mercredi 4 juin 2025

SORTIE "TROU DES NOIX" - 23 mais 2025

Rédacteur : Pascal
Participants : 5 : Julien, Loïc, Rino (Pascal C). Pascal, Brigitte.
Sortie SCMNE
But : Désob et exploration.
TPST : 5/6 heures.



Nîmes direct le local…

9h00.

- Monsieur Rino, je suis au local !

Il arrive

Salut tatati et tatata…

Voiture chargée : direction le Trou des Noix

Pfouuu, faut monter tout le matos jusqu’au belvédère et ça crapahute.

Un jour Rino s’est foutu de ma pomme parce que j’avais glissé comme une merdouille. Au même passage il se viande à son tour : marrant le Karma (quand on y croit)…

Nous arrivons.

Donc, j’explique : Rino (Pascal C) et mézigue attaquons la sécurisation du « menhir » : un énorme bloc qui semble vouloir te dire : « Je suis le marteau pilon qui aimerait bien vous éclater comme de petites noisettes insignifiantes ! ». Ce n’est pas engageant c’est vrai… Mais bon, comme déjà raconté, j’ai sondé le mastard et pour « le moment » ça tient… Nous devons goujonner le bloc et la roche mère pour passer une grosse chaîne et ce pour empêcher le bloc de partir vers l’avant ; ce qui boucherait le puits, et/ou freiner sa chute verticale de manière à ce que l’on ait le temps de se mettre à l’abri d’un côté ou de l’autre… Mouais, ce n’est pas de la grosse ingénierie, ceci dit ce n’est déjà pas si mal, pi comme a dit notre très cher Corneille : « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » (J’en connais un qui va s’arracher quelques cheveux…). Bref, on tapote ici et là pour trouver la bonne roche où enfoncer les goujes… Pas facile car il y a d’autres plaques de calcaire détachées de la roche et prêtes elles aussi à se foutre le camps sur nos tronches de cakes... Un peu la galère d’autant que l’espace est réduit et que je suis un peu coincé entre le « menhir » psychopathe et l’autre paroi du puits… Rino lui se trouve aussi très à l’étroit dans le boyau pour me passer le matos : ce dernier donne directement dans le puits… Après quelques heures d’acharnement le boulot est terminé…

Nous ressortons et partons au local où Julien et Loïc doivent arriver pour l’explo de la grotte ; car le but, évidemment, c’est de péter un gros bloc qui barre l’entrée de la salle que l’on peut observer par le vide du haut. Mais pour y avoir accès faut passer sous le MENHIR ! Puis franchir une étroiture sévère...

Ils sont arrivés, sont déjà là.


***

- Salut les Loulous ! Brigitte aussi est venue histoire d’être là : elle restera au belvédère.

Loïc a ramené des Pizzas et Brigitte un sauciflard de producteur… Chacun a amené quelque chose et des bières… J’en goûterai même une qui vient directement du Nepal ramenée par Loïc alors qu'il se tapait un trek à plus de 5000 mètres d’altitude pendant je ne sais combien de semaines : velu le mec !

Retour au trou des noix…


***

Tout est en place. Nous descendons le petit puits. Le chaînage redonne de la confiance mais lorsqu’il faut passer sous le menhir et qu’on zieute en levant la tête ou plutôt en se tordant le cou, ça fait quand même travailler l’imagination… Nous en profitons également pour placer sous le menhir un ETAI qu’a raccourci Rino. Julien passe la chatière sans trop de problèmes même si des petits couinements fusent par ci par là... Quant à Loïc, malgré son gabarit, il avance et descend doucement ; c’est en pente légère, il respire au ralentit, progresse comme un caméléon ; loïc, stoïque ; ça rime… Il réussit à franchir l’étroiture. Moi par contre je n’y arrive pas, en plus d’étroite l’étroiture doit se passer sur un tapis de lames de rasoir… Je peste, j’essaie les pieds en avant au cas où ça coincerait. Rien à faire. Ça accroche de partout, ça lacère, ça coince. - Ah toi petite enfoirée tu vas me le payer ! Je fais ressortir Julien et Loïc. Perfo, machin chouette et tout le bazar, petit coup d’éclateur techno, et voilà l’étroiture qui ferme sa petite gueule ironique ; je passe… Je commence à être éreinté depuis ce matin… Joli couloir et au bout un gros bloc ; il barre complètement le passage donnant dans une salle assez volumineuse… Nous sommes fébriles ! Le couloir est étroit lui aussi mais une personne peut y tenir assez confortablement (ce qui en spéléo est très relatif quand même). Julien reste derrière moi pour me passer le matos au fur et à mesure… Et pendant que je perce des trous dans les endroits clés du bloc, Loïc en profite pour refiler quelques coups de massette dans la chatière…

Nous remontons. Je suis vanné. Ensuite, nous invoquons Thor le Dieu du tonnerre, fils d’Odin. Julien et Loïc redescendent après une petite hydratation, s’en vont faire leur petite première -parce que s’en est une aussi minime soit elle, moi je suis crevé et je préfère attendre le compte rendu des loulous, et Rino qui a mal de partout pour avoir joué au terrassier non stop durant des jours et des jours, pareil, attendra au belvédère avec Brigitte et mézigue…

Thor nous a entendus : le bloc en partie a complètement disparu, s’est volatilisé ; putain, c’est chouette les super-héros !

Au bout d’un moment que nous trouvons un peu long, Julien et Loïc pointent leur museau hors du trou, de l’entrée de la cavité pourrait-on dire à présent, ils semblent dubitatifs… Joli volume pour une salle proche de l’entrée, de la calcification sur un côté et des éboulis au mélange terre/schiste de l’autre. Au milieu un cône également d’éboulis, puis d’autres pierraille et des blocs un peu partout. Une partie du plafond monte à 4/5 mètres. Il y a des concrétions. Ils ont regardé tous azimuts sans voir un véritable départ. Loïc a quand même noté du vide dans un des éboulis…

Évidemment qu’il faudra revenir sans trop attendre et revérifier tout cela ; trouver une suite souvent ça se gagne… Sans compter qu’une autre galerie, certes ; hyper étroite, doit être explorée…

Nous rentrons au local, le temps de se dérouiller l’œsophage. Julien repart presque aussitôt sur Mazamet. Rino pareil direction Labastide, ensuite c’est au tour de Brigitte de filer sur Aiguefonde, Loïc à Lavaur et mézigue sur Nîmes…

Sur la route, je pense à la grotte, et à cette dernière salle découverte ; un pressentiment fait son petit bonhomme de chemin, jonctionne entre le lobe occipital et le frontal : SA RACE, SÛR, IL Y A QUELQUE CHOSE LA DEDANS, SÛR !!!

 

*** 

 

Le chaînage...


ça concrétionne...

Julien à la recherche de la suite...

Des coulées de terre et de schistes...

Itou...

Le bloc qui n'est plus...

Vers la salle que découvrent Julien et Loïc


Loïc qui débouche dans la salle...

Le belvédère !

 

Une partie haute du plafond... 




Rino dans le boyau...

ça fait du bien !!!




Pour se faire une idée...

1 commentaire:

matthias a dit…

C'est vrai qu'il fait flipper le menhir, sur les causses on appelle ça une tendelle ! En tout cas, derrière, ça commence à réellement ressembler à une grotte ... la suite ne devrait plus être très loin :)