samedi 31 octobre 2015

Sortie du samedi 24 octobre 2015 à la grotte d'Aldène.

Le porche d'entrée de la grotte d'Aldène .....
Compte-rendu de la sortie accompagnement à la grotte d'Aldène.
Samedi 24 octobre 2015.

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : samedi 24 octobre 2015

Localisation : grotte d'Aldène à Fauzan – commune de Cesseras – Hérault

Participants : 33

4 groupes de 6 personnes + 2 accompagnateurs/groupe + le conservateur de la DRAC L-R

Participants SCMNE :

Suzanne Raynaud (secrétaire de l'association Aldène)
Marièle Matarin
Denis Matarin (président de l'association Aldène)

But : accompagnement de groupe dans la grotte.

Durée : 5h

.... vu depuis le Belvédère.
Réalisation :

Avec Marièle, nous arrivons vers les 9h sur le plateau. Les deux premier groupes viennent de descendre dans la grotte. Je dois encadrer un groupe qui démarrera qu'à 10h30. Cela permet de discuter avec les uns et les autres.

11h45, nous nous rendons avec les deux dernier groupes à l'entrée de la grotte. J'ouvre la grille et tout le monde ce dirige vers le départ pour le deuxième étage. Il y a peu de chauve-souris dans cette première partie de la grotte.

Le reste du déroulement de la journée est classique, un groupe visite la galerie des Pas, un autre va au toboggan des fauves. Puis on interverti.

Un groupe de l'association Aldène est resté en surface pour débroussailler le chemin qui mène au belvédère.

Tout le monde se retrouve à Cesseras pour partager l'apéro et le repas. Pour les dernier, nous passons à table à 16h30. Merci aux membres de l'association qui s’investissent pour le bon déroulement de ces journées.
PHOTOS : Rémy Allia - Association Aldène

dimanche 25 octobre 2015

Sortie d'initiation à Pont d'Arach le dimanche 18 octobre 2015.

Compte rendu de la sortie SCMNE à Ponderach le 18 octobre 2015.

Nom du rédacteur du CR : Sarah Bourgouin
Date : 18 octobre 2015

Participants : 12

Accompagnateurs : 2
Sarah BOURGOUIN
Patrick CABROL

Invité : 1
Lionel CALVAYRAC (individuel spéléo)

Participants SCMNE : 2
Matthias LOISEAU
Isabelle REVEILLAT

Participants dans le cadre de l'ASCE : 7
Léna PRIN
Céline PRIN
Paola SCANU
Jeanne LACROIX
Alexandre DUMONT
Gérard LAGARDE
Alain DEJEAN
But de la sortie : sortie d'initiation avec l'ASCE 31 (Association Sportive Culturelle et d'Entraide de la Haute-Garonne)

Pour rappel : cette association est principalement ouverte aux agents actifs ou retraités de la DREAL Midi-Pyrénées, de la DDT 31, de la DIR Sud-Ouest et du Centre de Valorisation des Ressources Humaines (CVRH) associé, mais aussi à toute personne extérieure à ces structures souhaitant adhérer. Les ASCE de chaque département sont regroupées au niveau national au sein de la FNASCE (Fédération Nationale des ASCE).
Différentes activités sont proposées par l'ASCE 31, qu'elles soient sportives (randonnée, pêche, ski, jogging, etc...), culturelles (danse, yoga, chorale, loisirs créatifs, dessin, etc...), ou d'entraide (billetteries, locations d'unités d'accueil, aides financières, arbre de noël, etc...).
Une section "découverte de la spéléologie" a nouvellement été ouverte, après validation de principe par le SCMNE et le CODIR de l'ASCE 31; cette section a été présentée aux adhérents lors de l'AG de l'ASCE 31 du 30 mars 2015.

Temps passé sous terre : 5h30 environ
- Compte rendu de la journée :

