lundi 26 septembre 2022

SORTIE 25 Septembre 2022 – RM86 - LE RECLOT (Labruguière)

Rédacteur : Pascal
Localisation : Le RECLOT – Grotte du RM86
Participants : 1 -Pascal
But : désobstruction dans les voûtes mouillantes du RM86
Durée : 4 heures

Lien vidéo

https://youtu.be/Y1C-g_cBCDM

Retour aux voûtes mouillantes…

Sacré bordel pour acheminer le matos jusqu’au fond : heureusement qu’il n-y-a pas des kilomètres à parcourir… Je peste ma race jusqu’au terminus tellement le kit pèse (terminus qui ne l’est pas en vérité…) . Une fois arrivé en bout de galerie et avant de franchir une des deux étroitures qui mènent dans la salle des éboulis, je m’octroie une pause barre céréales pour sportif et un Redbull. Ensuite, bien bourré de calories, vitamines sensées me booster et caféine en mode OD, j’enfile ma néoprène pourrave, pas qu’elle soit abîmée, mais parce qu’elle ne me sert presque à rien : avec ou pas t’as froid pareil ! Pff…


Étroiture, salle des éboulis, boyau de sable et la première voûte mouillante…


Ah, pas facile d’avancer sur le dos dans l’eau, le plafond au dessus du nez et le perfo sur le ventre… Mais on y arrive… La voûte n°2 passée, je commence à percer le bloc qui me sépare de la voûte n°3. J’ai les bras ankylosés de tenir le perfo de la manière dont je le tiens. En plus, il me faut nettoyer le forêt toutes les 30 secondes car ce calcaire, dans l’humidité, se transforme en une sorte de pâte blanchâtre et il devient impossible de percer…


Combien d’aller-retours entre le bloc et la sortie de la première voûte ? Je ne le sais pas, mais de nombreuses fois j’ai dû faire et refaire l’itinéraire pour ramener le perfo au « sec », prendre avec moi « l’éclateur », chercher le reste du matos et le ressortir, sans compter les prises vidéo où il me faut placer la GoPro ici ou là pour repasser et faire ainsi un plan… Mouais, pas facile d’être spéléo, parfois ! Bref, une fois sorti des voûtes, le boyau de sable franchi et enfin les pieds dans la salle des éboulis, je passe la dernière étroiture et je ne retournerai pas voir le résultat : trop froid, trop toxique dans un endroit aussi confiné… Retour ces prochains jours ! Il me tarde…







vendredi 23 septembre 2022

Samedi 17 et dimanche 18 septembre : Rassemblement Caussenard

Rédacteur : matthias
Localisation : village du Rozier (lozère)
Participants : Jean, Isabelle et Matthias
But : passer un weekend sympa au coeur des causses
Durée : 6h30 sous terre

Un Caussenard sous le patronage de Louis Armand disparu il y a un siècle

compte rendu :

C'est avec une météo superbe que l'on a pu apprécier le week-end du caussenard dans le village du Rozier au carrefour des gorges du Tarn et de la Jonte. Le site naturel est splendide.

Au programme du samedi, stands de livres, matériel, expo photo, diaporamas, retrouvailles avec des amis ou des habitués. Jubilé Armand oblige, on fait le tour du Rozier en suivant consciencieusement le Parcours Armand avec ses petits panneaux au détour des rues et ses grands panneaux dans le square jouxtant sa maison historique … et pour finir, le traditionnel apéro suivit du repas de gala.

 

un air de vacance plane encore au Rozier
 

La nouvelle pierre tombale

 Pour le dimanche, nous jetons notre dévolu sur la classique grotte du Coutal juste au-dessus du village des Vignes. Les premiers 200m sont exigeants et nous demanderons une heure de contorsions. Par la suite, le plafond se relève et on progressera la plupart du temps dans une grande diaclase avec du sable au sol et des étagères noires composées d'étonnantes formations siliceuses blanches en cassure mais couleur bitume en patine ! Ces chailles qui nous accompagnent tout le long du parcours donnent un cachet singulier à la cavité qui mérite d'être visité à ce titre.

