samedi 16 août 2014

Camp désobstruction à la grotte de la Fajolle du 04 au 08 août 2014

Top départ !
COMPTE RENDU DU CAMP SPÉLÉO A LA GROTTE DE LA FAJOLLE

LUNDI 4 AU VENDREDI 8 AOUT 2014

Rédacteur : Patrick Cabrol

BUT DU CAMP : Désobstruction à la grotte de la Fajolle et petite visite d’une demi-journée à Roquebleue.

LISTE DE TOUS LES PARTICIPANTS SELON LES JOURS :
Sylvain Fabre
Guillaume Doat
Andre Languille
Eddie Serre
Guy Maurel
Arnoult Seveau
Denis Matarin
Daniel Fuchs
Didier Legoff

Le gardien du temple : André et sa tapette à moustiques.

Revers mortel d'André contre la nuée de moustiques !

Entrée du trou... à chacun son tour, il y en aura pour tout le monde !

Eddie peaufine l'entrée à la massette, à l'éclateur et au burin.

L'ouvrier (Eddie) et le contre-maître (Arnoult)

LUNDI 4 AOUT 2014

Participants : 7
Sylvain Fabre
Guillaume Doat
Andre Languille
Eddie Serre
Guy Maurel
Arnoult Seveau

Compte rendu de la journée :

La première équipe avait rendez-vous au local de Courniou à 10 heures avec Patrick, Sylvain et Guillaume.
Après avoir pris le matériel nécessaire au local, nous nous sommes dirigé de suite vers la grotte de la Fajolle.A 11 heures nous avons commencé à préparer le travail souterrain avec cordes, seaux, pioches, marteaux, burin, perforateur etc…

Nous sommes allés au terminus actuel afin de commencer les travaux d’élargissement au niveau du fond.Les épaules passent très juste en largeur au départ de la zone de travail, un mètre plus loin, il faut se faufiler à l’égyptienne pour se retrouver sous en bloc de 1 mètre de long, « coincé » dans la fissure… pas engageant du tout. Nous revenons au point de départ (au fond du puits Damoclès) afin de commencer à élargir dès le début de la zone de travail, puisque l’on, ne peut pas se servir de la masse tellement c’est étroit.

Après une première heure de travail nous ressortons comme prévu de la cavité à midi, au moment où nos copains arrivent : André, Eddie, Guy et Arnoult. L’équipe Fajolle de la semaine est au complet avec Sylvain et Guillaume qui ne seront là qu’aujourd’hui et Didier que ne sera là que vendredi.
Nous rechargeons toutes les voitures du matériel de spéléo, la nourriture, les affaires de rechangent etc, puis nous déjeunons ensemble. A 14 heures nous sommes de nouveau à la Fajolle où les « hostilités » reprennent.

En arrivant à la Fajolle, André nous sort son arme ultime contre les petites bêtes piquantes : la « tapette à moustiques ». Il nous fera quelques beaux revers au cours de cette journée qui verra quelques insectes griller vif sous les assauts de la haute tension située entre les fils de la raquette. Très efficace.. quand on peut les toucher ! Nous nous sommes beaucoup amusés avec ce dernier gadget de la désobstruction à la Fajolle !

De 14 heures à 19 heures ce ne sont que coup de masse, de burineur etc que l'on entend depuis la surface et surtout 76 seaux quoi ressortent dans cette première après midi de travail.

Nous nous sommes acharnés sur les gros blocs dangereux qui surplombent la fissure de travail et sur le sommet du puits d’entrée qui sera élargi et calibré chaque jour un peu plus afin de permettre aux seaux de remonter sans aucune friction.

19H30 nous sommes au local et certains se douchent pendant que d’autres préparent le repas. Nous avons vite fait de retrouver la bonne ambiance du séjour du 14 juillet et c’est dans la grande bonne humeur générale que ce camp démarre.

Pour le lundi après midi cela fait un total de 76 seaux ressortis.

Instant de repos à l'ombre et à l'abri des moustiques.

Arnoult : le chirurgien des cavernes . Oui c'est bien lui !

MARDI 5 AOUT 2014

Participants : 5
Andre Languille
Eddie Serre
Guy Maurel
Arnoult Seveau

6H45 Réveil en fanfare. Cette fois ci il n’y a pas un seul clairon comme au 14 juillet, mais deux qui nous réveillent en fanfare, Guy et Arnoult et encore ils nous disent qu’ils se sont retenus pour ne pas nous lever à 6H30 ! ! !

