jeudi 28 mars 2019

mercredi 28 mars : relevé des pièges à invertébrés

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du poteau (Julio-Rieumégé 34)
Participants  : Matthias
But : relevé des pièges à collemboles.
Durée : 1h


Deux êtres vivants sont visibles dans le piège ...
Combien comptez-vous de paires de pattes ?
 si la réponse est 3, il y a des chances que ce soit un collembole.



 

Les empreintes digitales donne l'échelle !
Oui, il bouge, c'est bien un être vivant.


compte rendu :

Bref aller retour jusqu'à la galerie des chauves-souris afin de réccupérer les trois pièges à collemboles.
Bilan des récoltes, le premier piège caché dans un gour sec à l'entrée est renversé, il n'y a plus le petit tube en plastique contenant le roquefort mais une petite crotte de souris a été laissé dans le couvercle ce qui donne un fort indice sur la nature du voleur de fromage.
Dans le second piège à proximité d'un gour rempli d'eau, il y a une bestiole de 2mm qui court sur l'appat, elle ressemble à un "cloporte miniature" et ce serait probablement un collembole. Il y a aussi un truc minuscule de moins d'1mm qui bouge sur la paroie, indescriptible à l'oeil nu, l'animal ressemble à un petit asticot sur les photos.
Troisième piège près de radicelles et guano : vide, seul des micro-cristaux de calcite sont tombés dedans.

vendredi 22 mars 2019

Lundi 18 mars : pose de pièges à collemboles

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du poteau (Julio-Rieumégé 34)
Participants  : Matthias et Isabelle
But : explo et pose de pièges à collemboles.
Durée : 1h

Une charmante scutigère véloce


Compte rendu :

 A croire que les deux sorties de la veille n'ont pas suffi, on retourne pour le troisième jour sous terre mais là ce sera une sortie express le but principal étant de poser 3 pièges à collemboles pour une étude départementale menée par l'université de montpellier sur de petits invertébrés et leurs parasites bactériens.
La grotte, d'accès règlementé, vient juste de rouvrir ce weekend car la période d'hivernation est belle et bien finie pour les chauves-souris. (confirmé, juste deux petits rhyno isolés sont observés en tout et pour tout).
Sans topo (égarée), on fait au jugé un aller-retour jusqu'à la galerie des chauves-souris (absentes pour la période de reproduction). On pose le premier piège avec son petit morceau de roquefort puis j'en profite pour prendre quelques cavernicoles en photo, et cela sur 1 seul petit mètre carré !!
Sur le retour, pose des deux autres pièges. Il faudra revenir la semaine prochaine ... en attendant, petit détour par la source du fréjo toute proche pour profiter du soleil de printemps.


La petite fructification turgescente d'un champignon

un moustique inoffensif
Un cloporte qui passe un sale quart d'heure
A quoi bon sortir son camouflage dans l'obscurité totale ???


La très belle résurgence du fréjo près d'Olargues

Dimanche 17 mars : roquebleue à nouveau

Rédacteur : matthias
Localisation : roquebleue (courniou)
Participants  : Matthias et Isabelle
But : fin de l'exploration de la veille et prise de photos pour illustrer les publications futures.
Durée : 7h


pose d'un piège à collembole dans la salle J.M.Fraïsse ; en guise d'apat ? du roquefort !


Compte rendu :

On retourne sans tarder au carrefour terminal pour explorer la troisième et dernière gallerie qui nous manquait la veille. Il faut prendre à gauche avant de traverser le pont. Ensuite, deux galeries s'ouvrent, Isabelle hésite, je jette un oeil dans l'ouverture de droite car ça parait plus grand mais on voit les rubalises des lavandières tant pis, on va à gauche. Au bout de quelques mètres, Isabelle hésite à nouveau car le plafond n'a pas l'air de se relever. Sur la topo, aucunes traces d'un quelconque laminoir signalé (en même temps, c'est pas vraiment un laminoir mais juste une galerie comblée à ras la gueule) au bout de 10m, le sol s'affaisse et permet de respirer assis et même de faire demi tour. J'en profite pour doubler et prendre la tête car Isabelle est de moins en moins inspirée pour la suite.


