COMPTE RENDU DE LA
VISITE DE LA GROTTE DE ROQUEBLEUE
Le samedi 16 janvier
2016
Rédacteur : Patrick Cabrol
Date : 16 janvier 2016
Localisation : Grotte de
Roquebleue
Participants : 9
. Accompagnateurs : 3
Denis Matarin
Patrick Cabrol
Matthias Loiseau (accompagnateur en
formation)
. Club de spéléologie :
ABIMES 92.
Yannick
Ariey-Jouglard
Sylvain
Cretin
Célina
Milaszewicz
Patrice
Hartmann
Yves
Singlas
But de la
sortie : Sortie programmée
dans le cadre de la gestion du site classé.
Temps passé
sous terre : 5H30 (10H45 à
16H15)
Compte-rendu
de la visite :
Nos invités sont
arrivés au local un peu avant les 10 heures prévus. Ils ont roulé
une bonne partie de la nuit depuis la région parisienne et ont peu
dormi en arrivant sur place. Roquebleue est une grotte très facile,
il n’y a donc pas de problème de fatigue.
Un café est
servi à leur arrivée car il fait froid et il y a encore un petit
point de réveil à fignoler ! Nous partons à l’entrée de la
cavité et nous nous équipons rapidement car il fait 0°C avec un
peu de vent « rafraîchissant » et quelques petits
flocons de neige et grésil ici et là. Nous pénétrons dans la
grotte à 10H45. Les 11° à l’intérieur de Roquebleue sont
accueillis comme des vacances aux tropiques, même si les lunettes
n’apprécient pas en se recouvrant immédiatement de buée !
Parfois en plein
hiver nous observons quelques petits rhinolophes dans la première
salle au pied de l’échelle d’entrée. Cette année nous n’avons
encore rien vu.
Nous suivons le
circuit classique pour arriver à la salle des Schistes où les
flashes des appareils de photos commencent à « crépiter ».
Le petit discours habituel sur la formation des drains principaux et
des systèmes annexe est proposé juste avant le passage de la
chatière d’accès à la suite du réseau.
Même si nos
visiteurs sont habitués à visiter de nombreuses cavités un peu
partout en France (la spéléologie est hélas réduite pour eux dans
la région parisienne ; les pauvres !) ils sont tout de
même émerveillés par les richesses de Roquebleue, tant par la
roche avec sa couleur et ses formes que les concrétions. Leur
blog, pour les personnes intéressées :
www.abimes-speleologie.fr
Nous
arrivons à la salle du Sable et ne manquons pas de descendre dans la
« géode de marbre » où nous restons un moment pour
faire des photos. Nous finissons la matinée par le plafond
d’aragonite au sommet de la même salle où nous nous arrêtons
pour déjeuner dans la fosse habituelle. En arrivant nous avons la
surprise de voir que deux grains de soja, tombés ici lors du dernier
repas, ont germé au sol et sont pris pour des excentriques !
Après
le petit « remontant » habituel offert par Denis, dont
nous ne dévoilerons pas l’origine pour ceux qui viendront par la
suite…, nous reprenons la route vers la Zoubida. Sur le chemin nous
nous arrêtons quelques instants devant les nids de perles des
cavernes qu’il va falloir nettoyer et mieux protéger des
projections d’argile au sol. Quelques petits travaux d’entretiens
sont à faire, il va falloir songer à faire une sortie dans ce sens.
Avec les perles des cavernes nous devons placer deux fers en U à
l’endroit où nous avons nettoyé le passage à la sortie de la
salle des Schistes. Nous devons y faire un « grand pas »
qui n’est pas pratiques pour les plus petits.
Nous
finissons notre périple par la galerie des Volcans, qui bien sûr,
ravit tout le monde.
Dans
le Salon de Thé, Matthias remarque un cavernicole qui court sur une
bouteille en plastique qui est laissée là pour le nettoyage. Après
observation il s’avère qu’il s’agit d’une très petite
araignée, ce qui est TRES rare. J’ai malheureusement laissé à la
salle du Sable mon matériel de prélèvement des cavernicoles. Il
faudra revenir... mais cette charmante petite bête ne sera sans
doute pas restée sur place, cherchant ailleurs sa pitance dans ce
lieu où elle est si rare !
Au
Salon de Thé nos amis ont un nouveau cours d’hydrologie et de
thermodynamique avec la formation des torrents de montagnes, des
méandres de rivières, des fonds des glaciers et des dunes d’argile
de Roquebleue ! Tout un programme, dont nous avons oublié de
faire une récitation écrite à la sortie ! Ce groupe a échappé
à la « formation des concrétions »… Ils en sont peut
être très contents !
PHOTOS : ABIMES 92 et TERRE & EAU.
Nous
ressortons à 16H45 et nous sommes invités à boire un verre dans
leur gîte qui est situés à 5 km de Courniou, à Cantignous
au-dessus de Labastide Rouairoux. Je ne connaissais pas du tout ce
gîte qui est complètement isolé en montagne et qui peut être bien
sympathique pour les collègues spéléos, surtout aux beaux jours.
Les « fêtes nocturnes » ne gêneront personne !
Nous
quittons ce groupe vers 19 heures alors qu’il neige un peu. Nous
espérons qu’ils n’auront pas de problème demain matin pour
repartir car le chasse-neige ne doit pas passer souvent !!!