vendredi 15 novembre 2024

Sortie grotte ANAÏS – 9 et 10 novembre 2024 - COURNIOU

 

Rédacteur : Pascal
Participants : 9 novembre : Maïwenn, Cléa, Loïc, Pascal (1) et Cyndi, Pascal (2).
But : Petite initiation pour le couple Cyndie/Pascal (2) et observation et exploration d’une cheminée pour le groupe MCLP.
10 novembre : Maïwenn, Cléa, Pascal (1)
But : Exploration
TPST : 4 heures et 4 heures.
 

9 novembre.

Cyndie et Pascal (2) nous rejoignent au local, nous avons décidé de les emmener à la grotte Anaïs comme initiation. La grotte est un chouia difficile mais très courte.

Le premier puits/pentu est équipé par Maïwenn par une nouvelle corde qui coulisse mieux dans les descendeurs.

Cyndie se débrouille malgré ses questionnements sur si elle va pouvoir le faire…

Une fois tous en bas et les uns après les autres – tout est étroit, -nous arrivons dans la salle « centrale » où nous pouvons tous tenir confortablement. Le but étant d’aller escalader une cheminée tout en bas de la galerie exiguë et après quelques étroitures à passer, nous arrivons dans une minuscule salle où nous tenons à peine à quatre. La cheminée est là ; bien pentue et son goulet en plein milieu ! Loïc entreprend l’escalade. Au passage étroit (le goulet) il cherche la meilleure position et après quelques tentatives pénibles il parvient à passer suivi de Cléa. Ils escaladent encore quelques mètres, explorent ici et là et ne trouvent rien. Terminus pour la cheminée. Mais il fallait le faire…

Entre temps Cyndie est venue jeter un œil, histoire de se rendre compte de ce que nous faisions. Ça l’enchante et réalise que la spéléo ce n’est pas toujours une balade contemplative…

Retour par les étroitures…

Maiwenn et Cléa s'enquillent dans un passage très étroit qu'avait repéré Pascal (2). Ils disparaissent quelques minutes, j’entends Cléa en train de se demander si elle allait passer... ils explorent...

Puis une fois dans la salle « confortable » nous escaladons le ressaut pour nous enquiller dans un passage qui monte, qui est étroit, avec un gros bloc rocheux en plein milieu et bien chiant, et au bout un puits, une faille… Maïwenn balance un cailloux, puis deux ; ça descend pas mal ! On note même par moment de l’air frais remonter … Par contre nous discutons sur la raison de cette faille et nous n’arrivons pas trop à la situer par rapport à la galerie descendante et menant à la cheminée escaladée auparavant. Nous n’avons vu ou trouvé aucune jonction avec le bas… Nous décidons donc de revenir demain pour tenter quelque chose…

Le retour se passe sans problème. Je reste quand même juste derrière Cyndie pour la remontée du puits/pentu jusqu’à la sortie, mais elle fait ça très bien.

Retour aux voitures garées à un kilomètre de là.

Nous quittons nos combis et tout le tralala.

Retour au local où se trouvent nos amis spéléos du Var qui eux sont allés visiter Roquebleue…

Bières et tout le toutin, comme d’hab quoi !

 

10 novembre

Retour à Anaïs. Nous sommes trois : Maïwenn, Cléa et mézigue. On fonce direct à la faille. On se fait chier comme des bestiaux dans l’étroiture au rocher. Nous voulons y descendre… J’essaie de passer par les pieds, je touche le gros surplomb d’en face mais pas moyen de me mettre dans une position (étant donné mon gabarit) qui soit possible et non dangereuse. Maïwenn aussi tente de zieuter quelque chose, il se retrouve les pieds dans le vide mais ne voit rien… Tout est étroit.

