Le premier puits/pentu est équipé par Maïwenn par une nouvelle corde qui coulisse mieux dans les descendeurs.
Cyndie se débrouille malgré ses questionnements sur si elle va pouvoir le faire…
Une fois tous en bas et les uns après les autres – tout est étroit, -nous arrivons dans la salle « centrale » où nous pouvons tous tenir confortablement. Le but étant d’aller escalader une cheminée tout en bas de la galerie exiguë et après quelques étroitures à passer, nous arrivons dans une minuscule salle où nous tenons à peine à quatre. La cheminée est là ; bien pentue et son goulet en plein milieu ! Loïc entreprend l’escalade. Au passage étroit (le goulet) il cherche la meilleure position et après quelques tentatives pénibles il parvient à passer suivi de Cléa. Ils escaladent encore quelques mètres, explorent ici et là et ne trouvent rien. Terminus pour la cheminée. Mais il fallait le faire…
Entre temps Cyndie est venue jeter un œil, histoire de se rendre compte de ce que nous faisions. Ça l’enchante et réalise que la spéléo ce n’est pas toujours une balade contemplative…
Retour par les étroitures…
Maiwenn et Cléa s'enquillent dans un passage très étroit qu'avait repéré Pascal (2). Ils disparaissent quelques minutes, j’entends Cléa en train de se demander si elle allait passer... ils explorent...
Puis une fois dans la salle « confortable » nous escaladons le ressaut pour nous enquiller dans un passage qui monte, qui est étroit, avec un gros bloc rocheux en plein milieu et bien chiant, et au bout un puits, une faille… Maïwenn balance un cailloux, puis deux ; ça descend pas mal ! On note même par moment de l’air frais remonter … Par contre nous discutons sur la raison de cette faille et nous n’arrivons pas trop à la situer par rapport à la galerie descendante et menant à la cheminée escaladée auparavant. Nous n’avons vu ou trouvé aucune jonction avec le bas… Nous décidons donc de revenir demain pour tenter quelque chose…
Le retour se passe sans problème. Je reste quand même juste derrière Cyndie pour la remontée du puits/pentu jusqu’à la sortie, mais elle fait ça très bien.
Retour aux voitures garées à un kilomètre de là.
Nous quittons nos combis et tout le tralala.
Retour au local où se trouvent nos amis spéléos du Var qui eux sont allés visiter Roquebleue…
Bières et tout le toutin, comme d’hab quoi !
10 novembre
Retour à Anaïs. Nous sommes trois : Maïwenn, Cléa et mézigue. On fonce direct à la faille. On se fait chier comme des bestiaux dans l’étroiture au rocher. Nous voulons y descendre… J’essaie de passer par les pieds, je touche le gros surplomb d’en face mais pas moyen de me mettre dans une position (étant donné mon gabarit) qui soit possible et non dangereuse. Maïwenn aussi tente de zieuter quelque chose, il se retrouve les pieds dans le vide mais ne voit rien… Tout est étroit.
Bon on va équiper et voir ce qu’il y a lieu de faire… Mais comment équiper dans un endroit pareil ? En face la roche est pourrie pour du goujonnage, faut faire ça juste en sortie d’étroiture. On place une main courante sur un AM ; c’est Maïwenn qui s’en charge, ensuite je passe le perfo à Cléa et lui explique comment faire un goujonnage, elle fait ça correctement, enfonce le goujon avec le petit marteau, met la plaquette et serre l’écrou, mais, ça ne fonctionne pas ! Il tourne sur lui même… Pfff, j’ai oublié de lui dire de nettoyer le trou, du coup ça patine… tant pis ce n’est pas un ancrage de vie ou de mort. De mon côté je perce une lunule à même un bloc de roche saillante et passe dedans une dyneema. C’est au tour de Maïwenn d’utiliser le perfo et goujonner. Le trou est nettoyé et l’expansion se fait nickel. Une sangle en dyneema et la corde en bout… Tout est prêt.
C’est Cléa qui s’engouffre en haut de la faille, elle parvient à s’asseoir sur le surplomb d’en face et observe le bas de la faille qu’elle n’arrive pas à bien visualiser ; elle pense que le visible descend au moins de 10 mètres, sauf que cela se rétrécit et qu’elle sait qu’elle ne passera pas par là... La corde qui descend fait 20 mètres et elle ne peut distinguer si cette dernière qui plonge après le pincement est enroulée au sol ou continue plus bas… Nous décidons que Cléa revienne en arrière et de ne pas tenter une descente pour le moment. Nous décidons également, mais pour plus tard, de claquer le rocher du milieu et d'agrandir un peu l’ouverture de l’étroiture de manière à mieux travailler de nouveaux amarrages pour aussi faire le tour de la faille et voir ce qu’il y a derrière et peut-être descendre plus facilement…
Nous
savons que des gars sont venus jusqu’à la sortie de l’étroiture
car des morceaux de rocher ont été cassés. Nous n’avons
rencontré aucun spit ou goujon et ne savons pas si il y a eu une
tentative de descente, mais vu l’étroitesse des lieux, seuls des
petits gabarits ont pu y aller ; pour l'instant...
Lorsque nous sortons il fait nuit.
Au local nous retrouvons les Varois.
On remet ça à bientôt…
Glouglouglou…
Chips
...
Loïc escalade la cheminée |
suivi de Cléa... |
Loïc et l'étroiture d'avant la cheminée |
Maïwenn sort d'un boyaux |
Escalade dans la salle centrale |
Sortie de Maïwenn qui déséquipe... |
Cléa au bord de la faille... |
Maïwenn qui équipe une main courante. |
Cyndie dans l'étroiture d'avant la cheminée... |