lundi 26 avril 2021

SORTIE GROTTE DE PONDERACH - 25 avril 2021

 

Rédacteur : Pascal
Localisation :
grotte de Ponderach - Saint-Pons
Participants :
3, Jean, Sébastien, Pascal.
But :
Ballade

Temps : 6 heures

https://youtu.be/IKDSvhkkEP4

    Un compte rendu pas comme les autres...

    Pourtant, je lui ai dit à Jean : - « pas de ramping violent, c’est-à-dire, pas de reptation dans la boue et l’eau, ni même de ramping dans de la pierraille tueuse de genou, Je viens juste en plan touriste pour prendre des photos ! ». Bien sûr je suis soutenu par Sébastien qui se remet d’un accident de cheville… et me concernant, je sors de plusieurs jours de désobs brutales type : travail de bagne et tout le fourbi – j’ai donc le corps moulu puis, je n’ai plus 20 ans...

    Bref, on se met les combis, vérifions les casques et leurs frontales et nous nous dirigeons vers l’entrée de la Grotte de Pondérach, là-bas derrière la rivière…

    La porte refermée sur nous, nous entreprenons la descente en direction de la partie aval…  "Plouf -plouf", un peu les pieds dans l’eau en l’évitant tout ce que l’on peut en se hissant sur les petites corniches, la promenade semble tranquille… Hélas, pas pour longtemps, c’est sans compter sur le syndrome du lombric dont souffre Jean ; l’envie irréfrénable de se trémousser dans des endroits pas possibles, exiguës et infranchissables. Le trou est à peine plus grand qu’une tête d’épingle ? Ça ne lui pose aucun problème, sans hésitation il veut, il va essayer de passer la tête, "Raaahhh" et parfois il reste coincé et il faut lui tirer les pieds pour le dé-bouchonner… C’est Jean !

    - « On va passer par là, je veux voir une cheminée et il y a une salle avec des concrétions que tu pourras filmer ». Il veut m’amadouer, il veut m’avoir aux sentiments pour m’emmener vers les endroits dans lesquels, aujourd’hui, je ne veux pas aller !

    - « Il y a juste un petit ramping ou deux de rien du tout », qu’il rajoute.  

    Hum, je sens l’entourloupe...

    - « Dès que c’est craignos j’avance plus et je vous attends », je le préviens !

    - « Ok, ok... »

    Et je m’engage tout en sachant que je me suis fait berner. Jean il ne veut pas de ballade, il veut du lourd, du qui fait mal dans tous les os. Il veut de la spéléo et pas une petite promenade de chochotte les mains dans les poches… Et nous nous retrouvons à ramper, ramper, ramper, la roche nous égratignant, nous déchirant, nous décortiquant, nous faisant pester, dire des saloperies, même Sébastien grogne un peu : - « Il est encore long ce ramping ? ». Ouais mon pote, on s’est fait avoir par le vil coquin !

    Nous nous retrouvons également dans une salle où l’on peut parfaitement voir le dehors au travers d’un soupirail naturel, ça c'est pas mal ! Et bien sûr, pour accéder à cette salle, il aura fallu passer au travers d’une étroiture à déchirer une peau de sanglier - ah la la, Jean !

    Et encore, un peu plus loin, dans les recoins méandreux de la partie aval, après une petite escalade, nous arrivons au-dessus d’un puits assez étroit et profond. Jean décide de remonter la cheminée étriquée qui le surplombe, suivi de Sébastien. Moi, cette fois, je décide de les attendre là, assis au bord du puits ; car pas envie de forcer, d’ahaner, de monter en opposition ni quoique ce soit d’autre. Aujourd’hui je fais la grève de l’exploration, je me conforme au strict minimum, point final!

    Tic-tac tic-tac, tic, je commence à me faire chier, je regarde tout autour, mais c’est restreint, réduit, joli, mais pas bien grand, et j’en ai vite fait le tour visuel. Je suis donc assis à attendre les deux loustics qui explorent les hauteurs, parfois en jetant quelques cailloux dans l’abîme qui mettent plusieurs secondes avant de toucher le fond…

    Au bout d’un certain temps proche du lustre, les gars reviennent…

    - «  Y a un réseau en haut deux fois plus important que « le four à chaux ! » Me raconte Jean. Il n’ont d’ailleurs pas eu le temps de tout explorer…

    Puis les heures passant, nous repartons en direction de la sortie, passons ici et là, un peu en haut un peu en bas… parfois en critiquant les amarrages de Mathias, costauds OK, mais chiants comme pas deux ! Nous nous marrons… Mais bon, lui il s’en fout (Mathias), actuellement il se trouve sur le Larzac à prendre des photos, cool, à humer cette terre en printemps, à regarder le ciel bleu délavé et à respirer un air sauvage, alors que mes genoux, mes coudes, mes articulations et mon âme, sont en pleurs… Je lui avais pourtant dit à Jean : « Pas de ramping méchant, pas de... ».


