SORTIE AIGUEFONDE – 22 DEC. 2021. Trous des ferrailles N°2

 

Localisation : AIGUEFONDE

Participants : - Jean et Pascal et Brigitte

But : Explorer et désobstruer après l’étroiture d’entrée

Durée : 3 heures


 Lien vidéo

https://youtu.be/9x77eYodw-w

 

Cette fois c’est Jean qui arrive, il a amené le perfo/burineur. Après le repas, nous nous dirigeons aux trous des ferrailles à quelques trois kilomètres de là. Le temps de jeter un œil à l’étroiture, voilà Jean qui s’y engouffre burineur en main, le temps de faire demi-tour au fond du boyaux, il revient et s’attaque par l’intérieur au bloc qui complique le passage. Aux éclateurs, impossible, la mèche ne fore pas car le calcaire est humide au dedans, ce qui crée une sorte de pâte qui empêche les résidus de remonter le long de la spirale. Donc la mèche chauffe et fait du sur place… Mais petit à petit nous arrivons à grignoter quelques centimètres, au moins pour que je puisse passer. Ce que je fais… sur le dos. Sur le ventre je ne passe pas : « Question de technique » me dit Jean. Peut-être ! Bref, au fond du boyau il n’y a pas de place pour deux, je suis obligé de rester derrière et j’en profite pour filmer… Jean a pété quelques blocs, mais c’est très difficile tellement c’est exiguë ! Je visualise en dessous un départ ; certainement un ancien méandre colmaté depuis. Dans l’immédiat, nous préférons mettre la désob en stand-by ; pas grand-chose à faire d’autre d’ailleurs. C’est une désob à planifier parce qu’il faudrait sortir des gravats, et vu la configuration des lieux, c’est chaud !


Entre temps Brigitte est venue nous amener quelques bières, des biscuits et des fruits secs. Ensuite elle est repartie à pied, et nous, nous sommes allés voir la perte du lac à deux cents mètres d’ici. Le trou n’a toujours pas été rebouché, le lac toujours vidé, et je rentre dans la perte. L’eau est nauséabonde. A l’intérieur, il y a des gros sacs de plastiques blancs, gonflés : je me demande comment ils ont pu atterrir dans ce trou, et surtout que peuvent t-ils contenir ?. Je me penche et constate que l’eau passe sous la roche de calcaire. C’est impénétrable, à moins de creuser dans la boue et la roche, ce qui serait dangereux… Je ressors les pieds mouillés avec une odeur d’égout dans les narines…


Avant de partir, Jean a envie d’aller prospecter la zone immonde de l’ancienne décharge d’Aiguefonde, des fois que la grotte de la Bessette nous fasse un signe pour sa localisation. Il découvre quand même un trou au pied d’un bloc de calcaire au 3/4 enfoui. Nous y enlevons quelques pierres, ce qui semble pas mal…Il y a encore du déblaiement à se taper avant de se faire une idée, mais cela ce sera pour une autre fois…

Nous remontons dans le 4X4, et quoi ? Ben rien… Ni triste, ni heureux. Perplexe...

SORTIE AIGUEFONDE - TROU DES FERRAILLES - 17 et 18 DEC. 2021

Localisation : AIGUEFONDE

Participants :  - Robin et Pascal
But : Franchissement de l'étroiture…
Durée : 2 heures

Bientôt la vidéo...

Voilà, c'est fait, ARF. Etroiture sévère franchie ! Première pour le nouveau membre du club : Robin ! C'est lui qui l'a mise à genou…

Cependant, dedans, cela reste encore très étroit pour travailler, car effectivement, faudra y retourner pour continuer la désob car un peu plus loin de l'étroiture, sur la gauche, ça part à nouveau… Oui, ça part mais une plaque de calcaire effondrée barre la mince galerie. Ben on va la claquer n'est-ce pas ? Mais auparavant, il va falloir envisager sortir la terre du boyaux faisant suite à l'étroiture, si on veut se bouger un peu mieux qu'un ver pour aller bosser dans la micro salle où commence la suite… 

Entre temps, Brigitte "la marcheuse", est venue à pieds nous rejoindre et voir où nous en étions, elle a ramené quelques biscuits des fois qu'on serait en hypo'. Puis elle est repartie nous laissant avec nos Pelforth … Ensuite, Robin et Mézigue, complètement alcoolisés, nous nous sommes effondrés dans un semi-coma à vomir tout ce que l'on avait bouffé ce midi, même les petits palmiers style LU que nous avait ramené la Brigitte… Mais non, ce n'est pas vrai nunuche ! Par contre nous avions tous les os du squelette totalement meurtris…

A la prochaine !

