dimanche 8 mai 2016

Jeudi 05 mai 2016 - désobstruction à la Perte de la Passoire.

La cavité, lors de notre arrivée.
COMPTE RENDU DE LA JOURNÉE DU JEUDI 5 MAI 2016
Perte de la Passoire
Rédacteur : Patrick Cabrol et Denis Matarin

Date : Jeudi 5 mai 2016

Localisation : Perte de la Passoire

Participants : 5
Denis Matarin
Matthias Loiseau
Jean Bourrely
Pierre Bourrely
Patrick Cabrol

But : Désobstruction.

Durée : 8 heures (10 à 18 heures)

Tout le groupe se met au débroussaillage.
Réalisation :
Il y a quelques années (juin 1996) Denis avait repéré et exploré avec Guy,Olivier et Daniel un trou qui s’était formé dans le lit du ruisseau et qui s’était rapidement rebouché lors des fortes pluies suivantes. Il y a un mois, il repassait dans le même secteur et découvre un nouvel effondrement important non loin du même endroit. Nous décidons d’y aller rapidement. Ce secteur correspond exactement à un endroit qui nous avait été signalé il y a 20 à 30 ans par Hervé Abrial, ancien membre du club aujourd’hui décédé, qui travaillait à la DDE. Lors de travaux de déviation de la route, un important orifice avait été ouvert à cet endroit et ils avaient dû le combler avec un camion de remblais rocheux.

L'entrée de la perte se dévoile.
Nous avions rendez-vous à 10 heures au local et partons rapidement avec tout le matériel nécessaire pour ce type de travail. Une fois sur place nous découvrons un fossé rempli de ronces mais la motivation est bien là. Avec quelques coups de serpettes, un premier accès à la zone de pertes est bien dégagé et après avoir enlevé trois à quatre seaux de déblais Jean se faufile dans l’entrée et pénètre dans la cavité. Il se retrouve dans un petit élargissement bas de plafond mais de l’ordre de 2,5 mètres de diamètre où deux prolongements se dessinent, un revient sous le ruisseau en amont et l’autre se dirige en pleine montagne. C’est bien sur celui-là qui nous intéresse.

Jean "plonge" pour voir la suite.
La désobstruction débute par le dégagement de blocs tombés lors des crues de l’hiver. Sur la gauche, rien d’intéressant car nous revenons sous le ruisseau. Un petit trou en voûte nous montre le jour. C'est décidé, nous creuserons sur le droite pour nous enfoncer dans le massif. La passoire coincée dans un amas de bout de branches et autres cochonneries sera le but de ce début de matinée. En fait, elle ressortira dans l'après-midi.

Les équipiers ceux relaient pour remonter le plus de sceaux possible, le passage ce fait de plus en plus évident. Le travail acharné de Jean fait plaisir à voir, pourtant Jean était dans des positions pas du tout évidente pour remplir les sceaux comme le montre les photos. Nous arrêterons la désobstruction sur manque de personnel, il faudra être au minimum 6 ou 7 pour pouvoir continuer sans s'épuiser. 

L'entrée de la perte avant le début des travaux.
En milieu d’après-midi nous avons eu la visite de Monique et de son mari. Ayant le pied dans le plâtre elle n’a pu se joindre à nous pour cette journée. Puis deux randonneurs s’arrêtent pour regarder ce que nous faisons. Ils nous indiquent une autre perte une centaine de mètres en amont, puis un effondrement qui s’est ouvert au bord d’un champ et une autre petite cavité, 200 mètres plus haut. Merci à eux.
Nous sommes de retour au local à 17H30, nous rangeons les affaires et partons à 18 heures.

Conclusion : une dizaine de mètres de première, mais si nous sommes plusieurs pour continuer les travaux, de grandes surprises nous attendent.

Description du réseau :
après le passage bas, un bout de galerie au sol en galet nous mène à un carrefour. C'est là que ce trouve les concrétions. Sur la gauche, il faut ce glisser sous des concrétions pour déboucher dans un bout de galerie au sol rempli de boue de décomposition des végétaux. On s'enfonce bien de cinq à dix centimètres. Dégueulasse !! La fissure du fond termine cette partie.

Sur la droite, un bout de galerie parait le plus évident. Un trou ouvert dans le sol nous mène sous un niveau plus bas de deux mètres. Peut-être la suite......

Vue sur le coté gauche qui remonte sous le ruisseau.

Jean ressortant de sa première de 3 mètres !!

Le matériel de désobstruction est déjà au bord de la perte.

Les blocs soutenant la route ....

nous surplombent ... menaçant.

Du marbre bleue, cela nous rappelle quelque chose !!

La passoire coincée qui donnera le nom à la cavité.

Le passage bas qui donne accès peut-être à la suite du réseau ...

... et c'est là qu'il faut creusé.

Jean, ...

... dans une position peu enviable ...

... pour remplir et faire passer les sceaux.

Attente (courte) entre deux seaux.

Je suis assis sur "MON" cailloux !

L'objet de toutes les convoitises : la passoire !!

Les premières concrétions.

Coulée.

Une canette en alu coincée dans une fissure. Remarqué la trace de crue sur la paroi.

D'autres concrétions lessivés par l'eau.

Concrétions salies par les crues.

Draperie salie et rabotée par l'eau.

Sur cette image, c'est plus évident. Il ne reste plus grand chose en bas de cette draperie.

Fin de la désobstruction.

Vue vers la sortie.

La sortie.

Photos SCMNE - Patrick et Denis.
 
Photo de famille en fin de journée.

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