Bref, les yeux un peu fermés nous nous retrouvons à la cuisine avec le petit déjeuner qu’ils ont eu la gentillesse de nous préparer, peut être pour se faire pardonner !

A 8H10 tout le monde a quitté le local pour se retrouver 5mn plus tard à l’entrée de la cavité.

André mesure les températures au fond de la cavité et trouve 10°6 à 9 heures, puis 9,2° à 10 heures lorsque la circulation d’air vers l’extérieur avec une température croissante s’établit bien. 1,4° d’écart est tout de même très important au même point, à une heure d’écart.

Une première équipe poursuit le travail à l’entrée de la cavité avec perforateur, éclateurs, masses, pointerolles etc.. Au bout d’une heure, 11 seaux de gravats sont remontés sur le tas d’entrée.

Au fond, André veut à tout prix faire tomber les blocs en suspend dans la fissure au-dessus des têtes. Il a tout à fait raison après ce qui est arrivé au sommet du puits Damoclès où nous avons failli prendre la planète sur le crane. Barre à mine, éclateurs tout y passe. Cette nouvelle Damoclès nous résiste bien malgré tout ce qui tombe tout autour. Pourtant durant tout ce temps 49 seaux sont tout de même remontés en surface ce qui permet de réchauffer un peu ceux qui se trouvent en relais. Seulement ceux qui sont en pointe ont chaud, mais les autres se refroidissent très vite s’ils ont inactifs. Certains préfèrent alors se réchauffer dehors 5 à 10 mn pour redescendre au poste lorsque les cailloux arrivent de nouveau. Dehors il fait plus de 20° alors qu’au fond il fait autour de 11° et surtout il y a un fort courant d’air qui glace tout le monde rapidement.

Pour le mardi matin cela fait un total de 11 + 49 = 60 seaux ressortis.

Nous arrêtons le travail à 12H30 pour aller manger au local du club.

Au cours du repas nous avons une importante discussion sur la manière de poursuivre la désobstruction. André prend au local la grosse barre à mine du club, surnommée la « 200 balles » car elle avait couté 200 francs lors de son achat… pour les débuts de la désobstruction de la grotte de la Fajolle en 1988-1989. Le but est de tout faire tomber (sans les prendre sur la tête) pour les casser aux éclateurs ou à la grosse masse afin de pouvoir les ressortir dans les seaux.

A 15H15 nous repartons pour la cavité, prêt à en découdre avec le plafond ! On avance mais le plafond résiste quand même et la stabilité de la voute est difficile à obtenir. André et Eddie s’acharnent avec la « 200 balles » et les éclateurs de roches. Durant ce temps les copains situés juste derrière eux cogitent très dur et baptisent cette zone « La basilique ». Pas grande la basilique avec ses 1 mètre de large au maximum, 2,5m de long et 3 mètres de haut ! ! ! C’est tout simplement pour ne pas oublier le « miracle » du printemps dernier où le plafond du puits Damoclès s’est écroulé juste après le passage de André, Eddie et Patrick. Il y aurait-il un « lutin » protecteur des spéléos ?

Depuis la surface on entend des bruits de masse, de perforateurs, tandis que des seaux remontent régulièrement : 39 seaux durant cet après-midi. La fissure terminale s’ouvre de nouveau après avoir été dégagée de tout ses déblais, il est alors possible d’y envoyer des petits cailloux qui tombent sur 4 à 5 mètres afin de s’arrêter sur un plancher plus dur.

Nous continuons à fignoler le puits d’entrée afin de faciliter le passage des spéléos et la remontée des seaux.

60 + 39 = 99 seaux ont été ressortis durant cette journée.

Nouveau tas de cailloux commencé le 4 août.


André sculpte l'entrée.

Guy et André, les grands enfants !

MERCREDI 6 AOUT 2014

Participants : 5
Andre Languille
Eddie Serre
Guy Maurel
Arnoult Seveau

6H45 une fois de plus le « général Guy » nous fait tomber du lit de bonne heure. Il a hâte d’en découdre avec la grotte. Pour le prochain camp je propose de mettre les matelas part terre, nous tomberons de moins haut !
En quelques minutes le moral est de toute façon là car il ne peut en être autrement lorsque nous sommes ensemble.

A 8H15 nous sommes prêts et nous partons à la Fajolle.

