dimanche 29 septembre 2019

Samedi 21 Septembre 2019 - soirée au Marcounet.

Participants SCMNE : 5

Claude et Suzanne Raynaud
Matthias Loiseau
Marièle et Denis Matarin

Cette Fin de journée était consacrée au résultat des recherches sur la couleur verte des aragonites de l'aven du Mont Marcou. Mais avant cela, Jean Pierre Donnadieu a développé les dernières observations géologique dans l'aven. Travail très instructif.

Johan Yans, professeur à l'Université de Namur, a ensuite précisé les résultats des analyses de 2015 sur la couleur des aragonites, puis présenté une proposition de collaboration pour la poursuite de cette étude. On a appris plein de choses.

La soirée s'est terminée autour d'une paella. Retour à la maison dans le brouillard !! 


PHOTOS : SCMNE - Denis

Samedi 14 septembre - sortie accompagnement au Lauzinas.

 Rédacteur de la fiche: Denis Matarin

Date: samedi 14 septembre 2019

Localisation: Commune de Saint-Pons de Thomières

Participants: 9

Accompagnateurs: Pascal Hernandez (en formation) et Denis Matarin

Visiteurs: Josep Herreria - Miguel - Magda - Félix - Rafaël - Ramon et Jordi

But: sortie photos

Durée:  7h

Réalisation: sortie classique au Lac Vert, malheureusement avec très peu d'eau, certainement suite aux épisodes de canicule en surface.
Dans le Lauzinas on descend !

Curiosité du concrétionnement.

Le Pont de Singe.

Notre présudent s'essayant à la musique !

Notre président toujours admiratif devant la beauté sculpturale de la nature.
Le photographe photographié.

Quand le roseau ne plie pas.
 PHOTOS : Pascal HERNANDEZ - SCMNE
La beauté toute seule.

mardi 24 septembre 2019

Lundi 23 sept 2019. Grotte du porche

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Vers le Roumégas
Participants  : Pascal
But : Voir s'il y a des départs dans la salle de fin du laminoir et visualiser le puits...
Durée : 3h30

URL de la vidéo



Retour à la grotte du porche (NE819). beaucoup de matos à rentrer : corde 2x5m + corde 20m plaquettes, goujons, perfo, batteries, piles, lampes et torche de secours, caméra, marteau, baudrier (trop galère de mettre sur soi à cause des chatières d'entrée), longe, descendeur, poignée etc etc... que j'aurai emmenés avec moi pour rien en fait ! Dès le début le kit se remplit d'eau et pèse un mort, quant aux nouveaux sacs du vieux campeur ils sont vraiment étanches, certainement moins solides que les kits conventionnels, mais pas une goutte ne rentre ! Pour les batteries, piles, nourriture etc, c'est vraiment super !

Sinon même parcours jusqu’au laminoir. Reptation interminable jusqu’à l’espèce de salle qui semble remplie par des éboulements de plafond. On ne peut pas s'y tenir debout. J’enfile sur la gauche, il y a une toute petite galerie remplie de terre humide. C’est extrêmement étroit. Puis je passe un ressaut aussi de terre et pénètre dans une petite salle (?) qui part en pente sur la droite. Tout est bouché par la terre. Terminus. Je repars en sens inverse. La boue a colmaté mon casque que je pousse au devant… puis je me retrouve à l’entrée exiguë de la salle (est-ce vraiment une salle ou une galerie de forme ovoïde?). J’avance un tout petit peu mais je dois m’arrêter, les blocs de calcaire et la grosse dalle écroulée semblent instables et il y a pleins de creux entre eux : pas envie de passer un pied dedans et qu’une dalle glisse m’emprisonnant. Mieux vaut être à deux pour ce passage… J’arrive à éclairer le fond avec ma lampe et je constate que ça continue à travers une étroiture horizontale...

Le puits (Les photos que j'ai prises son pas terribles)

