jeudi 29 août 2019

25 et 28 août : retour à la grotte du porche

Rédacteur : Pascal
Localisation : commune de Labruguière
Participants : 1, Pascal Hernandez
But : le 25 continuer l'exploration de la grotte du porche...
       : Le 29 nettoyer l'entrée de tous les blocs instables.
 Durée : 4 + 4 heures


 Lien vidéo : https://youtu.be/dBZgXU5lSKs

Retour au NE819. Baignade dans l'entrée, passage de l'étroiture qui débouche dans la première salle de la vasque puis déambulation dans le méandre qu'à présent je connais bien... Au bout du grand méandre, à gauche part la galerie fossile aux éboulis, et, sur la droite, se trouve la très basse galerie (il faut ramper) dans laquelle continue la rivière, et c'est dans cette direction que je vais.... Légèrement en hauteur, un petit tunnel de calcaire jouxte la galerie de la rivière ; au sol du sable et quelques galets. Le passage se fait à quatre pattes, parfois en reptant, c'est très étroit mais en même temps ça passe bien. J'avance, j'avance, arf !, j'avance, puis au bout d'un certain moment (?) je retombe dans la rivière, plus en aval. En fait, le tunnel coupe carrément le coude que fait le cours d'eau et finalement ce sont quelques dizaines de mètres de moins à faire en rampant dans la flotte ! Au bord, en fait carrément affalé dans l'eau, je reste là, presque extatique, à mater le fond de la galerie où la rivière continue à s'enfoncer dans les entrailles de la terre... Je prends quelques photos et décide de rebrousser chemin ; la suite pour très bientôt ! Il me tarde !



Les éboulis

Première salle après l'étroiture

Pan incliné dans les hauteur du méandre

Au fond du méandre avec le petit tunnel sur la droite...

Dans le petit tunnel

Ça continue...


28 août
J'ai passé l'après-midi à déblayer et sécuriser au maxi l'entrée du porche. J'ai du même éclater en plusieurs morceaux un énorme bloc impossible à évacuer entier par le haut. J'ai également pu "trainer" et faire tomber une énorme plaque de calcite qui obstruait la galerie moyenne. Galerie qui finalement  débouche dans un laminoir infranchissable où coule la rivière en amont et qui donne également accès à la galerie/méandre du haut. A présent tout est propret pour les prochaines explos !


Tout propre, pour qui connaissait avant !

La plaque qui bouchait une galerie

La bière que je me suis tapé après ça, ça tue !

dimanche 25 août 2019

Du 28 juillet au 23 août - travaux au local en images.

Date
Participants
Travail
D 28 juillet
Patrick Cabrol
Vitrification du grand dortoir – Pose des étagères dans le local matériel
M 31 juillet
Patrick Cabrol
Travail au local matériel (Pose étagères, rangements etc...)
S 3 août
Patrick Cabrol – Jean Bourrely
Remise en place du grand dortoir
Travail au local matériel - Pose étagères, rangements etc...)
D 4 août
Patrick Cabrol
Travail au local matériel (Pose étagères, nettoyage)
L 5 août
Denis Matarin - Sébastien Mesme
Réunion chantier
M 7 août
Denis Matarin
Électricité
J 8 août
Denis Matarin
Électricité
V 9 août
Denis Matarin et Patrick Cabrol
Plomberie
S10 août
Denis Matarin – Alain Cabrol
et Patrick Cabrol
Plâtre au local matériel - Plomberie
Fabrication d’étagères dans le local matériel
D 11 août
Patrick Cabrol
Poursuite fabrication d’étagères – Rangements
Ponçage et aspirateur dans les dortoirs
M13 août
Denis Matarin
Pose électricité au WC/Douches et dans le petit dortoir
M 14 août
Patrick Cabrol
Poursuite, tri, rangement, et étagères
V 16 août
Denis Matarin, Sébastien Mesme, Patrick Cabrol
Pose les arrivées d’eau aux douches et aux WC
Poursuite rangements, tris, inventaire etc...
L 19 août
Denis Matarin, Sébastien Mesme,
Plein de choses !!
M 20 août
Sébastien Mesme
Pose et branchement du WC + urinoir + habillage des douches ++
M 21 août
Denis Matarin
Pose accessoires des lavabos plus branchement eau et évacuations
J 22 août
Denis Matarin
Pose goulotte pour rangement des câbles électriques + pose chauffage S de B
V 23 août
Patrick Cabrol – Denis Matarin
Electricité + Bricoles - Rangement final et coup d’aspirateur final pour le camp.
