A 8H30 les premiers rentrent sous terre et à la demande de l’équipe de la veille. Patrick installe un nouveau cale-pied au sommet du puits Damoclès qui demandait une amélioration afin de mieux tirer les seaux depuis le haut du puits. En effet le copain qui était à ce poste avait les deux pieds sur des niveaux différents ce qui devenait vite très peu pratique et fatiguant.

En bas de ce puits il faudra prévoir plus tard d’élargir le passage de presque 2 mètres de hauteur et de poser là aussi un équipement minimum pour faciliter la remontée. Nous verrons cela après le camp. Nous en profiterons aussi pour élargir un peu cet endroit.

A la base du puits d’entrée, qui porte toujours bien son nom de « Puits des Moustiques », nous plaçons un nouveau cale-pied. Nous prévoyons de prendre une scie à métaux au local afin de scier les fers à béton qui dépassent de la base du bloc où ils ont été placés pour maintenir le bloc en cas de glissement. Il est prévu d’étudier ensuite la possibilité de pose d’un IPN pour le bloquer en place avec la paroi opposée. Au fond, nous devons prendre beaucoup de précaution car des « Damoclès » sont toujours présentes et la plus grosse cale les autres situées au-dessus. Il faut pourtant tout faire partir puisque « ça bouge » quand on y touche.

L’équipe du fond reprend son travail de nettoyage de la fissure terminale afin de sécuriser au mieux les lieux.
51 seaux sont remontés depuis le fond au cours de cette matinée.

Au cours de cette matinée certains participants en ont eu assez de remonter à la surface pour soulager des phénomènes bien naturels surtout quand on emporte au fond une bouteille d’eau afin de boire régulièrement. Bref il fallait trouver une solution rapide, simple et efficace. Pour l’après midi il est proposé de prendre une grande bouteille d’eau de 5 litres dont il existe quelques exemplaires ai local. Chose dite, chose faite, il ne faudrait pas confondre ensuite cette bouteille avec d’éventuelles préparations de pastis !

A 12H30 nous arrêtons les travaux pour partir déjeuner au local.

Les discussions vont bon train autour de la table pour savoir comment s’y prendre avec le maximum de sécurité pour faire tomber tout ce qui doit tomber. Il est même proposé de continuer à descendre à la verticale du puits Damoclès afin de creuser alors une galerie horizontale dans le bon calcaire bien dur que nous connaissons à droite de la fissure (côté Est) alors que l’autre coté est bien plus pourri.

A 14H45 nous repartons à la Fajolle et Arnaoult décide d’aller voir avant de se résigner à creuser ce fameux puits… Finalement il construit un bon mur de protection entre Damoclès et ses jambes puis avec la barre à mine il secoue le plafond qui tombe devant ses pieds sans dommage. Nous voici devant un gros tas de cailloux avec de très gros blocs qu’il va falloir casser pour les remonter. La grosse masse, le perforateur et les éclateurs reprennent du travail.

En voyant tous ces marbres diversement colorés en bleu ou en rose, remonter à la surface, il germa de folles idées dans la tête du plus simple d’entre nous. La fissure finale étant bleue ou rose suivant les endroits, il voyait déjà des aiguilles d’aragonite blanches sur fond bleu d’un coté de la paroi et des aragonites jaunes sur fond rose de l’autre coté ou l’inverse ou les deux à la fois ! A coup sur, il faudrait alors changer le nom de la grotte : la grotte de Roquerose, la Grotte Arc-en Ciel, si en plus on découvrait du bleu ou du vert… Pendant ce temps là les copains creusaient ! ! !.

A 16 heures Denis, Joël et Loïc passent nous voir. Ils sont allés chercher une nouvelle gazinière pour le local.

Les travaux continuent et les seaux remontent petit à petit au fur et à mesure des coups reçus par les blocs au fond de la Fajolle. L’équipe de pointe décide de continuer à creuser à 45°en pente vers le Nord en suivant la fissure qui est importante. 51 seaux auront été remontés au cours de ce travail.

En attendant André, qui ne peut rester sans rien faire, continue d’améliorer la descente du puits d’entrée afin que les seaux n’accrochent plus et pour permettre aussi de pouvoir monter et descendre sans aucun équipement. Peu à peu ce puits prend une forme absolument rectangulaire sur son coté Est. Les bords sont parfaitement plats. 9 seaux supplémentaires sont ressortis des améliorations du puits des Moustiques.