SORTIE AIGUEFONDE - 15 DEC. 2021 - Trous des ferrailles

Localisation : AIGUEFONDE
Participants : 1 - Pascal
But : Suite désobstruction
Durée : 4 heures

Juste un peu avant d’arriver au trou des ferrailles je croise le propriétaire du terrain adjacent. Il me raconte qu’un peu plus loin, le lac artificiel s’est vidé et qu'un trou est apparu mais que probablement ils allaient le « boucher ». Je pars presque en trottant en direction du lac et je tombe sur deux gars dont l’un conduit un tracteur.

- Bonjour, il paraît qu’un trou serait apparu pas loin ?

- Vous travaillez pour qui ?

- Moi ? Pour personne, je suis spéléo

- Ah, OK, il est là bas, faut passer entre la rangée d’arbre (il me désigne avec le doigt).

Je remercie le gars (Il est locataire du terrain) et je me dirige jusqu’au lac ; je connais d’ailleurs assez bien le coin. C'est alors que je tombe sur un lac complètement vidé, où juste serpente le ruisseau qui sort de la résurgence tout en face pour aller se jeter dans la perte… Le trou est assez volumineux, il descend en pente et les dimensions sont approximativement de : 1m de large sur, par endroit, 1,80m de hauteur, pour 3m de longueur. Il a une forme d’entonnoir. Les parois et le plafond c’est de la boue mélangée à des tas de très petites pierres de calcaire blanc. Le mélange est hétérogène : on dirait un clafoutis…Ensuite, tout au fond, on distingue un trou, là où apparaît la roche mère, et l’eau s’y engouffre joyeusement. C’est franchissable, mais après… (???).

Que font ces sacs/bâches là ? Au fond, ça part !

La résurgence du Lac

Le trou qui a aspiré le Lac

L'eau qui se dirige dans la perte…

Après avoir filmé tout cela, je repars non sans avant m'être fait piégé dans la boue du fond du lac. J’ai même du enlever mon pied de la chaussure pour sortir cette dernière avec un bout de bois… Si si !




Direction le trou des ferrailles à quelques 150 mètres de là…

…

Un bloc, deux blocs, trois blocs… J’en sors je ne sais combien de kilos ! Mais le trou s’agrandit. Je visualise de mieux en mieux l’intérieur et ce que je vois me plaît ! Je suis à présent certain que derrière l’étroiture et le triangle du plafond, on peut se tenir assis et peut être même debout. C’est une petite salle où je peux également voir ce qui semble être un départ descendant au pied de la paroi – Par contre je ne sais pas si c’est colmaté ou non. Ensuite, sur la droite, là aussi on peut se tenir à quatre pattes et en face on note que ça part également, mais c’est étroit… Quoiqu’il en soit, de ce que je peux observer, il y à trois possibilités à explorer : gauche, droite, centre…

La nuit était tombée mais j’ai voulu continuer à désobstruer jusqu’à ce que mes épaules disent : stop. Puis j’ai rangé le matos et je suis remonté jusqu’au 4x4 en ahanant comme un âne car le chemin de retour est pentu et avec une caisse de matériel à bout de bras c’est pas fastoche…

Si je ne suis pas trop « cassé », demain je vais tenter de donner « l’assaut ». Il reste vraiment très peu à désobstruer pour forcer le passage…

Je souffre !

Centre droite, un départ…

Pas grand chose pour franchir

à gauche une espèce de salle...

à droite toute !

Oui oui, c'est par là !

