COMPTE
RENDU DE LA VISITE DE LA GROTTE DE ROQUEBLEUE
Mercredi 20 juin
Mercredi 20 juin
Rédacteur
de la fiche : Patrick Cabrol
Participants :
Alain Mangin :
ancien directeur du laboratoire souterrain du CNRS de Moulis
Francis Guichard :
ancien directeur d la commission protection des grottes de la FFS
Séverine Prosdocimi :
Etudiante en 2° année de géologie à l’université Paul Sabatier
de Toulouse
Sandra ROQUES :
Etudiante en 2° année de géologie à l’université Paul Sabatier
de Toulouse
Indini : Etudiant en
2° année de géologie à l’université Paul Sabatier de Toulouse
But :Visite scientifique avec autorisation préfectorale spéciale
Réalisation : Nous avons
visité l’ensemble de la cavité vers la «Zoubida » puis
vers la galerie des Volcans. Alain nous a donné de nombreuses
informations concernant le fonctionnement du drain principal et des
systèmes annexes, puis la formation des dunes d’argile vers la
galerie des Volcans. La salle des schistes est bien un système
annexe « pédagogique ». Les galeries qui vont vers la
Zoubida puis la grotte de la Devèze sont aussi un système annexe.
Nous avons aussi parlé des mud-cracks (rétraction des argiles en
forme de pentagone).
COMPTE
RENDU DE LA VISITE DE LA GROTTE DE PONDERACH
Jeudi 21 juin
Jeudi 21 juin
Rédacteur
de la fiche : Patrick Cabrol
Participants :
Alain Mangin :
ancien directeur du laboratoire souterrain edu CNRS de Moulis
Christine Perrin :
Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, détachée au
laboratoire de Moulis
Francis Guichard :
ancien directeur d la commission protection des grottes de la FFS
Séverine Prosdocimi :
Etudiante en 2° année de géologie à l’université Paul sabatier
de Toulouse
Sandra ROQUES Etudiante
en 2° année de géologie à l’université Paul sabatier de
Toulouse
Indini NAHAMAT…Etudiant
en 2° année de géologie à l’université Paul sabatier de
Toulouse
But : Visite
scientifique
Réalisation : Alain nous a
donné très rapidement une hypothèse de formation de la grotte de
Ponderach avec ses parties noyées, ces érosions très rapides etc…
Cette approche permet d’envisager une direction de travail
relativement simple. Nos étudiants en géologie étaient les
oreilles grandes ouvertes, surtout Sandra qui souhaite faire de
l’hydrogéologie.
Nous avons aussi parlé des
vermiculations argileuses, de la tectonique avec les failles
nord-sud, les fentes en échelon, des remplissages etc.. Enfin nous
avons été voir le disque que nous avions vu en plein fonctionnement
avec Claude Raynaud dans les années1972-1973
Nous avons mangé dans la Salle du
Massacre où Christine à poursuivi ses études sur les concrétions
et les transformations aragonite-calcite.
Conclusion :
Beaucoup de géologie, de la physique, des maths, mais ces deux
journées, passées avec Alain Mangin, ont été passionnantes, très
riches en enseignements sur la formation de ces cavités mais aussi
sur la mise en place des cavités en général
COMPTE
RENDU DE LA VISITE DE LA GROTTE DE LAUZINAS
Samedi 23 juin
Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol
Participants :
Groupe Spéléologique de Montpeyroux
BERBIGE Michel
SALI S Romelia
CANEDO Patrick
BOLLON Monique
MOLONAR Daniel
GUTTH Bruno
FAJON Philippe
COURMONT François
DOURLENS Cathy
MAURIN Gérard
Temps passé sous
terre : 7 heures (10H30 à 17H30)
But : Travaux
de réhabilitation et d’entretien de la grotte, dont la poursuite
de la pose de dolomite sur les sols souillés de la galerie du
Sahara.
Travail éffectué :
. Nous avons
enlevé tous les maillons rapides inox de 8mm de diamètre, pour
mettre des maillons de 10mm
. Nous avons
mesuré la longueur de la corde posée, lors de notre dernière
visite, en bas de l’arrivée du Trou de la Vigne, horizontalement,
pour rejoindre l’échelle suivante de 5 mètres environ.