Toute l’équipe se remet en chaine pour ressortir des derniers cailloux du fond. 10 seaux supplémentaires remontent dehors. Cela ne paraît pas beaucoup par rapport au camp du 14 juillet mais le travail est difficile à cet endroit. Cela suffit toutefois à dégager totalement la fissure au fond de la désobstruction. Arnoult place sa petite lampe au bout d’une ficelle afin de voir la forme de la fissure et sa dimension. Il s’agit d’un véritable coup de sabre vertical, de 10 à 15 cm de largeur, de plusieurs mètres dans le plan horizontal et qui a été sondé à 4,5 mètres. Au fond la lampe se pose sur quelque chose de plan. Graviers, argile ou bloc plat ? Il faudra creuser pour le savoir.

51 + 51 + 9 + 10 = 121 seaux ont été remontés au cours de cette journée de mercredi.

Nous ressortons de la cavité à 20 heures et regagnons le local avec joie afin de prendre une bonne douche, un bon repas et un repos mérité pour tous.

Arnoult au calibrage de l'entrée.

Guy : repos entre deux trains de seaux.

Entrée de Roquebleu.

André : au revoir !

L'escalade dans la salle du Schiste.

Le puits qui recoupe l'amorce de galerie.

André l'acrobate....

équipant l'obstacle.



Aragonites

Concrétions en haut de la cheminée.

JEUDI 7 AOUT 2014


Participants : 7
Andre Languille
Eddie Serre
Guy Maurel
Arnoult Seveau
Denis Matarin
Daniel Fuchs

7 heures : tombée habituelle des matelas.
Dans la nuit, Arnoult a fait du zèle. Il se lève et se douche à 2 heures du matin. Il croyait qu’il était 6H30 et se préparait ! Il est rappelé à l’ordre par l’un d’entre nous qu’il a croisé aux toilettes ! Ouf ! Nous l’avons échappé belle !

Dès 8H10 pour partons à la Fajolle.

Notre premier objectif est de mieux observer la fissure du fond.
André par avec son thermomètre laser afin de faire quelques mesures. Les résultats sont curieux.
Sommet du puits des Moustiques : 17°C
Base du puits d’entrée : 12,2°C
Passage bas au pied du puits des Moustiques : 11,8°C
Sommet du Puits Damoclès 11,6°C
Fond du puits Damoclès : 11,6°C
Au pied de la dernière petite verticale de 2m du Puits Damoclès : 11,4°C
Mesures en plusieurs points de la fissure afin de connaitre la localisation de la température la plus froide : 10,8°C de façon uniforme.
A 9H30 la température en ce point était de 10,8°C
A 10H30 la température en ce point était de 9,8°C

Cette variation est sans doute à mettre en relation avec la mise en mouvement des circulations d’air dans la cavité au fur et à mesure que la température monte dehors.

Ces mesures posent tout de même question car la mise en équilibre des masses d’air est quasi-instantanée sous terre.

Nous avons fait une expérience à la sortie du Puits des Moustiques avec la fumée d’un bâton d’encens. Au fur et à mesure que la température monte le matin, le niveau de la couche limite entre l’air froid qui est en dessous et de l’air chaud qui est au-dessus, monte régulièrement avec une différence de niveau de l’ordre de 40 cm dans la matinée (en trois heures). Ceci indique aussi une différence de débit d’air. Guy a essayé d’apprécier la vitesse de sortie de l’air de la cavité, en observant les fumées, il propose entre 1 et 1,5 mètre par seconde, ce qui est pas mal du tout.

Le travail a repris au fond et l’équipe de pointe se bat toujours contre les blocs instables. 19 seaux seront ressortis du fond au cours de cette matinée. Cela semble toujours peu mais le travail est très difficile au fond.

Durant ce temps André et Patrick continuent d’améliorer l’équipement de l’entrée. Une poignée est ajoutée en haut de la sortie afin de se hisser plus facilement hors de la cavité. Il manque un dernier cale-pied sur le gros bloc du fond pour avoir un équipement total du puits.

13 heures : Arrivée de Denis et de Daniel qui viennent nous chercher pour partir à Roquebleue.

13H45 : retour au local, repas.
Nous faisons deux équipes pour l’après midi à Roquebleue :
. Denis, Daniel qui a participé aux explorations de Roquebleue en 1991 et Arnoult vont vers le lac terminal de Roquebleue,
. André, Eddie et Guy vont escalader la paroi de la salle des Schistes afin de voir le trou qui est situé au plafond Nord de cette salle,
. Patrick reste au local.

