jeudi 12 juillet 2012

Visite scientifique à Roquebleu, Ponderach + Sortie au Lauzinas


COMPTE RENDU DE LA VISITE DE LA GROTTE DE ROQUEBLEUE
Mercredi 20 juin

Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Participants :
Alain Mangin : ancien directeur du laboratoire souterrain du CNRS de Moulis
Francis Guichard : ancien directeur d la commission protection des grottes de la FFS
Séverine Prosdocimi : Etudiante en 2° année de géologie à l’université Paul Sabatier de Toulouse
Sandra ROQUES : Etudiante en 2° année de géologie à l’université Paul Sabatier de Toulouse
Indini : Etudiant en 2° année de géologie à l’université Paul Sabatier de Toulouse

But :Visite scientifique avec autorisation préfectorale spéciale

Réalisation : Nous avons visité l’ensemble de la cavité vers la «Zoubida » puis vers la galerie des Volcans. Alain nous a donné de nombreuses informations concernant le fonctionnement du drain principal et des systèmes annexes, puis la formation des dunes d’argile vers la galerie des Volcans. La salle des schistes est bien un système annexe « pédagogique ». Les galeries qui vont vers la Zoubida puis la grotte de la Devèze sont aussi un système annexe. Nous avons aussi parlé des mud-cracks (rétraction des argiles en forme de pentagone).

COMPTE RENDU DE LA VISITE DE LA GROTTE DE PONDERACH
Jeudi 21 juin

Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Participants :
Alain Mangin : ancien directeur du laboratoire souterrain edu CNRS de Moulis
Christine Perrin : Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, détachée au laboratoire de Moulis
Francis Guichard : ancien directeur d la commission protection des grottes de la FFS
Séverine Prosdocimi : Etudiante en 2° année de géologie à l’université Paul sabatier de Toulouse
Sandra ROQUES Etudiante en 2° année de géologie à l’université Paul sabatier de Toulouse
Indini NAHAMAT…Etudiant en 2° année de géologie à l’université Paul sabatier de Toulouse

But : Visite scientifique

Réalisation : Alain nous a donné très rapidement une hypothèse de formation de la grotte de Ponderach avec ses parties noyées, ces érosions très rapides etc… Cette approche permet d’envisager une direction de travail relativement simple. Nos étudiants en géologie étaient les oreilles grandes ouvertes, surtout Sandra qui souhaite faire de l’hydrogéologie.
Nous avons aussi parlé des vermiculations argileuses, de la tectonique avec les failles nord-sud, les fentes en échelon, des remplissages etc.. Enfin nous avons été voir le disque que nous avions vu en plein fonctionnement avec Claude Raynaud dans les années1972-1973

Nous avons mangé dans la Salle du Massacre où Christine à poursuivi ses études sur les concrétions et les transformations aragonite-calcite.

Conclusion : Beaucoup de géologie, de la physique, des maths, mais ces deux journées, passées avec Alain Mangin, ont été passionnantes, très riches en enseignements sur la formation de ces cavités mais aussi sur la mise en place des cavités en général


COMPTE RENDU DE LA VISITE DE LA GROTTE DE LAUZINAS
Samedi 23 juin

Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Participants : Groupe Spéléologique de Montpeyroux
BERBIGE Michel
SALI S Romelia
CANEDO Patrick
BOLLON Monique
MOLONAR Daniel
GUTTH Bruno
FAJON Philippe
COURMONT François
DOURLENS Cathy
MAURIN Gérard

Temps passé sous terre : 7 heures (10H30 à 17H30)

But : Travaux de réhabilitation et d’entretien de la grotte, dont la poursuite de la pose de dolomite sur les sols souillés de la galerie du Sahara.

