mercredi 24 février 2021

Sortie Causse de Labruguière et Aiguefonde - Samedi 20 février 2021

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Aiguefonde
Participants :2, Jean et Pascal
But : Visite à la résurgence de En Sire et RM86...
Durée : 5 h

Sortie sur le Causse de Labruguière et Aiguefonde

11:00 : Visite et visualisation de la résurgence de En Sire. Nous parcourons juste quelques mètres. Nous ne sommes pas, vestimentairement, équipés pour aller plus loin, ou du moins nous sommes venus en mode rando…

Nous observons sommairement les deux pertes qui se sont ouvertes sur les berges artificielles de la résurgence.

 

Ensuite, nous parcourons une centaine de mètres à travers les houx, versant nord-est, jusqu’aux deux trous que j’ai découverts lors d’une récente sortie : Jean ne semble pas convaincu quant à l’intérêt de ces trous… Puis nous décidons d’aller à pied jusqu’à la perte de la Resse… Sur les hauts de collines le vent souffle fort ! Nous arrivons près de la « vieille bâtisse », suivons le cours d’eau jusqu’au trou/aven/perte, découvert l’été dernier. L’eau de la Resse s’y engouffre abondamment. Jean se faufile dedans sur quelques mètres et observe et dit : "ça descend !". Nous sommes à 50 mètres de la perte de la Resse/grotte.

Puis nous rebroussons chemin jusqu’à En Sire ou nous retrouvons la voiture garée proche du cimetière. Direction chez moi pour aller se restaurer…

Après midi : nous allons cette fois au RM86. Jean ne connaît pas le réseau supérieur. Nous en profitons aussi pour « gratter » un peu et nous devons bien enlever une dizaine de gamattes de terre de la galerie que nous sommes en train de désobstruer depuis quelques années déjà… Jean, lui, voit une galerie se dirigeant dehors ou près de l’entrée ; d’ailleurs sur le retour il cherchera un trou bouché ou une quelconque anfractuosité pour me démontrer que peut être la galerie retomberait dans le RM86 : moi je n’y crois pas et pense que : effectivement elle pourrait donner dehors, ce qui est logique, mais ce serait beaucoup plus loin. L’avenir nous le dira, ou pas…

 




 

Et couvre-feu oblige, nous devons retourner chez nous. Jean a encore une cinquantaine de km à faire...

 


mardi 23 février 2021

SORTIE GROTTE DE LACALM – AIGUEFONDE -22 février 2021



Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Aiguefonde
Participants :1, Pascal
But : Petite visite à la Grotte de Lacalm
Durée : 3 h


La grotte de Lacalm étant proche de chez moi, temps pourri : vent violent et pluie, je décidai quand même d’aller y faire un tour, car la veille je m’y étais rendu pour prendre quelques photos et prospecter dans les environs… 




Je commence par la petite galerie sur la droite (25/30 m) - rien d’extraordinaire, on a vite atteint le fond sur une mini-salle circulaire.

Je comptabilise deux chiroptères

Je ressors et un peu plus haut, dans la salle au soupirail, je vois un tout petit boyau dans lequel je n’étais pas encore rentré. Au sol, il y a de la terre tassée, et plus j’avance plus une odeur abominable me prend aux narines : une odeur concentrée d’écurie avec un truc en plus indéchiffrable... Tout le long il y a des minis bauges remplies de paille. Ensuite, tout se rétrécit jusqu’à ce que je sois obligé de ramper ; il y a de la terre devant moi qui a été remuée et qui délimite le passage le plus étroit. Aussi, je préfère revenir en arrière : entre l’odeur épouvantable et la peur de me retrouver face à un blaireau énervé ou un truc hostile… Mais faudra quand même y aller voir - sur le croquis le boyau paraît très court et devant moi, là, il s’enfonce beaucoup plus loin… (Lorsque j’écris j’ai encore l’odeur dans le nez…)

Le boyau du diable !