A 14 heures la première équipe rentre dans la cavité et en ressortira à 18H30. Belle ballade mais Daniel n’a pas réussi à retrouver le passage qui mène à la grande galerie, puis au lac. Ils se sont retrouvés dans une série de petites galeries, des petits puits etc. mais pas ce qu’ils cherchaient. En revanche, ils ont trouvé un passage à élargir avec peut être une découverte à réaliser derrière.

La seconde équipe rentre à 15H30 et se dirige vers la Salle des Schistes.

André mesure les températures :
. En bas du puits d’entrée : 16,2°C
. Sur le rocher fissuré : 15,8°C
. Salle des Schistes : 14 à 14,8°C selon les points

La grotte de la Fajolle est donc beaucoup plus froide que la grotte de Roquebleue et son courant d’air y est beaucoup plus fort. Ces indices devraient être porteurs d’une bonne nouvelle découverte à la Fajolle.

André commence l’escalade et plante des spits pour s’assurer. A mi-hauteur il trouve un spit montrant que l’escalade a été tentée, mais son auteur s’est arrêté là car il n’y a aucune trace au-dessus et il est impossible de grimper sans étrier tellement la paroi est glissante et verticale. Arrivé en haut il ne trouve aucune trace de spit et aucune possibilité de placer une corde pour redescendre : personne n’est monté là à ce jour. La corde est positionnée sur deux goujons en Y avec un contre amarrage en arrière. Les copains peuvent monter. La première découverte faite en arrivant est la présence de très belles concrétions d’aragonite en bouquets avec des aiguilles de 10 à 15 cm. L’aragonite est presque banale à Roquebleue mais cela fait toujours plaisir.

En haut une petite galerie part et arrive au sommet d’un petit puits de 5 mètres environ pour 2,5 mètres de diamètre. Le fond semble comblé. Il faut traverser ce puits en plantant quelques spits. Un peut plus loin un second puits descend sur 5 à 6 mètres et tourne empêchant de voir la suite. Il aurait fallu une seconde corde pour descendre ces puits mais cela n’a pas été prévu. Il faudra revenir en prévoyant une corde de 30 mètres et des amarrages à planter.

Cette seconde équipe ressort à 19H30 de la cavité.

André, il est temps que cela ce termine !

Attente au frais.

Didier tout sourire à sa remontée du fond.

Remontée du matériel .

Urinoir collectif !

Relâche à la fin du camp.

VENDREDI 8 AOUT 2014

Participants : 6
Andre Languille
Eddie Serre
Guy Maurel
Arnoult Seveau
Didier Legoff

7H : Réveil. Nous avons eu le droit à 10 minutes de sommeil en plus non pas parce que c’est le dernier jour mais parce que Guy s’est trompé d’heure et ce sont les cloches de l’église qui l’ont recadré en sonnant 7 heures !

Tout le monde commence à préparer ses affaires car le camp se termine cet après midi.

Nous partons à la Fajolle à 8H30 et Didier nous rejoint à l’entrée de la cavité à 8H45, fidèle à ses indications.

A 9 heures Eddie et Didier partent en pointe « casser du caillou ». Le travail n’est toujours pas évident avec une roche pourrie sur le coté ouest de la fissure et un plafond qui désire suivre les lois de la physique élémentaire : la pesanteur ! Le travail avance par saccade et entre deux trains de seaux, les intermédiaires préfèrent ressortir de la cavité pout se réchauffer au soleil tellement il fait froid si on ne bouge pas.

Nous réussissons à ressortir quand même 35 seaux au cours de cette dernière matinée. Avant de sortir Eddie et Didier procèdent à un nouvel agrandissement du fond, ce qui prendra pas mal de temps. Malheureusement impossible de leur donner un coup de main car il n’y a pas de place. Une personne tient très bien et déjà, à deux, on se marche sur les pieds.

Pendant ce temps on commence le rangement du matériel dehors. Les deux derniers ressortent du trou à 13H30 avec les deux derniers kits de matériel.

35 seaux ont été ressortis au cours de cette dernière matinée.

C’est le retour au local, puits notre dernier repas ensemble pour ce deuxième camp d’été à la Fajolle de notre groupe. Nous avons hâte de nous retrouver afin de continuer les travaux.

L'équipe désob du dernier jour : Didier, Eddie, Arnoult, André et Guy assis.