Entre ramping et confinement, Isabelle n'est pas au mieux pour sourire

Moi j'observe une salle sur la topo donc je me dis que le plafond va bien se relever un jour, le souci, c'est que l'intégralité de la galerie est ainsi comblée et ce n'est qu'après 50m de ramping sévère que notre calvaire prend fin. On profite de l'endroit spacieux pour déjeuner puis on explore les différents départs avortés, rien de spécial. Le retour nous enchante guère car il faut se coltiner à nouveau les 50m de ramping, seul point positif, le sol argileux est confortable.


Ah ! enfin la délivrance ... pratique la petite goulotte pour avancer tête relevée :)

une hyène des cavernes ricane "je les ai déjà vu hier ceux là"

en revenant de la zoubida

15 min de nettoyage ont été nécessaires pour redonner une jeunesse à ce gour souillé il y a bien des années.
Avant de ressortir, comme il est de bonne heure, on décide de faire un détour par le bébé assis que je n'ai pas encore eu l'occasion de photographier, l'accès est toujours aussi délicat avec les escalades et la fragilité des lieux, en haut, le plafond de schiste et les ardoises au sol sont toujours aussi peu rassurants. On ressort sans trainer, il n'est que 17h30 quand on referme la porte mais il nous reste à aller à la dévèze pour poser le troisième piège à collembole. Journée bien remplie.

strates et micro-failles

Le bébé assis a plutôt l'air d'un souverain couronné au milieu de sa cour de fidèles.

jeudi 21 mars 2019

Samedi 16 mars : les lavandières ... enfin !

Rédacteur : matthias
Localisation : roquebleue (courniou)
Participants  : Matthias et Isabelle
But : redécouverte du réseau des lavandières et prise de photos pour illustrer les publications futures.
Durée : 7h30
belles banquettes au dessus de la zoubida


Compte rendu : 

Cela fait déjà trois fois que l'on doit aller aux lavandières mais les séances ont à chaque fois tournées court faute de participants. Cette fois ci, c'est décidé, on n'est que 2 mais on ira dire bonjour à la lavandière.
Chemin de la zoubida, on bifurque dans la petite tranchée déjà repérée avec Denis puis c'est beaucoup de temps passé à lire la topo et à faire des allers-retours.
Dans l'ordre, exploration de la galerie qui débouche en haut de la zoubida, la rubalise qui protège la star s'est rompue sous son propre poids ! De manière générale, toutes les rubalises sont cramées et tombent en miettes, il serait bien de prévoir une sortie avec aspirateur pour dépolluer.
Retour dans la galerie principale que l'on suit jusqu'au terminus, contrairement au ruban signalétique, il n'y a pas une goutte d'eau dans la coulée.

trace dans l'argile : cul de calbonde ou de bouteille ?


Retour en arrière et casse-tête pour interpréter la topo en coupe ou en plan, tout se superpose et la comparaison entre schéma et réalité n'est pas toujours évidente. Heureusement, certains points topo sont bien lisibles et nous aident parfois (il y a cependant des discordances).

Un acarien se balade : tique de chauve-souris ?


jonction avec la dévèze (c'est le trou du diamètre d'une canette de bière ! )



  

En haut, une salle schisteuse, rien ne tient, il ne faut pas taper le casque au plafond. Un couloir descend en colimaçon, traversée spectaculaire des strates puis on se retrouve dans l'axe face à un mince puits (trace d'un piton enlevé et d'un spit rouillé).


