mercredi 29 janvier 2020

Lundi 27 janvier : sortie photo à roquebleue

Rédacteur : matthias
Localisation : Courniou (34)
Participants  : Matthias et Isabelle
But : sortie photo
durée :6h30 et des flashs plein les yeux

matthias au sommet d'une escalade ... de 30cm :)

Compte rendu :
 Armés des puissants flashs à Patrick, nous retournons avec Isabelle au réseau de l'oiseau pour faire de nouvelles photos un peu plus esthétiques et mettant plus en valeur les reliefs de la grotte à l'aide de contre-jour. Le matériel ne faisant pas tout, les résultats ne seront pas à la hauteur du temps investi. N'ayant pas réussit à faire fonctionner les commandes radio, on se rabat sur des déclenchements avec les capteurs infra-rouge intégrés, la méthode fonctionne très bien quand les flashs sont visibles mais nous on souhaitait les cacher, dans la partie de cache-cache géant, je crois bien que ce sont les flashs qui ont gagné ...
On s'est tout de même consolé avec les marbres toujours autant saisissants par leur inventivité.
Je vous propose les quelques photos réussies parmi les 300 tentatives même si c'est plutôt difficile de les afficher juste après celles de Philippe CROCHET ;)


Vieux cliché avec 1 flash dans l'axe et nouveau avec 3 flashs déportés : on gagne en modelé surtout pour le sol mais aussi pour la pierre

Deux flashs orientés contre un dans l'axe, on a une meilleur perception des volumes


à travers la fenêtre #1
à travers la fenêtre #2


Bosses ou creux ?? difficile de trancher ...
à travers la fenêtre #3

Un petit marbre rose pour le plaisir des yeux

Samedi 25 janvier : sortie sous terre malgré les pluies

Rédacteur : matthias
Localisation : commune de Riols (34)
Participants  : Matthias et Isabelle
But : sortie photo
durée :8h et des courbatures le lendemain

petit paysage pétrifié

 Compte rendu :
Après consultation répétée de la météo et du service vigicrues durant la semaine, on décide d'aller sous terre en toute sécurité mais assez incertains sur les niveaux d'eau souterrains et la progression dans la grotte, au final, on en aura au maximum juste de quoi remplir les bottes 😈
L'ambiance restera humide tout le long ce qui, avec les pauses pour les photos, nous procurera quelques frissons. Heureusement, la déco de la grotte nous récompensera des efforts pour braver la boue et les étroitures.


  
   
isabelle dans l'étroite rivière



isabelle devant des oxydes de cuivre ? verts

aragonite en tige d'encrine ou chapelet de boule ?
 

écoulement d'oxydes de fer

vendredi 24 janvier 2020

Sortie vers le Roumégas 22 et 23 janvier 2020

Sortie vers le Roumégas 22 et 23 janvier 2020



Rédacteur : Pascal
Date : 22 et 23 janvier 2020
Localisation : Vers le Roumégas (Commune de Labruguière)
Participants : 1 Pascal Hernandez
But : Désobstruction, trouver et observer une résurgence, observer le débit du NE819 (grotte du porche)
Durée : 4h + 4h


22 Janvier 2020

Il pleut pas mal sur Mazamet et un peu moins quand j’arrive au Roumégas, il y a même quelques éclaircies...

Aujourd’hui, avant d’aller vérifier le débit d’eau de la grotte du porche, je suis allé jeter un œil dans un « renfoncement » que Jean (Bourrely), l’œil vif, avait repéré alors que je lui montrais deux petits avens de 3/4 m de profondeur que j’avais découvert il y a de cela une paire d’années, voire trois, et situés en contre-bas du chemin allant du Reclot vers le Roumégas. Deux trous de quelques 40/50 cm de diamètre, assez étroits, que j’avais alors agrandis. Lorsque j’avais montré ces trous à Jean, il m’avait dit en regardant vers un creux situé à 3 mètres : il y a encore quelque chose là bas ! : à l’époque, c’était un renfoncement dans la roche/terre avec un petit orifice de rien du tout et barricadé par des ronces et des troncs d’arbres, et l’intérêt s’était arrêté là…
Aujourd’hui donc, j’ai décidé d’y retourner et d’approfondir le sujet et ensuite, à y être, de farfouiller dans la zone pour rechercher une résurgence que je n’arrivais plus à retrouver. Le porche ce sera en dernier...



