vendredi 25 octobre 2019

24 octobre 2019 : Sortie d'observation vers le Roumégas

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : commune de Labruguière 81200
Participants  : Pascal
But : Observer le débit des eaux dans la zone du Roumégas suite aux pluies de ces derniers jours.
Durée : 4 heures


Le débit de la grotte du Porche a doublé suite aux orages et pluies de ces derniers jours mais rien de "terrifiant", la grotte est explorable même dans ces conditions. Possibilité de créer une seconde entrée dans la partie du tunnel artificiel et ainsi éviter la première entrée très mouillante (Pour les petites natures...). Mais la deuxième étroiture avec cascatelle faut quand même la passer...




Enfoncement d'un bâton d'1m50 environ dans une perte sur la gauche au dessus de la cascade au croisement menant au Roumégas. La perte est noyée et part vers le bas presque à la verticale.

Deuxième perte découverte un peu plus haut au dessus du trou -celui où un veau du propriétaire serait un jour tombé dedans et en bordure du ruisseau. Coordonnées de cette perte possiblement non répertoriée par le SCMNE et qui mesure quelques 70 cm de profondeur sur 30X30 (s'évase au fond). GPS : 43,51143113. 2,29353437,  Précision 4m. C'est une perte qui a du être rebouchée par le propriétaire mais elle s'est ré-ouverte suite à une nouvelle (?) perte se trouvant en aval à quelques 80 cm à même le ruisseau et qui repart en amont en direction de la perte décrite. -



Petit tour vers la vieille bâtisse. La Resse coule très faiblement en comparaison à d'autres périodes où les eaux peuvent se montrer plus tumultueuses. C'est même curieux si on constate qu'avec les orages et les pluies de ces derniers temps le débit de la grotte du porche et du RM ont elles augmentées...


La Resse bien anémique !

Pour la grotte du Reclot j'ai juste ouvert le "couvercle" de l'entrée et tout semble comme à son habitude, pas de remontée d'eau au niveau du puits d'entrée. Stable.


Les dolines et le puits qui se sont ouverts dans un champs vers la vielle usine en face le Reclot, n'ont pas bougés.



Tient, un Clathrus ruber (?)

jeudi 17 octobre 2019

Mercredi 16 Octobre :Résurgence d'Ensire.

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : commune de Labruguière 81200
Participants  : Pascal
But : Suivre la perte qui est en train de se créer dans le cours d'eau de la résurgence
Durée : 2 heures


Mercredi 16 octobre 2019
Sortie à la résurgence d’Ensire.
Lorsque je pénètre dans le porche, au niveau de la première galerie qui se trouve à la perpendiculaire de la principale, juste sous les briques de la digue, je constate que le sol s'est beaucoup enfoncé depuis la dernière fois. Lorsque j’y suis allé il y a peu, il n’y avait qu’un trou de quelques centimètres de diamètre dans lequel l’eau du ruisseau se perdait. A présent le trou d’enfoncement fait autour 80x60 pour une profondeur de 40/50. Je constate également qu’il y a d’énormes galets et du ciment. Et même de la bâche (?). Ce qui veut dire qu’en dehors de la propre digue de brique, dessous aussi, tout a été modifié…


Où part l'eau ?




Dans une étude faite par Jean Magné et André Magné et que j’ai en partie sous les yeux, je n’arrive pas à me retrouver dans leur schéma/topo, à moins que depuis il y eût quelques transformations ? Aujourd'hui je ne suis pas venu pour faire du ramping mais comme j’ai mon casque je ne peux m’empêcher d’aller jeter un œil plus loin. Je laisse donc le cours du ruisseau sur ma gauche pour m’enfoncer, en parallèle, dans un laminoir de sable (un peu avant on note des sacrés coups de gouges sur la paroi et le plafond). Au bout du laminoir de sable, et après un dernier rétrécissement qui me force à enlever le casque, je débouche dans le laminoir : celui du ruisseau qui est magnifiquement bien érodé par l’eau et le temps… Il est très large. J’ai d’ailleurs du mal à considérer les hauteurs et profondeur de l’eau (très basse quand même), car la lumière donne un effet miroir à la surface qui reflète le plafond et donne de la profondeur au cours d’eau qui réellement n’en a pas. C’est problématique d’évaluer ce qu'il en est plus en avant à moins d’aller se mouiller. Au loin, en tous les cas, le laminoir semble très bas mais je n’ai pas l’équipement pour tenter une avancée...

« La grotte-exsurgence d’Ensire a été explorée en 1900 par A.Viré et J.Maheu. Ces auteurs signalent une longue galerie sèche s’ouvrant sur la rive gauche du ruisseau. Nous ne l’avons pas retrouvée. L’entrée doit être actuellement obstruée. Le lit du ruisseau, d’autre part, a été quelque peu modifié et endigué par de petits murs de briques » [JM et AM].


Coups de gouge

Laminoir

Que peut-il y avoir là-bas derrière, au fond ???

Ensuite, j’ai avancé dans l’affluent, sur quelque mètres, sans aller jusqu’où rétrécit le troisième laminoir ( là où se trouverait une galerie « perdue » ?). Faudra explorer tout ça un jour...

Puis revenu dans la galerie principale, en regardant tout autour, je me disais, vu la configuration de cette grotte, que tout ne pouvait s’arrêter sur les laminoirs ; que derrière ces derniers, il devait y avoir autre chose que de fatals conduits d’eau impénétrables !

