Rédacteur
: Pascal
Localisation
: Saint Pons
Participants
: 3 : Pascal, Loïc, Charlotte.
But : Vérifier
encore et encore les échelles et faire connaître la cavité aux nouveaux membres
du club.
Durée : 5 heures
https://youtu.be/utODncr0Qxg
Comme je voulais encore vérifier les échelles du puits
de la vigne je me suis dit que ce serait bien aussi d’amener avec moi deux des
nouveaux membres du SCMNE afin qu’ils se rendent compte de l’énormité de ce
réseau. Donc, rendez-vous est pris au local sous le coup de 10h30. Le temps de
donner quelques informations sur la grotte et les normes appliquées, nous
prenons le matos nécessaire et partons en direction de Saint-Pons…
Sur le parking de pierrailles nous enfilons les
baudriers, vérifions que nous n’oublions rien et c’est parti pour la marche
jusqu’au trou de la vigne.
Cadenas et lourde porte ouverte, après les dernières
consignes de sécurité, nous entreprenons la descente vers les profondeurs du
Lauzinas. Je vérifie chaque scellement, chaque boulon… Un scellement a du jeu
dans l’avant dernière échelle, mais rien de dangereux, il faudra juste faire
quelques arrangements. Un CR sera fait à part sur cela. (bien sûr, nous devrons également changer les maillons rapides très vieillissant des haubans).
Lorsque Charlotte arrive sur le dernier tronçon, et dans
le vide avec rien tout autour d’elle sinon l’obscurité totale, je l’entends
dire : - Je me sens petite au milieu de tout ça !
Une fois tous en bas, nous prenons la direction de la
grande salle des colonnes où ils restent sans mot devant l’immensité de l’endroit,
devant ces colonnes colossales qui semblent avoir été sculptées par un Hercules
psychotropé. Ensuite, nous traversons « l’escalier des géants », la
galerie des schistes pour arriver « aux champignons » : les fameux et
incroyables champis ! Nous restons là, assis par terre, à discuter sur
cette forme étrange de concrétion certainement unique au monde ! Les
petits nouveaux n’imaginaient pas une cavité pareille ; il est vrai que je
les avais sortis sur la Trayolle et à la grotte de la Croix : mais sans
comparaison possible avec le « monstre » de l’Hérault !
Puis nous revenons sur nos pas. Un couloir balisé nous
amène devant un petit puits équipé de marchette en fer. Nous descendons y jeter
un œil ; au pied sur la gauche une chatière attire l’attention de Charlotte ;
l’appel de l’exploration la titille et elle s’enquille direct dans la chatière ;
elle veut à tout prix avancer et en rampant sur le dos elle avance avance avance
jusqu’au pincement final… Elle ressort un peu déçue ; elle sentait l’envie
de toujours continuer... (Bon symptôme viral !)
Nous repartons vers la sortie et remontons les échelles ; sans grand chose dans l'estomac, ou si peu, nous commencions à le sentir...
Nous sortons un peu fatigués.
Corvée du déshabillage boueux.
De retour au local et comme nous avions, en partant, décidé de juste prendre quelques barres de céréales ; là, morts de faim, nous mangeons.
Quelques bières aussi…
Puis nous rentrons chez nous ; j’ai de la route à
me taper et eux un peu plus que moi…
Ils ont adoré. Super journée ; et comment non ;
cette caverne te quitte toutes les dépressions du monde !