Bon on va équiper et voir ce qu’il y a lieu de faire… Mais comment équiper dans un endroit pareil ? En face la roche est pourrie pour du goujonnage, faut faire ça juste en sortie d’étroiture. On place une main courante sur un AM ; c’est Maïwenn qui s’en charge, ensuite je passe le perfo à Cléa et lui explique comment faire un goujonnage, elle fait ça correctement, enfonce le goujon avec le petit marteau, met la plaquette et serre l’écrou, mais, ça ne fonctionne pas ! Il tourne sur lui même… Pfff, j’ai oublié de lui dire de nettoyer le trou, du coup ça patine… tant pis ce n’est pas un ancrage de vie ou de mort. De mon côté je perce une lunule à même un bloc de roche saillante et passe dedans une dyneema. C’est au tour de Maïwenn d’utiliser le perfo et goujonner. Le trou est nettoyé et l’expansion se fait nickel. Une sangle en dyneema et la corde en bout… Tout est prêt.

C’est Cléa qui s’engouffre en haut de la faille, elle parvient à s’asseoir sur le surplomb d’en face et observe le bas de la faille qu’elle n’arrive pas à bien visualiser ; elle pense que le visible descend au moins de 10 mètres, sauf que cela se rétrécit et qu’elle sait qu’elle ne passera pas par là... La corde qui descend fait 20 mètres et elle ne peut distinguer si cette dernière qui plonge après le pincement est enroulée au sol ou continue plus bas… Nous décidons que Cléa revienne en arrière et de ne pas tenter une descente pour le moment. Nous décidons également, mais pour plus tard, de claquer le rocher du milieu et d'agrandir un peu l’ouverture de l’étroiture de manière à mieux travailler de nouveaux amarrages pour aussi faire le tour de la faille et voir ce qu’il y a derrière et peut-être descendre plus facilement…

Nous savons que des gars sont venus jusqu’à la sortie de l’étroiture car des morceaux de rocher ont été cassés. Nous n’avons rencontré aucun spit ou goujon et ne savons pas si il y a eu une tentative de descente, mais vu l’étroitesse des lieux, seuls des petits gabarits ont pu y aller ; pour l'instant...

Lorsque nous sortons il fait nuit.

Au local nous retrouvons les Varois.

On remet ça à bientôt…

Glouglouglou…

Chips

...


 

Loïc escalade la cheminée

suivi de Cléa...

Loïc et l'étroiture d'avant la cheminée

Maïwenn sort d'un boyaux

Escalade dans la salle centrale

Sortie de Maïwenn qui déséquipe...

Cléa au bord de la faille...

Maïwenn qui équipe une main courante.

Cyndie dans l'étroiture d'avant la cheminée...

  


mercredi 6 novembre 2024

Weekend de la toussaint : une grotte en voiture

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du mas d'azil
Participants : 2 isabelle et matthias
But : tourisme
Durée : 0.5 h
 
  
 
J'avais découvert dans un livre de Casteret l'existence de la grotte du Mas d'Azil et ça faisait longtemps que je rêvais d'y passer. C'est en revenant des Pyrénées le weekend dernier que j'ai eu l'idée de faire un petit crochet par St-Girons et la vallée de l'Arize afin de vivre cette expérience unique !
Des l'entrée, le porche est monumental et la rivière qui se jette dedans n'est pas sans rappeler les énormes cavités des karsts tropicaux d'Asie du sud-est.
Mais le must est de pouvoir visiter la grotte en voiture en conduisant le plus naturellement possible sur la départementale 119 ... bon du coup quand on la parcourt à pied ça sent vraiment les gaz brûlés.
Je vous laisse regarder les quelques photos pour vous donner l'envie d'y aller vous-même avec comme prochain défi, réaliser un film non flou de la traversée en voiture tout en arrivant à éclairer les dimensions démesurées de la galerie-tunnel.

lundi 4 novembre 2024

SORTIE COURNIOU 14 Septembre 2024 - TRAYOLLE.

