jeudi 21 avril 2022

Samedi 16 avril : Roquebleu et Trayolle

Rédacteur : Jean  

Localisation : Courniou les Grottes (Hérault) 

Participants : 8 (4 nantais Dominique, Christine, Guillaume et Wilfrid; 2 millauvois Pierre et Christine; 2 SCMNE Bernard et Jean)  

But : visite de Roquebleu  

Durée : 5h 

Rendez-vous ce samedi au local pour une visite programmée de Roquebleu selon les règles habituelles du site classé (2 accompagnateurs et 6 visiteurs maximum). Nous faisons le tour relativement classique du circuit "balisé", ce qui permet de préserver cette cavité, prisée pour la beauté de ses concrétions. Dans la galerie des Volcans, tout le monde finit comme d'habitude en caleçons et en chaussons pour ne déplacer aucune poussière.

Grand beau temps à la sortie, ce qui nous change un peu des jours précédents ...


Comme il nous reste du temps, et qu'il y a un volontaire pour aller voir La Trayolle, nous continuons :

Participants : 3 (Dominique, Bernard et Jean)  

But : visite de La Trayolle

Durée : 3h

Cette cavité est toujours belle à cette période de l'année avec l'amont ruisselant d'eau et les gours pleins. 


mercredi 20 avril 2022

Samedi et dimanche 16 et 17 avril : weekend caussenard

Rédacteur : matthias
Localisation : causse Méjean
Participants : 2 Isabelle et Matthias
But : découvrir des avens classiques du causse
Durée : 4h + 2h + 3h30

la très belle entrée de l'aven de la barelle

Compte rendu :

Même si on s'est levé tôt ce samedi, le temps de charger la voiture, de se rendre sur place, de s'équiper et de trouver l'entrée, il est presque 11h30 et on constate que l'on s'est fait devancer ! Les dernières de cordée attendent encore au bord du trou et renseignements pris, c'est la CoJ de la fédé qui vient se faire comme nous un petit weekend sur les causses. Comme ça embouteille, on repart donc à la voiture pour pique-niquer et on remballe nos cordes et la quincaillerie : chouette, on va pouvoir descendre les mains dans les poches. Une petite sieste au soleil et une heure et demi plus tard, on est de nouveau au bord de l'abime.

Notre premier aven de la trilogie prévue est l'aven de Banicous. Le P37 d'entrée est à la fois splendide et impressionnant. Avec la lumière du jour qui filtre, on peut même le descendre et le remonter sans frontale pour accentuer les sentiments mêlés de beauté et d'angoisse. On enchaine avec le P13 puis le P17, on croise pas mal de grand murins dont certains sont à moitié voir complètement réveillés malgré l'heure ! L'équipe n'ayant pas suffisamment avancé, nous sommes obligés d'attendre 20min en haut du P52 qui surplombe le surprenant lac perché. Avec le courant d'air puissant et l'humidité ambiante, le froid devient vite mordant. Une fois la corde libre, on descend le magnifique puits et on assistera à une étonnante séance de pêche au kit pour récupérer un sac qui a malheureusement fini au fond du lac. Spectacle aussi divertissant qu'instructif même si la méthode montre quelques faiblesses, c'est long ! le sac n'avance que de quelques décimètres à chaque prise sans compter les lancés ratés, on a vraiment trop froid, nous abandonnons nos compagnons infortunés dans leurs épique sauvetage pour entamer les 145m de remontée qui nous attendent. Le profil, la lueur bleue, la brume qui flotte ... le puits d'entrée est encore plus beau à la remonté. Seule déception, nous n'aurons pas eu la chance d'accéder au départ du tonitruant P140 qui termine la cavité, il faudra y revenir, un peu plus couvert mais à nouveau avec grand plaisir. 

Après l'aven de banicous, Isabelle trouve la force de se lancer dans une petite désob


isabelle dans l'aven des oules

comité d'accueil peu chaleureux






Nous enchainons en seconde descente avec le modeste aven des Oules, seule la doline d'entrée et ses trois fenêtre donnant sur le premier puits mérite le déplacement, le reste de la cavité est modeste en développement et pas très esthétique. On l'aura vu, on n'aura pas besoin d'y revenir.

Enfin, nous terminons le dimanche par le plus joli, l'aven de la barelle, là aussi, nous tombons sur une équipe d'un stage FFS qui vient de démarrer devant nous, on remballe les cordes et on en profite pour prendre le gros appareil photo avec deux flashes, l'aven le mérite bien car tout est joli de l'extérieur jusqu'au fond, les fins bancs de calcaires horizontaux donnent un cachet incomparable aux puits, aux méandres et aux cheminées remontantes. Que du Bonheur ! les flashes crépitent et donnent des rendus encore plus impressionnant qu'avec nos frontales. Un grand must. on vous laisse juger sur image.

