dimanche 25 octobre 2020

Mercredi 07 octobre : Dans le sous-sol du collège de St-Pons

Rédacteur : matthias 
Localisation : grotte de pondérach (st-pons)
Participants  : 8 : Matthias, le Principal et 6 profs du collège de St-Pons
But : Découverte du milieu souterrain pour les profs du collège situé juste au dessus de la grotte !
Durée : 1h sous terre
 
description : Profitant de l'arrivé d'un nouveau chef d'établissement curieux au collège de Saint-Pons-de-thomières, j'ai proposé une nouvelle fois aux différents collègues profs de venir visiter la grotte de pondérach qu'ils ont l'habitude de côtoyer de près sans même le savoir quand ils viennent chaque jour travailler au collège situé juste au dessus de l'entrée principale.
C'est armé seulement d'un casque que l'on est tous entré pour une courte visite des premiers hectomètres de la grotte. Tous les participants n'étaient pas trop rassurés d'aller sous terre à cause des clichés habituels sur les dangers et les divers désagréments véhiculés par l'imaginaire collectif mais, la curiosité et les témoignages des précédents visiteurs enchantés auront été par bonheur les plus forts.
Dès le premier carrefour quand on rejoint l'actif (à sec en cette période) les novices du jour ont étés subjugués par la grandeurs et la beauté des lieux qui dépassaient largement ce qu'ils avaient imaginés.
Rassurés par la progression debout et les pieds au sec, nous avont cheminé tranquilement vers l'amont jusqu'au rocher qui chante. Les quelques commentaires classiques ont rapidement appelés de nombreuses questions des différents participants tout contents d'en connaitre davantage sur ce milieu si peu connu mais tant digne d'intérêts.
De plus en plus confiants avec une belle entraide dans l'équipe, tout le monde tente de franchir pour le plaisir et avec succès les étroitures du rocher qui chante, en effet, voulant garder les pieds secs, on aura tôt fait de faire demi-tour. Au moment de quitter le ruisseau principal, tout le monde a été étonné de la rapidité du retour (signe d'une belle progression dans la capacité à se déplacer sur sol rocheux accidenté). La lumière du jour sera néanmoins accueillie avec joie car pour une première expérience dans une cavité non aménagée, il ne faut pas que se soit trop long pour des personnes pas trop à leur aise.
Je tiens donc à féliciter vivement tous les participants qui ont su dépasser leurs diverses peurs et angoisses. Ils ont été très heureux de cette expérience même si ils ne sont pas prêts à retourner sous terre tous les weekend.

vendredi 9 octobre 2020

Dimanche 4 octobre : petite sortie dans une grotte-mine

Rédacteur : matthias 
Localisation : lodévois 
Participants  : 2, Matthias et Isabelle 
But : exploration et photos dans un site d'exception
Durée : 3h30 sous terre


 compte rendu :

Il y a presque un an de ça, j'étais déjà venu avec Alain et Martine visiter cette étrange mine antique qui derrière son aspect austère nous offre de singulière décorations à base d'aragonite et d'oxydes métalliques.

On revient avec Isabelle sur le site mais cette fois, on a apporté un volumineux kit contenant un matelas pneumatique, des rames et surtout deux gilets de sauvetage afin de prolonger l'exploration.


à peine entrés, on découvre des kits vides abandonnés. Nous ne seront pas seuls sous terre ... en effet, dix minutes plus tard, on croise une équipe de 3 collègues montpelliérains dont deux ne me sont pas inconnus.

Un rapide tour des lieux permet à Isabelle de se faire une idée du labyrinthe organisé autour des salles principales. On gonfle ensuite notre radeau pour faire un petit tour sur le plan d'eau.

On prendra enfin une petite heure pour faire un grand nombre de photos très abstraites grâce aux surprenantes coulées bigarrées.

On ressort tout secs quand les montpelliérains essorent leurs combi (ils ont fait le choix du néoprène plutôt que du bateau) un agréable rayon de soleil vient, par dessous les nuages, égayer la fin d'un weekend bien gris.


Samedi 3 octobre : recherche et exploration d'un ancien trou exploré par le SCBAM il y a de nombreuses années

 

Rédacteur : matthias
Localisation : saint-ponais
Participants  : 2, Matthias et Isabelle 
But : recherche d'une cavité + explo 
Durée : 3h sous terre

 compte rendu :

à la recherche d'une seconde entrée ouverte par le club de Bézier pour le confort mais jamais localisée avec précision, il aura fallu bartasser méthodiquement près d'une heure pour enfin trouver une petite ouverture d'une dizaine de centimètre qui souffle un air lourd.

On enlève les quelques pierres qui bouchent l'entrée et on pénètre enfin dans la partie amont de la cavité sans avoir à se farcir les galeries étroites faisant la jonction avec l'aval.

Au pied du puits d'entrée, c'est plusieurs salamandres qui nous accueillent dont une tellement petite qu'elle doit être passé au stade adulte depuis très peu de temps !

On visite les trois branches de cette partie de la cavité sans trop de difficultés (une seule corde nous suffira). On parcourt aussi environ 50m de galeries déjà explorées mais non dessinées sur la topo.

Pendant qu'Isabelle remonte à la corde, je découvre par hasard un petit ver transparent sur la paroi. Clic-Clac, je sors l'appareil photo pour immortaliser cette rencontre insolite. Peut-être des spécialistes pourront nous éclaircir sur son identité. Il y a aussi quelques fils de soie à quelques cm de lui : serait-ce un piège tendu par une araignée ou bien c'est le ver lui même qui produit les soies ? le mystère reste entier pour les néophytes que nous sommes en la matière.

1cm de long et moins d'1mm de large, difficile de le repérer avec sa livrée translucide !
à quelques mètres de là, de nouveaux fils de soies sont tendus en rideaux serrés. certains se collent et forment des boucles qui ne sont pas sans me rappeler certain bâtonnets de gour ! là encore, je ne trouve pas l'hypothétique araignée dans les parages mais je n'observe pas plus de vers. Le mystère demeure.

Dans la galerie des aragonites, petites déception, elles sont toutes très sèches malgré l'entrée soigneusement bouchée, cette partie haute de la cavité très proche de la surface est vraiment sèche et poussiéreuse. Les canicules et le manque de pluie croissant année après année ne risque pas de ressusciter les nombreux "bouquets fanés", ainsi sont les dures lois de la nature.

Pour finir, je franchis seul deux étroitures verticales forts étroites pour aboutir au siphon amont. Le niveau d'eau est satisfaisant pour la saison mais pour trouver un plongeur volontaire, il faudra peut-être encore attendre 30 ans ...

Même si on n'a pas forcément envie d'y revenir la semaine suivante, on n'oubliera pas en sortant de prendre les coordonnées GPS de cette entrée artificielle afin de les communiquer aux inventeurs avant de soigneusement la reboucher.