BILAN DU CAMP

. Nous avons eu beaucoup de difficultés avec la stabilité des plafonds et le travail dans une roche pourrie sur le coté ouest de la fissure. Nous avons perdu beaucoup de temps pour régler ces difficultés.

. Nous avons profité des temps morts à attendre les seaux pour améliorer le confort de la progression dans la cavité et pour recalibrer le puits d’entrée car les seaux accrochaient souvent à la remontée. Maintenant tout est plus facile pour celui qui est dehors. Avant il fallait mieux avoir deux personnes dehors, le nouvel équipement et les améliorations apportées font que l’on peut être seul dehors à condition bien sur de ne pas avoir de cadences infernales trop longues !

. Dehors le tas de cailloux a augmenté et nous avons du procéder à les entasser sur un nouvel emplacement car le dernier devenait trop haut. Celui qui a été choisi maintenant permet de voir l’avenir en paix. Nous aurons de la place pour stocker tous les matériaux à ressortir lors ds prochaines séances de travail.

. Nous sommes actuellement à environ 13 mètres de profondeur. Le fond de la fissure est visible sur 4,5 mètres. Nous avons donc une vue sur la cavité à une profondeur de 17,5 mètres ce qui commence à être très intéressant puisque nous arrivons vers les niveaux du réseau principal de la grotte de Roquebleue qui est située juste en amont.

. Avant de poursuivre les travaux, il faut stabiliser avec quelques fers à béton le bloc qui est situé au niveau de la zone de travail. Il vaut mieux essayer de le stabiliser sur place plutôt que de l’enlever car on ne sait pas ce qui peut encore tomber du dessus.

. Le bilan des seaux ressortis de la cavité cette semaine est le suivant :
Lundi 4 août : 76 seaux
Mardi 5 août : 99 seaux
Mercredi 6 août : 121 seaux
Jeudi 7 août : 19 seaux
Vendredi 8 août t : 35 seaux

TOTAL : 350 seaux

En ce qui concerne Roquebleue nous avons une escalade à finir dans la Salle des Schistes, retrouver le Lac terminal où nous n’allons jamais, sans oublier les désobstructions à faire au-dessus de la galerie des Volcans.. ça souffle !

BILAN DU CAMP

. Nous avons eu beaucoup de difficultés avec la stabilité des plafonds et le travail dans une roche pourrie sur le coté ouest de la fissure. Nous avons perdu beaucoup de temps pour régler ces difficultés.

. Nous avons profité des temps morts à attendre les seaux pour améliorer le confort de la progression dans la cavité et pour recalibrer le puits d’entrée car les seaux accrochaient souvent à la remontée. Maintenant tout est plus facile pour celui qui est dehors. Avant il fallait mieux avoir deux personnes dehors, le nouvel équipement et les améliorations apportées font que l’on peut être seul dehors à condition bien sur de ne pas avoir de cadences infernales trop longues !

. Dehors le tas de cailloux a augmenté et nous avons du procéder à les entasser sur un nouvel emplacement car le dernier devenait trop haut. Celui qui a été choisi maintenant permet de voir l’avenir en paix. Nous aurons de la place pour stocker tous les matériaux à ressortir lors ds prochaines séances de travail.

. Nous sommes actuellement à environ 13 mètres de profondeur. Le fond de la fissure est visible sur 4,5 mètres. Nous avons donc une vue sur la cavité à une profondeur de 17,5 mètres ce qui commence à être très intéressant puisque nous arrivons vers les niveaux du réseau principal de la grotte de Roquebleue qui est située juste en amont.

. Avant de poursuivre les travaux, il faut stabiliser avec quelques fers à béton le bloc qui est situé au niveau de la zone de travail. Il vaut mieux essayer de le stabiliser sur place plutôt que de l’enlever car on ne sait pas ce qui peut encore tomber du dessus.

. Le bilan des seaux ressortis de la cavité cette semaine est le suivant :
Lundi 4 août : 76 seaux
Mardi 5 août : 99 seaux
Mercredi 6 août : 121 seaux
Jeudi 7 août : 19 seaux
Vendredi 8 août t : 35 seaux

TOTAL : 350 seaux

En ce qui concerne Roquebleue nous avons une escalade à finir dans la Salle des Schistes, retrouver le Lac terminal où nous n’allons jamais, sans oublier les désobstructions à faire au-dessus de la galerie des Volcans.. ça souffle !

PHOTOS : Eddie, Guy, André, Patrick

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