Difficile d'imaginer, derrière, une entrée !


Pas facile de s’approcher du petit orifice qui depuis s’était légèrement agrandi. Les herbes et autres ronces arrachées ou aplaties, tant bien que mal, je rampe sous les troncs d’arbres et en grattouillant un peu j’agrandis l’ouverture. Puis avec la lampe du portable j’éclaire comme je peux et je discerne, au fond, de la Jolie roche bien érodée… Demain je reviens avec du matos pour un grand déblayage. Je me relève plein de terre et je pars à la recherche de l’arche perdue, pardon, de la résurgence perdue...

C'est passablement bien déblayé, mais encore étroit...

Au fond, puis ça part à droite...

Puis à gauche...

Ici, le fond de l'aven N°1 dans l'axe de la nouvelle entrée

Je crois me rappeler d’un passage envahi de ronces bien teigneuses. Qu’à cela ne tienne, je trouve un petit arbre tombé auquel j’enlève les branches et avec lui, plaf, plaf, plaf, j’aplatis toutes ces maudites ronces qui ne rêvent que de m’agripper pour ne plus me laisser repartir et me digérer... Une fois les ronces transformées en tapis et traversées, je contourne un gros bloc de calcaire et enfin aperçois une espèce d’alcôve de calcaire où de l’eau sort joyeusement ! Voilà cette résurgence si difficile à trouver ! Et faut même pas songer à la chercher au printemps ou en été quand la végétation est à son zénith ! Je rentre dans le petit porche – 2.50 L x 3.50 l x1.50 m. Vers la gauche se trouve un passage infranchissable où de l’eau stagne. A droite l’eau sort d’un conduit très joliment érodé avec un léger concrétionnement. Je m’avance un peu dans le conduit, c’est étroit mais en pétant le concrétionnement de droite ça devrait être passable, et ça part sur la droite : intéressant ! Je ressort, évidemment, mouillé…





En suivant le cours de l’eau je constate que celle-ci ne continue pas et est absorbée par un tapis de feuilles (?). J’enlève ces dernières et l’eau s’engouffre entre les pierres sans une once de stagnation. J’en conclus qu’il y a là une perte conséquente.

La jungle franchie, la nuit presque tombée, je décide, après hésitation, d’aller quand même au porche vérifier le débit d’eau. L’eau est toujours aussi tumultueuse que lors de ma dernière sortie…

Le vent s’est mis à souffler, je me pèle. Retour sur Mazamet...


23 Janvier 2020

J’ai arraché un des troncs qui barraient le passage pour pouvoir désobstruer la nouvelle entrée (?). Des bloc s’écroulent au fur et à mesure que j’agrandis l’entrée. Je déblaie la terre, remonte des cailloux de l’intérieur et enfin je vois le fond : du calcaire érodé et suintant l’eau et des grosses racines venant dans haut et plongeant dans le sol. Il y a un énorme courant d’air. J’amarre deux sangles entre elle au tronc restant et je commence à rentrer. C’est étroit et c’est pentu, mais pas long : trois mètres à la louche ? Sur la droite ça continue, puis encore sur la gauche... et je suis emmerdé pour tourner sur moi-même d’autant que j’ai le portable en main… Ensuite, dans une position pas possible, j’aperçois une autre grosse racine s’enfonçant dans le sol (?) et tout autour il y a des feuilles… J’en déduis vite que je me trouve pas loin au fond du premier aven. D’où, certainement, le fort courant d’air !

Retour à la résurgence.
Je m’enfonce un peu plus dans le conduit mais l’eau froide et les concrétions sur la droite me dissuadent d’aller trop en avant et ce sera passable une fois ces dernières enlevées…




Ces concrétions enlevées (snif'') et ça devrait passer...


