mardi 23 juillet 2024

Sortie Four à Chaux - COURNIOU - Lundi 22 Juillet 2024

 Rédacteur : Maïwen
Participant : Cléa et Maïwenn
Lieu : Grotte du Four à Chaux
Durée : 4h30


Aujourd'hui, Cléa et moi avons profité d'un rare jour de congé commun pour partir en spéléologie. Avec nos emplois du temps chargés, trouver un moment pour explorer ensemble est toujours un défi, mais cette fois-ci, la chance était de notre côté. Sans les clés du local et souhaitant éviter les grottes nécessitant du matériel, nous avons choisi la grotte du Four à Chaux.

Nous nous sommes équipés au niveau de l'École de Courniou avant de nous engouffrer dans les entrailles de la grotte. Dès le début, nous avons dû ramper un peu dans un environnement légèrement humide mais tout à fait praticable. À partir de ce qu’on a nommé « la grande salle », nous avons d'abord décidé d'explorer la partie droite de la grotte. Rapidement, une étroiture a attiré notre attention. Après plusieurs essais pour trouver la meilleure position, nous avons finalement réussi à passer cette étroiture, chacun notre tour.

Comme mentionné par Pascal et Patrick, l’intérieur de la grotte s'est révélé être un véritable labyrinthe. Nous avons exploré une section en dessous de notre position initiale, mais nous n'avons rien trouvé de particulièrement intéressant. Nous sommes donc retournés à « la grande salle », un point central de la grotte, pour explorer une nouvelle section en face de nous. Cependant, le temps passant rapidement, nous avons exploré de manière assez générale, sans entrer dans les détails.

En résumé, cette sortie a été une expérience enrichissante malgré notre temps limité. La grotte du Four à Chaux, avec son environnement humide et ses passages complexes, offre de nombreuses possibilités pour de futures explorations. Nous prévoyons de revenir pour découvrir plus en profondeur toutes les merveilles cachées de cette grotte !

 

 





lundi 15 juillet 2024

SORTIE RECLOT – 14 juillet 2024

 

Rédacteur : Pascal
Participants : 3 – Thomas, Loïc, Pascal (SCMNE) et Brigitte pour la surveillance.
But : Continuer l’exploration...
TPST : 4 heures
 
 Lien vidéo

Oui, l’enfer existe bien !!!

  


Première à la grotte du Reclot.

 

Je ne m’étais pas rendu compte que nous avions, Sylvain et moi, découvert et ouvert le trou du Reclot -devenu Grotte du Reclot, en 2019 ; déjà ! Jean avait même fait la topo jusqu’à ce que nous nous arrêtions sur rien quelques mètres après le puits de la cascade… Il était temps que nous continuions l’exploration...

Thomas, Loïc et ma pomme, décidons donc que nous irions voir ce que nous pourrions trouver au niveau de la rivière. Nous faisons également appel à une amie pour surveiller l’entrée de la grotte car celle-ci se trouvait en bord de chemin passant, et que la buse/Tonneau devait rester ouverte…

Nous nous changeons autour de la voiture 10 mètres plus loin. Thomas préfère mettre sa néo, moi non car vu l’exiguë des lieux j’ai peur d’être gêné dans mes mouvements...

Go, j’entreprends la descente dans l’étroiture verticale qui donne direct à la chatière du micro-laminoir… Nous sommes obligés de descendre et passer un par un… Même Loïc, resté en dernier et devant la chatière, se pose la question de « putain comment il va passer ça… » Ah, sans compter que la descente de l’étroiture se fait sous une petite cascade qui d’entrée te fait gueuler lorsque l’eau te rentre de partout dans le cou et le dos ! Thomas lui il se marre c’est sûr !

