jeudi 17 octobre 2019

Mercredi 16 Octobre :Résurgence d'Ensire.

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : commune de Labruguière 81200
Participants  : Pascal
But : Suivre la perte qui est en train de se créer dans le cours d'eau de la résurgence
Durée : 2 heures


Mercredi 16 octobre 2019
Sortie à la résurgence d’Ensire.
Lorsque je pénètre dans le porche, au niveau de la première galerie qui se trouve à la perpendiculaire de la principale, juste sous les briques de la digue, je constate que le sol s'est beaucoup enfoncé depuis la dernière fois. Lorsque j’y suis allé il y a peu, il n’y avait qu’un trou de quelques centimètres de diamètre dans lequel l’eau du ruisseau se perdait. A présent le trou d’enfoncement fait autour 80x60 pour une profondeur de 40/50. Je constate également qu’il y a d’énormes galets et du ciment. Et même de la bâche (?). Ce qui veut dire qu’en dehors de la propre digue de brique, dessous aussi, tout a été modifié…


Où part l'eau ?




Dans une étude faite par Jean Magné et André Magné et que j’ai en partie sous les yeux, je n’arrive pas à me retrouver dans leur schéma/topo, à moins que depuis il y eût quelques transformations ? Aujourd'hui je ne suis pas venu pour faire du ramping mais comme j’ai mon casque je ne peux m’empêcher d’aller jeter un œil plus loin. Je laisse donc le cours du ruisseau sur ma gauche pour m’enfoncer, en parallèle, dans un laminoir de sable (un peu avant on note des sacrés coups de gouges sur la paroi et le plafond). Au bout du laminoir de sable, et après un dernier rétrécissement qui me force à enlever le casque, je débouche dans le laminoir : celui du ruisseau qui est magnifiquement bien érodé par l’eau et le temps… Il est très large. J’ai d’ailleurs du mal à considérer les hauteurs et profondeur de l’eau (très basse quand même), car la lumière donne un effet miroir à la surface qui reflète le plafond et donne de la profondeur au cours d’eau qui réellement n’en a pas. C’est problématique d’évaluer ce qu'il en est plus en avant à moins d’aller se mouiller. Au loin, en tous les cas, le laminoir semble très bas mais je n’ai pas l’équipement pour tenter une avancée...

« La grotte-exsurgence d’Ensire a été explorée en 1900 par A.Viré et J.Maheu. Ces auteurs signalent une longue galerie sèche s’ouvrant sur la rive gauche du ruisseau. Nous ne l’avons pas retrouvée. L’entrée doit être actuellement obstruée. Le lit du ruisseau, d’autre part, a été quelque peu modifié et endigué par de petits murs de briques » [JM et AM].


Coups de gouge

Laminoir

Que peut-il y avoir là-bas derrière, au fond ???

Ensuite, j’ai avancé dans l’affluent, sur quelque mètres, sans aller jusqu’où rétrécit le troisième laminoir ( là où se trouverait une galerie « perdue » ?). Faudra explorer tout ça un jour...

Puis revenu dans la galerie principale, en regardant tout autour, je me disais, vu la configuration de cette grotte, que tout ne pouvait s’arrêter sur les laminoirs ; que derrière ces derniers, il devait y avoir autre chose que de fatals conduits d’eau impénétrables !

Il y a quelques chiroptères.

3 commentaires:

Denis Matarin a dit…

Oui! Oui! un grand méandre comme dans la perte de la Resse.

Pascal a dit…

Pas impossible du tout dirais-je aussi !!! Je vais y retourner bientôt et pour reprendre l'expression de notre ami Jean Bourrely : je suis chaud bouillant !!!

Anonyme a dit…

Dans le meandre en entrant à gauche, je me souviens m'être engagé dans une conduite forcée interminable où je n'avais d'ailleurs pas pu faire 1/2 tour... Ça fait au moins 12 ans. Lionel C.