Puis de retour, dans un champs du Roumégas, je constate que de l’eau sort entre les herbes comme par osmose, et puisque ce dernier est, imperceptiblement, en pente, l’eau bien sur inonde le chemin qui lui même se déverse dans le champ d'en face. L'eau arrive au fond d'une doline -où ce qui semble l’être...

Le karts est en ébullition !!!

De l'eau sort du champ comme pas magie...

La Resse perfusée



Retour à Mazamet...

Samedi 04 janvier 2020 - Sortie photos à Roquebleue.

Salle du Fantôme
Rédacteur de la fiche: Denis Matarin

Date: 04 janvier 2020

Localisation: grotte de Roquebleue - commune de Courniou les Grottes - 34

Participants: 8

Accompagnateurs:
Romélia Salis
Robert Nunes
Denis Matarin

Photographe et assistants:
Philippe Crochet
Annie Guiraud
Brigitte Meyer-Berthaud
Sandrine Tardy
Alexandre Mornet

But: sortie photos

Durée: 6h

Salle du Fantôme
Réalisation:

Nous retrouvons avec plaisir Annie et Philippe pour une journée de prise de photographies dans la grotte. Il est accompagné par trois assistants efficaces.

Nous nous arrêtons à la salle du Fantôme pour les premières prises de vues. Ensuite, nous filons au fond de la galerie du Sable pour le fameux lapiaz de voûte. Nous remontons dans le lieu réservé pour prendre une bonne collation et boire un petit coup de remontant.

D'un commun accord, nous nous dirigeons vers le salon de Thé. Tout le long de la progression, Philippe repère les endroits qu'il photographiera sur le chemin de retour. 

Photos au Salon de Thé. Pas le temps de monter à la galerie des Volcans, se sera pour une autre fois.
Retour avec arrêt pour deux photos de plus.

Sortie vers les 17h15. La nuit tombe.
Entrée Salle du Fantôme

Idem

Lapiaz de voûte

Idem

Idem

Salon de Thé

Salon de Thé : bloc érodé 

Salon de Thé : l'eau a sculptée la roche d'une façon fantaisiste

Dans la galerie principale
Photos : Philippe Crochet assisté par Annie, Brigitte, Sandrine, Alexandre.
Transparence 

mardi 21 janvier 2020

samedi 18 janvier : comptage de chauves-souris

Rédacteur : matthias
Localisation : vallée du jaur
Participants  : 3 SCMNE : Matthias, Denis et Marièle
But : suivit annuel des populations de chiroptères
durée : 1h30 dans la grotte de la vézelle et 4h dans la rivière morte


NB : les photos ont toutes été prises par des membres du GCLR dans un but purement scientifique afin de pouvoir compter, en les dérangeant le moins possible, des gros paquets d'individus proches.
Un seul dérangement en milieu d'hiver avec toutes les précautions requises est déjà très intrusif pour ces petites bêtes très fragiles dans cette période critique.


compte rendu :
Comme chaque année, le GCLR (groupe chiroptères languedoc roussillon)  vient passer un weekend dans les hauts canton pour compter les populations hivernantes de chauves-souris car certaines cavités sont fréquentées par des espèces rares avec des enjeux de niveau régional voir national.

Grands rhynolophes


La jeune équipe se dispatche sur un maximum de cavités au même moment pour éviter de compter deux fois les mêmes individus car même en période d'hivernage, certaines bêtes peuvent se déplacer dans une même cavité ou dans des cavités différentes surtout en période de redoux comme c'est le cas cette dernière semaine.