Rédacteur : Maïwenn

Participants : Cléa et Maïwenn

But : Voir les crânes.
Lieu : Grotte de la Trayolle

Durée : 4h00


Cléa étant en vacances, on avait envie de se lancer dans une sortie spéléo à la Grotte de la Trayolle. Pour moi, c’était une quatrième visite, mais Cléa, elle, n’avait exploré que l'immense salle. Aujourd'hui, je voulais lui faire découvrir la partie des ossements et les magnifiques gours que j’avais parcourus en juin lors de l’initiation des guides de la Fileuse de Verre (ou Devèze 😉). Alors, sans hésiter, direction la Trayolle !

Départ à 10h : On se retrouve, on récupère combinaisons, baudriers et matériel, puis on prend la route. Une fois sur le parking, équipés et prêts, on entame la montée vers l'entrée de la grotte. Le chemin prévu devait prendre 15 minutes... il nous a fallu une heure ! Mais cette petite aventure nous met déjà dans l'ambiance, et on arrive trempés mais souriants devant l'entrée. Une pause s’impose, alors on prend le temps de manger, histoire d’être au top avant de se lancer.

Une fois prêts, on entre dans la grotte, motivés pour atteindre le grand pentu. Je passe devant pour équiper les descentes. Une fois au bas du grand pentu, on allège notre équipement et on poursuit vers les ossements. La découverte est magique. Cléa et moi avançons encore et là… Wouahouuuu ! Devant nous, les gours sont remplis d’eau et prennent des reflets verts sous nos lampes. Ce spectacle nous coupe le souffle ! On décide d’aller encore plus loin que lors de ma dernière visite avec les Guides, et là, au-dessus de nous, un plafond couvert d’aragonites blanches et marrons s’offre à notre vue. On savoure chaque instant de cette découverte, en prenant des photos pour garder une trace de cette beauté souterraine.

L’heure tourne, et il est temps de reprendre le chemin du retour. Cléa passe la première pour remonter le pentu, puis c’est mon tour. On replie soigneusement la corde pour éviter qu’elle se coince, et je déséquipe tout en remontant.

Enfin sortis, nous sommes accueillis par un très beau coucher de soleil. Une fin parfaite pour une journée inoubliable. De retour au local, on nettoie notre matériel au lavoir, épuisés mais comblés.

En conclusion : On en a pris plein les yeux ! Les gours étaient absolument sublimes, et cette sortie restera gravée dans nos mémoires.

 






 

Sortie interclubs à Sorèze dans la Tarn – 27 octobre 2024


Rédacteur : Pascal
Participants : SCMNE (Courniou) : Loïc, Charlotte, Sébastien, Pascal.
                      SRSASR (Sorèze) : Romain, Julien, Pierre, Stéphane, Caroline.
Sortie interclubs.
TPST : 9 heures et 10/11 h pour Pierre et Stéphane du SRSASR qui continuent leur topographie après notre sortie.
 
Vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=2mYVujZAsU0&t=702s
 
9h00 - RDV à Sorèze au Local des Spéléos du SRSASR.

Invités à visiter l’aven Viala (Sorèze) par les gars du SRSASR et éventuellement suivre une petite formation topo qui au départ intéressait Julien qui ne pourra pas venir pour cause de grippe, après un café pris dans leur local, nous voilà en train de suivre le groupe à travers les chemins forestiers. Sébastien conduit son camion, Loïc et Charlotte à l’avant dans la cabine, et mézigue à l’arrière genre transport de bestiaux, assis sur une malle à outils à pester ma race et prêt à dégobiller dans le sac poubelle là juste à mes pieds…

Tout a été équipé les jours avant.