    Rappelle-toi, Jean, de l’histoire : Le garçon qui criait au loup ! (D'après Ésope…) !


Sébastien et Jean

J'essayais mon Nikon sous terre...


23 et 24 avril : désobstruction

Rédacteur : Jean
Localisation :
grotte du Portable, Courniou-les-grottes (34)
Participants :
2, Pascal et Jean
But :
désobstruction

Vendredi 23/4 : durée : 5h (13h/18h)

Samedi 24/4 : durée : 7h (10h/17h)

Que dire ? On creuse et on tire des seaux. Un trou qui souffle par-ci, mais très étroit, une alcôve par-là, mais le puits qui semble néanmoins s'élargir à la base.

60 seaux extraits le vendredi, 65 le samedi. J'ai compté, ça fait 275 depuis qu'on a commencé l'été dernier : j'ai décidé qu'à 1000 j'arrêterais et que d'autres prendront ma place. 

En attendant, on a des abdominaux en béton, des bras et des épaules en acier, et des genoux en compote.

samedi 24 avril 2021

Weekend du 17 et 18 avril : désobstruction au Portable

Rédacteur : Jean
Localisation : Courniou (34)
But : désobstruction

Samedi 17 avril

Participants  : 2, Pascal et Jean
Durée : 6h30

Il gèle ! Un vent glacé souffle aujourd'hui, la température n'est guère au-dessus de zéro, pas questions de trainer, nous sommes pressés de gagner la douce tiédeur d'une grotte ce matin.

Après un petit briefing avec Sébastien, passé en voisin nous voir au local, nous reprenons aujourd'hui notre désobstruction à la grotte du Portable.

Le travail avance, c'est le moins : on a sorti 80 seaux aujourd'hui ! Nous voyons des vides, sentons peut-être un peu de souffle. Il faut poursuivre.


 Dimanche 18 avril

Participants  : 1, Jean
Durée : 3h30

Je ne tiens pas en place, nous avions laissé hier un gros rocher avec du vide derrière, j'en ai rêvé cette nuit, je veux voir.

Dans l'après-midi, je m'y attaque, à force de creuser en dessous, je le fais basculer. Et je le fracture pour l'évacuer. C'est du beau marbre rose.

Derrière, un trou. Pas grand. Mais un trou. Du souffle. J'ai remonté 20 seaux, je m'étais fixé un but, je voulais en faire 100 dans le weekend,  c'est fait. On continuera.

 

jeudi 22 avril 2021

Sortie à la Grotte du renard mort 21 avril 2021

Rédacteur : Pascal
Participant : Pascal Hernandez
But :Visualiser les départs de la grotte du renard mort. 
Durée : 2/3 Heures

Lien vidéo
 
 
Je me décide d'aller "grattouiller" dans le trou souffleur jusqu'à pouvoir visualiser les départs.
Mais la première chose dont je m'aperçois en entrant dans la cavité, c'est que le squelette du petit renard a complètement disparu, je scrute de partout aux alentours des fois que je serais devenu miro, mais rien, volatilisé... Cela m'ennuie royalement, car j'avais rebaptisé cette grotte rapport à ce petit squelette (je dis : rebaptisé, car je suppose qu'en son temps cette cavité devait avoir un nom. Aussi, comme je n'ai rien retrouvé dans mes recherches, il fallait bien la nommer). 
Quelque part, je m'étais attaché à ce petit squelette...
 
Petit ramping et rapidement j'atteins le fond du boyau que je racle de sa terre et de ses cailloux que je fourre dans un trou sur ma droite. Ainsi, j'arrive à  avancer juste ce qu'il faut pour que je puisse visualiser les deux départs à droite et à gauche ; les deux légèrement descendant -Que je filme avec ma GoPro.

Les gars du SSCB avaient probablement raison en pensant que sur la droite ça devrait rejoindre la grotte de Lacalm. Rien n'est sûr, évidemment, mais il y a de grandes possibilités de jonctionner avec le boyau du diable ; boyau avec le même type de pailles et d'odeur que dans la grotte du renard mort. Quant au départ de gauche si ce n'est pas complètement compromis, c'est toutefois mal engagé. Peut-être un semblant de départ à gauche de la gauche ? Ce sera à vérifier...

