Rédacteur :
Pascal
Participants
: 60…
Localisation
: SABART (Tarascon
sur Ariège 09400)
But
: Visionnages de vidéos
dans la grotte et bivouac
Durée :
du 26 au matin au lendemain 27 matin
Rassemblement spéléo, visionnage de films à l’intérieur de la
grotte et bivouac organisé par le CDS31.
Présidente
: Agnès Bernhart.
Bénévoles : Jeff
et Martine qui ont préparé la garbure, Franck SSF 34 et Marie,
Pascal Testas, Laurent, Cathy, Jean-Marc et Didier du SC AIRBUS, Natacha le Ray de la SMSP et Pascal Hernandez de la SCMNE. Pardon à
tous les autres spéléos à ne pas rappeler leur nom car trop
nombreux…
...
Pas facile ce genre
de plan à monter, car si projeter des films au fond d’une grotte,
devant une audience d’une soixantaine de personnes, ce n’est pas
un gros problème, par contre, l’acheminement du matos en remontant
un chemin étroit, tapissé de terre humide et de feuilles mortes, là
ça fait couiner…
Pour commencer nous
nous donnons rendez-vous, les chefs et les bénévoles, entre la
chapelle et le chemin menant à la grotte de Sabart. Après les
salutations les uns les autres, nous commençons la répartition des
sacs, des ustensiles, du matériel de projection -et autres, à
monter, parce que oui ça monte et parfois pentu… Les « petites »
bouteilles de gaz, hein Jeff ! Et le groupe électrogène et les gamelles de 20 litres !!!
Bref, entre montées, descentes et remontées, petit à petit tout se
transbahute au niveau de l’immense porche d’entrée de la grotte.
Après avoir déplié
quelques tables, nous nous octroyons un petit rafraîchissement à la
bière ou café ; nous soufflons un peu. Et de mon côté j'ose pas refuser d'immondes pâtes chinoises qu'une des personnes présentes m'offre (Je reconnais que j'ai un manque de gratitude époustouflant, mais merde, à l'idée de me bouffer une sorte de soleils verts à la chinoise... ).
Ensuite, c’est le
transfert du matos vers la seconde entrée, plus exiguë, à 50
mètres de là. Le parcours jusqu’à la salle où se passera la
projection et le bivouac est toutefois longuet et n’est pas
forcément tout plat, tout droit, il arrive qu’il faille
crapahuter… Initialement, le bivouac était prévu dans la salle du renouveau qui est la 3ème salle. Mais pour les bénévoles il était plus aisé de s'installer dans la première.
Le câble du groupe
électrogène est amené jusqu’à la salle de projection qui
servira aussi, en partie, de « dortoir ». Un néon est
également branché à proximité de l’équipement. Tout semble
fonctionner ! Ah, le Groupe Électrogène s’est bien arrêté
de tourner peu après sa mise en marche mais a vite été réparé.
Ils savent tout faire ces spéléos !
Agnès et Pascal (T)
installent une corde en main courante sur un des secteurs
relativement casse gueule, et balisent la piste jusqu’en bas pour
que les spéléos puissent rapidement la suivre jusqu’au lieu de
rendez-vous à la première entrée, où bien sûr, sera pris
l’apéro...
Le jour baisse, les
spéléos commencent à affluer… ils se regroupent, se retrouvent,
se serrent les mains, s’embrassent, discutent, rient, du vin chaud
est servi à qui en veut, y-a aussi des trucs à grignoter plein les
saladiers, moi je préfère une bière et me mettre en retrait assis sur un bloc de pierre, j'aime bien observer...
...
19h00
Première projection
des vidéos : films anciens sur la spéléologie « d’antan »,
vidéos diverses que la soixantaine de personnes regardent assis tout
autour à même le sol, ou assis sur des blocs… quelques-uns ont
même trimbalé des chaises ou tabourets pliants. Pendant ce temps,
Jeff, le cuistot, réchauffe la « garbure » qu’il a
préparé à l’avance aidé en cela par Natacha. Il y a de quoi
nourrir un régiment !
