vendredi 24 août 2018

Activités Juillet-Août, entre deux camps

COMPTE-RENDU D'ACTIVITE
Rédacteur : Jean Bourrely
Date : juillet-août 2018

Four à Chaux : 26/7/2018
Participants : 1
Jean
Durée : 3h
Le camp de juillet est terminé, les copains sont partis. Alors pour moi, objectif du jour, mieux se situer dans le Four à Chaux, qui au premier abord semble labyrinthique. Mais avec un petit croquis topologique (et non topographique), on s'y retrouve très bien. Il faudrait un jour refaire une topo(graphie) car celle dont le club disposait il y a des années a été perdue.

Châtaignier, galerie supérieure et aménagements : 31/7/2018
Participants : 2
Jean, Pierre
Durée : 6h
Aujourd'hui, il s'agissait de poursuivre le travail commencé lors du dernier camp. Nous allons au Trou du Châtaignier avec du matériel : cordes, perforateur, piolet, etc.
Le but est d'atteindre la galerie supérieure, de finir d'aménager les passages difficiles et noter tout cela pour y aller plus facilement les fois suivantes.
Conclusion, pour être à l'aise, il faut 4 cordes; on peut faire sans, mais c'est périlleux. Pour faciliter les choses, nous emmenageons quelques marches dans les pentes, nous installons aussi quelques amarrages.
La galerie supérieure est conforme à la description : bien concrétionnée, contrairement à la galerie inférieure.

Piège à Loup, topographie : 6/8/2018
Participants : 1
Jean
Durée : 2h30
Poursuite de la topo du Piège à Loup, dans les passages aisés, mais aussi moins faciles : la galerie aspirante, chère à Eddie et Philippe, n'est pas très espacée. Avec casque, boussole, carnet et laser, plus les lunettes qu'il faut enlever pour voir de près, c'est un peu la galère.

Piège à Loup, repérage en surface, topographie : 9/8/2018
Participants : 2
Alina, Jean
Durée : 3h
Toujours le Piège à Loup, mais avec Alina qui n'avait pas encore pénétré au delà du couloir surbaissé de l'entrée. Pour commencer, nous testons des talkies-walkies entre la surface et l'intérieur de la cavité : la réception est parfaite. Cela nous surprend car tout le monde pensait que quelques métres de roches suffisaient à interrompre la réception. Nous faisons ensuite un repérage sonore de la galerie parallèle au couloir d'entrée qui revient vers le ravin.
Et pour terminer, un peu de topo : nous prenons notes et faisons le croquis des (relativement) grandes salles d'où partent plusieurs cheminements formant des boucles diverses.

Secteur du Piège à Loup, désobstruction : 11/8/2018
Participants : 2
Alina, Jean
Durée : 3h
Un peu de désob aujourd'hui : on gratte au dessus de la galerie repérée quelques jours avant, puis quelques mètres plus haut. On fait du sport, on nourrit l'espoir de la découverte et on revient plein de poussière.

Sortie initiation à Ponderach (Pont-de-Ratz) : 17/8/2018
Participants : 3
Florence, Antoine et Jean
Durée : 5h
Ce qui n'était au début qu'une petite balade d'initiation, s'est finalement révélé être une sortie complète avec son lot de rampements, d'escalades, de recherches de passages, d'émerveillements devant la beauté des concrétions.
A la sortie ça à l'air d'aller; demain, les courbatures
En effet, la partie aval de la grotte de Ponderach est à mon avis largement sous-estimée et méconnue. On y trouve pourtant de très belles choses, le développement nécessite des heures pour être parcouru et il y a des escalades à prévoir, avec l'équipement adéquat. Plusieurs endroits semblent être des désobstructions anciennes, abandonnées, mais qui pourraient être reprises si on s'en donne la peine. Il faut absolument y revenir, prendre des photos, et retrouver une topo un peu plus détaillée que celle que nous avions ...

Désobstruction et topo : 19/8/2018
Participant : 1
Jean
Durée : 6h
Aujourd'hui je suis seul. J'en profite pour retourner sur le lieu des derniers exploits des camps de juillet et août. D'abord, je gratouille un peu aux Cartouches, ce sera toujours ça de fait, histoire de voir où ça continue. Résultat : ça continue, mais il y a du boulot. Je note en surface tous les points connus de la zone; ça peut servir.