 PHOTOS : SCMNE - Patrick et Denis













24 août 2019. Grotte du porche (NE819)

Rédacteur : Pascal
Localisation : commune de Labruguière
Participants : 1, Pascal Hernandez
But : Continuer l'exploration de la grotte du porche.


 Lien vidéo : https://youtu.be/_SVKGDRK2u4


Découverte d'un méandre de belle dimension.

C'est timidement que j'ai commencé à rentrer dans la cavité où au départ des pierres et du remblai ne tenaient que grâce aux racines, ce qui n'était pas très engageant. Donc, j'ai commencé à me "glisser" dans l'entrée avec tout plein d'araignées au dessus de ma tête... A droite le calcaire bien érodé avec les coups de gouge bien visibles et à gauche le remblai menaçant... Quelques mètres plus loin ça se resserre net dans un petit virage puis l'eau plonge dans une sorte de vasque qui à son tour déverse l'eau vers le fond de la salle... Une première fois, la veille, je me suis approché le plus possible mais je n'arrivais pas à voir comment et où j'allais "plonger"... il se passe plein de trucs dans la tête : et si c'était profond et que je restais la tête coincée en bas ? et si ça et si l'autre... ? Une seule chose à faire : fixer une corde et passer l'étroiture les pieds en avant, mais à l'aveugle. Ce que j'ai fait et finalement j'ai trouvé ça d'une facilité enfantine ! Aucun danger sournois dans les eaux... Donc je me retrouve dans la vasque dont le fond  est rempli de sable et de galets, puis je me suis mis debout -Putain, que ça change du Reclot ou de la partie aval du RM86 ! Ensuite, j'avance et bifurque sur la droite et là mon pote, c'est large, c'est haut, c'est humain ! oh, ce n'est pas, bien sûr, à comparer avec les "monuments" que l'on retrouve à Courniou, mais en relativisant le type de terrain, je me dis que les dimensions volumétriques ne sont pas mal du tout, comme dans certaines zones de la Resse.



Sinon, j'escalade un peu ici -avec la caméra dans la main ce qui n'est pas très pratique-  crapahute là, tombe sur une galerie fossile jalonnée d'éboulis, là-bas entre les blocs de pierres il y a un trou de quelques dizaines de centimètre de long d'où semble sortir du courant d'air, puis retour dans le méandre actif pour tomber sur une galerie assez basse où s'engouffre la rivière. Je m’aplatis dans l'eau et je dirige le faisceau de ma frontale et constate qu'au fond ça continue. Faudra ramper mais un autre jour... peut-être demain...

Je repars en arrière non sans contempler encore une fois le plafond du méandre par endroit très haut. La prochaine fois j'y resterai plus longtemps afin de prendre les notes nécessaires...


Lorsque je ressors à l'air libre la chaleur me redonne un coup de fouet car le temps passé dans l'eau avait commencé à brûler toutes mes calories... Pi une bonne bière après m'être changé : Mmmm...

lundi 19 août 2019

Dimanche 18 août 2019, nouvelle exploration vers le Roumégas

Rédacteur : Pascal
Localisation : commune de Labruguière
Participants : 1, Pascal Hernandez
But : Exploration d'une nouvelle entrée

Lien vidéo : https://youtu.be/GW3ow4JOo_s
                  : https://youtu.be/IAes_pNoICY