Nous formons deux groupes. Julien et Romain drivent leur nouvelle recrue : Caroline, et notre groupe : Pierre, Stéphane, Sébastien, Loïc, Charlotte et votre narrateur, partons en tête… Nous nous retrouverons après le « sifflet » ; tiens donc ? Ça sens le truc zarbi ! Nous commençons à descendre quelque chose qui ressemble à un puits, qui est un puits et qui n’en est pas un (?)… Mouais, une sorte d’oxymore quoi ! À mi parcours ça rétrécit puis nous arrivons en bas de ce pentu/puits… et ainsi nous allons descendre une succession de petits puits jusqu’à la côte -80m. Sympa tout de même.

...et nous arrivons au « sifflet » : une étroiture semi verticale qu’il faut passer en avançant d’abord debout en forçant pour les gabarits moyen (exit le type de 1.90m et 100 kilos – même de muscles). Pierre passe premier et se place dans un creux de manière à guider les mouvements des « néophytes » du « sifflet » : faut rentrer droit en frottant comme un malade contre la paroi, se baisser après la première bosse, se relever, puis casser à l’équerre le haut du corps pour pouvoir s’enquiller sur la gauche… Loïc galère mais passe, puis Charlotte... Stéphane s’y reprend à deux fois, mézigue pareil, quant à Sébastien il passe sans trop de problèmes. Un peu plus tard nous rejoint le premier groupe et là, dans la petite salle, après les petits commentaires et autres blaguounettes spéléos, nous mangeons…

Le premier groupe s’en va du côté amont. Sébastien le rejoint. Nous, nous continuons vers l’aval ; Pierre et Stéphane ont de la topo à se taper et aussi ramener un perfo laissé lors d’une précédente explo… Bref, des vires à gogo ; ressauts, et étroitures… Puis ce sont les premiers points topo, on avance doucement, tout devient un ralenti, pi le froid dès que tu restes statique... et au bout d’un certain temps nous décidons de ressortir et d’abandonner lâchement nos deux topographes… et ce n’est pas plus mal ; cela nous permet de retourner par nos propres moyens : sans guides… Le sifflet, côté retour, se fait en moins de deux : la gravité nous aidant… cependant la fatigue est là et la remontée des petits puits épuise quand même. Parfois, suspendu dans le vide sur un relais, nos Croll ne s’ouvrent pas tout de suite ; c’est galère mais on y arrive par des techniques parfois pas très orthodoxes ; en tous les cas nous y arrivons.

Puis nous sortons : tard. Il fait nuit. D’ailleurs Sébastien est parti avec le premier groupe et nous a laissé le camion. Un mot sur la vitre côté passager pour nous dire qu’il nous laissait le Renault. Et les clés ? On sait pas ; juste qu’elles sont cachées quelque part dans les herbes ! Chacun cherche de son côté avec ses loupiottes spéléos dans des mètres carrés d’herbes et autres végétaux... C’est Charlotte qui les retrouve à je ne sais pas combien du véhicule, sous une petite pierre.

    - Putain Charlotte, demain joue au loto ; sûr tu vas gagner le gros lot !

Le chemin de retour est tout aussi épique pour retrouver la bonne voie dans ce dédale de chemins forestiers. C’est Loïc qui a pris le volant. Et au bout d’un moment on retrouve la route je ne sais comment ; puis Sorèze, puis le local… le premier groupe est déjà là et Frédéric, le président, est venu aussi… Comme après chaque sorties on commente... on rigole, on boit des bières… Romain nous sort le bloc de pâté, la saucisse sèche… Puis arrive les deux topos ; c’est Pierre qui râle le plus parce qu’il a dû se taper le retour avec le perfo, que ça pèse et que lorsqu’il y a les étroitures que nous savons, c’est la galère de chez galère que de les passer avec tout le barda… Il a pas tort ! Mais c’est aussi ça la spéléo !

Nous nous saluons avec ces Sorèzois très sympas. Loïc et Charlotte reprennent la route en direction de Lavaur quant à Sébastien et moi nous repartons vers nos chez nous respectifs…

Tous le monde a passé une bonne journée, sauf peut-être Pierre avec son perfo...

...