Sarah et Patrick ont profité du local pour dormir sur place la nuit précédant la sortie, Sarah devant la cheminée. Dès 8h30 le dimanche, Patrick a commencé à rassembler le matériel en attendant les premiers arrivants.
Les participants arrivent entre 9h30 et 9h50 au local, dans la grisaille. Patrick heureusement a rallumé le feu et le local est très accueillant, surtout avec les viennoiseries apportées par Alexandre et Jeanne ! Les collègues de l’ASCE ont covoituré et se sont répartis dans deux voitures pour venir, les uns du centre de Toulouse et les autres d’un peu plus loin, des environs de Carbonne. Lionel, du Club de St-Pons, se joint à la sortie, ainsi que Matthias, du SCMNE, accompagné de sa maman Isabelle. Céline est venue avec sa fille de 11 ans, Léna.
Formalités accomplies, répartition du matériel faite (casques dans lesquelles chacun a mis les piles amenées, ceintures et longes), combinaisons ou bleus de travail (parfois orange dans le cas de Gérard) enfilés avec efficacité et dans une ambiance de ruche zélée, puis départ à 5 véhicules vers le parking des terrains de sports de St-Pons d’où on accède à l'entrée de Ponderach.
Après la photo de groupe d'usage au banc près de la porte, entrée dans la grotte un peu avant 11h. Parfait, quoi!
La progression se fait de façon classique vers la plage où se fera le repas vers 12h45. La rivière est très basse, voire à sec en début de progression. Chacun se familiarise avec ce milieu souterrain nouveau pour la majorité des participants, surpris de cette découverte parfois, et avec ses petits habitants : nous allons croiser des chauves-souris de trois espèces au long de la sortie. Moins de succès avec les insectes cavernicoles : quelques petits individus blancs, et la petite mouche noire habituellement présente.
La visite est ponctuée par les arrêts pédagogiques de Patrick concernant la géologie et la minéralisation de la grotte, abordés avec différents niveaux de complexité. Les explications sont parfois relayées voire complétés par un Lionel qui ne cache pas son admiration pour la grotte. Après la Langue du Diable, dont Léna aura fait le tour complet trois fois avec motivation, la salle du Massacre retient l'attention de tout le monde. Beaucoup d’incompréhension exprimée face à ces destructions gratuites, malgré les découvertes scientifiques inattendues qu’elles ont permises.
Retour enfin vers la sortie vers 16h30, et bien sûr la photo de groupe sur le même banc, pour la comparaison avant-après sortie rituelle.
La pluie battante annoncée n’est pas là, tant mieux, nous pourrons nous changer au sec, mais pas trop dans l’intimité, car un match de rugby est en cours, et le public est nombreux en ce dimanche suivant l’élimination de l’équipe de France de la coupe du monde…
Matthias, Isabelle et Lionel nous disent au revoir sur le parking. Les autres participants rentrent rentrons au local pour rendre le matériel. Après avoir échangé quelques impressions sur la sortie et mangé quelques M&M’s, la première voiture prend le chemin du retour en direction de Toulouse, il y a de la route et la fatigue se fait sentir. Ceux qui restent discutent encore spéléologie en savourant les gâteaux au chocolat de Jeanne et Alexandre et le pain d’épices de Gérard... Patrick et Sarah ferment le local vers 17h15 : retour vers Toulouse en parlant des sorties à venir.
OBSERVATIONS A LA GROTTE DE PONDERACH

Visite du dimanche 18 octobre 2015

Ma dernière visite de la grotte de Ponderach remonte au 10 août 2015, avec la famille Bourrely, il y a donc deux mois.

Rivière :
La rivière est à sec jusqu’au « Rocher qui Chante », nous étions donc en « configuration été » de la cavité, ce qui n’est pas normal en cette saison. Il y a une vingtaine d’années il y avait toujours de fortes pluies cévenoles, que nous appelions les « marinades », vers le 21 septembre. A partir de cette date il y avait de l’eau dans la rivière jusqu’à l’été suivant. La visite en a été plus facile en pouvant marcher au fond de la rivière à sec, mais moins belle car l’eau est ce qui fait la beauté de Ponderach.

Chiroptères : Ces charmantes petites bêtes sentent l’hiver approcher car elles commencent à rentrer dans la cavité, on ne sait d’ailleurs pas par où car l’entrée est protégée par une porte métallique qui ferme tout.

. Au plafond, à mi-chemin entre l’entrée et l’accès à la rivière : un petit rhinolophe
. En haut sur la paroi rive gauche, à la jonction entre la galerie d’entrée et la rivière : un grand rhinolophe
. Dans la galerie, à 1,5m du sol, une vingtaine de mètres avant le Rocher qui Chante : un grand rhinolophe
. Au plafond juste au départ du « Passage des Chèvres » : un grand rhinolophe
. Dans la branche Nord, au niveau de la coulée blanche : un murin à oreille échancrée qui avait repris exactement la même place que celle occupée l’an passé
. Dans la branche Nord, au niveau du grand méandre avec des hautes voutes, au niveau de la zone protégée avec de la rubalise (1,5m du sol) : un grand rhinolophe

Total : trois espèces

. Grand rhinolophe : 4
. Petit rhinolophe : 1
. Murin à oreille échancrée : 1
Total observé : 6 (plus tous ceux qui étaient cachés ou que nous n’avons pas vu !)
PHOTOS : ASCE 31 - Céline - Léna - Alain

Sortie du samedi 17 octobre à Roquebleu.