Ramping dans une eau froide qui circule dans un calcaire blanc et agressif, et une trentaine de mètres plus loin (?) nous commençons à nous relever pour ensuite se retrouver vertical dans le court méandre qu’il faut traverser à l'égyptienne mais genre anorexique… Le bruit de l’eau qui dévale à présent est assourdissant et nous arrivons au puits de la cascade ! L’eau tombe au bas (pas très profond ; quelques 5 mètres) avec fracas ; c’est très joli à regarder d’ailleurs. Je constate que les ancrages au niveau de l’échelle souple sont complètement oxydés surtout les mousquetons en alu. Je me contorsionne pour passer le haut du puits, je me sers de la corde pour attraper du bout des doigts l’échelle et ainsi me balancer dans « l’alcôve marmite » d’en face… Et là c’est pas beau à voir, il faut impérativement rajouter des mousquetons pour remplacer ceux oxydés que je n’arrive même pas à ouvrir et qu’on va devoir laisser en place (Il faudra d’ailleurs tout refaire!). Même l’échelle avait commencé à se couvrir d’alumine… La corde, quant à elle, elle semblait tenir le coup. L’autre problème c’est que nous ne pouvions enfiler nos baudriers, alors tout s’est fait sans longe, rien… Je réceptionne donc Thomas et Loïc dans l’alcôve marmite… Puis descente en bas, en frôlant la cascade, mais pas pour Loïc qui prend la douche…

Nous progressons sur quelques mètres jusqu’où Jean s’était à l’époque aventuré et s’était arrêté sur rien... Nous reprenons la suite et ce qui nous attend c’est : l’enfer méandreux… Des dizaines et des dizaines de mètres où tu ne peux même pas avancer debout, pratiquement tout se fait en opposition, moitié ramping, moitié assis, moitié courbé, où par endroit il t’est interdit de glisser sous peine de rester coincé comme un bouchon… et là, les secours, euh… mieux vaut ne pas y penser… Aucune possibilité de passer un brancard avec un type dessus. Il y a bien quelques portions de quelques mètres qui peuvent se parcourir debout mais même là ça frotte ou coince quelque part… D’autres secteurs se passent hanche coincée sur les parois avec uniquement des appuis sur les coudes et le haut du dos courbé à l’équerre ! Sans compter les boyaux dont l’un paraît infini, étroit, où j’ai du m’y reprendre à plusieurs fois pour le passer sans savoir si j’allais pouvoir le refaire au retour… Nous franchissons également un autre boyau qui se termine en baïonnette, et derrière le méandre continue… Loïc qui est devant et ne s’arrête plus ! Thomas et mézigue qui gueulons :

- LOÏC, T’es où, ça continue ?

 Lointainement...

- Oui ça continue !!!

Et nous avançons, avançons, avançons...

- T’es où, ça continue ?

- Oui ça continue !!!

Cela n’en finit jamais et vu la configuration du méandre chaque mètre se parcourt parfois presque à l’arrêt. Une ligne droite de plus de deux mètres il n’y en a pas, ce sont des circonvolutions interminables, les unes à la suite des autres…

- LOÏC ,T’es où, ça continue ?

- Oui ça continue !!!

Puis nous arrivons devant un passage étroit en hauteur et par dessous un laminoir en voûte mouillante… Putain, mais c’est pour expier cette grotte ! Loïc aide Thomas à monter dans le passage étroit : faut creuser un peu pour pouvoir passer observe t-il. Loïc choisit de pénétrer dans le laminoir ou circule la rivière ; comme moi il aperçoit les deux blocs de calcaire dans l’eau qui gênent et qu’il faudra peut-être pousser pour passer, Loïc pense qu’on peut les contourner, mais là s’arrête l’exploration pour aujourd’hui, nous n’avons pas d’heure et surtout nous sommes cassés… en tous les cas, me concernant, je n’ai plus que des jambes et des bras virtuels, je sais qu’il sont là mais je ne les sens plus… Le retour s’annonce Dantesque !

Nous ne savons même pas combien de mètres nous avons parcourus ; 80, 100, 150 ? Difficile de donner un renseignement fiable mais je pense que les 100 mètres y sont !