Une fois sorti du pestilentiel boyau du diable, je me dirige à l’opposé, complètement sur la droite où au sol se trouve l’entrée très étroite d’une galerie. Galerie aux coups de gouges bien marqués, cependant, en premier, faut passer l’étroiture -J’aurais pu passer par le passage habituel, mais un peu d’exercice ne fait pas de mal (sauf aux coudes et aux genoux), et je me retrouve dans la grande salle (ce qui est relatif). Changement d’accus et me voilà reptant dans le laminoir… Sur ma droite, à quelques mètres, je vois le cours d’eau, sinueux, partir en arrière et s’enfoncer sous la roche… Je continue à avancer doucement, c’est étroit mais ça passe. Ensuite, au bout d’une dizaine de mètres, ça devient très très très étroit, faudrait déblayer, seulement je n’en ai pas l'envie et je dois me rappeler les protocoles de sécurité ! Par contre ce que je n’ai pas dit, c’est le courant d’air puissant qui me vient dessus ! Plus tard j’expliquerai à Patrick ce courant d’air et il me répondra que ce devrait être un puits correspondant avec la grotte, quelque part à la lisière d’un champ : puits qui serait très instable -Faudra aller voir !

Dans cette partie de la grotte, je compte deux autres chiroptères.






Située au début de l’entrée de la caverne, je rentre dans une ancienne conduite forcée et je visualise un creux dans la partie basse. J’enlève des tas de pierres et quelque blocs, le trou s’agrandit, en pente descendante, pas assez large pour que je puisse y rentrer, mais suffisamment pour y passer la GoPro. Bref, ça part… Faudra désobstruer pour voir jusqu’à où, sachant que d’autres avant moi y sont  allés...


 


Je remballe mes affaires et dès que je me retrouve en dehors de la caverne un vent violent m’assaille, il gueule dans les arbres et par moment de la pluie tombe. Quant au ruisseau de Courbas, il est colérique...

 

Saleté de temps, venez vous lamenter qu’en été il fait trop chaud et patati et patata ! -Vive la canicule !

jeudi 18 février 2021

Sortie En Sire, Labruguière - 17 février 2021

 

 

 

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Labruguière
Participants  :1, Pascal
But : Prospection autour de la résurgence de En Sire
Durée : 4/5 h

 Il fait beau, faut en profiter !

 

 


 

Mon 4x4 ayant son arbre de transmission en vrac je ne peux me déplacer trop loin mais assez pour me diriger à la résurgence d’Ensire. Je me gare donc dans un petit chemin montant, près du cimetière, mais avant d’aller à la résurgence, je fais le tour de la zone sur quelques km carrés… Je descends également dans l’énorme doline, tellement énorme qu’on se demande si s’en est une ! (100 m de diamètre). Puis au fond, je constate deux autres petites dolines ; évidemment il y a quelque chose là-dessous…

Je reviens vers la résurgence de En-Sire et sur un des versants je découvre deux trous. Je ne ressens aucun air frais mais si tout est bouché c’est normal… Un des trous semble être un conduit forcé dans la roche…

Je rentre dans la grotte, m’avance un peu alors que je ne suis pas venu explorer -j’ai quand même amené mon casque – Vers le fond, je m’allonge sur le gros bloc effondré de calcaire, je me connecte en mode contemplatif, et là, je continue à me dire que ce n’est pas possible que les deux laminoirs en Y puissent continuer ainsi sur des kilomètres… Sachant que des colorations ont été faites et que l’eau provient bien de la perte de la Resse, difficile donc d’imaginer un laminoir infini, d’autant qu’il y a un débit d’eau généreux. Je suis persuadé : derrière il y a de la galerie ! Mais comment y accéder ?!

En plein dans le cours d’eau, sur le bord, à quelques mètres de la sortie, deux pertes se sont fait jour dont une où le débit entrant est assez important -arbitrairement je dirais que s’engouffrent 1 à 2 litres d’eau par seconde. La deuxième perte est plus légère, presque anecdotique, mais elle s’enfonce plus profondément. 

