dimanche 30 septembre 2018

Jeudi 27 septembre 2018 : un trou nouveau dans la zone d'Aiguefonde, suite...

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : revisite dans une ferme d’Aiguefonde (81200)
Participants : Denis Matarin et Pascal.
But : Faire une nouvelle reconnaissance visuelle d’un trou récent avec le Président du SCMNE.



Compte rendu du samedi 22 septembre 2018



Le propriétaire a entre-temps dégrossit le trou au tractopelle puis les alentours de la petite résurgence.
A côté de la résurgence, sur la gauche et à quelques 3m, nous découvrons un creux lequel nous déblayons en enlevant quelques pierres : un laminoir ; certes, impénétrable en l’état !
Le trou qui nous occupe part en direction de la route. Denis remarque également dans la ligne du trou, sur plusieurs mètres, un léger enfoncement. 

Plus haut, après le chemin de terre, à l'endroit où s'enfoncent sous terre les eaux de pluie coulant dans le petit canal (en ce moment à sec), serait une perte note Denis.



Le trou


A droite de la résurgence, quelque chose...

Un micro laminoir...


En contrebas : le trou

Une fois les constatations faites et la petite tertulia avec le propriétaire terminée, sur le chemin du retour nous décidons de faire un détour par la grotte de Lacalm, pas très loin de la ferme.


Quel site !

Que des superlatifs !!!

Un cour d'eau

La grotte a une entrée fantastiquement belle, majestueuse. Dire qu’il y a 12000 ans et plus, des hommes ont vécu là ! Il est vrai que le lieu, pour ces époques, s’y prêtait bien… L’entrée se trouve dans un cirque de calcaire.

Nous y avons pénétré éclairés par sa loupiote à Denis et moi avec le LED de mon portable ! Mais, comme ce n’est pas le "four à chaux", nous ne risquions pas grand-chose. Un cours d’eau s’enfonce dans un laminoir très étroit. Dommage que son réseau (pénétrable) soit si court ! 

Nous avons aussi rencontré deux jolies demoiselles dormant tranquillement accrochées au plafond.

Puis nous sommes repartis non sans avoir encore une fois admiré le site.
Et boire une Carlsberg bien fraîche, il va sans dire !

mardi 25 septembre 2018

Jeudi 20 septembre : un trou nouveau dans la zone d'Aiguefonde

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Une ferme d’Aiguefonde (81200)
Participants : Pascal
But : Faire une reconnaissance visuelle d’un trou récent

Compte rendu du Jeudi 20 septembre

Un nouveau trou dans la zone Labruguière/Aiguefonde.
Patrick a eu vent d’un trou qui serait apparu dans une ferme dans une zone autour du causse de Labruguière, plus précisément dans la commune d’Aiguefonde.
Il me demande de m’y rendre afin d’y jeter un coup d’œil.
Je téléphone donc au propriétaire que je rencontre dans sa ferme. Le trou se trouve dans un champ en contre-bas. Nous y allons à pied et là, le proprio qui avait bouché le trou avec quelques cailloux se rend compte que le trou a grandi et que les cailloux ne sont plus là : avalés.
Le trou mesure entre 60 et 70cm de diamètre et est profond d’environ 1m30. 
Au fond ça part en plan incliné sur à peu près 70 cm et tout devient obstrué...


En face il y a une résurgence captée...
Trou dans le champ
Trou vu du dessus

Au fond du trou ça part comme on voit...


Sur la droite, à peut-être 20m, se trouve une petite résurgence qui sort d’un bloc de calcaire.



Petite résurgence captée


Le terrain est calcaire mais la couche superficielle du champs semble faite de remplissage et/ou d’alluvions.

Plus loin, plus haut, cette fois de l’autre côté du chemin qui sépare le champ, existe un fossé dans lequel s’écoule l’eau lors des pluies et celle-ci s’engouffre en bout de fossé dans le sol…

Toute les fermes alentour « ont un réseau souterrain » en parallèle des différents ruisseaux les mouillant : L’Arc avec le trou du Bélier et le ruisseau d’Aupillac, Le Bouis avec sa grotte et le ruisseau d’Aiguefonde … Et le ruisseau du Courbas qui passe lui aussi pas loin de la ferme où se trouve le trou décrit dans ce CR (et jouxtant également la grotte de Lacalm…).

La zone étant en pleine activité hydrologique il ne serait pas impossible que dessous le champs se trouve un nouveau réseau...

Jeudi, Denis et moi, allons y jeter un œil ; Denis étant plus expérimenté que moi pour juger de la chose.

SAMEDI 22 SEPTEMBRE 2018 : VOYAGE AU CENTRE DE LA RESSE...