Puis, je continue la désob en surface entamée avec Alina, face au Piège à Loup : ça défoule, on voit un peu, et avec de l'imagination, on sent un petit courant d'air. Tout cela est bien, encore du boulot pour les 10 prochains camps.

Simple visite et topo au Piège à Loup : 22/8/2018
Participants : 3
Jean, Florence et Pierre
Durée : 2h30 
Nous voulions aujourd'hui montrer à Florence la dernière petite découverte du club et lui faire partager les étapes de la découverte, de la désobstruction, de la préservation, etc.
Pierre à la peine, et ça vous fait rire ?
Une petite visite au Piège à Loup s'est terminée par un petit tour en surface de toutes les cavités explorées ou à explorer de la zone. J'en ai aussi profité pour compléter quelques points de la topo, mais il reste encore du travail ...






Du 12 au 17 août 2018 - Camp spéléo à Courniou.


Grotte des Cartouches : Eddie et Jean a 10m de l'entrée. Gros sourires ... ça passe pas ... mais ça continue !
 COMPTE RENDU DU CAMP SPELEO A COURNIOU
DU 12 AU 17 AOUT 2018

Dimanche 12 août 2018 : Arrivée
Participants :
Patrick Cabrol, Eddie Serre, Christian Scotto, Jean Bourrely, Alina et la famille Bourrely (Pierre, Laure-Line, Charlotte, Astrid)

Patrick arrive à midi et vide les courses au local avant de partir à la Devèze où il y faut voir des petits problèmes techniques au musée.
Eddie et Christian arrivent à 18H30 vident leurs affaires et nous partons immédiatement chez Jean à St-Pons qui nous attend pour la piscine et l’apéro… c’est un très bon début de camp.
Nous arrivons chez Jean à 19H et après un petit apéro c’est place à un bon bain pour certains.
Durant le repas nous voyons de ciel se couvrir au Sud, puis devenir noir. Les premières lueurs d’éclairs nous parviennent et peu de temps après nous décidons de rejoindre le local alors que les premières gouttes commencent à tomber.

Nous rentrons juste « à la maison » lorsque le ciel se déchaîne, non pas en bruits mais en lumière. Il y avait tellement d’éclairs que l’on aurait pu lire son journal sans rien d’autre. On voyait les éclairs réunir les nuages mais exceptionnellement descendre vers le sol. Durant une bonne demi-heure un bon déluge s’est abattu devant nous pour notre plus grand bonheur et celui de la végétation qui avait très soif. Ainsi se passa notre première nuit, dans le bonheur de la fraîcheur retrouvée !
Pierre : "vous ne faites rien au fond ! J'attend !!
 Lundi 13 août – Matin-
Le soleil est revenu et le petit vent d’Ouest chasse les derniers nuages de la nuit. La température est idéale !
Participants : 5
Patrick Cabrol, Eddie Serre, Christian Scotto, Jean Bourreley, Alina

Compte rendu
Réveil à 8 heures
A 9 heures Eddie et Christian partent faire quelques courses complémentaires à St Pons. Jean et Alina arrivent à 9H30 et tout le monde se retrouve au local à 10 heures. Départ pour la désob pendant que Patrick va à la grotte de la Devèze pour effectuer quelques entretiens de vitrines au musée.

L’équipe monte directement au trou des Cartouches. Jean est au fond et regarde le « paysage ». Il voit un creux sous le plancher de calcite terminal. Il creuse dessous pendant que les autres font une séance d’éclateurs. Tout marche bien et il est prévu de ressortir les déblais l’après-midi car il manque un bidon.
Ils descendent ensuite au fond du vallon et découvrent 15 m plus bas un petit trou qui souffle bien et frais.
Pour finir, détour pour l’observation des trous découverts par Jean et Alina dans la semaine

Retour au camp à 14H. Casse-croûte -  
Je suis épuisé !
 Lundi 13 août – Après-Midi –
Participants : 5
Patrick Cabrol, Eddie Serre, Christian Scotto, Jean Bourreley,

Compte rendu :
Nous partons à 16 heure, direction la grotte des Cartouches. Jean part au fond, Eddie derrière lui, Christian au virage et Patrick qui tire les seaux. Il a fallu allonger les cordes de la gamattes qui fait les allers et retour. Le fond du chantier est à 15/20 mètres de l’entrée. Au total 32 gamattes sont remontées.
Patrick veut pointer au GPS le trou découvert ce matin. Christian l’envoie dans une fausse direction, ce qui lui permet de repérer 3 autres petits orifices de 20 à 30 cm de diamètre, non connus du club, comme quoi il faut faire confiance à la Vie !