Travail éffectué :

. Nous avons enlevé tous les maillons rapides inox de 8mm de diamètre, pour mettre des maillons de 10mm
. Nous avons mesuré la longueur de la corde posée, lors de notre dernière visite, en bas de l’arrivée du Trou de la Vigne, horizontalement, pour rejoindre l’échelle suivante de 5 mètres environ.
* Longueur : 4,10 mètres, plus trois nœuds à prendre en compte
. Nous avons changé la corde d’assurance située le long de la première échelle de la Grande Salle
* Longueur 11 mètres
. Nous avons changé l’assurance située à gauche sur la passerelle d’accès à la grande salle, nous avons enlevé les câbles et mis une corde la place. Nous avons mis des goujons et plaquettes inox à la place de fer.
* Longueur 7,5 mètres
. Nous avons changé l’assurance située à droite sur la passerelle d’accès à la grande salle, nous avons enlevé les câbles et mis une corde la place Nous avons mis des goujons et plaquettes inox à la place de fer
* Longueur 6 mètres
. Nous avons changé la corde qui part de la passerelle et qui arivé au pied de la petite échelle de 3 mètres environ, qui se située au bord du puits de 60 mètres. Nous avons mis des goujons et plaquettes inox à la place de fer
* Longueur 6,5 mètres plus 3 nœuds à prendre en compte
. Nous avons modifié l’assurance située au sommet de la descente qui mène depuis le plat du milieu de la grande salle jusqu’à la Grande Colonne. Nous avons donc enlevé l’ancien cable et ajouté trois goujons et plaquettes inox pour sécuriser ce passage. Une corde neuve a été posée
* Longueur 11 mètres

Il faudra continuer à changer en priorité les cordes situées entre ce point et le pieds de la Grande Colonne (de l’ordre de 20 mètres). Il faudra ensuite changer le câble qui permet d’assurer le passage sous la colonne couchée (au pied de la grande Colonne) (de l’ordre de 10 mètres

. A la sortie de la chatière située au sommet de l’Escalier des Géants nous avons placé la corde dans un morceau de tuyau d’arrosage de jardin afin qu’elle ne frotte plus sur la concrétion qui avait fait une tonche importante.

Nous avons mangé tout à fait en bas de l’Escalier des Géants, puis nous avons repris le cheminement vers les Champignons.

Dans la galerie du Sahara, nous avons répandu la majorité de la poudre de dolomite qui a été transporté par le groupe. Nous avions descendu 25 kg de poudre de dolomite en 6 sacs afin de ne pas surcharger les « porteurs » qui avaient aussi leur pique-nique etc.

La poudre de dolomite est déposée soit « à la semeuse », soit avec un tamis à maille de 1mm (la poudre mesure 0,6 mm). Le but du tamis est de finir l’homogénéisation du recouvrement du sol. Ici nous avions beaucoup de place dans la galerie, les deux méthodes se complètent donc parfaitement. Dans d’autres galeries, ou cavités, il ne faut utiliser que le tamis. Il reste un sac plein et le quart d’un autre de dolomite qui seront utiliser la prochaine fois pour finir le travail sur le dernier bloc horizontal.

En fin de travail les rochers traités avaient retrouvé leur blancheur d’entant. Il restera à traiter les bords et le dernier bloc inférieur.

Nous avons fini par la visite des Champignons et des derniers Fers en U à placer juste sur la montée, 10 mètres avant leur accès. C’est en effet là que nous avons de belles glissades, principalement celle d’une membre du club il y a un an et qui aurait pu mal se terminer.

C’est le soleil et la chaleur de cette belle journée de début d’été qui nous a accueilli dehors.

Conclusions de cette journée

. Super ambiance et très grande convivialité dans l’ensemble du groupe. Tout le monde à très bien travaillé et mis « la main à la pate ». Les charges étaient bien réparties entre les différents participants avec 6 sac de 4 kg de dolomite, la perforatrice, la batterie de rechange, les goujons, plaquettes et maillons rapides, la massette, les Fers en U, le matériel de photo et les casses-croutes…. Tous ont apprécié la légèreté des sacs pour la remontée…. Ils étaient quasi vide hors la perforatrice, la batterie et la massette.
. Nos collègues de Montpeyroux ont été étonnés de la taille des galeries et de la beauté des concrétions qui décorent les galeries. Plusieurs préfèrent les galeries vers les Champignons, plutôt que vers le Lac Vert. Il leur reste à visiter les galeries du Lac aux Echos ! 
. L’ensemble des participants à demandé à revenir au Lauzinas pour travailler dans le troisième circuit (Lac aux Echos) et aussi pour faire une sortie à Roquebleue (visite ou travail).

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