Rédacteur : PascalHernandez
Localisation : localité de Labruguière
Participants : Denis Matarin et Pascal
But :Découvrir et redécouvrir ce réseau
Durée : 4 heures

Compte rendu :

Lien vidéo :
Personne d’autre que nous deux pour cette sortie.
Il est 15h00 quand nous pénétrons, Denis et moi, dans l’étroite bouche d’entrée de la Resse. Premier boyau descendant, puis un second avec une étroiture en coin. Petit ressaut en bout de boyau bien chiant où de ventre il faut se laisser glisser vers le bas pour atterrir dans le couloir menant à l’abominable et détesté Cocyte, pardon, je voulais dire : LAMINOIR, qu’il faut traverser en reptant dans le lit du ruisseau ; eau pas encore trop froide. 28 mètres à ramper en faisant attention à ne pas faire tomber ma caméra dans l’eau ! J’entends rire notre président qui se bidonne de me voir ainsi me traîner dans toute cette eau, sable et rocaille…


La bouche d'entrée. Et dire que derrière se trouve 1,7 km de réseau...

Denis fait un peu de déblayage

L'entrée du laminoir

Les hauteurs du méandre


Après quelques dizaines de mètres on arrive à la « vasque », que l’on traverse de l’eau jusqu’au dessus du genou. Pour Denis se sera jusqu’au cou, il est plus petit. Non, je rigole…

Nous traversons un magnifique méandre blanc et rouge tapissé d’oolithes dans la partie inférieure.
L’eau de la rivière/ruisseau a un débit relativement calme et pas très important.



Méandre aux belles teintes rouges

Ce ne sont pas les aragonite de la RB, mais bon...

Laiteuses

La toute petite avec la grosse goutte pendulait comme retenu par un fil !?


Passage obligé dans la salle des cierges où des milliers de stalactites ornent le plafond sans compter ces dizaines de stalagmites pointant vers le hauts comme des grands « cierges » d’où le nom de la salle. Dommage que tout soit terni par de la boue, ce qui démontre que parfois l’eau, un jour, monta très haut… Il y a également une énorme racine qui sort de terre tel un ver tout droit sorti du film Dune, et qui commence à faire péter des stalagmites... Quel est l’arbre qui peut ainsi puiser si profondément sous terre ?


Nous trouvons une salamandre aux couleurs lysergiques, immobile sur son cailloux et nous avons aussi aperçu 3 chauve-souris.



Que faisait-elle là, en plein milieu du réseau ???

Chauve-souris


Je m'enfonce dans une faille étroite, ensuite dans un passage où on progresse à-plat-ventre dans du calcaire déchirant pour arriver au puits du crapaud : 3M de profondeur et diamètre ovale. Une petite corde avec un nœud d’1.50m fixée autour d’un creux de la paroi atteste que l’on y a déjà descendu. J’aurais aimé y aller faire un tour mais ce sera pour une autre fois. Je ressors de la faille pour rejoindre Denis qui attend dans le réseau principal et nous reprenons notre excursion souterraine…




Le puits du crapaud


Nous devons aussi traverser à quatre-pattes une partie du réseau, qui semble sans fin, dans une boue épaisse et collante qui m’arrache les genouillères !

Puis le « Métrotito » : Une interminable galerie où l’on progresse le dos courbé (arf!!!) dont le plafond est incroyablement plat, tellement plat que je me demande comment cela a pu être possible sans l’aide de la main de l’homme et de ses machines !? Simplement MAGNIFIQUE (sauf peut-être pour Alexandre, hum…).

Puis nous arrivons au terminus dans la salle du lac avec au fond d’énormes écroulements. Par endroit cela est nettement instables et des blocs d’ici à pas longtemps s’écrouleront encore. Par contre, dans la partie antérieur des éboulement, Denis me montre une faille sur la droite où parfois sortirait du courant d’air. Effectivement il suffirait de gratter un peu et plus bas de casser un petit morceau de calcite pour continuer dans ce qui semble partir… J’écoute Denis qui m’explique que fut un temps, de l’eau passait par là. Il corrobore sa thèse en me montrant les différences de couleur sur la paroi indiquant le niveau qu’atteignait alors l’eau. Mais surtout, et là ça ne fait pas l’ombre d’un doute : Les gours ! Des gours, dont certains assez ventrus, à moitiés ensevelis par la boue de remplissage (comment est-elle venue là, d’ailleurs, cette boue), atteste que l’eau a bien circulé dans cette salle. D’où venait cette eau ? De la faille à Denis ? Probablement…

Nous rebroussons chemin après avoir fouillé la salle du lac et ses alentours. Lorsque nous arrivons dans les passages où nous pouvons marcher debout c’est un « ENFIN ! » de soulagement... Jusqu’à l’arrivée… du LAMINOIR. Laminoir que finalement je ne trouverai pas si détestable que ça, et comme je disais à Denis : c’est aussi ça la spéléo !