Beaucoup de travail de fait…

[Les photos ne sont pas terribles car sorties de la vidéo]

weekend des 11 et 12 décembre : explorations à roquebleue

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de roquebleue
Participants : 3 matthias, isabelle et bernard L.
But : poursuite d'explorations
Durée : 9h + 9h

De grosses aragonites nous récompensent en haut de notre chouette escalade

compte rendu :

Lors de précédentes visites j'avais repéré des départs nécessitant une escalade en artif ou bien la pose d'amarrages pour descendre et surtout remonter en sécurité. Bernard vient donc nous prêter main forte avec toute son expertise et son matériel (mini perfo et mat d'escalade).

Samedi : direction le salon de thé pour aller escalader la grosse galerie en face de celle des volcans, on déplie le mât même si il nous servira pas vraiment au final, tout se déroule au mieux de manière plus simple que prévue. On refait la jonction à vue avec la salle de la dent et on redécouvre deux belles galeries ne figurant pas sur la topo, on laisse une corde car il faudra revenir faire les relevés. L'après midi, on s'attaque aux pointillés de la topo à l'extrême nord, on équipe et on descend deux puits parallèles mais au fond tous les départs pincent plus ou moins rapidement. Petite déception, il faudra là aussi revenir faire la topo. deux grosses séances en perspective.
 

Bernard grimpe au mât

 

dimanche : on a laissé le maximum de matériel au carrefour de la zoubida la veille ce qui nous offre un retour-aller tout léger. direction les lavandières pour à nouveau faire joujou avec le mât. On étudie bien la situation puis on envoie la lance. Bernard monte en premier et pose les amarrages, bonne nouvelle, contrairement à la veille, aucunes traces de passage précédent, on file vers l'inconnu ... Je rejoins bernard dans la galerie au plafond et on relance la ferraille pour une seconde longueur à patiner dans la boue. Une fois la corde épuisée, on est presque à plat, Isabelle nous rejoint et passe en tête pour explorer la suite de la galerie qui s'abaisse de manière inquiétante. Finalement, ça passe en ramping sans rien gratter.

Super surprise, un petit mur de grosses aragonites en aiguilles nous accueille, splendide, elles nous rappellent tout de suite celles de la salle de l'alliance.

Puis déception, après les aragonites, les deux galeries possibles se rejoignent en une petite boucle et terminent sous d'impressionnants remplissages de sable. Même si c'est le signe de grosses suites en altitude, on clôt l'aventure ici car personne ne souhaite se faire enterrer sous des tonnes de sables qui ne demandent qu'à tomber du plafond.

On aura fait une très sympathique première avec une nouvelle galerie de 50m? qu'il faudra revenir topographier avant de déséquiper.

après manger, on étudie toutes les autres escalades à faire et on en a 4 qui nous paraissent très intéressantes sur moins de 100m de galerie, on remet ça pour une autre fois car il se fait déjà tard et on est bien fatigués après ces deux jours bien remplis.

à suivre ...

SORTIE AIGUEFONDE - 30 novembre 2021

Rédacteur : Pascal

Localisation : AIGUEFONDE
Participants : 2 -Robin et Pascal
But : Suite désobstruction
Durée : 3 heures

Lien vidéo

https://youtu.be/FsRdKKymJno

Robin, la nouvelle et jeune recrue du club, est venue me donner un coup de main. Toujours enfourchant sa mob vintage, il me rejoignit directement sur les lieux de la désob. Nous avons arraché pas mal de blocs de calcaire au "trou", qui devient de plus en plus "confortable". Bientôt nous attaquons l'étroiture...

Aujourd'hui je pensais pouvoir commencer le forçage de la chatière, hélas une dernière roche récalcitrante nous bloque toujours le passage. Nous avons réussis à la briser sur toute sa longueur mais elle reste difficile d'extraction. Puis la nuit tombant rapidement, nous nous sommes arrêtés là...

A présent que nous pouvons bien nous coller à l'étroiture, on peut parfaitement observer sur la droite comme la galerie se relève. C'est d'ailleurs par la droite qu'il faudra aller pour ensuite contourner (?) le triangle du plafond, puis faire du déblayage pour afin accéder à la partie de droite...

J'espère, et j'en suis sûr, la prochaine désob sera la bonne

A bientôt !

On a trinqué au SCMNE !

Désob...

Désob...