Le retour est Dantesque oui… Tout le monde peste, ahane sa race et sa putain de race… Loïc qui pour l’aller courait, maintenant ne sais plus comment passer certains passages. Et moi, n’en parlons pas, si je suis devant c’est parce que je suis en mode survie ; même les endorphines ne suffisent plus à calmer le cri de mes os ! Je suis un tronc douloureux qui avance… Au boyau qui m’avait fait chier à passer, je décide de le franchir les pieds par devant et arrivé au bout, j’avais oublié : impossible de me contorsionner pour reprendre le haut du méandre tête en avant, et je n’arrive plus à fermer la boucle du casque car cette dernière est pleine de terre et le casque se barre : je m’énerve, parle très mal, très très mal : maudis la mère de celui qui a créé ces boucles à la con ! Entre temps Thomas vient à ma rescousse, ouvre le sac comme il peut et me passe le couteau pour dégager la terre qui obstrue la boucle. Puis je passe le haut du méandre à reculons sans rien voir jusqu’à descendre dans un creux où j’ai pied… … Oh bon Dieu !

...

On s’arrête dans un passage pour se taper un Mars et une Redbull… Loïc a du mal à boire parce que là où il se trouve il ne peut pas mettre la tête en arrière, de mon côté ça va ; je suis accroupi le cul au sol recouvert de galets et de terre et Thomas un peu plus loin derrière qui se débrouille… La pause ne dure que le temps d’un Mars et on reprend le chemin du retour… Les diables sont là à nous piquer avec leur fourche au fur et à mesure que nous avançons dans les flammes… d’autres démons nous mordent, nous pètent les os, nous arrachent des lambeau de peau, et ENFIN, Nous atteignons le puits de la cascade ! Remontée de ce dernier, repassage dans la galerie/laminoir à contre sens de la rivière cette fois, passage de la chatière et après une dernière douche nous sommes à l’air libre ! Arrrhhh ! La chaleur de ce jour ensoleillé et chaud nous accueille avec un putain de sourire que je lui aurais roulé une gamelle ; et Brigitte est là, à discutailler avec le proprio du coin que je connais bien, cool, et qui me laisse aller « m’amuser » sur ses terres replètes de grottes, et un autre gars qu’accompagne son petit fils… Le gosse, en nous voyant sortir du sol, avec les tronches que nous avions, a dû nous prendre pour des extraterrestres !

Une fois changés Thomas dit :

- Aller, on va chez moi boire une bière !

J’ai rien dit, mais j’attendais que ça !

Surtout que Thomas les brasse lui ses bières...



Toto dans un des boyaux

Là où nous nous sommes arrêtés (Loïc)

Loïc - descente du puits de la cascade

Thomas dans le boa...

Thomas qui descend le puits de la cascade

Les mousquetons en piteux état !

[Après avoir appris par un de ses proches qu'un propriétaire, depuis sa maison,  avait coincé en biais un foret pour creuser un puits (à plusieurs centaines de mètres de la Grotte, mais dans l'axe), il est presque certain que ce foret s'est bloqué dans une galerie, et donc, qu'il reste du chemin jusqu'à là, le tout est de savoir si nous pourrons continuer à passer, et après ? ] Bonjour, pour celui qui fera peut-être un jour la topo !

(Dans la mythologie grecque, les Enfers (au pluriel) est le nom du royaume des morts. C’est un lieu souterrain où règne le dieu Hadès — raison pour laquelle on parle souvent de « royaume d’Hadès » ou de l’Hadès tout court — ainsi que son épouse, la déesse Perséphone. WP)

mardi 2 juillet 2024

SORTIE : LA TRAYOLLE – 30 juin 2024 - COURNIOU

 

Rédacteur : Pascal
Participant : 4 Maïwenn, Cléa, Pascal (SCMNE). Dylan : indépendant.
But : faire connaître la partie un peu plus « sauvage » de la Trayolle…
TPST : 9 heures.
 