Je repasse le laminoir, heureusement que cette fois j’ai enfilé ma néoprène de surf. C’est pas le top mais c’est déjà pas mal ! Et vas-y que je rampe dans la flotte, par endroit, dans un espace tellement réduit, que je ne peux même pas lever la tête. Puis arrivé au niveau du tunnel de sable, je continue tout droit dans la rivière, et ce, afin d’être sûr qu’il n’y aurait pas un départ dans le coude, sait-on jamais ! Mais rien ! Je rebrousse chemin, récupère les sacs et reprends l’itinéraire du tunnel de sable... Puis je retombe dans la galerie principale que je trouve finalement très jolie. Cette fois on part en face, dans la galerie fossile. Faut un peu escalader, il y a des galets et dessus c’est de la terre compacte, grise foncée. Je contourne quelques gros blocs pour toper sur l’éboulis final. La galerie est courte mais spacieuse, pour le dire ainsi… Ensuite, je crapahute les gros blocs, passe une sangle autour de l’un deux et je mousquetonne plusieurs autres sangles entre elles car j’ai pas envie de sortir ma corde. Le passage est là, dans les hauteurs. Je m’engouffre dans le trou et j’atterris sur une plateforme de terre où immédiatement j’aperçois le puits, juste là, à 1m. Le puits que Sébastien avait découvert lors de notre dernière sortie au NE819. Il est en partie obstrué, mais ce ne sera pas trop galère à ouvrir -quelques heures de boulot tout au plus... Selon où on se place, en éclairant comme on peut, on distingue une des parois semi-circulaire qui semble bien avoir été érodée par l’eau. Oui, comme l’estimait Sébastien, il doit bien y avoir 5 mètres de profondeur et j’ai bien l’impression que ça part aussi de ce côté là… Cependant, faut faire gaffe aux éboulis, c’est du calcaire « crayeux », fragile, qui s’effrite facilement, alors on doit y aller mollo mollo...




Pfouuu, le merdier à nettoyer !!!


Il me tarde déjà d’y retourner et voir si ça continue plus loin, ou pas…
En tous les cas il y a encore des départs !

Une fois dehors j’ai averti Denis que je respirais toujours et en fin de soirée on buvait une bière. Marielle aussi a bu une bière à je ne sais plus trop quelle saveur, un truc bizarre quoi !

mardi 10 septembre 2019

weekend du 7 et 8 septembre : rassemblement caussenard

Rédacteur : Matthias
Localisation : Camprieu (Gard)
Participants  : Denis, Marièle, Matthias.
But : Rencontre spéléo avec en plus de la pratique, exposition photo, films, matériel ... et plein de gens sympa.
Durée : 7h cumulées sous terre durant les deux jours.

Dans le ventre de l'abîme de Bramabiau, Jean-Luc se fait lentement digérer

Malgré l'étiage, quelques cascades émaillent la fin de la rivière


Compte rendu : Après la rentrée des classes pour les plus jeunes, c'est la rentrée spéléo avec le fameux rassemblement caussenard qu'on ne présente plus. C'est l'occasion de rencontrer des amis spéléo qu'on rencontre parfois seulement une fois l'an grâce à ce rendez-vous qui tient toujours ses promesses : des cavités phares déjà équipées, des reportages d'exploration ou d'expédition, du nouveau matériel à tester ... et un repas monstrueux à organiser (400 couverts cette année ! ).
Samedi matin : spéléo pour matthias qui réalise la plus que célèbre traversée "bonheur-bramabiau" réalisée par Martel en 1888 évènement fondateur de la spéléologie moderne. Combinaison néoprène de rigueur.
Samedi après-midi film et vidéo pour tout le monde.
Dimanche matin : spéléo pour tout le monde

Samedi matin, magnifique lever de soleil sur le village de la Couvertoirade qui avait accueilli le Caussenard en 2016

Des centaines d'empreintes de dinosaure sont visible sous terre comme en surface autour de l'abime de bramabiau


Marièle et Denis dans la perte du Bonheur (nom du ruisseau !)


la résurgence du Bonheur qui prend alors le nom de "Bramabiau"



 
Le magnifique aven du Balset perce le tunel creusé par le Bonheur à l'endroit même où celui-ci prend un virage à 90° GRANDIOSE !

Dimanche après-midi,  Matthias prolonge les vacances d'été en allant visiter les grottes touristiques de Dargilan puis de l'Aven Armand.
Dargilan comporte une très grande salle d'effondrement (presque 150m) décorée par un concrétionement massif suivit par une diaclase de 120 entièrement tapissé d'orgues de calcite. La visite dure 1h30 ce qui est plutôt long pour une grotte touristique. L'éclairage refait à neuf est très esthétique et représente bien l'ambiance d'une exploration spéléo. Une classique des Causses à ne pas rater. Pour les plus sportifs, prévoir des cordes pour aller au fond de l'aven de Dargilan qui s'ouvre juste à côté de la grotte et descend jusqu'à -130m.

Vue des falaises des gorges de la jonte depuis la terasse de la grotte de Dargilan. On peut distinguer plus ou moins facilement 4 porches maçonnés qui ont par le passé servi d'habitat provisoire et surtout de bergerie. Ces porches bien ronds très caractéristiques des Grands Causses sont appelés Baume ou Balme.
La forêt pétrifiée du très reconnaissable Aven Armand. Version colorée pour un vertige psychédélique.

toujours la forêt pétrifiée mais version "nature"pour les plus traditionnels.