Quand quelqu’un lui dit à Charlotte qu’étant plus près de Sorèze qu’elle pourrait venir là faire de la spéléo, elle à répondu : 

    – Mon cœur est à Courniou… [On t’adore !!!]

 


 



mardi 22 octobre 2024

Sortie Club : 12 et 13 Octobre 2024 – COURNIOU.

Rédacteur : Pascal
Localisation : Grotte ANAÏS et ROQUEBLEUE
Participants : Grotte Anaïs – Romélia, Charlotte, Pascal, Julien, Loïc, Maïwen et Cléa.
Grotte de Roquebleue – Groupe 1) Anaïs, Romélia, Charlotte, Loïc, Julien, Thomas et
Isabelle.
Groupe 2) Daniel, Maïwen, Cléa et Pascal.
But : Sortie club et initiation
TPST : (à calculer)
 
 
 
 

Courniou

9h30. 

Petit entraînement descendeur/jumar avec Isabelle récente membre du Club.


Isabelle et Pascal



 

Grotte Anaïs


Notre Prési éponyme voulait que nous allions au trou Anaïs et observer ce qu’il en était de cette grotte découverte par elle-même au hasard d’une marche… La désob avait été abandonnée depuis des années ; est-ce que cela valait le coup de continuer les explos ? C’est parti pour une petite balade souterraine, on équipe l’entrée afin de descendre dans l’espèce de buse plastifiée et atterrissons quelques mètres plus bas ; obligés d’y aller un par un car c’est relativement étroit. Puis c’est la descente d’un puits biscornu, par endroit raide ou très pentu, et là toujours aussi étroit. Romélia veut mettre l’autre corde que nous avons ramenée avec nous, celle en place depuis des lustres ne lui plaît guère ; d’ailleurs elle est tellement grosse et gonflée (11?) que mon descendeur refuse de la faire glisser…

Une fois à l’étage intermédiaire, Loïc escalade la partie de droite et Maïwenn et Cléa descendent explorer la faille, quant à moi je reste perché sur un bloc en attendant que Julien, Romélia et Charlotte franchissent l’étroiture du bas du puits...

Au fond de la faille, sur la gauche, se trouve une étroiture en chaise qui mène à une cheminée. On ne peut y être à tous tant l’endroit est exiguë ; Cléa entreprend de monter la première partie de la cheminée puis bloque sur la deuxième qui est très glissante et impossible à monter sinon en artif… L’explo s’arrête là. Nous discutons avec Cléa de ce qu’elle a vu ; faudrait-il continuer par là ? Rien n’est engageant dans le sens où nous ne notons aucun courant d’air, mais nous ne serons fixés que lorsque nous aurons escaladé la cheminée…

Quand aux autres départs pincés ou colmatés que l’on trouve ici et là à mi-étage, ça ne paraît pas très excitant…

Nous ressortons et regagnons le local à quelques pas de là…

D’ici peu, commencera l’assemblée générale de notre club...

 

Le SCMNE


Au pied de la grotte Anaïs

Julien


Romélia

Romélia

Maïwenn

Charlotte



Grotte de Roquebleue (Groupe 2)


Anaïs avait proposé une sortie club à la Roquebleue parce que certains du SCMNE n’avaient encore jamais visité la grotte ; ce qui était un non-sens pour le club qui en détenait les clés et la responsabilité ! Par contre, Maïwenn, Cléa, Daniel et moi la connaissions parfaitement dans son parcours classique et même un peu plus ; cependant il nous manquait le LAC. Qu’à cela ne tienne nous ferions deux groupes ; le premier pour aller faire connaissance avec les ineffables secteurs des Volcans et de la « Zoubida » -Certes, certains auraient préféré aller avec le deuxième groupe mais ils se devaient en premier de connaître les « classiques »… Et le deuxième groupe constitué de Daniel, Maïwenn, Cléa et ma pomme, irait descendre tout en bas dans le réseau de la rivière et du lac… Depuis le temps que j’essayais d’y aller ! La dernière fois c'était accompagné d’une spéléo, l’explo s’était faite sur 2 jours consécutifs et impossible alors de trouver le bon chemin ; 15 heures de recherche, et lorsque nous eûmes trouvé l’embranchement, plus de matos… Bref, cette fois nous parvenons vite au premier puits, un P12 bâtard que Daniel équipe avec un beau fusion, il descend suivi de Maïwenn et Cléa, puis c’est mon tour… Après un second petit puits très glissant, argileux, ce sont des étroitures et un labyrinthe pas possible dans des éboulis : merci les petites flèches : sans elles nous y serions encore !