 
 

Par où commencer ? Par Cléa : elle était en formation aux Baléares. Elle est revenue. La spéléo lui manque ; tellement que Maïwen me supplie d’organiser une sortie pour dimanche, pour elle… Allez, je suis un peu rétamé de ces derniers temps, mais merde, la spéléo mérite quelques sacrifices et encore plus pour le SCMNE… OK, on fait ça !

Impossible, la veille, de retrouver la grotte de Faveyrolles quelque part vers Authèze, bah, ce sera la Trayolle version velue, qui fait bobo aux os…

RDV très tôt ce dimanche. 8h15/8h30 au local. Les jeunes arrivent : âge : 15, 18, 22 ans ! Nous avions convenu de sortir vers 17 heures parce que Cléa devait prendre la route pour le sud… OK, nous reviendrions en arrière dès que nous nous approcherions des 14h00… Mais cela ne s’est pas passé tout à fait comme nous avions prévu. La spéléo n’a pas les mêmes notions de temps et de diktats que ceux de dehors …

 

La montagne est à présent facile à gravir dans sa partie glissante, terreuse et feuillue. Des cordes en mode main-courante ont été installées lors du dernier rassemblement de Sorèze et laissées en place…

Nous arrivons à l’entrée en sueur et le soleil n’est pas à son zénith…

Nous nous engouffrons rapidement. Nous nous sommes réparti le matériel ; car il y en a des cordes et des mousquetons à trimballer !

Arrivée au plan incliné : le pentu, même avec des explications, est équipé en un pispàs par Cléa pour le début de la main-courante et par Maïwenn jusqu’au relais. Dylan, avec son impétuosité qu’il faut parfois freiner, descend devant moi sans problème.

Une fois en bas, là, nous bifurquons sur la gauche ; à l’oppo des gours quoi… Maïwenn s’est un peu habitué au passage type vire… et nous nous enquillons sur la droite où c’est étroit et où ça fait mal aux os… Petit plan incliné puis encore dans un couloir étroit, et toujours plus pincé au fur et à mesure que l’on avance ; jusqu’au début de faille. Je demande à Cléa de passer la corde dans une des lunules artificielles créées par Natacha avec le perfo lors de l’équipement pour le rassemblement de Sorèze, et d’y faire un nœud de pêcheur... Et elle fait également un nœud de « 8 » pour la plaquette juste au-dessous… Par contre, je descends pour équiper la faille qu’il faut traverser sur toute sa longueur jusqu’au puits. On pourrait le passer en opposition, mais je ne peux pas ne pas sécuriser la traversée ; c’est long, dessous il y a du vide, et surtout, il y a des jeunes, qui même s’ils sont bons ; sont encore en plein apprentissage… Je ne peux pas prendre le risque du moindre accident. Une fois le secteur complètement équipé, tous arrivent au départ du puits/faille. Pour descendre, c'est relativement facile, la force de gravité aide même si c’est étroit ; c’est la remontée qui est plus délicate...

Une fois tous en bas, encore un petit passage exigu, une galerie remplie d’eau et très jolie, un petit ressaut vertical que l'on équipe aussi et nous continuons notre avancée…

Après le passage d’une chatière en hauteur : arrêt pour le plein de calories. Maïwenn et Cléa sortent de gros sandwichs triangles. De mon côté, je n’ai pas eu le temps d’en préparer et pour le coup ils partagent avec mézigue. Cléa trouve le sien dégueu… Euh, elle a un peu raison… Quant à Dylan il a le sien…

Le froid commençait à se faire sentir ; normal lorsqu’on reste à l’arrêt. Nous repartons… C'est dur de relancer la mécanique ; les articulations et les os se sont calcifiés durant la pause...