Rhynolophes Euryales

J'ai eu l'honneur d'être invité le matin à la grotte de la vézelle sur la commune de Julio pour accompagner Yves pour les chiroptérologues et Cyrielle du PNR. Nous avons posé quelques panneaux signalétiques devant les galeries très sensibles puis des capteurs pour mesurer température et hygrométrie.

grands rhynolophes

L'après-midi, j'équipe l'entrée de la rivière morte pour Blandine et Sébastien qui ont compté comme d'habitude les bestioles dans l'éboulis d'entrée, on a aussi relevé deux capteurs posés l'an dernier et pour finir, comme la rivière était complètement sèche, nous avons poussé jusqu'à la grande salle de l'amont et nous avons été récompensé par une trentaine de grands murins sur le haut du plafond incliné.


samedi 18 janvier 2020

Samedi 18 décembre 2020 - Sortie vers le Roumégas


Rédacteur : Pascal
Localisation : Commune de Labruguière
Participants  : Dominique Fistier (Section Spéléo des Cadets de Brassac) et Pascal Hernandez (SCMNE).
But : Mesurer toutes les galeries de la grotte du porche (NE819) (mais cela n’aura pas été possible).
durée : 3 Heures

Débit du RM86

Tout le long du chemin menant à la grotte du Reclot je constate que l’eau du ruisseau est plus « impétueuse » que d’habitude. En arrivant devant la grotte du Reclot, nous ouvrons le « tonneau » et là, l’eau s’infiltre de partout à l’intérieur du petit aven… Par contre, au dessus de la résurgence du noyer, le ruisseau est à sec.

Le but était de mesurer les galeries de la grotte du porche (NE819). Hélas, lorsque nous sommes arrivés nous avons constaté un débit de la rivière à son maxi -par rapport à ce que je connaissais moi jusqu’à présent (?). Même avec Sébastien c’était de la gnognotte… Nous avons quand même passé la première étroiture jusqu’à l’endroit où il était possible de tenir assis/ou couché sur un coude. Puis, j’ai tenté de passer la deuxième étroiture, les pieds en avant, et immédiatement l’eau m’arrivait aux yeux -avec petite « tasse » en option ! -Et la tête à cet endroit on ne peut pas trop la lever ! Il se passe qu’avec ce débit on fait aussitôt bouchon et l’eau n’a pas le temps de s’évacuer tout autour du corps et on a vite fait de se noyer… Bien sûr, il est possible de forcer le passage en apnée mais si quelques chose derrière bloque ou accroche... Donc, nous avons sagement pris la décision de ne pas aller plus loin… L’eau était très froide.


et pour ne pas être venus pour rien, j’ai décidé d’emmener Dominique au RM86. Là aussi, le débit était bien plus fort que d’habitudeEt pourtant j’y suis allé à toutes les périodes de l’année ! Bref, Le parcours est aisé ; salle des fistuleuses, passage boueux, laminoir de terre, etc. Puis directement à partir du cour d’eau sur la droite, il se trouve des blocs assez gros que nous escaladons pour tomber dans une salle d’écroulement volumineuse, remplie d’énormes blocs et de boue (?). J’avais déjà signalé dans un CR cette salle pourtant topographiée ( Nous avons aperçu une étiquette jaune de topo plantée dans un bloc) et cependant rien sur la carte… Il faudrait un jour refaire la topo complète et redessiner la carte puisque le réseau supérieur, lui aussi, n’y figure pas. De cette grande salle, dans les hauteurs, nous avons pu visualiser un accès donnant au réseau supérieur : ce passage étroit et boueux est accessible.


Au terminus, dans la salle des éboulis, le débit d’eau reste conséquent. Je suis de plus convaincu que cette eau transite par la grotte du porche et qu’il serait possible d’en faire la jonction. Nous avons cheminé entre les blocs pour arriver dans un passage étroit qui contourne le conduit d’où arrive l’eau à grande pression. Le passage est inondé mais praticable, là où était passé une fois Jean (Bourrely) et c’est certainement par là qu’il y aurait quelque chose à faire pour peut-être, certainement, rejoindre la grotte du porche !

Une fois dehors et arrivés aux véhicules, nous nous sommes changés. Je suis rentré un peu déçu quand même de ne pas avoir pu mesurer la grotte du porche...

Conclusion : il faudra attendre que le débit baisse pour y retourner et mesurer les galeries et voir également ce qui se passe derrière les éboulis au terminus du RM86.

Le débit de la grotte du porche et celle du RM86 étaient semblables…