Daniel fonce, toujours devant, bordel, mais t’as gobé du Captagon ou quoi ? Il fonce, fonce, fonce, rien ne l'arrête… Les genoux, les coudes, les hanches , ça fait mal partout ! Et après ce qui semble être un répit pour nos os, un dilemme se pose à nous une fois devant le petit carrefour : on part devant ou derrière ? On conjecture ! Évidemment il fallait bien se planter ! lorsqu’il nous faut avancer à plat ventre, parfois dans l’eau, et que tout se rétréci, on comprend que quelque chose ne va pas si on se souvient de la topo. Puis soudain, devant, au loin, Daniel gueule que ce n’est pas par là. Demi tour. Cléa peste, Cléa est prête à se taper la Henne Morte sourire aux lèvres, voire descendre le puits Lépineux sur une corde à étendre le linge, mais alors ramper dans l’eau pourrave, patauger dans la boue, alors là, non, non, non, trop dégueu !!! 

Ah, cette fois ça paraît le bon cheminement, nous avançons debout, passons un méandre serré mais haut. Nos voix résonnent puis sans que l’on s’en rende compte une galerie nous amène direct au bord du lac ; "EH OOOH !" "EH OOOOOOH" nous répond l’écho : nous restons bouches bées : PUTAIN DE PUTAIN DE LAC ! LE PLUS BEAU LAC SOUTERRAIN QUI M’AIT ÉTÉ DONNÉ DE VOIR ! L’eau est limpide comme du saphir liquide ; UN BLEU MORTEL ! c’est tout simplement magique, d’une beauté inouïe ! Daniel n’arrête pas de shooter son smart… Les mômes sont scotchés ; comment décrire ce que nous voyons ?

...

Le retour c’est « marche ou crève » ! Le Kit devient de plus en plus lourd au fur et à mesure que je déséquipe et enfoure le matos. Passer les éboulis labyrinthiques avec le gros kit me tétanise les bras, heureusement que par moment Maïwenn m’aide à le tirer entre les blocs…

...


Au bout d’un temps qui paraît interminable, la circumnavigation prend fin et c'est la sortie !
Puis nous arrivons au local qui se trouve proche de la grotte.
Maïwenn et Cléa doivent partir.
Anaïs et Julien sont encore là puis s’en vont à leur tour.
Daniel n’en revient toujours pas de la beauté de ce LAC.
Puis bière, bière, bière…
Et nous retournons chacun de notre côté !
Elle est pas belle la vie de spéléo !
Euh pas toujours, je regarde la cheminée, ouais mais bon, ça c’est perso...
 
 
Quand le LAC vaut son pesant de saphirs...

Maiwenn, Cléa et Pascal


Cléa subjuguée

Whaou !