Isabelle dans un joli couloir perpendiculaire aux strates



On repart enfin direction les lavandières, il faut traverser un petit pont rocheux, enlever les bottes sur la calcite, remettre les bottes dans la boue, enlever les bottes ...


petit pont rocheux
20 ans auront suffi à engloutir la rubalise !


des découpes menaçantes jalonnent notre avancée


Un dernier ressaut glissant de 2m nous barre l'accès, on a une corde mais pas la quincaillerie, tant pis, ce sera demi cabestan à l'aller et noeud de coeur au retour. L'arrivée est régulièrement ennoyée et la crue d'octobre dernier a laissé une jolie petite couche bien glissante, on se repeint le flanc droit dans la dernière étroiture et on tombe dans le saint des saints. Des petits monstres nous acceuillent mi-moqueur, mi-menaçants et un écho puissant rend le lieu encore plus saisissant. Une lucarne nous invite au rêve, a-t-elle été escaladée en libre ? en tout cas pas de trace visible d'artif. Nous rebroussons chemin heureux d'avoir touché au but, il nous reste une galerie inexplorée mais on est déjà en retard d'une demi heure sur le plan de route, tant pis on reviendra ...


Telle la méduse, la lavandière a pétrifié nos prédécesseurs
Le bas est comblé mais le haut ?


lundi 18 mars 2019

Dimanche 17 mars : énième sortie au Roumégas/Reclot

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Roumégas Reclot
Participants : Pascal et Sylvain Fabre
But : Passage du laminoir
Durée : 2 heures






Hier nous avons préparé le passage du laminoir et décidé de faire une petite avancée histoire de voir ce qui se passe dans le méandre/boyau où coule une rivière dont on ne connaît pas, pour l'instant avec certitude, la provenance ; même si moi je pense qu'elle provient en partie de la résurgence-perte du RM86. Nous ne savons donc pas si ce méandre risque de charger lors des pluies et comme le temps est moche nous préférons ne pas nous aventurer trop loin, revenir en arrière rapidement serait problématique d'autant que nous ne savons pas sur quelle distance serpente ce méandre ; on verra ça dès que la météo nous annoncera quelques jours d'affilé de soleil...


Plutôt que de placer encore des photos (je n'ai fait que filmer), je préfère mettre un lien vers youtube et comme ça on pourra visionner la vidéo : et ainsi voir de quoi il en retourne dans "le trou du Reclot" (finalement baptisé ainsi par Sylvain). C'est assez claustrophobe, mais c'est trop bon !


https://youtu.be/HeZVTvndBoI

vendredi 15 mars 2019

Jeudi 14 mars 2019 nouvelle sortie au Roumégas

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Roumégas
Participants : Pascal et Sylvain Fabre
But : Photos du laminoir
Durée : 3 heures




Cela faisait plusieurs jours que nous travaillions sur le site du nouveau trou (pas encore trouvé de nom) mais c'est aujourd'hui que je refais un nouveau compte rendu.


Pas large du tout...


Sylvain ressort


Au fond je fais des trous avec le perfo...




Quelques jours avant j'avais grillé mon perfo et je suis donc allé cherché celui du club. Début d’après midi on amarre l'échelle souple et je descends terminer le travail là où mon perfo m'avait lâché : le forêt de 600 mm est toujours planté dans le calcaire et c'est parti : il s'agit de claquer un morceau de roche pour pouvoir passer la faille qui tombe dans le laminoir. Il faudra deux coups. D'énormes blocs tombent. Je suis étonné que toute la fumée et la poussière émise soient aspirées brutalement vers le fond, comme si un aspirateur gigantesque aspirait tout. Bon signe ! Moi qui pensait que l'eau coulait de droite vers la gauche (?) en fait c'est tout le contraire ; la rivière arrive de la gauche à travers un laminoir impraticable mais très très long, et continue dans un boyau très étroit où il faut ramper. Le boyau est très propre, c'est la même configuration que le RM86 mais en étant à plat ventre... D’ailleurs la rivière en amont provient peut être de là... Aujourd'hui le débit est plus important et rapide que les autres fois où l'eau paraissait plus calme. Le jour où l'on s'engagera dans le boyau faudra faire attention aux crues, car un retour rapide en arrière sera difficile...