Faire attention lorsque nous passons au-dessus du puits borgne où j’ai également équipé ; un faux pas et c’est la dégringolade 10/15 mètres plus bas... Et c’est l’escalade du ressaut ; là, aussi il faut être très attentif ; une erreur et tu t’esclaffes ! C’est d’ailleurs à cet endroit que Charlotte s’était coincé les cheveux dans le descendeur. J’ai attaché un bout de corde à la ceinture, car il n’est pas question de faire monter les minots en pure escalade : trop craignos ! J’escalade avec une certaine appréhension quand même ; faut y aller doucement, bien regarder les prises à prendre et il n’y en a pas beaucoup et une fois les quelques mètres gravis, il faut installer la sangle autour d’une petite colonne et mettre une déviation sur un bout de concrétion… Ensuite ils peuvent monter…

Les fils d’Ariane installés avec Thomas lors d’une précédente sortie sont toujours là. Plus qu’à les suivre entre les blocs sanguinaires et qui t’explosent les os et les chairs…  Tout est étroit.

À présent, la chatière en triangle se trouve devant nous, un peu en hauteur. Je leur dis qu’elle est un chouia difficile à passer ; Dylan se marre ; "pfff de la gnognotte !", il trouve qu’elle est assez large et il est vrai qu’en la voyant comme ça cela paraît facile, cependant il n’y a aucune prise pour pousser avec les pieds et rien de l’autre côté pour tirer avec les mains … Et Dylan qui se marrait ne se marre plus, son orgueil de jeune ado est ramené dans sa poche et c’est à nous de pouffer ! Maïwenn galère un peu lui aussi et Cléa, plus menue, passe comme une lettre à la poste, ou presque…

Cléa devait sortir vers 17h00 et nous avons dépassé le temps convenu… Cléa nous dit que bon, allez, si on dépasse un peu ça ira… Nous sommes si près du but ; la grande salle !

Dernier ressaut -où j’avais laissé la corde en place : nous montons dans les éboulis ; le deuxième fil d’Ariane est lui aussi toujours là…

Et nous débouchons enfin dans la grande salle. L’énorme salle. La très énorme salle !

Elle est trop belle ! On dirait qu’elle se trouve là comme une récompense, un peu comme le sommet de l’Everest pour les alpinistes !

Nous contournons les blocs monstrueux et faisons le tour de la salle…

Hélas, nous n’avons plus le temps d’aller aux aragonites.

On fonce chemin de retour…

Je déséquipe le plus vite possible…

Le puits se remonte sans problème même si ce n’est pas facile.

Maïwenn et Cléa foncent vers la sortie ; pas la peine qu’ils nous attendent ; je me chargerai de déséquiper ce qui reste à faire et Dylan restera avec moi. Maïwen nous rejoindra au local lorsqu’il aura ramené Cléa…

Puis nous sortons enfin ; j’ai même ramené la corde de 50 mètres en vrac dans les bras sans même avoir pris le temps de la ranger dans un des sacs ; de toute manière il n'y a plus de place.

La chaleur du dehors nous engloutit et nous nous jetons dans l’herbe pour reprendre notre souffle ! Putain de spéléo !

La descente du versant de la montagne est vite avalée même si cette saleté de corde en vrac s’accroche dans toutes les branches qui barrent le chemin.

 ...

La voiture.

Direction le local où nous rejoint peu de temps après Maïwenn.

Chips, Bières, saucisse et chorizo… Normal ! Non ?

Nous sommes tous cassés…

Putain de spéléo !

On adore !

 

[Les photos sont extraites de la vidéo et donc ne sont pas terribles ; en noir et blanc ou avec des filtres ça camoufle la mauvaise qualité puis ça donne un "air"  parfois "vintage".]

 

Le "triangle" Cléa

Remontée d'un ressaut/puits par Cléa

Miam et fou rire...

ARF ; Maïwenn

Dylan qui attend nonchalant en bord de faille...

Dylan qui descend la faille

Cléa dans le plan incliné ; très...

Cléa qui amarre la tête de la MC - avant la faille.


 

Maïwenn qui sort de la faille...

Dylan qui reprend son souffle (moi aussi)