Whaou ! 2

Whaou ! 3



 Photos Roquebleue de Daniel

mercredi 25 septembre 2024

Samedi 21septembre : interclub à roquebleue

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de roquebleue
Participants : 9 Cathy, Jean-luc, Fred A. en formation guide et le club de Montpeyroux (34)
But : accompagnement sur le site classé
Durée : 5h
 
Aucune compassion pour le pauvre Fred qui galère avec la trappe
 
Compte rendu:
Après un bizutage de Fred qui s'est torturé le poignet durant de longues minutes pour ouvrir la trappe, le groupe s'est engouffré avec impatience dans la belle bleue.
Cathy explique à Fred le cheminement et les différentes consignes pour les visiteurs. Jean-Luc quand à lui profite des invités pour tester des photos avec ses torches LED dans des grands volumes : à part la température des couleurs qui nécessite d'être ajustée selon la torche, les résultats sont positifs pour des photos à regarder sur écran. Cette technique est beaucoup plus rapide à mettre en oeuvre que des flahs et les visiteurs profitent d'un bel éclairage durant quelques dizaines de secondes. 
 
 
Le tigre à dents de sabres

SORTIE EXPLORATION – LE LAC DES TROIS – Le 22 septembre 2024

 

Rédacteur : Pascal
Participants : Julien et Pascal (SCMNE). Romain (SRSASR). Mika (A.M.E.S).
But : Explorer le lac final après la fin de galerie aval.
Localisation : « Grotte de La Croix » – COURNIOU.
TPST : 5 heures
 
 Lien vidéo :

- Je suis chaud ! m’avait dit Romain au local.

- Ok !

Donc c’est parti pour le lac !

Ce n’est pas d’hier que l’idée et l’envie d’aller voir ce qu’il y a en bout du lac final de la grotte de La Croix m’agitent une zone du cerveau… Il faut savoir que le lac parcourt autant la partie amont qu’aval : c’est un lac gigantesque tout en longueur et la zone que nous allons "visiter" ne l’a certainement jamais été… Et Claude R. m’avait un jour dit que derrière se trouvait probablement quelque chose de grand, ou peut-être pas… Dans le pire des cas, nous trouverions quelques passages jusqu’au trou Eddie… Alors ? Ben faut quelques porteurs pour acheminer le matos jusqu’au lac ; il faut gravir un ressaut merdique ; pas haut, mais vertical et très glissant avec presque aucune prise, ensuite, crapahuter une cheminée étroite et descendre le puits final d’une dizaine de mètres ou un chouia de plus... -plutôt un pentu, mais glissant comme une piste de patinage.

Romain nous fait une jolie lunule au perfo pour rajouter une déviation dans le pentu et améliorons quelques ancrages.

Mika, de l’A.M.E.S, sera présent, mais ne se jettera pas à l’eau, ni non plus Julien du club. Nous serons deux à rentrer dans le lac ; Romain du SRSASR et moi.

De l’entrée jusqu’au final de la galerie, la marche d’approche est relativement rapide ; nous atteignons vite le terminus -en apparence ; car au-dessus du ressaut se trouve le départ de la cheminée qui aboute sur le périnée ; une espèce de plateforme entre cette dernière et le puits/pentu. Puis une fois en bas c’est la petite étroiture de boue et le Lac...

L’eau est descendue ces derniers temps…

La salle où nous nous changeons est assez volumineuse et j’en chie sa race pour enfiler mon néoprène : Julien est obligé de m’aider. Pour la petite anecdote, alors que j’étais seul chez moi, le jour ou je l’essaie, impossible de l’enlever, même avec un manche à balai, au niveau de l’épaule, en mode « démonte-pneu » : impossible. Je me jette sous la douche ; eau chaude, là aussi macache, rien à faire ! Je me sens tout à coup comme un gros gland ! Imagine, je sors de chez moi, appelle le voisin qui se trouve avec sa copine, -on rit pas hein ! Tu parles… El le type en train de m’éplucher devant chez lui, dans la rue… Bref, à peine le temps de mettre en marche ma GoPro que Romain se jette à l’eau genre méthode canyoning ;  "d’ailleurs on sent que le mec a l’habitude…". Perso je suis genre plus mou pour me mettre à l’eau. En plus j’ai ma cam dans une main et la torche dans l’autre… puis arrive l’endroit où soudain je perds pied ; le trou, plouf je m’enfonce, c’est profond, même complètement sous la flotte je ne touche pas le fond, et là, c'est la galère pour remonter rapidement, car je ne peux pas lâcher la Gopro… Je mouline comme ce n’est pas possible pour remonter à la surface… Et je reprends la nage en direction de Romain en effectuant une brasse comme je peux ; en plus je ne voulais pas immerger ma cam car l’écran arrière s’était pété suite à un ramping à La Caunette. Je me rends compte que si nous arrivons au terminus du lac c'est parce que les eaux depuis quelque temps étaient descendues, sinon cela aurait été compliqué, voire impossible.

