mercredi 30 mars 2022

Dimanche 27 mars : suite et fin dans la galerie des triangles

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du Lauzinas
Participants : 2 Isabelle et Matthias
But : faire des photos pour documenter la galerie peu fréquentée des triangles
Durée : 9h

une des deux délicates coupes de champagne

 Compte rendu :

Nous revenons sur les mêmes lieux afin de prendre en photo tous les petits détails remarquables des galeries que l'on a exploré avec Jean la semaine passée. Même si on connait maintenant bien les lieux et qu'une corde a été laissée en place, il nous faudra tout de même 9h pour refaire tout le tour du secteur avec l'aller-retour depuis l'entrée. Avec la sortie de la veille qui nous avait bien entamée, c'est sur les rotules et avec un bon mal de dos que nous avons terminé la journée ! Bras tendus ou gainé dans les poses les plus improbables, la photographie est un sport sournois et très usant 😌

Isabelle dans le quart-de-métro


débauche d'excentriques, on n'y distingue plus rien !
 
Une belle patte d'éléphant

Les tous petits triangles creux qui ont donné son nom à la galerie

Les deux P30 qui jonctionnent avec les morilles

mardi 29 mars 2022

Samedi 26 mars : petite virée dans les avant-monts de béziers

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du côté de Campels (34)
Participants : 3 Pascal, Isabelle et Matthias
But : balade d'exploration dans une grotte que l'on n'a jamais visitée
Durée : 4h30

spectaculaire cône de dolérite sortant d'un ridicule trou du plafond !

Compte rendu :

 On devait aller au Lauzinas faire des photos mais la clé reste introuvable du coup, changement de programme, on part pour se consoler sur le secteur de Bézier afin de découvrir une grotte ouverte par le SCBAM il y a une quinzaine d'années seulement.

Première grande salle où l'on apprécie d'être debout, la déco est superbe


 On galère pour trouver l'entrée car le chemin le long du ruisseau n'est pas très fréquenté ni par les spéléos ni par les pécheurs, on change de berge et on trouve un chemin aménagé par les chasseurs, on n'en peut plus de chercher la grotte à travers la garrigues piquante, du coup, on s'arrête pour manger car il est déjà bien tard. Après consultation de l'IGN, on en déduit que l'on a trop remonté le ravin, on repart sur la bonne berge en arrière et là, re-piquants. Pour finir, on finira par tomber sur la falaise avec les jolis troncs de lierre, il n'y a plus de doute, on est très proche. Pascal trouve un trou qui souffle fort, c'est bon, on y est. Une fois à l’intérieur, c'est d'abord une belle zone ébouleuse qui nous accueille. Pascal peste sur les étroitures qui sont légions à la fois fines mais aussi technique, ce n'est pas de tout repos et les dos des trois participants s'en souviendrons le soir venu.

Le magnifique lierre de l'entrée
 

On se relève enfin dans un charmant ruisseau souterrain que l'on parcours de bout en bout avant de partir dans le labyrinthe du plafond.

isabelle explore le ruisseau souterrain

On fini enfin par déboucher dans les deux salles du milieu qui sont très joliment décorées, la forme de la galerie en triangle est rigolote et on observe un surprenant affleurement de roche magmatique ainsi qu'une partie du miroir de la faille qui a permis cette remontée singulière de roche ignée.

Pascal à la fenêtre
excentriques


Magnifique gour de velours et de cristal

On se repaie quelques étroitures dans des galeries très humides et boueuses pour enfin déboucher dans la très surprenante salle terminale toute ronde, de plusieurs dizaines de mètres de diamètre, avec un gros cône détritique en son centre. là aussi on retrouvera des roches magmatiques soit en place soit en train d'être purgées, étrange histoire pour ce karst.

art pariétal du XXI siècle
jolie usine à perles

Pour l'anecdote, à la sortie de la grotte, on retrouvera, grâce à un SMS de Jean, la clé du Lauzinas au fond du coffre de ma voiture : (

vendredi 25 mars 2022

Dimanche 21 mars : explorations au Lauzinas

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du Lauzinas
Participants : 3 Jean, Isabelle et Matthias
But : exploration des galeries inconnues des nouveaux membres
Durée : 9h