Nous sortons... Le soleil quant à lui est en train de s’éloigner vers l’ouest. Nous nous changeons à même la petite route, à côté du 4X4. On se boit une Carlsberg bien fraîche. Je raccompagne Denis au Reclot pour qu’il puisse récupérer son véhicule. On se salut. Lorsque j’arrive chez moi il est presque 20h00.

J’ai passé une super aprem et je suis prêt à repartir à la RESSE car je sais qu’il y a quelque chose à trouver ! Qui voudrait venir y faire une petite désob ?

dimanche 23 septembre 2018

Samedi 15 septembre 2018 - sortie accompagnement au Lauzinas.

Rédacteur  : Michel Berbigé

Date : Samedi 15 septembre 2018

Localisation : Grotte de Lauzinas à St Pons

Participants : 10
     Accompagnateurs :  Michel Berbigé et Romélia Salis
     Spéléo-Club de Figeac avec : Jean Luc Guinot - Julie Maison - Bruno Clavurier - Laetitia       Soulery - Louis Mario - Michel Nicolau - Franck Malbouires - Cédric Arnaud

But : Sortie dans le cadre du site classé

Nous sommes aujourd'hui sur le week-end des "Journées du Patrimoine 2018". 
Le club est heureux d'y participer avec l'organisation de la visite de ce site classé Devèze - Lauzinas, dont bénéficie le Spéléo-Club de Figeac.

Compte rendu :
Après s'être retrouvé au local à 10 heures, l'ensemble des participants est partis rejoindre l'entrée de la cavité.
Le groupe est descendu dans la Grande Salle puis est parti vers le Lac Vert  et a poursuivi jusqu'aux sapins d'argile. Le niveau du Lac Vert était bien bas.
Nous avons poursuivi par la descente de la Cheminée Odonne afin de rejoindre le Lac aux Echos. 
Nous sommes ensuite allé voir le lac de la grande salle du bas avant de revenir par la cheminée Odonne, la Salamandre et la Grande Salle.
La  visite s'est très bien passé avec un groupe fort sympathique qui a bien apprécié la cavité et les conditions de  progression.
Nous avons continué le lendemain avec la visite classique d'Artenac-Ponderach

mercredi 19 septembre 2018

Dimanche 16 septembre : toujours dans l'aude, retour à Cabrespine

Rédacteur : matthias
Localisation : Gouffre de Cabrespine (11)
Participants : 5 SCMNE : Matthias, Isabelle, Pascal, Sébastien et Cyrielle ; 2 Airbus (31) Michel SOUVERVILLE et Ludovic 1 SCBAM Dominique BIGARI
But : Ballade et photos dans une grotte d'exception
Durée : 8 heures

l'équipe interclub du jour : Pascal, Dominique, Michel, Sébastien, Ludovic, Cyrielle, Isabelle et devant, Alain et matthias

Compte rendu :

 Neuf heures , l'équipe est au complet quand arrivent nos guides du jour : Olivier qui peaufine sa formation et deux amis de longue date du SCMNE : Alain FAURE et Véronique RIEUSSEC

Les spectaculaires coupelles

Les présentations faites, tout le monde s'équipe et patiente 2 min devant la boutique qui ouvre ses stores, c'est parti pour la descente du gouffre géant : échaffaudages, escaliers, éboulis, échelles ... nous voilà enfin les pieds dans l'eau.
Ballade au pas de course dans la rivière car on veut garder un maximum de temps pour l'objectif du jour : le TRES TRES BEAU réseau Capdeville.


abondance d'aragonite

2h plus tard, nous sommes au pied du plan incliné qui nous mènera au paradis. L'escalade n'est pas aisée pour tout le monde, le sol est rendu glissant par les passages successifs qui apportent, depuis la rivière, argile et eau pour lubrifier le tout.
Le casse-croûte avalé, deux petites équipes partent à tour de rôle faire le tour de la fragile mais néanmoins extraordinaire galerie.



les trois stars : la cigogne ...
... et  l'oiseau mouche
...  le verseur à pastis ...