Isabelle dans le premier puits

isabelle dans le second puits

matthias dans le premier méandre

matthias dans le second puits

isabelle dans le premier ressaut

isabelle dans le second méandre






 

SORTIE RESURGENCE DE EN SIRE (Labruguière) - 19 avril 2022

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Labuguière (81200)
Participants : 2 – Jean et Pascal
But : Observer les laminoirs et tenter de les passer
Durée : 3 h
 

Lien vidéo

https://youtu.be/XjMSMjbd0Mo


Après le repas nous prenons la route en direction de En Sire. Nous allons nous rapprocher des laminoirs pour les observer et voir ce qu’il y à lieu de faire…

On enfile nos combis néoprènes et c'est parti... Jean s’enfonce dans le Laminoir du cours d’eau de gauche. Arrivé au point le plus bas de la voûte, il reste dans l’eau quelques bonnes minutes et constate que ça « pince » trop pour que nous puissions passer. Retour en arrière, re-passage du laminoir de sable qui fait le pont entre les deux cours d’eau et nous rentrons dans le deuxième laminoir d’eau : Jean part « en éclaireur ». Et là les choses se corsent, ça devient de plus en plus étroit et l’eau est froide en tous les cas me concernant : ma combi de surf « shorty » m’est un peu légère ! Je commence à grelotter. Nous devons passer deux étroitures où il faut carrément mettre la tête de côté pour pouvoir passer et respirer… Ensuite nous atteignons une espèce de salle à peine relevée dans laquelle un banc de sable et de pierres nous aide à souffler un peu et d’être en dehors de l’eau. Jean découvre ce qui semble être une galerie complètement colmatée. Effectivement, en désobstruant un peu la terre sur le haut, nous pouvons noter une jolie galerie au plafond tapissé de coups de gouges. Jean retourne chercher les outils en se retapant tout le Laminoir (👍💪) puis nous commençons à désobstruer jusqu’à nous frayer un petit passage qui nous permet d’en voir un peu plus : c’est bien une galerie où a coulé l’eau ! Et vers où se dirige cette galerie ? Seulement se pose un problème de taille -entre plusieurs autres : où mettre la terre en cas de grosse désobstruction ? Et je ne suis même pas sûr qu’une gamatte « standard » puisse franchir le laminoir et ses étroitures... Ensuite, qui aurait envie de venir travailler ici après avoir passé ce laminoir inondé ?

En sortant, Jean va visiter une galerie qui m’avait attiré l’attention quelques jours auparavant. Pour lui, elle serait aussi intéressante -Mais colmatée… L’avantage avec ces galeries, ce n’est que du colmatage terreux et facile à désobstruer…

Une fois chez moi, cafés chauds, petites viennoiseries... Que ça fait du bien ! Puis Jean repart vers Courniou… Là bas il pleut, m'a-t-il dit au tel, mais bon ; Jean et L'eau, ça devient une histoire d'amour à présent !

 

dimanche 17 avril 2022

SORTIE LABRUGUIERE - 15 Avril 2022 - Résurgence de En Sire

 

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Labuguière (81200)
Participants : 1 -Pascal
But : Petit déblayage d’une doline et revisite de la résurgence de En Sire.

Lien vidéo

https://youtu.be/3-_4AjV4MHA

Doline se trouvant à quelque 50 mètres de la résurgence.

Je commence par enlever quelques blocs, puis creuse dans la terre assez meuble. Au fond, le départ devient bien visible mais je suis incapable de noter si il y a du courant d’air ou pas, puis je perds ma pelle de jardinier au fond du trou et impossible de la récupérer d’autant que de la terre l’a recouverte. Bah, je la retrouverai plus tard… J’ai également découvert au tout début du déblayage (je ne suis pas encore dans la grosse désob), un plastique avec dedans un crâne et la mandibule de ce qui me paraît être un chat. Les dents sont très blanches et translucides ce qui laisse penser que l’animal est mort il n’y a pas longtemps. Mais pas de corps (?)

Bref, je ne pouvais pas repartir sans aller revisiter la résurgence…

Ramping et grossièretés habituelles, je suis rentré dans deux galeries auxquelles je n’avais pas prêté jusqu’à présent attention, parce que j’avais lu et entendu qu’elles ne seraient pas de grand intérêt, et pourtant, en avançant, se trouve une galerie (Côté droit lorsqu’on sort) qu’il faudrait légèrement déblayer pour avancer plus loin : elle semble envoyer un petit courant d’air… A revoir !

Et ces p***** de laminoirs qui semblent me dire en ricanant : « oui mon vieux, derrière se trouve la clé pour rejoindre la Perte de la Resse, mais tu ne passeras pas taratata... ». - On verra ! 

 


L'entrée de la résurgence

La doline
Au fond de la doline

Après un nettoyage sommaire...

 

mercredi 13 avril 2022

DIMANCHE 10 AVRIL 2022 - La traversée imposible...

Rédacteur : Matthias
Localisation : grotte de Pondérach
Participants : Pascal, Jean et Matthias
But : exploration
Durée : 3h+3h

Lien vidéo PARTIE 1 -Entrée du chemin de fer

https://youtu.be/is_OCXm9LXE

 

Compte rendu :

Pour la quatrième fois, nous voulons tenter avec Jean de réaliser la traversée de Pondérach en passant par la mythique entrée de la voie ferrée. Nous avons cette fois-ci Pascal en renfort, va-t-il nous porter chance ?