Cet après midi je m'en suis allé faire un petit tour vers un porche de calcaire donnant sur plusieurs départs. Une grotte que nous avions déjà explorée Sylvain et moi. Denis, aussi, Président du Spéléo Club de la Montagne noire et de l'Espinouse avait, il y a de cela fort longtemps, exploré cette partie qui se terminait sur un méandre infranchissable. La partie haute ferme rapidement et de la partie basse arrive l'eau qui s'engouffre sur la gauche. Le porche se trouve à quelques trois cent mètres du RM86, sur la même lisière montagneuse. Ce qui semble être un laminoir part directement dans la montagne et je ne sais pas pourquoi, je pense, arbitrairement il est vrai, que cette eau rejoint les éboulis qui ferment le RM86 mais où derrière se trouve une voûte mouillante que Jean avait pénétré sur quelques mètres (Voir le Blog). Une fois à la maison, j'ai appelé Denis pour savoir si la partie où l'eau s'engouffre avait été explorée et à sa connaissance non. Mais tout cela se ressemble tant ! : la partie aval du RM86, la grotte du Reclot, et cette nouvelle entrée... Karst tout jeune, en pleine ébullition, où un jour, dans plusieurs milliers d'années, tout se rejoindra, s'agrandira, formera un énorme réseau... ou mourra.

L'entrée avec le bloc obstruant le laminoir


Le bloc déplacé vers le fond


Obstruction d'une galerie...
L’ENTRÉE !


Entre temps j'ai rencontré le propriétaire des lieux et nous avons un peu parlé de tous ces trous environnant qui naissent parfois du jour au lendemain. Aujourd'hui, la partie amont du ruisseau est à sec. Il m'explique qu'un trou lui prend son eau. Je vais voir, je suis le cours d'eau jusqu'à l'endroit où il se perd sous un arbre... Plus haut je découvre un autre trou, vertical, 40cm de diamètre, à quelques centimètre au dessus du cours d'eau à sec. La base semble s'en aller quelque part...


Je pense revenir demain pour avancer de quelques mètres et voir s’il y a possibilité de continuer...

vendredi 16 août 2019

Mercredi 14 août : grotte Eddie

Rédacteur : Jean
Localisation : grotte Eddie (Courniou)
Participants : 3, Pascal, Charles et Jean
But : aménagements et inspection
Durée : 3h

Deux objectifs à cette courte visite : d'une part élargir un passage jugé encore trop étroit par certains pour se retourner en sortie des échelles, et d'autre part passer un endoscope dans la galerie amont, trop basse pour le moment et remplie de boue ce qui ne rend pas sa désobstruction enthousiasmante.

Si le passage est élargi, l'endoscope ne donne rien : des difficultés techniques, tant mécaniques qu'optiques, ne permettent pas une bonne inspection. On reviendra plus tard avec du meilleur matériel ...

Mardi 13 et jeudi 15 août : grotte de la Rivière Morte

Rédacteur : Jean
Localisation : grotte de la Rivière Morte (Courniou)
Participants : 2, Charles et Jean
But : désobstruction
Durée : 6h (mardi), 7h (jeudi)

La grotte de la Rivière Morte est interdite d'accès pendant la période d'hivernage des chiroptères de novembre à mars-avril; le courant d'eau qui circule au fond jusqu'en juin-juillet ne rend aisé le passage que durant les quelques semaines de la période sèche.


L'objectif de nos sorties de ces derniers jours était de commencer des désobstructions ou de poursuivre celles déjà engagées.

Un habitant solitaire, à 30m du niveau de la surface
 Nous sommes d'abord allés tenter notre chance côté amont, dans la galerie principale d'arrivée de l'eau; une lame de schistes est au contact des calcaires et l'eau passe par cette fissure. Rien d'évident de ce côté, le passage reste étroit aussi loin qu'on puisse voir, et ce n'est pas 2-3h de travail qui vont permettre de l'ouvrir.

Nous avons alors porté nos efforts dans la zone du "ventre de la baleine", poursuivant une désobstruction commencée lors d'un camp précédent. Le dernier jour, jeudi, faute de batteries suffisantes, nous arrêtons à un mètre du but ...



jeudi 8 août 2019

Dimanche 4 août : désobstruction à la grotte du Châtaignier

Rédacteur : Jean
Localisation : trou du Châtaignier (Courniou)
Participants : 2, Charles et Jean
But : désobstruction
Durée : 4h

Cette cavité est située dans le ravin de la Roubillade, à proximité de la grotte de la Rivière Morte et d'une cavité mineure nommée simplement grotte de la Roubillade.