Bientôt on force l'étroiture !

un weekend sous le signe de la neige

Rédacteur : matthias
Localisation : à deviner
Participants : 2 matthias et isabelle
But : photos et explo
Durée : 8h

2h d'explo, 3h de photos et le reste pour faire l'aller-retour. Ambiance neige et givre sous-terre ce qui fait écho aux fraiches chutes de neige sur l'espinouse.

SORTIE AIGUEFONDE -21, 25, 26, 27 novembre 2021

Rédacteur : Pascal
Localisation : AIGUEFONDE
Participants : 2 -Pascal et Brigitte
But : Désobstruction
Durée : 12 heures cumulées (environ)


Lien vidéo désobstruction trou des ferrailles N°2

https://youtu.be/Q4zdM_7u0kA

Jours 21, 25, 26, 27 novembre

J'ai peu travaillé d’heures, entre 2 et 3 à chaque sortie, mais j’y retourne souvent, quasiment tous les jours !

D’une petite fente de quelques centimètres l’entrée à présent a pris de belles proportions : le travail à venir sera un peu plus confortable (!). Je pense encore éclater quelques roches, ensuite je pourrai commencer à forcer et déblayer de son remblai ce qui semble bien être une galerie… Je visualise maintenant parfaitement la direction qu’elle prend : elle part bien sur la gauche en direction de la Bessette (ce qui ne veut pas dire qu’elle va jonctionner – mais j’espère que oui). Juste après le « triangle » du plafond, à quelques mètres de l’étroiture d’entrée, je constate que le plafond se relève un peu. Sur la droite, à deux mètres, je note aussi que cela devient plus ample, et normalement la logique voudrait que cela communique avec le trou N°1 (un boyaux extrêmement étroit), mais depuis ce dernier, on ne voit rien sur la gauche qui pourrait indiquer un passage communicant avec le trou N°2.

Le trou N°1 part à l’horizontale

Le trou N°2 est descendant.

Il y a un troisième trou sur la parcelle adjacente, à quelques 30 mètres. Le trou descend dans une salle circulaire de 2/3 mètres de diamètre. À certains endroits on note quelques petits vides aux parois érodées par l’eau et quelques concrétionnements.

Pour l’instant je suis optimiste quant au trou N°2 et espérons que ce ne soit pas colmaté plus en avant ! Le souffle est toujours là, mais il lui arrive de faire de l’apnée… (?)

Sinon la vidéo parle par elle même…

Samedi 13 novembre : suite des photos à la dévèze

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de la dévèze
Participants : 1 matthias
But : pure séance photo
Durée : 6h30

 

Compte rendu :

Dans un précédent chapitre, j'étais remonté frustré avec peu d'images et la promesse d'y revenir afin de tirer le meilleur du lieu. Je me suis donc concentré sur la deuxième salle de l'endroit qui est particulièrement photogénique comme peuvent en témoigner les quelques clichés ci-dessous parmi la centaine que j'ai pu faire sans assistance en l'espace de 6 heures.

Tout d'abord, suite à une idée lancée par Claude le mois dernier je tente d'immortaliser la « phosphorescence » de cierges de calcite monocristalline. Mon vieux capteur n'est vraiment pas performant dans les hautes sensibilités, c'est pas grave, je m'acharne sur le sujet et après une dizaine de tentatives, le résultat ressemble assez bien à l'agréable sensation que l'on peut observer à l'oeil nu, il m'aura tout de même fallu pour cela 3 flashes à pleine puissance, une pause d'1sec sur pied et les iso poussés à 6400 (le max sur mon appareil!). Les autres images seront plus facile et classiques à réaliser.

 

Comparaison entre éclairage direct et lumière réémise après l'éclair des flashes

Après la traversée des schistes, beaucoup de calcite arrive avec une pure blancheur

Creux ou bosses, pointu et arrondi, difficile de s'y retrouver

après les schistes, la roche ne trompe pas, on est qu'à quelques dizaines de mètres de roquebleue

Jolie coulée calcifiée étincelante

SORTIE ZONE ROUMEGAS/RECLOT/AIGUEFONDE - 6 novembre 2021

Rédacteur : Pascal
Localisation : Grotte de Lacalm, grotte du renard mort, grotte du Reclot, grotte du RM86, grotte du Porche, grotte de la Resse, aven de la Resse...
Participants : 2 -Pascal et Robin
But : Faire connaître la zone à un nouvel adhérent intéressé par les cavités du coin.
Durée : 3 heures(environ)

 - Driiiing 

- Oui, allo ?