 
 
Il faudra encore élargir si on veut continuer l'explo...

 
 
Après une Bud restée relativement fraîche, je décide de sortir non sans regarder encore une fois vers le squelette disparu du petit renard mort...


À gauche (bien regarder encore plus à gauche)

À droite (En agrandissant on note un bon départ

dimanche 18 avril 2021

Dimanche 18 avril : dans un rayon de 10 km ...

 

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du lavencou (causse du Larzac)
Participants : 2, Matthias et Isabelle
But : balade spéléologique
Durée : 1h30

très belle résurgence du lavencou (très sèche en ce moment)

compte rendu :

Petit défis pour les 15 jours à venir, continuer à faire de la spéléo dans un rayon de 10km autour de Millau. Le challenge débute très bien avec la très sympathique grotte du lavencou que l'on a réussit à parcourir sans aucun équipement sur environ 500m parmi les 1250m topographiés.

Située au bord d'une route condamnée suite à de très gros éboulements + glissements de terrains en 1992, l'accès à la grotte est très aisé et pittoresque. On est accueilli par un charmant ruisseau pétrifiant avec de très jolis travertins retenant une eau limpide et bleutée. Comme on est en période de sécheresse malgré la saison, le ruisseau sort des galets un peu en aval de la résurgence de type jurassienne.

Les nombreuses primevères "coucous" et les longues lianes de lierre donnent un cachet très plaisant au lieu. Repérée sur l'IGN sans aucune info suplémentaire, on est déjà très satisfait de cette mise en bouche et on décide d'aller voir ce que cette caverne a dans le ventre.


 On escalade le premier ressaut grâce à quelques blocs amenant sur la banquette supérieure puis on poursuit tout droit. Une dizaine de rhinolophes se repose dans une semi-obscurité, on poursuit, un gros appel au vide nous fait dévier de la galerie principale pour aller explorer des galeries parallèles sur la gauche, les formes d'érosion tantôt très lisses et pures et tantôt très tourmentées sont extrèmement graphiques grâces aux strates très régulières de calcaire entrecoupées par des passées marneuses allant de quelques millimètres à près d'un mètre par endroit.

Matthias admire les profils très découpés de certaines galeries

On termine l'exploration des diverticules sur une grosse trémie peu attrayante, on décide de revenir à la galerie principale. On poursuit tranquilement dans l'axe mais le plafond descend jusqu'à nous faire ramper sur une vingtaine de mètres. On repart debout, quelques ponts rocheux nous font faire un 100m haies ! puis on quitte l'actif pour partir dans des enchainements de gours en coquille qui remplissent toute la galerie. Heureusement, tout est sec car nous n'avont pas de bottes. Notre aventure va cependant trouner court car c'est finalement sous un plafond qui chute à 50cm du sol qu'un gour taquin est rempli d'eau. Il vient couper toute envie de ramping plus qu'humide même si une chatière laisse espérer une suite à l'extrémité de ce terminus temporaire. Une fois rentré à la maison, la consultation du plan de la grotte nous indiquera que la moitié de la cavité se développe encore derrière cette fameuse chatière humide. On en a vu déjà pas mal, ce sera sans regret pour cette fois.


est-ce que ça continue au fond ?
Des milliers de moucherons morts tapissent les parois
De nombreux fossiles de bivalves émaillent une des strates d'un joli puits ovoide


mercredi 14 avril 2021

Samedi 10 avril : désobstruction

Rédacteur : Jean
Localisation : grotte du Portable, Courniou (34)
Participant  : 1, Jean
But : désobstruction
Durée : 3h

Ce samedi, j'ai continué à sonder le fond du puits ouvert l'été dernier. Nous y étions allés Matthias et moi il y a quelques semaines, mais comme je suis le seul à moins de 10km de la zone, je dois me débrouiller par moi-même en attendant le retour des renforts.

Après avoir installé un peu de confort : fer en U pour monter dans la zone de déversement des déblais, et poulie au plafond, je fais une petite séance; 30 seaux. Au sol, il se pourrait que ça s'élargisse, il se pourrait qu'il y ait des vides, il se pourrait aussi que ça dure des années  ...  

Pascal l'année dernière, été 2020 : au bout de la corde, des seaux et des gens qui creusent encore et toujours


jeudi 8 avril 2021

Un weekend pascal au grand air

Rédacteur : matthias
Localisation : gorges de la jonte
Participants : 2, Matthias et Isabelle
But : randonnée avec visite de grottes
Durée : plusieurs heures cumulées

compte rendu :

Profitant du sursis accordé pour le weekend de pâques et applicant à la lettre le précepte présidentiel de confinement aéré, nous sommes allés randonner deux jours de suite sur les causses et qui dit causse, dit ... vous avez deviné, c'est pas moins de 10 cavités plus ou moins importantes et intéressantes que nous avons eu la joie d'explorer.