Tout est concrétionné du sol au plafond en passant par des gours, fistuleuses de verre, aragonite, lustres, coulées colorées ... à peine plus de 2h à admirer autant de merveilles, il faut déjà repartir car la grotte ferme à 18h et personne n'est équipé pour passer la nuit sous terre.
Merci au propiétaire et au spéléo club de l'aude de nous avoir permis d'être les témoins de la capacité inimaginable que possède notre planète pour remplir de la sorte des vides qu'elle a elle même créés ...


fleurs d'aragonite
Des volcans énormes



un lustre s'est décroché à gauche ?  l'autre tient encore ...
l'aile de papillon


du sol au plafond !

samedi 15 septembre : visite aux vents d'anges (aude)

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte des vents d'anges, castanviels (11)
Participants : 2 SCMNE : Matthias et isabelle ; 2 Passepartrou (34) : A.Théron, J-L Hasbrough ; 2 GEK (66) C.Gripoix et P.Rideaux
But : Ballade et photo dans une très belle grotte
Durée : 8 heures


l'équipe au complet : Patrick, Matthias, Caro, Isabelle, Jean-Luc, André
Compte-rendu :

Le rendez-vous était fixé à 9h sur le parking en bord de piste mais comme isabelle a eu des soucis techniques avec son fourgon, on décale pour 9h30 car il nous faudra récupérer la clé le matin même et non la veille comme prévu.
Samedi à 9h30, on vient de quitter Christian du Spéléo Corbière Minervois, qui nous a remis le précieux sésame, quand les passepartrou nous appellent car ils sont un peu perdus sur les pistes au milieu des voitures de chasseurs. à 10h, les deux tiers de l'équipe est enfin sur les lieux mais aucun réseau pour appeler les catalans, Matthias part à leur recherche car les passepartrou se rapelle avoir croisé une voiture imatriculée 66 dans le hameau de castanviels ... bref, il est 10h30 quand tout le monde s'équipe et on ne sera devant la porte qu'à 11h (heureusement que le chemin d'accès a été fraichement balisé par christian)

l'impressionnant "gour coupé", l'autre partie gît en dessous sur un bloc de la taille d'un salon !

A l'interieur, une vielle trémie boueuse nous accueille puis on débouche dans une très grande salle inclinée assez basse de plafond et là on va d'émerveillement en émerveillement. La géologie se manifeste violemment avec des témoins de cataclysmes anciens.

les couches successives de calcite bien mises au jour sur ce bloc tombé du plafond !

 La suite est parsemée d'aragonites, coulées blanches ou colorées, exentriques de tous les diamètres ... quelques descentes sur corde, le balisage est très bien fait tant pour le cheminement que pour la protection de la grotte qui est intacte.






 Pause casse-croute vers 14h, puis on repart en direction des fameux batonnets de gours qui seraient d'origine bactérienne. Pour finir la sortie, on pousse jusqu'à l'immense salle des tuniques-bleues . Sable dolomitique, pains d'argiles, géodes de calcite, miroirs de graphite ? là aussi c'est très riche géologiquement même si c'est un peu moins beau pour les yeux.


























La remontée des 300m sera assez éprouvante, pas de temps mort dans cette grotte à 45° qui nous réserve méandres étroits, corniches, étroitures, petits puits ... quand on sort, il est 19h, huit heures sous terre pour se faire un bel aperçu de cette cavité majeure avec des images plein la tête et les appareils photos.
à refaire !






mardi 18 septembre 2018

Samedi 08 septembre - entraînement sur corde.

Cyrielle ...
 JOURNÉE ENTRAINEMENT


Rédacteur : Patrick Cabrol
Date : samedi 8 septembre 2018
Participants : 3 avec Sébastien Mesme et Cyrielle Marc.
But : Entraînement sur corde
Compte rendu : Afin de préparer les rencontres interclub qui peuvent nous amener à visiter de grands puits et on ne sait jamais si on trouvait une série de P100 à St Pons !!!
Rendez-vous était donc pris chez Sébastien à St Amans-Soult ! Faute de puits la corde avait été installée au sommet d’une pelle mécanique à 10 mètres au-dessus du sol. C’est là que Cyrielle a fait ses premières longueurs en montant et en descendant comme une araignée en plein ciel.
Amusant et original !
... l'araignée sur son fil.
Photos : SCMNE - Patrick

Week-end à Blandas pour le Rassemblement Caussenard 2018.

Un dolmen près de Blandas.
Voici quelques images de notre week-end à Blandas.
C'est avec plaisir que Marièle et moi avons répondu à l'invitation de nos amis gardois, Elisabeth et Bernard,  de participer au caussenard ensemble. Nous en avons profité pour visiter ce coin des causses que l'on ne connaissait pas.
Un grand merci à Elisabeth et Bernard pour leurs gentillesses et leur accueil chaleureux.  


Menhir de Le Quintanel 

Idem

Chevaux sur le causse.

Cirque de Navacelle vue depuis la route de Vissec qui mène à Blandas.

Saint Martin de Londres : la Tour

Les activités dans les arbres.

Les stands marchands et en fond la salle exposition photos.

Un homme des cavernes.

La lavogne de Blandas ...

... et ses nénuphars.

Une oeuvre d'art !!


Un menhir près du village de Rogue. 


Une vue des gorges de la Vis