- Je suis Robin, en allant chez Denis il m'a donné votre téléphone et patati et patata (je ne retranscris pas le dialogue complet, hein !)

- Ok, ben on se rencontre demain sur la place vers 14h00 ?

- D'accord ! (et patati et patata).

Le lendemain : 14h15

Robin arrive sur une mob, putain de celles de quand j'étais môme ! Toute bleue. Elle est comme neuve, ou presque...

- Salut, moi c'est Robin

- Pascal (et patati et patata...)

Le 4x4 chauffe depuis un quart d'heure, et c'est parti !

Direction les ferrailles n°1 et 2. Robin jette un coup d’œil dans les trous. Je lui explique ce que je fais et pourquoi, et que j'aimerais bien retrouver la grotte de la Bassette. Puis nous allons "visiter" le dépôt d'ordure monstrueux des alentours. Le sacrilège officiel d'avoir pourri toutes les barres de calcaire, d'avoir empoisonné la terre et le ruisseau ! Honte à ces ******* !

Nous partons à Lacalm... Après un petit exposé sur la grotte éponyme, nous visitons vite fait une petite galerie dont je soupçonne la jonction avec le renard mort. Là, ça aspire, au renard mort ça souffle... Élémentaire mon cher Watson ! (Phrase qui, entre nous, n'a jamais été prononcée par Sherlock Holmes 😜).

Puis nous nous enfonçons dans l'autre partie, celle active. On rampe une quinzaine de mètres dans le laminoir de sable et de pierres. Comme éclairage nous n'avons qu'une torche et un portable, donc on s’arrête là... Mouais, c'est mieux, d'autant que je sens le Robin prêt à en découdre avec l'obscurité... (Faudrait réellement continuer les explos sur cette grotte qui n'est pas si réduite que ça, comme on pourrait le croire en observant le croquis de Jean et André Magné du spéléo-club de Roquecourbe. Certes, ils parlent de laminoir infranchissable, mais je n'en suis pas si sûr à l'heure actuelle...).

Petit tour à la grotte du renard mort où nous restons dehors, par contre, à quelques mètres de là, il y a un trou très étroit -type boîte aux lettres, qui donne dans une espèce de petite salle. Tout est bouché par de la terre. Les parois on été érodées par l'eau. Robin qui était rentré dans la cavité en ressort le sourire au lèvre... ça à l'air de lui plaire ! Faudrait également nommer ce trou pour le répertorier... Plus tard.

Ensuite, nous allons jusqu'à la Grotte du Reclot, au RM86 et à la grotte du porche, et pour terminer à la grotte de la perte de la Resse où Robin fait un petit ramping dans l'entrée histoire de "tâter" de la spéléo... Mais nous ne sommes pas équipés pour faire de l'explo, nous n'avons même pas de casque ; le but d'aujourd'hui, n'étant que de montrer à Robin la zone karstique entre Aiguefonde et Labruguière...

En réalité nous finirons notre parcours devant l'aven de la Resse à quelques 50 mètres de là...

Nous rentrons. 

Robin semble enthousiasmé par la spéléo, et n'en revient pas que le SCMNE soit le plus vieux club spéléo encore en activité : Hiiihaaa !!!

Il repart en Mob. Heureusement Aussillon n'est pas loin car le froid devient venimeux...

à l'entrée de la Grotte de la perte de la Resse...

Bon début, et sourire aux lèvres siouplait !

16 et 23 octobre 2021 - Sortie AIguefonde 81200

Rédacteur : Pascal
Localisation : Ruisseau d'Aiguefonde
Participants : 2 -Pascal et Brigitte
But : Continuer la désobstruction et collecter des informations sur le secteur
Durée : 3 + 3 heures
 

16 et 23 octobre 2021


Petit résumé sur la grotte de la Bassine ou Bessette ou Bassette ou Bayssette. J’ai fait des recherches m’ayant donné plusieurs orthographes du nom de cette grotte. Je choisirai « Bassette ».(Celui de « la Bassine » étant une erreur de l’aimable propriétaire de la parcelle adjacente aux trous des ferrailles -qui d’ailleurs me permet d’aller et venir sur son terrain).