PREMIER JOUR

à vendre : maison bien orientée avec climatiseur été/hiver. Toiture à refaire.

En guise de grottes, nous avons surtout rencontré des "baumas" fréquentées et aménagées depuis des temps immémoriaux par des pasteurs ou autres paysans si on s'en réfère aux noms évocateurs (grotte de la chèvre, grotte de la vigne ...)

Une des première grotte que nous explorons se présente avec une entrée au sol et une autre impressionante en pleine falaise. Les deux se rejoignent à l'intérieur en une haute diaclase agrandie.

entrées haute et basse le long d'une fissure

incroyable galet relargué par la grotte
 

chose très surprenante, un énorme galet de granite gît dans le talweg alors qu'en amont c'est l'aven armand avec du calcaire ou des dolomies du jurassique à perte de vue, il faut descendre 100m plus bas pour retrouver de tel spécimens dans le lit de la rivière de la jonte ! la présence anachronique de cette pierre ne doit pas être indifférente  à la présence de notre grotte ...

Si ce n'est deux étroitures basses, on circule bien sur environ 150m, la partie centrale présente de belles concrétions avec orgues et gours remplis d'eau. Au terminus, l'abondance des signatures nous prouve que l'on n'est pas les premier à visiter ces lieux malgré l'absence de sentier et le non report sur l'IGN. La plus vielle signature date de 1818 mais les plus nombreuses datent de la fin du 19è avec bien évidemment celle de Martel en 1889. 




isabelle dans la partie la plus décorée

Sans casque et sans genouillères, ce n'est pas très confortable !

En ressortant, comme il nous reste un peu de temps avant le couvre-feu, nous montons une nouvelle fois au pied des falaises pour découvrir une grotte beaucoup plus fréquentée. La petite galerie en triangle de l'entrée débouche rapidement sur une énorme salle d'effondrement de 40m de long formant un demi cylindre parfait ! le plafond couvert de fistuleuse en rehausse l'attrait.

une diaclase dont on ne voit pas le plafond

une belle entrée en triangle qui n'anonce pas les effondrements massifs qui suivent

Des fistuleuses comme s'il en pleuvait

DEUXIEME JOUR

Nous revenons sur les mêmes lieux entre les célèbres grottes de Dargilan et de l'aven Armand mais avec comme objectif d'aller explorer le haut des falaises en tentant d'accéder à des baumes repérées lors du dernier caussenard.

En cours de route, un petit panneau négligeament planté en bord de route affiche "résurgence de la jonte" dans un style plaque de rue. Ni une ni deux, on se gare et on descend la piste à la quête de cette curiosité karstique. on passe rapidement du lit complètement sec à plusieurs centaines de litres par seconde s'étalant de manière diffuse entre les pierres d'un gros contrefort maçonné mais ce qui nous interesse plus, c'est un charmant couloir en conduite forcée avec de beaux coups de gouges sculptés dans un calcaire propre ... propre ?? en fait pas vraiment, une vielle odeur d'urine et des très nombreuses crottes de ragondin mettront un terme à notre exploration. Même si la résurgence est presque à sec et que le fil d'ariane traine sur la roche, la peur d'attraper une leptospirose stoppera net nos ambitions.

On grimpe donc sur le plateau, on s'arrête au panoramique et on tombe pile au bon moment pour observer deux superbes gypaètes barbus qui regagnent leur nid. Les spécialistes à l'affut depuis le matin nous disent avec dépit que les deux oiseaux en question sont deux mâles ! même si ils semblent très heureux depuis trois ans de vie commune, on ne pourra pas compter sur eux pour repeupler les falaises alentours à moins qu'il décident d'accueillir une femelle pour former un trio (pratique apparemment répandue chez les gypaètes).