Connue depuis les années 60, son exploration et sa désobstruction par le SCMNE ont duré deux ans en 1977 et 1978. La descente est étroite et permet d'atteindre une salle d'où il faut remonter pour atteindre la galerie inférieure qui mesure environ 50m de long. Une cheminée glissante permet d'accéder à une galerie supérieure de 70m de long. Ce n'est pas une cavité à recommander aux débutants, car certains passages sont "perturbants" : on se retrouve plusieurs fois la tête la première dans une chatière qui débouche sur un puits en contrebas ...

Ces dernières années, nous avons réaménagé cette cavité : les gabarits des spéléos du XXIe siècle ne sont pas compatibles avec les passages étroits d'il y a 50 ans; nous avons élargi et sécurisé certains passages. La cavité communique avec la Rivière Morte et l'objectif de notre visite était de poursuivre les travaux de désobstruction entrepris il y a quelques mois afin de relier les deux cavités. Cela ouvrirait un deuxième accès pas plus facile, mais moins préoccupant que l'éboulis d'entrée de la Rivière Morte.

Armé du burineur, du piochon et de la massette, nous avons travaillé quelques heures. Résultat : c'est peut être maintenant seulement un dernier virage et quelques mètres qui restent encore à élargir pour passer. On reviendra, peut-être de l'autre côté cette fois-ci.





Vendredi 2 août (après-midi) : grotte de Ponderach

Rédacteur : Patrick
Localisation : grotte de Ponderach (Saint Pons de Thomières)
Participants : 2 avec Patrick Cabrol et Jean Bourrely
But : levée topographique
Temps : 2h

Après la matinée consacrée à la géologie avec nos amis spécialistes, quelques heures consacrées aux relevés de mesures topographiques d'une partie de la grotte de Ponderach sur une centaine de mètres, afin d’écrire un article sur la morphologie et l’histoire de cette cavité.
 






Vendredi 2 août (matin) : promenade d'étude géologique

Rédacteur : Patrick
Participants : 4 avec Thierry Pelissié et Annie, Jacques Magontier, Patrick Cabrol, Jean Bourrely
But : Échanges sur les remplissages de galets de quartz dans la vallée de la Salesse
Durée : la matinée

Aujourd'hui, nous profitons de l’expérience de Thierry, spécialiste de sédimentologie et des karsts du tertiaire, et de celle de Jacques, spécialiste de tectonique pour comparer nos avis sur une observation récente.

Nous commençons par faire un tour d'ensemble de la zone, afin de situer les différentes cavités, leurs positions et altitudes respectives et leurs relations. Puis, après notre petite marche d’approche habituelle, nous arrivons à l’entrée de la cavité où nous avons trouvé de petits galets de quartz lors du dernier camp.

Nous observons tout d’abord que les quartz sont de taille homogène, grano-classés et qu’ils sont pris dans un ciment de calcite. Après quelques discussions, Thierry et Jacques pénètrent de quelques mètres dans la cavité et trouvent les mêmes graviers sur les parois, avec d'autres traces qu'ils étudient.

Il s’en suit une reconstitution assez fine du creusement et des ces dépôts, il nous reste maintenant à les dater, ce que nous allons essayer de faire…. à suivre…. !

Jeudi 1er août : échanges spéléo-hydro-géologiques


Rédacteur : Patrick
Localisation : communes du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc
Participants : 4 avec André Tarisse, Jean-Pierre Brieu, Patrick Cabrol, Jean Bourrely
But : Échange des données sur les limites des bassins d’alimentation du Jaur/Ponderach, de la Cesse et de Citou/Cabrespine.
Durée : journée

Journée bien ensoleillée qui nous a permis de faire un grand tour en visitant en tout premier les lieux exacts des colorations d’André Tarisse qui sont ressorties à la Source St Pierre (source de la Cesse).

La source St Pierre de la Cesse à Ferrals-les-Montagnes
Nous avons sillonné le secteur de Peyrefiche jusqu’à Cassagnole… un peu désertique mais magnifique ; les sangliers doivent être heureux !