 

Madame Haber, ancienne directrice de l’école de Saint Alby, avait comme passion de tout étudier et archiver tout concernant la commune d’Aiguefonde (La mémoire de la terre). Je me suis rendu aux archives de « la Maison des Mémoires » à Mazamet où j’ai pu obtenir quelques infos sur cette grotte de la Bassette qui a été enfouie sous des tonnes de déchets, la zone étant à l'époque devenue : la décharge publique d’Aiguefonde. Et mes remerciements à madame Martine. B. ancienne employée à la médiathèque de  Mazamet pour son aide aux recherches. Également merci à tous ces propriétaires de terrain qui me permettent de "grattouiller" ici et là...
 

Les photos que m’avait remis le propriétaire du terrain cité au tout début, et qui se trouvent sur le blog, datent du 5 juin 1971 (voir grotte de la bassine)


Monsieur Claude Renaud, ancien président du SCMNE, explorateur et inventeur de cavités d’envergure, instructeur fédéral, membre d'honneur de la FFS et médaille d'or de jeunesse et sport -entre autres) de ses souvenirs, m’avait confirmé que cette grotte était jolie, concrétionnée, mais très peu développée, tout en ajoutant qu’il existait des possibilités de suite…


Je ne connais pas la date de l’ensevelissement de la grotte, je sais par contre qu’une carcasse de voiture aurait été déposée devant l’entrée de la grotte (peut-être à des fins de préservation de celle-ci et empêcher les ordures de trop y pénétrer ? )


Le 23, après avoir terminé ma désob du jour au trou des Ferrailles N°2,Brigitte et moi sommes allés rencontrer un couple de retraités connaissant peut-être le ou la propriétaire d’un autre terrain accotant à la grotte dont j’ai eu le nom par la Mairie d’Aiguefonde. Et nous apprenons que la personne est bien connue de ce couple de retraités accueillant et qui nous donne le numéro de téléphone de la propriétaire du terrain. Tout en discutant, le monsieur nous révèle qu’effectivement (ayant également été propriétaire d'un terrain à proximité), existerait une autre grotte dans laquelle il s'y rendait souvent - il était alors âgé d’une dizaine d’années, -et que depuis celle-ci, il aurait rejoint la grotte de Lacalm. "Vous en êtes sûr ?" - "Ah que oui, il fallait d’ailleurs ramper sur une longue distance !", pour ainsi dire tout le temps (N.D.L.R ). Le monsieur aurait donc rampé depuis la zone de la Bassette jusqu’à sortir à Lacalm. Il est vrai qu'avec le temps passant, un manque de précision dans les souvenirs pourrait altérer ces derniers ; personnellement, je peux parfaitement envisager une connexion La bassette/Lacalm. Il me raconte également que derrière un énorme bloc effondré de la Grotte de Lacalm, existerait une galerie… Beaucoup d’infos pour une journée ! Je lui demande si à l’occasion je pourrais revenir le voir pour plus de détails et c’est avec un sourire qu’il me répond : pas de problème ! Certaines de ces affirmations concordent avec d’autres données comme celles de madame Haber qui dans sa documentation archivée conclue que la grotte de la Bessette connecterait avec celle de Lacalm. Mais il est vrai que très peu d’informations circulent sur cette grotte. Cependant, des notes sur le Spéléoclub Albigeois et sur monsieur Lautier reviennent quelques fois dans les notes de madame Haber. Ils (les archéospéléos) auraient découvert dans cette grotte de la Bassette quelques traces de l’âge du bronze, probablement quelques fragments de poterie.