Sans s'être perdu grâce à une description minutieuse et quelques balises, nous atteignons les deux majestueuses salles terminales : la salle blanche (qui a notre préférence) avec ses murs blanc de sable dolomitique rehaussé de motifs rouges et la salle rouge couverte d'argile, tellement grande que l'on a du mal à en apprécier les contours avec nos faibles lampes.

Même s'il fait encore jour quand on sort, on retrouve un village déserté par les spéléos, il est temps de rentrer chez soi.

les fameuses chailles noires


 
Au fond de la grotte, dans la salle blanche

 

dimanche 18 septembre 2022

SORTIE 18 Septembre 2022 – RM86 - LE RECLOT (Labruguière)



Rédacteur : Pascal
Localisation : Le RECLOT – Grotte du RM86
Participants : 1 -Pascal
But : Retourner voir les voûtes mouillants au terminus, après la salle des éboulis, et vérifier si il y a un siphon ou si cela continue et jonctionne avec le porche (c'est sûr !)
Durée : 2h30

 

Lien vidéo

 https://youtu.be/lk_AYuH27wQ

Après une sortie au RM86 -le 11 août de cette année - avec Thomas et Jules, j'ai voulu y retourner aujourd’hui pour essayer de passer la troisième voûte (il y en a une quatrième) et me rendre compte si nous sommes sur un siphon ou si cela continue après la salle des éboulis... 

Mon kit bourré de vêtements de rechange et serviette de bain, je fonce vers le fond du RM86. Là, je m’assieds au pied de l'étroiture en chaise, m'engloutis une barre hypercalorique, bois une petite bouteille de "Crazy Tigger" -un truc comme le Red Bull, et c'est pas mal en vérité ! Et me voilà prêt pour aller patauger dans l'eau. Je n'ai pas pris ma néoprène - trop chiante à mettre là où je suis. 

Etroiture "chaise" : Passée

Salle des éboulis : OK

Contourner le gros rocher : OK

ramper dans le lilliputien tunnel de sable : OK

Voûte 1 : Passée

Je voulais au tout début la franchir tête première mais finalement je préfère les pieds en avant.

Bon Dieu, l'eau est froide et me rentre dans le dos ! 

Deuxième voûte: pas de blême, de la gnognote... : Passée

Par contre, après ça se corse. Entre les deux voûtes il y a un énorme bloc et faut l'enquiller par dessus pour avancer, sauf que, une fois dessus, il faut également passer la tête sous la voûte bien plus basse que le haut du rocher ; du coup les jambes restent bloquées sous l'autre voûte empêchant celles-ci de se déplier. Les quadriceps topent contre le rocher : et donc, impossible d'avancer. Oh, bien sûr, en forçant, ça passe, mais pour retourner ? Probablement aussi, mais je suis seul et je préfère rester prudent, alors j'y retournerai prochainement, je pèterai un morceau du bloc et ça passera "confortablement", pourquoi s'emmerder, hein !?

Une fois de retour dans la galerie, je me suis séché, changé, et ça fait du bien de repartir au sec ! Même les gants j'ai changé !




mercredi 14 septembre 2022

SORTIE 11 AOÛT 2022 – RM86 -LE RECLOT (Labruguière)

 

Rédacteur : Pascal
Localisation : Le RECLOT – Grotte du RM86
Participants : Pascal, Jules et Thomas
But : Aller voir la voûte mouillant au terminus, après la salle des éboulis.
Durée : 2h30/3heures

Lien vidéo

https://youtu.be/iCaQKP_gcHg

 Retour au RM86 avec Thomas et son frère Jules qui n’avait jamais mis les pieds dans une grotte : voilà qui est fait et avec beaucoup de plaisir pour le jeune néophyte qui n’imaginait pas un tel monde ! Thomas, quant à lui, il s’endurcit au parfois dur monde de la spéléo…


Bon, le RM86 on le connaît tous à présent, aussi je vais pas ressasser le même parcourt, sauf décrire que cette fois-ci j’en ai profité pour me vautrer sous la première voûte mouillante -sans que je sache réellement si cela en est une (?) - un peu quand même, puis dans une deuxième jusqu’à me rapprocher d’une troisième, encore !, extrêmement étroite, presque infranchissable, j’ai dit presque !… Il me semble que derrière se trouve un siphon. L’eau ne coule pas, juste elle déborde pour devenir rivière… Donc, je m’aventurerai plus loin lors d’une prochaine sortie afin de me rendre compte de la profondeur du siphon, ou peut-être est-ce une simple voûte mouillante (une quatrième…) un peu trop « mouillée » (???)