 


Laminoir gauche


Laminoir de sable entre les deux laminoirs d'eau...


 

Laminoir droit

Je ressors après une vingtaine de minutes, avec cette étrange sensation de visualiser ce qui se passe derrière ces laminoirs, pour l’instant, infranchissables. J’imagine de superbes galeries se dirigeant vers la grotte de la perte de la Resse...

Une fois dehors je me dirige vers le chemin habituel de rando, mais auparavant je m’arrête sur la doline, un peu plus loin de l’entrée et qui petit à petit s’enfonce dans le sol, doucement, mais sûrement. Au fond de celle-ci un trou part presque vertical… Là aussi il serait intéressant de désobstruer.

Sur la route, je pense à ces laminoirs et à la manière de les contourner... P*** de laminoirs !


Un des trous, au fond...




 

mercredi 10 février 2021

Dimanche 14 février : petit tour dans le réseau des st-ponnais

 Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de pondérach
Participants : 2, Matthias et Jean
But : à la recherche de l'as de pique
Durée : 6h30

compte rendu :

Depuis le temps qu'on voit trainer la photo de l'as de pique au local, on s'est dit qu'il serait temps d'aller voir de visu de quoi il en retourne en vrai. Rendez-vous était pris la semaine dernière mais la voiture de Pascal en aura décidé autrement. Pas démotivé pour autant, je remets le projet sur le tapis et c'est Jean tout fraichement débarqué de Paris qui vient m'accompagner pour relever le défi.

On cavale jusqu'à la salle du cataclisme puis là commence l'aventure. Les avis divergent sur le chemin à emprunter. On a par le passé chacun de notre côté repéré les départs possibles mais les  choix sont différents. Jean pense qu'il faut monter tout en haut à gauche et pour ma part, je pense que le départ est plutôt vers le milieu du plan incliné. Comme pour aller en haut il faut d'abord passer par le milieu, c'est donc mon  hypothèse qui sera testée la première.

Au dessus du vide, je scrute la descente vertigineuse : corde ou descente en libre ? soudain, tout en contrebas, mon faisceau intercepte un petit réflecteur bien reconnaissable laisssé par un ami  anciennement blond de chevelure. Cet indice me conforte qu'on est sur la bonne voie, Jean attend de voir pour être convaincu.

C'est maintenant trop facile , on suit simplement les petits miroirs qui nous amènent dans une très jolie galerie d'un profil bien singulier : à 60° pour la paroi de gauche qui fait un drôle de toit à la partie droite en forme de serrure. On passe devant les stalactites jumelles cassées qui repoussent lentement avec une fistuleuse en guise de reprise de pousse . On arrive devant la bête menaçante qui nous fait dire que l'on n'est plus très loin et on tombe finalement nez à nez avec le bel as de pique et son profil si joliment dessiné. au delà, s'amorce une partie de ramping puis des furetages et contortions les plus diverses pour explorer tous les recoins et essayer de trouver une sortie. Des racines, des coquilles d'escargots, des araignées, des odeurs de terre. Tout laisse à croire que l'on est vraiment pas loin de la surface mais aucunes issues ne s'offrent à nous, il faudra revenir sur nos pas.

Une pause casse croute s'impose puis un peut refroidis, on s'engage dans la galerie calas, la progression étant ce qu'elle est, on sera vite réchauffés ! des petites arrivées d'eau arrivent un peu de partout à 2m sous nos pieds, si l'on revient motivé à l'étiage, on pourrait surement suivre quelques laminoirs : avis aux amateurs... je passe mon tour.

Enfin comme personne n'a l'heure sur lui , on décide plus prudemment de rebrousser chemin afin de ne pas sortir trop tard. Tout compte fait, il n'est même pas 17h, on aura été vraiment efficace et chanceux  dans nos prises de decisions même si l'on regrette de ne pas avoir réussit à sortir sur la voie verte pour faire une traversée inversée ... cette déconvenue sera une parfaite excuse pour revenir et retenter notre chance avec un nouvel objectif à notre mesure.