Lorsque la première
projection se termine, soudain, telle une explosion, une espèce
d’ordre tonitruant résonne dans la salle ! Un troll y vivrait
caché ? Un cyclope peut-être ? Non c’est tout
simplement Jeff qui crie : « A TABLE !!! ».
J’entends des rires un peu partout…
Tout le monde se
fait servir une garbure excellente qui réchauffe et donne des
calories, car on va en avoir besoin…
Deuxième projection
Fin de la deuxième
projection
Cafés, liqueur de
châtaignes, de poire, pour certains la châtaigne était meilleure - moi je sais pas !
Des groupes se
forment, discutent, se marrent
Quelques petits
spéléos en devenir commencent à trouver le temps long…
Ceux qui n’avaient
pas prévu passer la nuit s’en vont dans un ballet de lumières que
l’on suit jusqu’au haut de la galerie…
...
Une grande bâche
est installée en travers de la galerie pour couper un peu le courant
d’air frais.
Pascal T. s’amarre
un hamac qui se rompra vers le matin…
Tout le monde se
cherche un endroit idoine pour poser les sacs de couchages et dormir.
Jeff a découvert
une espèce de creux sous un gros bloc et la Natacha s’en servira
d’alvéole pour dormir, quant à mézigue ; je dormirai dans
un sac de couchage à même le sol.
Vers 3 heures le
froid me réveille, la voisine se réveille aussi, oui il caille ! (les duvets 0-5 de chez décathlon : de la merde ce truc !). Malgré tout nous rions de la situation. J’en profite pour me faire
un café bouillant bien sucré.
Je décide de sortir
de la grotte et laisse la loupiote rouge allumée, de toute façon personne ne dort bien à cause des ronflements d'à côté. Une fois dehors, l’humidité me surprend plus que
le froid car l’intérieur est plutôt sec.
Je pisse* contre un
arbre, enfin à côté, puis je repars au bivouac en me trompant,
bien sûr, de galerie…
Je garde mon parka
cette fois-ci et du coup j’ai beaucoup moins froid. Je me rendors
pour quelques heures…
...
Matin
Réveil
Agnès demande à
Pascal où sont les chocolatines. Pascal cherche partout. Farfouille
dans tous les sacs, rien ! Il se triture les méninges puis il
se souviens du sac où il posait sa tête : elles se trouvent
bien là. Sale gueule les chocolatines !!!
Café, café, café…
Le bivouac prend
fin…
…
Tout le matos a été
sorti et rangé dans les voitures
Maintenant, nous ne sommes plus
que quelques uns, et Agnès demande si cela plairait que l’on aille
visiter une mine de gypse dans le coin… C’est Ok pour 6 restants
des restants : Agnès, Pascal T, Franck et Marie et Natacha et moi même… Mais là, c’est un autre épisode !
Pour conclure, c’est
une expérience qui valait le coup, rencontre avec des personnes
supers sympas. A refaire, mieux équipés...
Les remerciements au CDS31, à la Présidente Agnès B, Pascal T et à tous les bénévoles qui ont œuvré à ce que tout fonctionne bien !
Une pensée
particulière pour la C de C&C…
* Pisser - Cette expression
s'emploie très souvent dans des formes comme "c'est comme si on pissait
dans un violon" ou bien "autant pisser dans un violon !" pour indiquer
l'inutilité totale de l'action ainsi qualifiée.
'Pisser', mot qui vient du bas latin 'pissiare' (pour 'uriner'), n'est considéré comme vulgaire que depuis le XIXe siècle.
Auparavant, son usage était aussi naturel que la fonction elle-même, le mot 'uriner' étant réservé au milieu médical.
De
nos jours, dans le langage courant, on ne dit ni 'uriner', vu comme
trop pédant ("Marie-Chantal, j'arrive dans deux minutes, je m'en vais
d'abord uriner quelque peu"), ni pisser, trop vulgaire, mais plutôt
"faire pipi" considéré comme acceptable et venu du monde des enfants.
Il est certain que, si on veut produire une agréable mélodie, pisser dans un violon ne servira vraiment pas à grand chose, même en visant les cordes et en y baladant le jet. (ReversoDictionnaire)