Compte rendu

Sur les cinq participants prévus, nous ne sommes plus que trois rescapés sous une pluie fine à se retrouver sur le parking du Lauzinas. On s'habille rapidement dans l'espoir d'arriver dans la grotte pas complètement trempés. Direction les champignons avec pour objectif, la galerie des cactus puis celle des triangles creux. Quelques repérages topographiques avec Jean et Isabelle à l'étage intermédiaire et Matthias qui court à l'étage inférieur : après plusieurs égarements, c'est de nombreuses jonctions à la voix ou à la lumière qui sont faites. Tout le monde descend et on parcours la galerie des morilles jusqu'à la montée supposée nous conduisant à la galerie des cactus : dans le mile, on progresse en posant deux cordes pour sécuriser les montés et surtout les descentes, on trouve les grands cactus cierges et les petits épineux mais nous sommes un peu déçus car le nom de la galerie nous avait fait imaginé bien mieux. On retrouve les points topos jaunes de la Courneuve et le balcon final où isabelle et jean se tenaient une heure auparavant. On déséquipe et on décide d'aller casser la croûte dans le réseau des chandelles que Jean ne connait pas encore. L'étroiture faisant la jonction souffle un terrible vent rafraichissant. Après une pause bienvenue, nous revenons sur nos pas pour s'attaquer à l'étage supérieur. Matthias réalise une première escalade nous permettant d'explorer les deux tiers de la galerie. Une seconde escalade permet d'accéder à une portion peu parcourue mais présentant elle aussi de beaux gours avec des jolis triangles de calcite. Pour finir, matthias découvre un premier puits puis, un second parallèle puis, un troisième ! Le marbre bleu a cédé la place à un calcaire couleur crème qui se délite en libérant un sable dolomitique d'un joli rose du pur effet. Avec les nœuds et la main courante d'accès, la corde de 30m ne sera pas suffisante pour atteindre le fond du puits ! Néanmoins, Matthias semble reconnaître d'en haut le passage qui précède les trois ultimes petites morilles dans la galerie la plus basse.



 Les galerie des triangles, galerie des cactus, galerie des morilles ne sont en réalité que des planchers superposés appartenant à un méga méandre de 40m de haut par 10m de large ! Impressionnant !


 Pour l’anecdote, on trouvera un morceau de journal datant des toutes premières explos de 1959, parfaitement conservé. On y lit très distinctement le questionnement d'un journaliste relatant un incident diplomatique survenu entre la France et la Turquie en ce mois de janvier 1959 suite à l’envoi d'institutrices françaises ayant semé le trouble à Ankara car jugées trop jolies … nous en resterons sur cette mise en bouche car le reste de la feuille en son temps a du servir à des tâches sûrement bien utiles mais beaucoup moins nobles que le devoir d'information ; )

 

weekend des 12 et 13 mars : toulouse vient prendre une douche

Rédacteur : matthias
Localisation : courniou
Participants : 3 SCMNE Jean, Pascal, Matthias et 11 toulousains
But : désob et promenade
Durée : 8h le samedi et 2h le dimanche



Compte rendu :

Les toulousains ont prévu de venir passer un weekend sympa sur courniou … il y a un détail qu'ils avaient oublié, c'est la météo qui va transformer leur doux séjour en enfer plus qu'humide.

 Samedi 12 mars :

Départ du gite à 9h et à pied avec poncho sous une pluie battante pour le trou du chataigner. 

Dans la grotte c'est déjà très humide, il pleut à verse depuis hier midi. La galerie prévu pour la désob est noyée quand on arrive, tant pis Jean a tout prévu, on monte à l'étage pour attaquer un trou qui souffle l'enfer dans la galerie terminale. Le problème, c'est que les toulousains n'ont pas vraiment trouvé le bon trou malgré la flèche et le souffle qui ne trompe pas ! Quand la seconde équipe s'en rend compte, il est déjà bien tard et tout le monde commence à être un peu las de grelotter dans les vêtements trempés : retour au gite et sous la pluie s'il vous plait.

Dimanche 13 mars :

Il était prévu une initiation à pondérach mais vu la crue dehors (la passerelle du stade est presque noyée!), la sortie est annulée, on se rend quand même à l'entrée du stade pour voir ce que dit le ruisseau sous-terrain et là, stupeur : le silence et le calme s'oppose au chaos du dehors. L'aval de pondérach est complètement noyé et le ruisseau sec durant la moitié de l'année à cet endroit est devenu un grand lac tout plat avec un léger courant perceptible. Matthias ne résiste pas et sort la combi néoprène afin d'aller explorer les premiers hectomètres. Il remontera sans aucun obstacle jusqu'au rocher qui chante qui ne chante plus du tout pour l'occasion car il est presque entièrement noyé. Le retour se fait encore plus rapide que l'aller porté par le lent écoulement favorable de l'eau. Le passage triple à moitié rempli d'eau est d'une beauté rare qui mérite largement d'avoir mouillé les chaussettes. Après cette épisode divertissant, on va jeter un oeil à la source du Jaur où l'eau atteint les premières marches. 

Puis on se téléporte tous à courniou afin de faire la visite touristique de la grotte de la dévèze qu'ironiquement, aucun participant ne connait. Là aussi, le poncho est de rigueur même en intérieur, ça pleut de tous les plafond et la grotte est méconnaissable et resplendissante dans ses habits d'eau cristalline.


jeudi 24 mars 2022

SORTIE PROSPECTION COURNIOU - 23 mars 2022

 

Rédacteur : Pascal
Localisation :COURNIOU-LES-GROTTES
Participants : 1, Pascal
But : Petite prospection sans prétention dans la zone de SCIO
Durée : 5 heures
 
 
Du soleil. Après-midi libre. Je range quelques affaires dans le sac à dos et me voilà en route pour Courniou. Je me gare sur le parking de la mairie et je marche en direction et à l'arrière du domaine de SCIO. 
 