A la prochaine alors !!! 

 

Au fond le siphon ?

Deuxième voûte mouillante...

Jules découvre la spéléo !

Sortie par le rectum...

Thomas en plein effort !

samedi 3 septembre 2022

explo de fin d'été ou comment se réjouir de la sécheresse prolongée 😈

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de montahuc (campels)
Participants : Jean et Matthias
But : essayer d'explorer les galeries post siphon en profitant de la secheresse
Durée : 6h cumulées

Le siphon est presque entièrement désamorcé ...

compte rendu :

L'histoire commence en juin alors que l'on redescend du repas anniversaire du club de Béziers : en passant le village de Campels, Marièle demande à Denis : "tu te souviens où elle était la grotte de campels?"

les dernières visites ayant eu lieu au début des années 90, les souvenirs sont confus et Denis indique sans en être sur un vallon avec un départ de piste.

A partir de là, je mène l'enquête et je passe deux séances d'1heure pour retrouver l'entrée de la cavité puis explorer la partie déjà topographiée. Rendez-vous est pris pour la fin de l'été afin de poursuivre derrière un maudit gour noyé.

Jean à son aise dans le fameux gour vidé presque sec

Mardi soir : Matthias va jeter un œil au fond de la cavité pour contrôler les niveaux d'eau du gour perché et du siphon. Résultat, le gour perché est à son niveau de base du coup l'accès au siphon ne peut se faire qu'en rampant sur le dos dans 40cm d'eau avec 10cm d'air, grosse déception puis demi-tour, il faudra revenir pour voir si le siphon à suffisamment baissé de l'autre côté du gour.

Mercredi soir : Jean, qui va découvrir la cavité, apporte un tuyau d'arrosage afin de vider ce maudit gour par siphonnage. Premières tentatives à la bouche, la mise en charge du tuyau ne tient pas et le débit est ridicule. Troisième tentative en noyant minutieusement le tuyau sans qu'il y reste de bulles d'air (pas facile avec la faible hauteur d'eau et l'exiguïté des lieux). On déplie lentement à deux le tuyau bouché à ses deux extrémités et, miracle, un jet puissant et régulier sape sans relâche notre redoutée petite retenue d'eau. Au bout d'un quart d'heure, le niveau a baissé de quelques millimètres, après un rapide calcul, on estime à plusieurs heures le temps nécessaire à la vidange totale, nous ressortons en se donnant rendez-vous pour le lendemain.

Jeudi soir : dans la galerie d'entrée, une petite mare d'eau nous accueille, la vidange semble avoir parfaitement fonctionné, dans les étroitures, traces d'eau mais le drainage est clément, on ne se mouillera pas. On arrive au fameux gour qui ne contient qu'une dizaine de cm d'eau par endroit, le passage se fera à sec avec un peu de précautions.

Le gour franchi, on constate avec bonheur que la surface du siphon n'est pas visible, il doit être bien bas. Une fois l'eau atteinte, nous restons mitigés, l'eau est vraiment basse, le fil d'ariane de la plongée est attaché 4m au dessus de nous. Il n'y a pas plus de 10cm d'air sous la dernière voute visible et même si on a les combi néoprène, aucun des deux participants ne se bat pour y aller en premier puis finalement on renonce pour deux raisons : pas de courant d'air notable signalant un désamorçage possiblement complet du siphon et quand on patauge dans l'eau, on entant des coups de bélier dans les dernières cloches signe qu'il y a encore quelques centimètres d'eau pour noyer le plafond par endroits et sur quelle longueur ?

Pas démoralisé pour autant, on en profite pour lever l'intégralité de la topo avec les moyens moderne et dans des galeries dont les deux tiers n'avait pas jusqu'alors pas fait l'objet de cartographie.

Aventure à suivre selon les caprices de la météo, le manque d'eau faisant le malheur des agriculteurs mais souvent le bonheur des spéléos ...


galerie fossile