* Longueur :
4,10 mètres, plus trois nœuds à prendre en compte
. Nous avons
changé la corde d’assurance située le long de la première
échelle de la Grande Salle
* Longueur 11 mètres
. Nous avons
changé l’assurance située à gauche sur la passerelle d’accès
à la grande salle, nous avons enlevé les câbles et mis une corde
la place. Nous avons mis des goujons et plaquettes inox à la place
de fer.
* Longueur 7,5 mètres
. Nous avons
changé l’assurance située à droite sur la passerelle d’accès
à la grande salle, nous avons enlevé les câbles et mis une corde
la place Nous avons mis des goujons et plaquettes inox à la place de
fer
* Longueur 6 mètres
. Nous avons
changé la corde qui part de la passerelle et qui arivé au pied de
la petite échelle de 3 mètres environ, qui se située au bord du
puits de 60 mètres. Nous avons mis des goujons et plaquettes inox à
la place de fer
* Longueur 6,5 mètres plus 3 nœuds à
prendre en compte
. Nous avons
modifié l’assurance située au sommet de la descente qui mène
depuis le plat du milieu de la grande salle jusqu’à la Grande
Colonne. Nous avons donc enlevé l’ancien cable et ajouté trois
goujons et plaquettes inox pour sécuriser ce passage. Une corde
neuve a été posée
* Longueur 11 mètres
Il faudra continuer à changer en
priorité les cordes situées entre ce point et le pieds de la
Grande Colonne (de l’ordre de 20 mètres). Il faudra ensuite
changer le câble qui permet d’assurer le passage sous la colonne
couchée (au pied de la grande Colonne) (de l’ordre de 10 mètres
. A la
sortie de la chatière située au sommet de l’Escalier des Géants
nous avons placé la corde dans un morceau de tuyau d’arrosage de
jardin afin qu’elle ne frotte plus sur la concrétion qui avait
fait une tonche importante.
Nous avons mangé tout à fait en bas
de l’Escalier des Géants, puis nous avons repris le cheminement
vers les Champignons.
Dans la galerie du Sahara, nous avons
répandu la majorité de la poudre de dolomite qui a été transporté
par le groupe. Nous avions descendu 25 kg de poudre de dolomite en 6
sacs afin de ne pas surcharger les « porteurs » qui
avaient aussi leur pique-nique etc.
La poudre de dolomite est déposée
soit « à la semeuse », soit avec un tamis à maille de
1mm (la poudre mesure 0,6 mm). Le but du tamis est de finir
l’homogénéisation du recouvrement du sol. Ici nous avions
beaucoup de place dans la galerie, les deux méthodes se complètent
donc parfaitement. Dans d’autres galeries, ou cavités, il ne faut
utiliser que le tamis. Il reste un sac plein et le quart d’un autre
de dolomite qui seront utiliser la prochaine fois pour finir le
travail sur le dernier bloc horizontal.
En fin de travail les rochers traités
avaient retrouvé leur blancheur d’entant. Il restera à traiter
les bords et le dernier bloc inférieur.
Nous avons fini par la visite des
Champignons et des derniers Fers en U à placer juste sur la montée,
10 mètres avant leur accès. C’est en effet là que nous avons de
belles glissades, principalement celle d’une membre du club il y a
un an et qui aurait pu mal se terminer.
C’est le soleil et la chaleur de
cette belle journée de début d’été qui nous a accueilli dehors.
Conclusions de cette journée
. Super
ambiance et très grande convivialité dans l’ensemble du groupe.
Tout le monde à très bien travaillé et mis « la main à la
pate ». Les charges étaient bien réparties entre les
différents participants avec 6 sac de 4 kg de dolomite, la
perforatrice, la batterie de rechange, les goujons, plaquettes et
maillons rapides, la massette, les Fers en U, le matériel de photo
et les casses-croutes…. Tous ont apprécié la légèreté des sacs
pour la remontée…. Ils étaient quasi vide hors la perforatrice,
la batterie et la massette.
. Nos
collègues de Montpeyroux ont été étonnés de la taille des
galeries et de la beauté des concrétions qui décorent les
galeries. Plusieurs préfèrent les galeries vers les Champignons,
plutôt que vers le Lac Vert. Il leur reste à visiter les galeries
du Lac aux Echos !
. L’ensemble des participants
à demandé à revenir au Lauzinas pour travailler dans le troisième
circuit (Lac aux Echos) et aussi pour faire une sortie à Roquebleue
(visite ou travail).
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