En fin d’après-midi nous partons voir ce nouveau trou afin de voir si on peut y faire quelque chose. Nous passons une bonne heure à jouer de la barre à mine, de la masse et du burin, mais il ne s’est pas rendu facilement. Nous verrons demain.
Retour au local à 20H45. Direction la douche, puis l’apéro !
Heureusement que la jeunesse s'y est mise !
 Mardi 14 août – Matin –
Tout le monde est sur pieds dès 7H30, que se passe-t-il !
Participants : 4
Patrick Cabrol, Eddie Serre, Christian Scotto, Jean Bourreley,

Départ à 9 heures de Christian, Jean et Eddie pour désober dans notre nouveau petit trou d’hier. Durant ce temps Patrick va voir le maire pour échanger sur divers dossiers.

Dans notre petit trou l’équipe commencer par enlever le bloc qui était sur l’entrée. Pour cela nous avons dû utiliser la grosse barre à mine du club (nous la nommons « la 200 balles » car elle nous a coûter 200 francs il y a de nombreuses années !). Il faut ce la porter ! Elle a bien rempli son rôle et le rocher a fini par céder. Nous n’étions pas plus avancés car l’orifice soufflant était vraiment impénétrable et en plus un peu remontant !...
Du coup l’équipe a débrayé à deux mètres à gauche et s’est retrouvé au-dessus du premier trou. Un coup de perforateur avec une mèche 14 mm a permis de percer et de retrouver le premier trou, ce trou a été un peu élargit pour passer le bras.
Les deux trous soufflent de l’air froid, mais là il va vraiment falloir jouer des éclateurs car c’est en pleine roche massive et c’est étroit. Une photo prise à bout de bras a permis de voir qu’une petite galerie de 20 x 30 cm part plein massif... à suivre, mais « au boulot «les copains » !!!!!!
Retour au local à 13H45
Ils ne font rien, heureusement que je suis là !!
 Mardi 14 août – Après-midi –
Participants : 6
Patrick Cabrol, Eddie Serre, Christian Scotto, Jean Bourrely, Pierre Bourrely, Astrid Bourrely

Nous partons tous à 15H45 au trou des Cartouches afin de poursuivre la désobstruction.
Nous sortons 25 gamattes et la progression continue dans les remplissages. On a traversé des planchers stalagmitiques, des argiles calcifiées. C’est étroit mais on avance difficilement. Ce n’est pas large du tout mais l’espoir est devant nous….!!!

L'équipe du jour.
Mercredi 15 août – Matin
Participants : 4
Eddie Serre, Christian Scotto, Jean Bourrely, Pierre Bourrely
. Eddie et Pierre vont à la grotte du Piège à Loup que Pierre ne connaît pas encore. Ils visitent essentiellement tout le fond de la cavité pour voir si cela ne continue pas quelque part. Pierre découvre un cavernicole d’occasion car ce n’est manifestement pas son habitat, il a du se perdre dans le coin. Ils passent par la « mare au sangliers » mais ils pensent qu’il faudra revenir voir la « Galerie de Matthias » où on observe une sorte de réservoir d’eau, à sec aujourd’hui, de 1,20 sur 3 à 4 mètres de long. A son terminus on voit un petit trou 30 cm de diamètre qu’il faudra revenir voir, cela semble intéressant.

. Jean et Christian partent dans la grotte du Châtaigner. Ils font une inspection générale de la cavité. Les premiers équipements mis en place par Jean se montrent très efficaces, même s’il faut continuer à en placer pour sécuriser certains passages. La cavité mérite un bon petit balisage de protection à certains endroits. Il faudra reprendre les travaux de désobstruction au tiers avant le fond de la galerie supérieure qui est rectiligne, côté Nord. Cela semble continuer…

Conclusion de cette sortie double : il faut continuer à creuser dans les deux endroits trouvés dans chacune des cavités.