Grotte de Roquebleue
Samedi 17 octobre 2015

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : samedi 17 octobre

Localisation : grotte de Roquebleue – Courniou les Grottes – Hérault

Participants : 7

Accompagnateurs : Sarah Bourgouin et Denis Matarin

Club visiteur : Association Minervoise d'Exploration Spéléologique (AMES) – Hérault

Henri Morestin
André Carbonnel
Luc Rouvière
Laurent Calvet
Aurélien Thevon-Jaffus

But : sortie inter-club dans le cadre de la gestion réglementaire du site classé

TPST : 4h30

Réalisation :

Avec Sarah, nous arrivons au local vers les 9h50. Aujourd'hui, le temps est couvert et il fait froid. L'hiver approche.
Ils sont déjà 3 au rendez-vous. Nous attendrons le reste de l'équipe, qui arriverons à 10h30 après quelques péripéties sur la route. En attendant, nous visitons le local et discutons des travaux effectués et à venir.

10h30, nous partons vers la cavité et entrons sous terre à 11h ou nous retrouvons une température plus clémente (13° au Salon de Thé).

Visite classique du réseau :
  • les aragonites jaunes,
  • la galerie du Sables et son lapiaz de voûte,
  • l'incontournable Zoubida,
  • la galerie des Volcans.

Retour vers la surface à 15h30. Le vent est plus chaud que ce matin.
Bonne sortie avec nos copains de l'AMES.

PHOTOS : SCMNE - Denis

dimanche 11 octobre 2015

Sortie du samedi 10 octobre 2015 - grotte de la Croix - COURNIOU

Sol argilo-sableux montrant les figures du courant lors des crues (le niveau d'eau est trois mètres plus bas aujourd'hui).
COMPTE RENDU DE LA SORTIE A LA GROTTE DE LA CROIX

SAMEDI 10 OCTOBRE 2015

Rédacteur : Patrick Cabrol

Localisation : Grotte de la Croix à Courniou (Usclats le milieu)

Participants : 4
Denis Matarin
Didier Evrard
Matthias Loiseau

But : Sortie photos

Temps passé sous terre : trois heures
Galerie aval

Galerie aval - rivière
Compte rendu :

La mairie de Courniou souhaitant disposer de photographies des cavités de sa commune nous avons décidé de rendre visite à cette petite grotte que nous oublions trop souvent de nos programmes car on peut en faire le tour en 1 à 2 heures au maximum.

Pour ma part, je n’y étais pas venu depuis 20 à 30 ans, pour Denis c’est un peu moins mais du même ordre, Didier ne la connaissait pas du tout. Quant à Matthias c’était sa première sortie avec le club, bienvenue à lui, nous lui souhaitons de bonnes et belles explorations avec nous. Il commence bien puisque c’est lui qui a rédécouvert l’entrée de la cavité !.

Les derniers membres du club a être venus à la Grotte de la Croix furent la famille Bourrely en juillet dernier.

En fait, la première chose fut de retrouver l’entrée perdue dans les buis. Nous avions la fameuse Croix sur son socle comme repère, heureusement que nous l’avons vite retrouvée.

Une corde installée au pied d’un arbre à l’entrée nous a permis de descendre jusque dans la cavité elle-même. Arrivée en bas tous les souvenirs sont bien revenus les uns après les autres et cela n’a posé aucune difficulté de retrouver directement tous les passages, sans les chercher (l’ordinateur central est encore en bon état !).

Nous avons d’abord été dans la partie aval de la cavité. J’ai de suite été surpris de trouver assez haut au-dessus du niveau de l’eau actuel (de l’ordre de trois mètres) de très belles figures de courant sur les dépôts argilo-sableux. Or ils sont récents (à l’échelle géologique bien sur) car nous avions fait un camp exactement à cet endroit lors du tournage d’un film avec la SCAL de Montpellier les 23 et 24 septembre 1972. Nous étions quinze avec deux bateaux pneumatiques et tout le nécessaire de casse-croûte et de camping. Nous avions passé 15 heures sous terre (merci mes archives !). Nous avions forcément marché tant et plus en ce lieu. Cela signifie que depuis cette date, et sûrement depuis bien moins longtemps, le niveau dans la cavité est monté au moins de trois mètres, mais guère plus car les concrétions situés au plafond auraient salies ou détruites, ce qui n’est pas le cas.
Le petit champignon (c'est la saison !!!)
Nous avons commencé par regarder les plafonds et ce qui reste des concrétions d’aragonite. En effet en juin 1979 six personnes employées dans une mine du Tarn ont été prises en flagrant délit de pillage par les habitants de Courniou qui faisaient leurs jardins à 6 heures du matin.