Nous redescendons vers Ferrals, puis direction la résurgence d’Authèze où est sortie la coloration du SCMNE en 1970, puis Faveyrolles où nous cassons la croûte.

La résurgence d'Authèze
Nous retournons à Campredon, où nous avions fait une rapide halte le matin, afin de voir des travaux du club de Jean-Pierre… ça souffle mais il faut creuser (comme d’habitude!)

Retour sur Les Verreries de Moussans où nous prenons un chemin forestier pour aller voir, là aussi, des travaux du club de Jean-Pierre.

Nous prenons ensuite la petite route qui part des Verreries et monte à Bardou/La Resse afin de voir le ruisseau qui se perd au niveau du hameau de Bardou. En amont il y avait de l’ordre de 5 litres/seconde et rien en aval.

Retour au club où nous partageons une bonne bière, bien méritée !

mercredi 7 août 2019

Dimanche 28 et lundi 29 juillet : Rivière Morte

Rédacteur : Jean (photos de Michel)
Localisation : Grotte de la Rivière Morte (Saint Pons/Courniou)
Participants : 3 le dimanche (Pierre, Michel et Jean), 2 le lundi (Michel et Jean)
But : exploration, topographie, aménagements
Durée : 10h30 le dimanche, 5h le lundi

Cette cavité remarquable a été découverte en 1957 par le SCMNE et explorée activement jusque vers 1962. Son nom lui vient de son ruisseau souterrain, à sec en saison sèche, mais qui coule abondamment de l'automne au début de l'été.

Malgré ces années d'exploration, la topographie dont dispose le club ne représente que les deux galeries principales :
  • vers l'est (amont), la topographie de la galerie se termine provisoirement sur un petit siphon, facile à dégager et qui permet de poursuivre le cheminement de 150m environ; des galeries supérieures, non topographiées également, se superposent à la galerie principale, avec des cheminées remontant d'une grande salle nommée la "Salle blanche"
  • vers l'ouest (aval), la topographie de la galerie principale se termine sur une salle, sans porter mention du ruisseau qui continue en aval, ou des salles supérieures.
Il manque également à cette topographie, une branche importante, orientée nord-sud qui rejoint la "bifurcation" au niveau des "évents". Cette branche a été activement explorée par le SCMNE, et des travaux de désobstruction important y ont été menés pendant plusieurs années.

Depuis 2 ou 3 ans, afin de renouveler et compléter nos connaissances, nous avons repris l'exploration de cette cavité.

Le dimanche 28 juillet, nous avons donc repris le chemin de la galerie aval, puis du sud, déjà pris lors de notre exploration du 19. Ce n'est pourtant pas une sinécure, la zone est boueuse, les passages sont étroits et certains sont fameux comme cette descente de sable de 30m de long. Mais nous avons ainsi pu continuer la topographie de cette zone et explorer les suites possibles; nous avons retrouvé les traces des anciennes désobstructions, suivis les courants d'air, ... Conclusion : il y a au moins 4 suites possibles encore à explorer, dont à nouveau une descente de sable, très étroite et que toutes les morphologies ne peuvent pas passer !

Où est mon matériel topo dans ce sac plein de boue ?
Cette zone n'est accessible qu'en période d'étiage : le passage des évents n'est pas possible quand la rivière est active, et un siphon se met en place en bas de la descente de sable. Il faut environ 2h pour aller et revenir du terminus actuel. Ce jour là, nous avons passé 10h30 sous terre, et sommes comme il se doit, revenus un peu fourbus.

Où est mon casse-croute dans ce sac plein de boue ?
Le lendemain 29 juillet, rebelote, mais avec un compagnon en moins : nous descendons à deux, Michel et moi. D'un commun accord, c'est une sortie plus "cool" que nous nous programmons. Au programme de ce jour là : exploration de l'extrême aval de la rivière, de remontées de la galerie principale, quelques travaux de désobstruction pour faciliter les passages et d'aménagements pour la sécurité.

De nombreuses autres visites seront encore nécessaires, dans les jours, mois et années à venir.