Pour mettre toutes les chances de notre côté, on choisit, pour changer, d'attaquer la difficulté par l'autre extrémité c'est à dire par l'extérieur plutôt que par l'intérieur.

Après une bucolique marche d'approche sur la voie verte, nous retrouvons le trou supposé nous conduire à la rivière de Pondérach. Matthias, qui est le plus mince, part en éclaireur et après quelques minutes pense être tombé sur la bonne galerie penchée qui devrait nous mener à bon port.

Quelques coups de marteau seront nécessaires pour mettre au gabarit les deux baïonnettes d'entrée très sélectives. Puis, on déambule dans une direction bien définie tout en navigant entre le haut et le bas du joint de strate dissout. Après une bonne heure de contorsions, nous arrivons sur un plancher tout plat avec un joli profil de galerie taillé dans la roche mère, on mange un peu pour reprendre des forces puis on repart toujours très motivé, mais Jean nous annonce une mauvaise nouvelle, on tombe sur une voûte basse à moitié noyée, le courant d'air est puissant et ne laisse aucun doute mais même si chacun notre tour, on évoque la possibilité de se déshabiller pour aller voir de l'autre côté si ça continue, la raison nous rattrape et faire la serpillière sans sac étanche pour passer nos bagages finit par nous décourager complètement. On se résigne à faire demi-tour et on se promet de revenir sur les lieux à l'étiage. La cinquième fois sera-t-elle la bonne ???

Pas trop abattus, on se remotive pour aller sous terre après une petite sieste au soleil, nous allons défier Pondérach sur un nouveau front : direction la galerie du 1er mai.

Là aussi nous avions fait des repérages préalables et c'est rapidement que nous rejoignons la cheminée convoitée. Nous observons au passage les traces laissées par la dernière crue qui a encore monté de 30cm après notre passage du dimanche. La première escalade nous mènera à rien, la seconde nous mène à bon port. C'est une fort jolie galerie qui nous accueille. Belle taille, concrétions, jolis sols d'argile et de sable, la galerie se parcourt vite et on découvre au bout les œuvres d'art laissées par le SCSP en son temps. Il est temps de rebrousser chemin, nous sortons dans la fraîcheur du soleil déjà caché par la colline. Nous avons réussi notre second objectif et on a qu'une envie, c'est de revenir terminer le 1er avorté. Que demander de mieux ? Une journée bien remplie riche en explorations.

ART SAINT-PONAIS HOMO-SAPIEN-SAPIEN
L'ART SAINT-PONAIS HOMO SAPIENS SAPIENS...


 


 

mardi 12 avril 2022

Dimanche 11 avril : chant du cygne au dyson

Rédacteur : matthias
Localisation : trou du dyson (courniou)
Participants : 2 Jean et Matthias
But : fin de la désobstruction de la galerie remontante
Durée : 4h30

compte rendu :

On se donne rendez-vous en début d'après-midi pour aller finir le chantier débuté lors d'une précédente séance. On est parti la bouche en cœur pour terminer le job en 1h30 mais l'étroiture verticale se défendra bien et il nous faudra plus de 3h de travail acharné les bras en l'air pour y venir à bout. Pas besoin d'aller à la salle de sport !

Efforts récompensés car ça passe ! Matthias franchit le premier et sans casque le mince triangle, il en perd un bouchon d'oreille tellement l'endroit passe aux frottements. Génial, on est dans une petite salle de 8x3x4m et 4 départs sont possibles. Gros coups de massette et alternance de burineur pour enlever un maximum de calcite massive et permettre à Jean de passer à son tour ... malgré les décimètres cubes enlevés, c'est au prix d'un effort intense et calculé que Jean franchis la lucarne. Belles décorations avec nombreuses concrétions du plafond jusqu'au sol, jolies nuances de couleurs du blanc au orange en passant par tous les ocres. Dans le fond de la salle, on découvre un très joli plafond de schiste vert. tous les départs sont visités et ne dépassent guère les 3m, il y a seulement un étroit puits qui semble descendre de 5-6m mais il faudra d'abord lever la topo avant d’éventuellement l'ouvrir pour être sûr qu'il ne donne pas dans une cheminée déjà connue de la grotte.

Cette jolie salle nous semble signer le point final de l'aventure du dyson, on reviendra topographier et photographier le lieu mais la cavité devrait être laissée en l'état pour de nombreuses années.

dimanche 3 avril 2022

Samedi 19 mars : sortie à roquebleue

Rédacteur : isabelle
Localisation : grotte de roquebleue
Participants : Isabelle et Romélia avec le SSP (Plantaurel 09)
But : accompagnement sur le site classé
Durée : 6h

compte rendu :

 Venues des 4 coins de l'Occitanie, ce sont 8 filles motivées qui sont venues passer une super journée dans les entrailles de la belle bleue.

Ce fut un réel plaisir que d'accompagner des participantes toutes émerveillées et très attentives à la beauté des lieux et à la qualité de la protection de ce lieu remarquable.