jeudi 21 mars 2019

Samedi 16 mars : les lavandières ... enfin !

Rédacteur : matthias
Localisation : roquebleue (courniou)
Participants  : Matthias et Isabelle
But : redécouverte du réseau des lavandières et prise de photos pour illustrer les publications futures.
Durée : 7h30
belles banquettes au dessus de la zoubida


Compte rendu : 

Cela fait déjà trois fois que l'on doit aller aux lavandières mais les séances ont à chaque fois tournées court faute de participants. Cette fois ci, c'est décidé, on n'est que 2 mais on ira dire bonjour à la lavandière.
Chemin de la zoubida, on bifurque dans la petite tranchée déjà repérée avec Denis puis c'est beaucoup de temps passé à lire la topo et à faire des allers-retours.
Dans l'ordre, exploration de la galerie qui débouche en haut de la zoubida, la rubalise qui protège la star s'est rompue sous son propre poids ! De manière générale, toutes les rubalises sont cramées et tombent en miettes, il serait bien de prévoir une sortie avec aspirateur pour dépolluer.
Retour dans la galerie principale que l'on suit jusqu'au terminus, contrairement au ruban signalétique, il n'y a pas une goutte d'eau dans la coulée.

trace dans l'argile : cul de calbonde ou de bouteille ?


Retour en arrière et casse-tête pour interpréter la topo en coupe ou en plan, tout se superpose et la comparaison entre schéma et réalité n'est pas toujours évidente. Heureusement, certains points topo sont bien lisibles et nous aident parfois (il y a cependant des discordances).

Un acarien se balade : tique de chauve-souris ?


jonction avec la dévèze (c'est le trou du diamètre d'une canette de bière ! )



  

En haut, une salle schisteuse, rien ne tient, il ne faut pas taper le casque au plafond. Un couloir descend en colimaçon, traversée spectaculaire des strates puis on se retrouve dans l'axe face à un mince puits (trace d'un piton enlevé et d'un spit rouillé).


Isabelle dans un joli couloir perpendiculaire aux strates



On repart enfin direction les lavandières, il faut traverser un petit pont rocheux, enlever les bottes sur la calcite, remettre les bottes dans la boue, enlever les bottes ...


petit pont rocheux
20 ans auront suffi à engloutir la rubalise !


des découpes menaçantes jalonnent notre avancée


Un dernier ressaut glissant de 2m nous barre l'accès, on a une corde mais pas la quincaillerie, tant pis, ce sera demi cabestan à l'aller et noeud de coeur au retour. L'arrivée est régulièrement ennoyée et la crue d'octobre dernier a laissé une jolie petite couche bien glissante, on se repeint le flanc droit dans la dernière étroiture et on tombe dans le saint des saints. Des petits monstres nous acceuillent mi-moqueur, mi-menaçants et un écho puissant rend le lieu encore plus saisissant. Une lucarne nous invite au rêve, a-t-elle été escaladée en libre ? en tout cas pas de trace visible d'artif. Nous rebroussons chemin heureux d'avoir touché au but, il nous reste une galerie inexplorée mais on est déjà en retard d'une demi heure sur le plan de route, tant pis on reviendra ...


Telle la méduse, la lavandière a pétrifié nos prédécesseurs
Le bas est comblé mais le haut ?


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