La gendarmerie a ainsi pu saisir dans les coffres des véhicules 16 cagettes de concrétions représentant 300Kg. Le suis allé photographier les vestiges de la casse dans la cavité avec Marcel Schmeisser le 26 juin 1979 (Re merci mes archives !). Ces personnes furent jugées et condamnées par le tribunal de Béziers. Cette affaire a été très importante pour la protection des concrétions puisque c’était la première fois en France que des individus étaient condamnés pour la destruction de concrétions de grotte... Hélas pour les grottes il y a eu d’autres condamnations depuis dans d'autres cavités, la dernière à la grotte de Clamouse, située aussi dans l’Hérault !

Nous avons porté toute notre attention à réaliser des photos dans cette partie aval de la cavité. Denis préférait les petites choses et les détails, Patrick les grands volumes et Matthias qui était à ses premiers essais essayait un peu tout ce qui était à sa portée. Le quatrième était bien souvent "LE porteur de flash, il en faut un, merci à lui !

Denis a trouvé un grand rhinolophe en bas du puis d'entrée et un magnifique petit champignon de calcite de quelques centimètres de diamètre, au bord de l'eau. Matthias à découvert ce qui s'est avéré être un tube d'aragonite, qui est une forme très rare de concrétion d'aragonite.

Une fois les photos terminées en aval nous sommes partis faire un tour dans la partie amont, avec son grand lac.

En ressortons nous nous sommes rendu compte que cette petite cavité, un peu oubliée du club, présente un intérêt certain pour de petites initiation, pour les entraînement à la photographie souterraine. Il faudra y revenir. C'est pour cela que nous planterons deux ou trois goujons dans le puis d'entrée afin que la corde ne frotte pas.
Trace du pillage du mois de juin 1979 - coup de burin dans un buisson d'aragonite.

Galerie amont

Galerie amont

Matthias remontant le ressaut pour sortir .....
PHOTOS : SCMNE - Patrick (pour les trois première) et Denis (pour les suivantes).
.... suivi par Didier.

lundi 5 octobre 2015

Samedi 03 octobre 2015 - travaux au local

Avant, il faut cacher tout ce paquet de "nouilles" !
 
COMPTE RENDU DE LA JOURNÉE DE TRAVAIL

AU LOCAL DU CLUB A COURNIOU

Samedi 3 octobre 2015


Rédacteur de la fiche  : Patrick Cabrol

Date : samedi 3 octobre 2015

Localisation : Local du club à Courniou

Participants 2 :
Denis Matarin

But : Poursuite des travaux de réhabilitation du local

Temps passé : 9H30 à 17H30 avec une pause casse croûte d’une demi-heure, au coin du feu !

Pose de la première "pierre"... Le chef est content - repos !

Perplexité ... interrogation ??? Le principal est de ne pas prendre la deuxième plaque sur la figure !!
Travail effectué :

. Arrivé dès 9H30 le premier travail a consisté à nettoyer la cheminée, à enlever les cendres et à allumer un bon feu bien agréable, car la température a eu une fâcheuse tendance à descendre depuis quelques jours. Nous pouvons remarquer les débuts de l’efficacité de l’isolation du local car dès midi il faisait vraiment bon et presque chaud dans la cuisine et la salle à manger pour le plus grand bonheur des occupants.

. La deuxième partie du grand dortoir a été passée au produit pour traiter le bois. Il faut voir maintenant comment nous allons poursuivre les travaux en en parlant cet après midi avec un spécialiste.

. Nous descendons au rez-de-chaussée objet principal de cette journée avec la pose de la prise de terre, la pose des dernier câbles électrique avant de tout recouvrir avec le placoplâtre….

. Il a fallu commencer par « déranger » (cela n’a pas été trop difficile ) le local matériel pour atteindre, sous les étagères, la zone où nous voulions poser la prise de terre qui est constitué par un piquet métallique qui doit bien faire ses 1,5 mètres de long sur 18mm de diamètre. Enfoncer un tel morceau n’est pas une sinécure et il a fallu s’y prendre à plusieurs fois.