Il y a quelques chiroptères.

mercredi 16 octobre 2019

Dimanche 13 octobre : retour prévu sur site

Rédacteur : matthias
Localisation : commune de Riols (34)
Participants  : Matthias et Isabelle
But : fin de l'exploration de la veille.
Durée : 7h



Retour sur les lieux de la veille pour finir l'exploration commencée samedi après-midi. Pose d'une seconde corde pour accéder à  la suite des galeries, c'est un peu labyrinthique avec plusieurs boucles au sol ou par les plafonds. On bute aussi sur des siphons d'eau encore à l'étiage car une dizaine de mètres de fil d’ariane émergé nous accueille dans les galeries avant de trouver l'eau. Dans le siphon terminal, Isabelle découvre un petit poisson noir d'environ 7 cm. Dérangé par la lumière, il s'éloigne rapidement de 2m avant de s'immobiliser à nouveau ( Pas de photos de qualité possibles ).


Dans l'après midi, on fini enfin par tomber par hasard sur les fameuses concrétions bleues mentionnées par Patrick CABROL la semaine précédente. Leur accès plutôt difficile les protège en partie des visiteurs indélicats mais les salissures et des pillages de stalactictes sont malheureusement bien visibles comme en témoigne les photos, quelle tristesse que des personnes égoïstes n'aient aucun respect ni pour les visiteurs futurs ni pour les beautés que nous livre la nature.

Au sein de la cavité, une concrétion atypique !

Un drapé à faire pâlir un sculpteur grec

Un témoin de remplissage renversant.

Des micro-gour suffisamment inondés pour avoir été remplis de sable


samedi 12 octobre : weekend dans la vallée du Jaur

Rédacteur : matthias
Localisation : commune de Riols (34)
Participants  : Matthias et Isabelle
But : découverte d'une belle classique
Durée : 2h



compte rendu :

Après un petit contre-temps qu'il serait trop long à détailler, il est déjà après-midi quand on part du local pour aller sous terre. Heureusement, la route est courte de Courniou à Riols.
Sous une fine bruine, il nous aura fallu plus d'une heure pour trouver l'entrée de la cavité. Après avoir bartassé un coteau entier couvert de buis mort, Isabelle me fait remarquer que je cherche sur le versant opposé à la route. Incrédule et totalement paumé, je prends un peu de hauteur jusqu'à repérer la route et la ligne électrique en face. On peut reprendre sur de bonnes bases. Retour dans le ruisseau mais recherches en aval cette fois et c'est bon, l'entrée est rapidement trouvée. Une fois dedans l'air est plus frais mais étonnamment plus sec que dehors, ça fait du bien.
Une corde pour sécuriser le premier ressaut et on tombe directement dans la grande salle majestueuse ! Les colonnes qui soutiennent la voûte en son milieu forment un ensemble grandiose de toute beauté. Un écho de près de 6 secondes rend la communication très difficile à distance. Spectaculaire ! Le temps de faire le tour en détail et de prendre quelques photos, on décide de repérer la suite mais d'y revenir demain. Complètement trempés par la marche d'approche, on commence à grelotter. La Suite pour dimanche ...


Le massif central vaut la visite à lui seul.

Un très joli calcaire blanc finement veiné de rouge nous accueille dès l'entrée

samedi 12 octobre 2019

Vendredi 11 octobre Grotte du Porche

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Vers le Roumégas
Participants  : Pascal
But : Observer la salle/galerie des effondrements.
Durée :2 heures +/-


Retour au NE819, et tenter une petite avancé dans la salle/passage des effondrements. On y va : Entrée, chatière et cascade, laminoir, chatière et cascade, méandre et galerie volumineuse jusqu’aux intersections. A gauche, légèrement en hauteur, le réseau fossile et ses éboulis. A droite, côte à côte, les départs du tunnel de sable et du laminoir d’eau. Je passe par le sable. Puis longue reptation dans le cours d’eau jusqu’à une petite étroiture et enfin la salle/galerie. Des blocs et de grosses plaques de calcaire crayeux se sont effondrés. Dessous les plaques, je note de petits galets bruns, signe que probablement la rivière passait par là il y a fort longtemps ! Ensuite, le sable et les galets ayant été repoussés par les eaux jusqu’à l’entrée de la salle,  ces derniers ont commencé à former barrage et forcer l’eau à changer de direction pour se frayer un nouveau passage. À l’intérieur de la salle, sur la droite, en bas, se matérialise un léger filet d’eau ; infime. Un grosse dalle bouge. Je dégage quelques blocs sur les côtés. Je regarde au devant l’étroiture. Ça part c’est sûr, mais jusqu’où ? Pourras-t-on raccrocher la rivière ? J’avance un peu mais je ne suis pas à l’aise sous ce calcaire pourri en étant tout seul. Je peste car j’ai envie d’y aller mais en même temps la prudence me dicte d’attendre et de revenir avec quelqu’un. Puis je reste là, un moment, à filmer, et m’en retourne. Lorsque j’arrive à hauteur du tunnel de sable je décide de continuer tout droit et de ressortir directement dans l’intersection du méandre ; je n’avais pas encore pris ce chemin. Ça devient long et je suis en train d’évaluer qui est le plus grand : le laminoir de la Resse ou celui-ci ? En sortie ça coince un peu, l’eau arrive vite et en pleine gueule… 

Méandre, salle de la petite vasque, étroiture et cascade, laminoir, re-étroiture avec cascade et je me retrouve au fond du porche… Je continue à pester de ne pas avoir beaucoup avancé…


Il semblerait que ça parte sur la gauche...
Sous les dalles...

La grotte du Porche


J’ai oublié les anti-buée du coup le film est en grande partie flou.