Arrivés sur l'étendue désertique du méjan, on fait un petit crochet pour aller voir la splendide entrée de l'aven de la barelle puis on se dirige vers les corniches à la recherche des différentes baumes baties (deux sont recensées sur l'IGN mais on en trouvera au total 6 et encore on en a manqué une malgré les coordonées GPS ... il faudra y revenir !)


résurgence de la jonte : guettés par les leptospires
spendide départ en trou d'évier


isabelle se prend à rêver de troupeau de brebis

encore une voute à la géométrie parfaite

mercredi 7 avril 2021

Sortie grotte du renard mort (AIGUEFONDE) : 6 avril 2021

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Aiguefonde.
Participants : 3 : Dominique Fistie Président du club Spéléo Section des Cadets de Brassac. Mathieu Sinet membre du club spéléologique du SSCB, et Pascal Hernandez Membre du SCMNE.
But : Désobstruction
Durée : +- 6 heures  
 
Lien vidéo

Ah, nous avons désobstrué comme de bons spéléos soumis au diktat de la désob ! : le trou de renard minuscule est devenu plus imposant... Chose curieuse (cette impression n’engage que moi) : plus on a enlevé de terre et de pierres (de gros galets sortis dont ne sait-où) plus ça soufflait ! (Monsieur Patrick, une suggestion ?) Bref, nous sommes là, à vouloir élucider le pourquoi de ce courant d'air si fort et à chacun d’élaborer une thèse...

Nous avons fait du bon « boulot » mais il reste encore pas mal à faire. Mathieu, jeune coq de la spéléo et membre du SSCB, ne rechigne pas au déblaiement : il a la fougue de la jeunesse et ça promet ! Quant à monsieur Dominique Fistie Président du SSCB (Section Spéléo des Cadets de Brassac) pourrait lui en remontrer à de plus jeunes...

Nous avons sorti des dizaines de gamattes : plus d’un mètre cube de terre et pierrailles... Tellement de terre nous avons extrait, que l’idée de boucher l’entrée nous est venu à l’esprit et nous a fait rire...

Bref, nous avons passé un bon moment entre rires et humour propre aux spéléos, et nous sommes sortis quelque part content de pouvoir explorer la seule portion de terre qui reste à explorer : le monde souterrain !

Mathieu, ce sont les Leffe, moi, pour le moment, les Pelforth, et c’est ainsi que nous nous séparons : sur un rafraîchissement plein de bulles... 

Il y a de la "première" à continuer...


Mathieu

Dominique

Ça, c'est pas mal agrandi !
Ça souffle et ça continue...




Merci pour le coup de main le SSCB !


dimanche 4 avril 2021

Sortie : commune d’Aiguefonde 3 avril 2021. Grotte du renard mort

Rédacteur : Pascal Hernandez

Localisation : Aiguefonde

Participants :1- Pascal

But : Désobstruction

Durée :6 heures 


 Lien vidéo : https://youtu.be/gJURL4LqtjM

Retour à la grotte du renard mort

Je mets mon masque, non pas à cause de la Covid, mais de l’odeur immonde qui règne dans le premier tronçon.

Après une mini-topo (21 m) -mais c’est une « vraie » grotte ; pas un trou dans la rocaille et terre - je me dirige ensuite jusqu’à la fin de la galerie. Je sors caméra, outils etc, et je commence à péter au burin et massette la calcite au pied du bouchon (8 cm d’épaisseur). Dessous la terre est meuble. En fait, je décide de désobstruer le long de la paroi jusqu’au trou souffleur dans lequel au préalable j’ai placé une bougie, et bien sûr la flamme se couche, voire s’éteint… Donc, ça souffle fort, et lorsque je rentre la tête dans le trou j'en prends plein la tronche !

 

Galerie allant au bouchon de calcite

Bouchon de calcite. Derrière ?

Petit orifice ultime...
 

J’ai creusé tout le long de la paroi jusqu’au trou souffleur lequel j’ai pas mal agrandi. Il ne manque plus grand-chose pour passer, cependant ça reste encore étroit…

Je pense qu’à la prochaine désob on devrait pouvoir s’engager...

J’« ausculte » aussi le bouchon de calcite en fin de galerie. Le trou qui a craché ses dernières eaux est encore visible. Le bouchon se note divisé par un espace en rideau de théâtre. Il ne fait aucun doute que je vais devoir pulvériser ce bouchon…

 

Ça part sous la paroi...

Et ça souffle fort !

En sortant, je me dirige vers un autre trou que j’avais repéré quelque temps auparavant dans une barre de calcaire, à quelque dix mètres du trou du renard mort. Là, à plat ventre, je commence à rentrer, mais je suis vite freiné par l’étroiture qui m’écrase les poumons. Le sol, c'est de la terre, donc ce sera vite agrandi, seulement on verra cela pour une prochaine fois. Je suis « cassé » par les heures passées à creuser dans la grotte du renard mort. Je constate également que cette chatière donne dans une galerie beaucoup plus ample… La grotte du renard mort étant très proche : serait-ce une partie du même réseau ? C’est fort possible… Il me tarde de revenir et explorer tout ça !

Beau temps aujourd’hui !