Recherche sur le ClubSpéléo Albigeois et je tombe sur un numéro de tel : celui du président auquel j’explique mes petites recherches et il me dit qu’il va de son côté faire le nécessaire pour me donner d’autres infos, si, il y a…


16 et 23 octobre 2021


Continuation de la désobstruction du trou N°2 des Ferrailles. J’avance, mais lentement à cause de l’étroiture des lieux, mais aussi à cause du peu d’amplitude qui m'est donné pour taper avec la massette. Avec un burineur sur accus, ce serait déjà terminé, mais je n’en ai pas. Pourtant, il ne reste qu’une toute petite barrière de calcite à ôter, hélas, elle est pénible à casser. Ensuite, une fois que ce sera fait, il faudra briser un petit peu de roche au-dessus afin de ne pas trop forcer dans le ramping et pour pouvoir déblayer la terre et les pierres se trouvant derrière…


Sur la droite je visualise une espèce d’alcôve ou en tous les cas quelque chose de plus large… (?) et sur la gauche ça part loin, cependant, il faudra ramper méchamment… et déblayer un chouia dans des conditions pas trop idoines ! Le sol c’est du remblai : terre et pierres ayant dû glisser du versant lors des pluies. Sinon, les parois et le plafond, c’est de la roche lisse, polie par les eaux ; le trou devait certainement être l’entrée d’une ancienne perte... 

 

Weekend des 16 et 17 octobre : sortie à l'aldène

Rédacteur : matthias
Localisation : gorges de la Cesse (Fauzan 34)

 

Le splendide labyrinthe de grottes mis à nu par l'entaille des gorges de la Cesse

SAMEDI
Participants : 6 SCMNE : Suzanne, Claude, Marièle, Denis, Isabelle, Matthias
But : accompagnement des habitants locaux jusqu'à la galerie des pas
Durée : de 8h30 à 16h

Compte rendu : 

C'est la traditionnelle visite de la galerie des pas pour des personnes souvent passionnées d'archéologie mais pas du tout spéléologues et ça s'est vu cette année avec 4 personnes qui ont du être remontées prématurément en surface sans pouvoir voir les fameuses empreintes fossiles.

Philippe toujours aussi captivant à fait évoluer son discours suite aux récentes découvertes faites grâce à la venue de pisteurs namibiens et un travail conjoint avec des chercheurs allemands.

Comme à chaque fois, un repas à été partagé à l'ombre des chênes verts sous une météo parfaite !

DIMANCHE
Participants : 3 : Isabelle, Matthias et Caroline du Spéléo-Club de l'Aude
But : découverte du réseau karstique de la rive nord de la cesse
Durée : 6h

Compte rendu : 

Cela fait plusieurs années que je viens dans les gorges de la Cesse mais je me suis toujours cantonné au secteur de la grotte de l'aldène. Pourtant, la vue des très nombreux trous en face m'a toujours fais rêvé.

Une amie de Cabrespine qui a exploré plusieurs fois les lieux se propose de nous guider dans un infernal labyrinthe en  trois dimensions. Un grand merci à Caro pour la visite minutieusement préparée avec des lieux époustouflants de beauté. 

On attaque l'exploration par le haut du plateau et on désescaladera le tout sans matériel spécifique.

Le très beau calcaire à alvéolines nous régale de galeries rondes et blanches. Isabelle et Caro découvre un gros nodule dans la paroi, c'est un "bouquet de corail" fossilisé !

Un profil de galerie parfait !

Isabelle et Caro ont trouvé du corail ...

On distingue nettement le squelette fossilisé des polypes

 Par endroit, le calcaire est complètement couvert d'une belle couche argileuse rouge (attention aux salissures).

isabelle dans le méandre infernal

Isa et Caro dans un joli cul-de-sac

On observe aussi de nombreux "coups de gouge" de quelques centimètres à plusieurs décimètres ! témoignant d'une formation des galerie en régime noyé.

Une voute de maître

d'impressionnants coups de gouges pour décorer un habitat luxueux et spacieux

 Mais il n'y a pas que l'eau qui travaille en régime noyé, on observe aussi le stupéfiant travail d'érosion des bulles d'air remontant le long des parois ou bien circulant au plafond en laissant de très graphiques sillons caractéristiques.

Un très bel arbre sculpté par les bulles ?

 

un impressionnant lapiaz de voûte

Durant la visite, on n'a pas réussi à tenir le décompte du nombre d'arche ou pont rocheux naturellement formés tellement l'érosion est forte et spécifique dans le secteur.

Pour finir, après avoir rejoint les voitures, on observe sur la route menant à Minerve une splendide veine de ce qui semble être du charbon d'origine marine (traces de foraminifères à l'intérieur?). Une bien belle journée remplie de beauté malgré un ciel gris.

veines de charbon océanique ?