Le premier travail a consisté à forer un trou de 18mm de diamètre à travers le mur Nord du local, adossé à la montagne. Nous n’avions aucune idée de l’épaisseur de ce mur ni la proximité de la montagne… Notre première surprise a été de taper directement dans un magnifique bloc de gneiss comme il y en a beaucoup dans ce secteur de Courniou…puis de découvrir qu’il faisait bien la profondeur des 50cm réglementaires de tous les murs de cette fichue maison qui date de 1823. Il a fallu une demi-heure pour en arriver à bout.. Il était temps d’arriver de l’autre côté car la mèche dont nous disposions mesuraient exactement 50 cm et il s’en est fallu de peu de tout rater. Bref au derniers tours de mèche la route nous était ouverte vers l’inconnu…

Il a alors fallu enfoncer, sans presque aucun recul, le piquet métallique de 1,5m, avec une simple massette et sans recul, ne sachant pas non plus si nous étions contre la roche en place ou si nous allions rencontrer d’autres petits ou gros cailloux… Comme il y a un dieu pour les spéléo nous n’étions pas adossés à la montagne et nous n’avons pas rencontré de blocs sur notre passage. En revanche nous avons trouvé une importante résistance à l’enfoncement, tant mieux pour la qualité de la prise de terre mais pas pour nos bras puisque nous avons du nous relayer régulièrement en prenant un petit peu de repos au milieu de tout cela…. avec le déjeuner.



Bref nous avons réussi à enfoncer cette satanée prise de terre qui nous avait donné une prise de tête !... Il restait à faire les branchements. Une ligne de terre avait déjà été tirée depuis le tableau électrique jusqu’à la zone du piquet lui-même. Nous avons poursuivi par la pose de deux lignes qui alimentent le local matériel avec l’éclairage et des prises de courants. Enfin nous avons tiré une autre ligne pour le va et vient de l’escalier.

Découpage des plaques ... au cutter.

Ça y est, elle tient ... On ne la prendras pas sur la figure !
 
Le travail électrique prévu était terminé nous pouvions nous atteler à la pose des plaques de placoplâtre sur le premier mur de séparation entre la salle à manger et la future pièce d’entrée.



Au cours de ce « travail électrique » nous avons pu profiter de quelques noms d’oiseaux rares de notre président qui pestait contre le refus des éléments à faire ce qu’il voulait. Nous le comprenons volontiers !



Le nouveau placoplâtre que nous avons reçu la semaine dernière nous faisait un peu peur au niveau de sa taille et surtout de son poids (2,5m x 1,2m et 15mm d’épaisseur pour une quarantaine de Kg). D’un autre coté il s’agit de matériel de très haute qualité : anti-feu, anti-bruit etc… le top !



Normalement les plaques sont posées verticalement sur le mur et vissée sur des rails et des montant métalliques, nous avons choisi d’opter pour une solution horizontale qui nous permettait que finir le contact au plafond avec la manipulation de petits morceaux de placoplâtre car il y avait une importante découpe à réaliser avec l’emplacement des poutres et un plafond qui est très loin d’être rectiligne ! Bref la solution « horizontale » nous a permit d’avancer vite, il ne restera que les finitions à réaliser. Ce premier mur quasi-fini donne déjà un autre aspect à la pièce.



Pour la suite des travaux dans cette future pièce d’accueil et vue l’encombrement présent, nous avons décidé de poursuivre les travaux la prochaine fois avec le mur qui longe la route. Il y aura pas mal de découpe avec la porte et la fenêtre.



En fin de journée nous avons la visite de Francis Vidal de la scierie de Courniou. Nous lui avons demandé de passer au local afin qu’il nous donne des conseils sur la pose d’un deuxième plancher dans le grand dortoir afin de colmater les trous, les joins entre planches etc… Nous ferons peut être la même chose dans le petit dortoir.



A suivre, avec toutes les bonnes volontés qui veulent nous rejoindre pour le travail dans ce local, qui sera bientôt le local de tous.

"Des p'tits trous pour les prises de courant".

Et voila le travail du premier panneau. Il reste le haut, le coté gauche et l'emplacement du compartiment électricité à finir en dernier.
PHOTOS : SCMNE - Patrick
Jonction de la ligne de terre. Le local est " à la masse "!!!