Le plus vieux club de France encore en activité - Actualités des activités du club.
dimanche 25 octobre 2020
Mercredi 07 octobre : Dans le sous-sol du collège de St-Pons
vendredi 9 octobre 2020
Dimanche 4 octobre : petite sortie dans une grotte-mine
compte rendu :
Il y a presque un an de ça, j'étais déjà venu avec Alain et Martine visiter cette étrange mine antique qui derrière son aspect austère nous offre de singulière décorations à base d'aragonite et d'oxydes métalliques.
On revient avec Isabelle sur le site mais cette fois, on a apporté un volumineux kit contenant un matelas pneumatique, des rames et surtout deux gilets de sauvetage afin de prolonger l'exploration.
à peine entrés, on découvre des kits vides abandonnés. Nous ne seront pas seuls sous terre ... en effet, dix minutes plus tard, on croise une équipe de 3 collègues montpelliérains dont deux ne me sont pas inconnus.
Un rapide tour des lieux permet à Isabelle de se faire une idée du labyrinthe organisé autour des salles principales. On gonfle ensuite notre radeau pour faire un petit tour sur le plan d'eau.
On prendra enfin une petite heure pour faire un grand nombre de photos très abstraites grâce aux surprenantes coulées bigarrées.
On ressort tout secs quand les montpelliérains essorent leurs combi (ils ont fait le choix du néoprène plutôt que du bateau) un agréable rayon de soleil vient, par dessous les nuages, égayer la fin d'un weekend bien gris.
Samedi 3 octobre : recherche et exploration d'un ancien trou exploré par le SCBAM il y a de nombreuses années
compte rendu :
à la recherche d'une seconde entrée ouverte par le club de Bézier pour le confort mais jamais localisée avec précision, il aura fallu bartasser méthodiquement près d'une heure pour enfin trouver une petite ouverture d'une dizaine de centimètre qui souffle un air lourd.
On enlève les quelques pierres qui bouchent l'entrée et on pénètre enfin dans la partie amont de la cavité sans avoir à se farcir les galeries étroites faisant la jonction avec l'aval.
Au pied du puits d'entrée, c'est plusieurs salamandres qui nous accueillent dont une tellement petite qu'elle doit être passé au stade adulte depuis très peu de temps !
On visite les trois branches de cette partie de la cavité sans trop de difficultés (une seule corde nous suffira). On parcourt aussi environ 50m de galeries déjà explorées mais non dessinées sur la topo.
Pendant qu'Isabelle remonte à la corde, je découvre par hasard un petit ver transparent sur la paroi. Clic-Clac, je sors l'appareil photo pour immortaliser cette rencontre insolite. Peut-être des spécialistes pourront nous éclaircir sur son identité. Il y a aussi quelques fils de soie à quelques cm de lui : serait-ce un piège tendu par une araignée ou bien c'est le ver lui même qui produit les soies ? le mystère reste entier pour les néophytes que nous sommes en la matière.
à quelques mètres de là, de nouveaux fils de soies sont tendus en rideaux serrés. certains se collent et forment des boucles qui ne sont pas sans me rappeler certain bâtonnets de gour ! là encore, je ne trouve pas l'hypothétique araignée dans les parages mais je n'observe pas plus de vers. Le mystère demeure.Dans la galerie des aragonites, petites déception, elles sont toutes très sèches malgré l'entrée soigneusement bouchée, cette partie haute de la cavité très proche de la surface est vraiment sèche et poussiéreuse. Les canicules et le manque de pluie croissant année après année ne risque pas de ressusciter les nombreux "bouquets fanés", ainsi sont les dures lois de la nature.
Pour finir, je franchis seul deux étroitures verticales forts étroites pour aboutir au siphon amont. Le niveau d'eau est satisfaisant pour la saison mais pour trouver un plongeur volontaire, il faudra peut-être encore attendre 30 ans ...
Même si on n'a pas forcément envie d'y revenir la semaine suivante, on n'oubliera pas en sortant de prendre les coordonnées GPS de cette entrée artificielle afin de les communiquer aux inventeurs avant de soigneusement la reboucher.