Crédits photos : Anthony ALLIES pour les deux premières, Matthias pour les autres.

lundi 2 septembre 2019

Dimanche 1er septembre 2019, retour au NE819 (Grotte du porche)


Grotte du porche
Localisation : Roumégas
participants : 2 : Sébastien Mesme et Pascal Hernandez
But : Continuer l'exploration
Durée : entre 2 et 3 heures



Lien vidéo : https://youtu.be/7PSDWvGk3A4

9h00
Derrière les derniers éboulis du réseau fossile : Sébastien escalade les blocs et se faufile entre-eux. Blocs « crayeux », donc cassant facilement, donc prudence ! Puis il descend un plan incliné et se réceptionne presque au dessus d’un puits qu’il estime à bien 5 mètres. Puits ? Faille ? En tous les cas ça plonge... Je reste en haut de l’éboulis pendant que Sébastien me décrit la zone où il se trouve. Au devant il y a une galerie bouchée par de la terre et des petits cailloux… Nous ne sommes pas équipé pour désobstruer le pourtour du puits ni n’avons le matos pour nous sécuriser et éventuellement descendre, alors ce sera pour une prochaine explo.

Nous rebroussons chemin jusqu’au terminal du méandre là où la rivière continue son cours à travers une galerie très très basse, limite : laminoir. Nous empruntons le petit tunnel de sable jouxtant la galerie de l’eau et nous retombons dans le cour de la rivière. Je vais donc en rampant reprendre là où j’avais arrêté ma dernière exploration. Sébastien reste à la sortie du petit tunnel : inutile d’être à deux dans ce conduit très étroit de plus sans savoir s’il ne va pas être infranchissable plus loin. Bon ben je me mets à ramper dans l’eau, j’avance doucement car vu les dimensions, il est difficile de sprinter, sans compter que j’ai les genoux et les coudes complètement rappés suite à une chute sur du ciment en faisant une course de running. A présent arrive un tronçon de la galerie où le plafond descend à un tel niveau que je me trouve dans l’obligation d’ôter le casque pour pouvoir continuer… C’est vraiment bas ! Puis ça vire sur la gauche et repart sur la droite quelques mètres plus loin pour terminer sur un bout de galerie où je peux me relever et sortir de l’eau. Ça doit faire 1 mètre 50 de large peut être, et pareil en hauteur sur 2 mètres de long ; Sur la gauche il y a un monticule de galets marrons, ces derniers ont été acheminés contre la paroi par la force des eaux. Et je tope sur un plan incliné de gravas, de galets, de petits blocs de calcaire que je gravis pour me retrouver au début d’une salle d’aspect circulaire avec partout de la pierraille etc. Il m’est difficile de bien observer. Je n’ai aucune notion des dimensions ; 20/30 mètre de diamètre ? Moins ? Le centre c’est comme une colline de gravats. Sur ma droite on peut passer en biais. On peut également gravir un peu partout ; je vois au loin des poches d’ombre (des départs?). La rivière quant à elle s’engouffre à ma droite et se perd sous la roche et les gravats. Bref, je suis trempé et remets la prospection à plus tard… Le retour jusqu’au point où m’attend Sébastien me paraît plus rapide. Le genou et le coude droit me font vraiment souffrir. En plus j’ai laissé les genouillères dehors…

Sébastien évalue le passage

Sébastien rentre dans l’éboulis

De l'eau, toujours de l'eau !

Selon ses dires ; il a adoré!


 Nous nous arrêtons dans le méandre, escaladons les hauteurs afin d’être sûr qu’il n’y ait pas d’autres départs. Apercevons trois jolies chauve-souris au visage rond et sympa. Et nous reprenons les étroitures « mouillées » qui mènent vers la sortie. Je filme Sébastien en me marrant, il me traite de salaud et d’arnaqueur parce qu’au téléphone, la veille, je lui avait dit qu’on allait se mouiller un peu mais pas trop : ironie du sort, durant la nuit, il y a eu des orages et la montagne s’est gorgée d’eau, et bien sûr le débit était plus important… Au moins, de bon matin ça réveille, non ?



Ensuite, nous nous sommes changés, avons rencontré Sylvain qui venait de se réveiller après des nuits de boulot. Nous avons papoté et sommes partis...

Sortie sympa avec de nouvelles découvertes...