Nous explorons un peu de partout. Là où l’on pense que se trouve le siphon, en fin de lac, Romain se maintient mains contre la paroi pendant qu’il passe le maxi de son corps par en dessous, et ça part… Quant au visuel l’eau est trouble par la boue que nous avons soulevée et on ne voit rien avec la caméra…

Alors que je m’enquille dans une bifurcation en direction de l’amont, Romain, en parallèle d’où je suis, arrive à jonctionner avec la partie du lac où nous avons escaladé le ressaut puis la cheminée. Chouette trouvaille, car à l’avenir, pour retourner explorer le lac, nous pourrons passer par ce passage sans avoir à remonter et descendre tout le matos… si le niveau de l’eau nous le permet !

On observe quelques groupes d’aragonites dans les plafonds.

Romain trouvera deux ampoules/flash des années 60’s ou 70’s attrapées dans un recoin rocheux du lac où elles flottaient là depuis des décennies…

Après quelques aller-retour dans le lac, nous décidons de ressortir où nous attendent sagement sur la berge Julien et Mika.

Plus qu’à retirer ce satané néoprène que Mika m’aide à enlever ; enlever non, il me l’arrache !

Romain lui n’a pas envie de la quitter, juste il sort de son chapeau de magicien un truc du genre pantalon de la voirie orange fluo qui crève les yeux et bardé de trucs réfléchissants, qu’il enfile par-dessus sa néo pour pas la râper lors de la remontée...

Mon kit est encore plus lourd qu’à l’aller ; la combi mouillée pèse un âne mort !

Une fois au local, blablabla, la bière coule, de la bonne bien relevée… puis des chips, du saucisson, une pizza, tout ce qui est bon pour le cholestérol ! Mais on s’en fout…


Bien plus tard sur WhatsApp...

- Romain, peux-tu me donner tes impressions en 3 mots pour le siphon ; comment as-tu senti l'entrée du siphon : grande ? Serait-ce un conduit ou juste un bas de paroi à franchir ?

- Pour moi l'entrée du siphon fait environ 1m de large, le plafond est environ 50 cm sous l'eau, au vu de la grotte je pense plus à une paroi à franchir mais c'est incertain. Tu peux rapporter les ampoules de flash qu'on a trouvées dans le lac.

 

 



 

Oh, des ampoules flash vintages !

Autre modèle...

Le ressaut

Quand le niveau des eaux montera, euh...

Mika remonte le puits final

Ah les mecs du canyoning !!!


On sonde les parois...


Julien et la montée du ressaut

Romain qui prépare la déviation

Déviation sur lunule

Là, le siphon !!!

 
[Merci à Mika de s’être déplacé depuis Narbonne et à Romain pour cette première !]

Il me tarde… le passage du siphon ! Ben oui, il va bien falloir y aller, non? Je suis dans l’étude du projet : TATATANNNN !!!!

PS : Ma Gopro a bien pris l'eau malgré le plastique qui l'entourait un peu -la vitre arrière s’était brisée lors d'une précédente sortie, et ben de retour chez moi, batterie enlevée et séchée, j'ai mis un bon coup de sèche cheveux dans et autour de la Cam et elle a par la suite démarré sans aucun problème : pas à dire ; les GoPro c'est du solide !