Retour au camp pour l’équipe du piège à Loup à 14H30 et à 16H30 pour le Châtaigner.
Le fond ... ça continue !!!
Mercredi 15 août – Après midi :
Participants : 3
Patrick Cabrol, Eddie Serre, Christian Scotto
Vu que l’après-midi est très avancée nous décidons de faire une petite sortie « cool ». Nous partons au Gouffre Robert. Nous entendons de l’eau qui coule entre les blocs. Hélas nous ne sommes pas des anguilles alors on va voir les autres petits trous du coin. Le trou Robert 1 d’où s’échappe un bon courant d’air froid, puis le trou Robert 2 d’où s’échappe aussi un bon courant d’air froid et qui est un peu pénétrable sur 10 mètres. Christian et Eddie pénètrent dans l’ouverture et fouine une nouvelle fois. On perd le courant d’air rapidement …mais d’où vient-il ! Après 10 mn là-dedans ils ressortent, déçus.
Entrée de la 200 balles.
 Jeudi 16 août – Matin
Participants : 4
Patrick Cabrol, Eddie Serre, Christian Scotto, Jean Bourrely, Denis Matarin

Eddie, Christian et Jean partent au « Trou 200 balles » afin de poursuivre l’élargissement de l’entrée supérieure du trou. Une fois de plus ceux qui ont écrit que le calcaire était une roche tendre ne sont jamais venus à St Pons !!! Au bout de trois heures de travail à la barre à mine (« la 200 balles ») l’équipe avait agrandi l’origine qui était passé de 20x10 cm à 40x10 à 15cm. Pas top du tout, mais nous avons au moins pu passer un appareil de photos afin de voir ce qu’il y a. Nous n’avons pas découvert les grands boulevards !!! Retour au camp à 14 heures comme tous les jours.

Durant ce temps Patrick et Denis vont à la grotte de la Devèze afin de visualiser les projets de travaux du nouvel aménagement projetés par la commune. Cela nous donne des idées pour la suite avec des désob… Elles seront proposées au club et à la mairie.
200 balles : ce serait bien si cela ne faisait pas 20 cm de large.
 Jeudi 16 août – Après-midi
Participants : 4
Patrick Cabrol, Eddie Serre, Christian Scotto, Jean Bourrely, Denis Matarin
Nous partons tous à la grotte des Cartouches afin de tirer quelques gamattes de plus. En fin de journée nous en avons tiré 29. Nous avons avancé de 2 mètres en longueur et 1,5 en profondeur. Ça continue mais il va falloir des bras  pour faire de la place et avancer car la galerie semble large mais pas haute et bien comblée!!!!
Dans le Trou Roger.
 Vendredi 17 août 2018 – Matin :

C’est le départ d’Eddie et de Christian à 10 heures appelés à d’autres travaux : une bonne paella familiale le soir pour Eddie.
Jean et Patrick profitent de cette matinée pour continuer la pose du placoplâtre au second étage du local. Ils finissent le demi-mur de gauche en arrivant là-haut. La suite est prévue très vite. Il va vraiment falloir terminer cette pièce afin de pouvoir commence à ranger les archives du club !
Un visiteur dans la grotte du Piège à Loup.
 BILAN DU CAMP :
Nous n’avons pu mener à bien tous les objectifs du camp mais cela devient une habitude :
Malgré le petit nombre de participants :
. Nous n’avons pu faire aucun travail dans le Trou Dyson qui est pourtant très intéressant.
. Nous n’avons pas pu aller travailler dans la grotte Larquet, pourtant bien placée
. Nous avons pu entrevoir une possibilité de prolonger un peu la grotte du Châtaigner
. Nous avons pu localiser en surface le terminus de la grotte du Châtaigner à un ou deux mètres près.
Nous avons trouvé une petite cavité à cet endroit. Il faut creuser !!!
. Nous avons pu entrevoir la possibilité de prolonger un peu la grotte du Piège à Loup
. Nous avons bien avancé dans la grotte des Cartouches. Nous avons progressé de 5 à 6 mètres et sommes descendu de 1,5 à2 mètres. Au terminus : léger courant d’air…. ON CONTINUE !

