour l'avoir achevée en faisant du "développé couché" deux jours après... Tsss. - Bref, plus qu'à ressortir, et j'en profite pour faire un petit vidéo en forme de clin d’œil; Natacha sait... 😁

Par contre, du positif, un courant d'air sortait des voûtes...
Mais j'abandonne pas, JAMAIS ! 

Le bloc ne va pas tarder à s’effondrer...

Je sors...


dimanche 6 novembre 2022

SORTIE ROQUEBLEUE – 2 Novembre 2022

 

Rédacteur : Pascal
Participants : 2 + 6 – Jean, Pascal et 6 spéléos d’une unité de spéléologie Belge.
Localisation : Courniou-les-grottes
But : Faire visiter Roquebleue 
Durée : 6 heures

 Lien vidéo

https://youtu.be/fC24TBh_NIA

Le rendez-vous est donné au local du club. Nous nous changeons et partons à pied jusqu’à l’entrée de la belle Roquebleue. Jean ouvre la trappe et nous descendons dans le ventre de la terre. Je ferme la marche…

Nous empruntons le parcours habituel jusqu’à la salle des volcans. Nos amis frontaliers s’en donnent à cœur joie en prenant des photos ou en filmant toutes ces œuvres d’art de dame nature…

Lorsque nous sortons, le jour est toujours là, et nous retournons au local où nous attendent quelques bières fraîches… Les Belges nous en auront également apporté quelques-unes de chez eux...

 

 

 

Nous avons appris que le Président du groupe spéléo Belge, deux jours après avoir visité notre Roquebleue, a été blessé suite à une chute brutale de plusieurs mètres lors d'une sortie au PN77 à Olargues. Nous lui souhaitons un bon et prompt rétablissement ! Et notre admiration aux forces de sauvetage : Spéléo Secours et Pompiers.