J'ai raté la vidéo que j'ai fait dans le laminoir et je râle... La prochaine fois.


Dessous, à gauche, le départ vers ???

Sinon pour Sylvain et moi les nouvelles sont bonnes pour le moment. J'espère que le boyau débouchera sur une galerie plus imposante et que le réseau continuera... Mais va falloir préparer un plan d'action car on ne sait pas sur quoi on va tomber et de l'entrée jusqu'au boyau tout est extrêmement étroit... Tout retour en arrière rapide impossible !


topo sommaire

Nous sommes trempés, nous grelottons sous le vent froid puis Amélie la fiancée de Sylvain nous apporte un thermos de café : ça fait du bien !
Il nous tarde de continuer l'exploration...

dimanche 10 mars 2019

Dimanche 10 mars sortie Roumégas

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Roumégas
Participants : Pascal et Marie-Sylvana Hernandez
But : Photos du laminoir
Durée : 1 heure

Je prends le 4x4 et tout le matos et lorsque j'arrive au "trou" je m'aperçois que j'ai oublié le perfo pour éclater le morceau de calcaire qui barre l'entrée du laminoir. Je peste...

J'ai amené ma gosse pour qu'elle jette un œil de temps à autre, au cas ou.
J'ai également rencontré un gars de la mairie  venu voir la perte qui s'ouvrait après que le policier de la municipale lui ait rapporté l'histoire. Il cherchait le trou (Lol !). Bref, on a conversé un peu puis il est parti à pied en direction du Reclot.

Amarrage de l'échelle souple, puis je descends les deux/trois mètres ; c'est extrêmement étroit et une fois en bas plus qu’exiguë. Je déblaie devant moi, ôte quelques blocs et je mets ma tête au sol pour pouvoir regarder dans la faille que l'on ne peut observer que de cette manière...


La nouvelle entrée...
Dessous, sur la gauche...

Les photos parlent d'elles même !


C'est très très bas

et au fond à droite, ça part ou pas ?


Seulement, sera t-il franchissable ce laminoir et y a t-il un passage dans le coin obscur ? Mystère...






mercredi 6 mars 2019

6 mars 2019 sortie roumégas

Rédacteur : Pascal
Localisation : Roumégas
Participants : 2 Sylvain Fabre et Pascal
But : Découverte d'un nouveau trou
Durée : 2 heures

Hier...
Depuis quelques jour Sylvain se rend compte que l'eau ne coule plus de part chez lui. Intrigant ! Donc il remonte le lit du ruisseau à sec et au bout d'un certain temps, ouf, l'eau s'engouffre dans un trou qui s'est littéralement ouvert. Il m’appelle, m’envoie une vidéo et le temps d'enfiler mes baskets je suis devant chez lui... Putain, il est beau le trou ! Les parois en calcaire brillent du ruissellement des eaux, c'est net. Par contre faut déblayer tout autour car tout se fout le camp en bas, on construit donc une petite digue pour détourner l'eau du trou et afin qu'elle puisse continuer d'alimenter les terrains en aval... On sécurise également un peu les alentours. Un policier de la municipale a même mis quelques piqués autour de la zone ; faudrait pas qu'un passant étourdi ou un gosse y tombe dedans... Je reviens le soir poser sur le trou une lourde plaque de métal trouvé dans le coin.



Sylvain et la petite digue en bas...





La plaque et derrière le "trou" !

Le trou "himself" !



Aujourd'hui
Je reviens donc au trou nouveau, Sylvain me rejoint et le proprio aussi vient y jeter un œil... On continue à déblayer mais le remblai se barre à peine on enlève un caillou ou un bloc. On place cette fois une buse pour forcer une partie des eaux à contourner le trou et nous convenons pour les jours venant de carrément placer un gros tonneau de métal qui permettra de contenir le remblai ; et nous descendrons par lui...

Il nous tarde voir se qui se passe là-dessous... Joie ou déception ?