Je cambrousse en ahanant le temps de chauffer les muscles : ça monte ! Parfois, je reçois des petites branches qui me fouettent le visage et je peste comme un charretier... Je grattouille également quelques petites anfractuosités ici et là. Même si je me dis que cela n'en vaut pas la peine, je me sens obligé de le faire, de creuser un minimum, sait-on jamais...
 
Je mange une banane, bois, pisse, et c'est reparti... marche, grattouille, marche, paf ! putain de branche de merde !... Puis je tombe sur une petite cavité, l'entrée se voit depuis le chemin. Je rentre dedans en rampant, avance de quelques mètres et plus rien, tout est fermé. 
 
Il est déjà 17h00 et des poussières. Je me trouve à présent au bord du lit à sec d'un ruisseau. J'observe des départs sous une barre de calcaire, juste à côté d'une vieille bâtisse que je contourne pour rejoindre le pont qui enjambe la Salesse tumultueuse. Et je me dirige vers la place de la mairie où m'attend ma voiture...
 
Rien de bien intéressant ce jour, mais au moins je me serai dégourdi les jambes et j'aurai perdu quelques calories des tiramisus engloutis ces derniers jours...  





dimanche 20 mars 2022

SORTIE LAUZINAS - 16 Mars 2022

Rédacteur : Pascal
Localisation : Saint Pons-de-Thomière
Participants : 3 -Matthias, Jean et Pascal
But : Visualiser un passage derrière le grand lac   
Durée : 5 heures

Lien vidéo

https://youtu.be/4B2CUZrXTEM  

Nous descendons les 80 mètres d’échelles et fonçons vers le grand lac. Mathias gonfle son matelas/bateau et Jean, pagaie en mains, prend les commandes du navire  pour acheminer Matthias derrière le lac là où on aperçoit un passage entre stalactites et fistuleuses. Jean débarque sur le petit embarcadère naturel et c'est Matthias qui vient me chercher... 

J'ai du mal à crapahuter un bloc couvert de glaise. Puis une étroiture semble intéresser Matthias qui s'y engouffre illico-presto suivi de Jean. Moi je ne passe pas et pas question de péter, ni même de quelques centimètres, le menu gour qui barre l'étroiture et m'empêche de la franchir... Tan pis, j'attends sagement le retour des lombrics...

Matthias et Jean partent récupérer la corde laissée sur le bloc glissant et moi je m'introduis avec des gestes scrupuleux dans une petite galerie replète de fabuleuses concrétions... FÉERIQUE !

Lorsque nous sortons, la nuit est tombée. Nous nous changeons aux voitures. Matthias part directement chez lui, tandis que Jean et ma pomme, restons quelques minutes au local à discuter sur la condition humaine...

 


vendredi 11 mars 2022

SORTIE COMMUNE LABRUGUIÈRE – 27 Février 2022

Rédacteur : Pascal
Localisation : Perte de la Resse ( Labruguière)
Participants : 2 -Robin et Pascal
But : Visualiser un passage au terminus de la partie amont
Durée : 3 heures

Lien vidéo

https://youtu.be/9moBTka8Keo

La dernière fois que j’étais allé à la perte de la Resse, le 13 février du mois passé, j’avais observé à l’arrière d’un gros bloc, dans la salle du terminus, une anfractuosité assez large pour pouvoir visualiser ce qu’il y avait derrière, par contre, impossible de la passer à première vue… J’ai donc décidé d’y retourner et cette fois accompagné de Robin…

Ce sont les étroitures à l’entrée, le carrefour, le méandre, l’escalade jusqu’à l’accès du petit puits et la descente de ce dernier… Ensuite, nous parcourons d’autres méandres, certains très hauts pour ce genre de grotte toute adolescente, puis c’est le passage de la galerie tueuses de genoux dont on se demande quelle force devaient avoir les eaux d’alors pour amener là ces énormes galets… Et c’est le terminus. A l’arrière du gros bloc, Robin, plus mince que mézigue, tente de passer l’étroiture découverte lors de ma sortie en solo, mais impossible de la franchir ! Faudrait élargir, oh, pas de beaucoup, juste quelques morceaux de calcaire à péter, mais bon, nous verrons cela une autre fois. Nous faisons une petite pause puis reprenons le chemin jusqu’à la sortie. Il y a aussi un passage étroit derrière et au dessus des galets de la salle du terminus, et plus en avant, il y a une jolie cheminée ruisselante -que l’on peut voir dans la vidéo, et qui ne demande qu’à être escaladée...

Une fois dehors, je me rends compte que Robin est content, enthousiasmé... Il fait de la spéléo depuis peu… et cela semble vraiment lui plaire : je lui souhaite une longue vie dans le monde de la spéléologie, le seul continent où il reste encore des découvertes à faire...