Après un camp en février, avril, juin, juillet et août en 2018 (un record !) le prochain camp devrait avoir lieu au plus tard à la Toussaint, s’il n’y en a pas un autre en plus d’ici là !
Piège à Loup : l'espoir ...

Piège à Loup : fistuleuse de calcite rouge. Tu connais !
PHOTOS :  Eddie et Christian.
Placoplatre 2° étage : suite et pas fin (mais c'est pour bientôt dans cette pièce.

dimanche 5 août 2018

Sortie Roumégas

Sortie Roumégas

COMPTE RENDU exploration faille du TADD118
Rédacteur : Pascal Hernandez
Date : 3 Août 2018
Participants : Denis Matarin et Pascal Hernandez
Durée : Environ 2 heures



La météo est d’enfer ! Une chaleur qui s’abat sur le Tarn comme une chape de plomb, mais ça ne me dérange pas. Je vais chercher Denis. Nous papotons spéléo, normal ! Marielle nous sert une bière puis Denis et moi prenons le 4X4 en direction du Roumégas. On se prépare. Pas de gros matos juste les casques et les combis (Denis a pété sa fermeture éclair -[il a du trop manger ces derniers temps...]) Après deux cent mètres à travers champs, au pied de la montagnette, nous empruntons le chemin montant juste au trou au dessus de la Doline…



De la boue sur et entre cette coulée de stalactites...



Ici se sont des graines et des écorces de graines déposées dans tous les recoins...

Il y a différente couche de terre



Je me laisse glisser dans l’étroiture, cette fois-ci bien dégagée depuis maintes désobstructions. j’escalade l’espèce de ressaut au dessus du méandre afin de laisser Denis s’engager dans la minuscule salle (?) dans laquelle une seule personne peut y tenir. Je m’avance un peu sur le méandre colmaté de terre juste au bord du ressaut opposé qui doit mesurer 2m. Je place la pelle sur les rebords du méandre et me sert de deux anneaux fixés autour du manche et ce pour me laisser descendre plus facilement. Denis descend à sont tour mais le manche de la pelle casse. La chute est de quelques cm donc y-a pas lieu de s’inquiéter ; c’est de la gnognotte !



Au fond de la salle/méandre tout se termine sur la gauche, une coulée de boue recouvre tout et nous ne pouvons savoir si dessous y-a quelque chose… Après, vu le dessin et les marques des parois, de l’eau a un jour circulé de manière active ; d’où venait-elle ? Certainement que dans peu de temps je retournerai enlever la coulée de boue, je ne peux laisser “échapper” quelque chose…


Un grosse coulée de boue recouvre tout le fond...
Ensuite nous sommes sortis et avons été voir, à quelques 30 mètres de là, une faille dans la roche, assez ressemblante avec celle du RM86 : de l’eau, sur la droite, qui sort de dessous de la roche pour aller s’engouffrer sur la gauche, dans une sorte de laminoir qui ne serait peut-être pas impossible à pénétrer sur quelques mètres en tous les cas (MATHIAS!!!). Mais avant faudrait un peu sécuriser car tout est rempli de morceaux de roches instables.

Un autre phénomène, lui humain, dans la même faille que l’on vient d’explorer (celle qui ressemble au RM86) est ce conduit construit de manière très propre et dans lequel on ne peut progresser qu’accroupi. Il traverse le chemin et une partie du champ sur plusieurs dizaines de mètres et s’ouvre dans la broussaille d’en face. Apparemment ce conduit est connu mais par peu de personne. Pourquoi ce passage ? L’eau qui circule dans cette faille est à un niveau inférieur du conduit et il ne peut pas être rempli par cette eau à moins d’une crue gigantesque. Peut-être qu’il y a très longtemps, l’eau y était forcée par des artifices de vannes ou autres ?

Un tunnel creusé au dessus d'une perte...

D’amont en aval l'eau est boueuse...
Nous sommes retournés au 4X4, avons bu chacun une Bière encore fraîche. Ensuite nous sommes allez faire un tour du côté de la Caucalière voir les bouillons des résurgences qui se trouvent dans le Thoré ; il-y avait trop d’eau donc on ne pouvait rien observer, et chose curieuse : la rivière était entièrement de couleur marron comme si on y avait versé dedans des milliers de tonnes de boue. Sur cette interrogation nous sommes repartis chez nous...