vendredi 26 avril 2024

SORTIE AUX VERRERIES-DE-MOUSSANS - 18 avril 2024

Rédacteur : Pascal
Localisation : Les Verreries-de-Moussans
Participants : 3 SCMNE, Maïwenn, Cléa, Pascal.
But : Technique de descente et de remontée et exploration de l’Aven de la Frescure.
Durée : 8 heures
 
Aven de la Frescure
 
 

RDV est donné à 9h00 du mat au local.

Toujours la même chose : petit tour des explications concernant la cavité à explorer, récupération du matos qu’on charge dans les voitures et c’est parti pour les Verreries-de-Moussans…

Depuis la dernière fois où nous avions passé plus de temps à chercher l’entrée qu’à explorer la grotte, cette fois je retrouve direct l’endroit où se situe la ligne qui mène à l’entrée de l’aven. Julien a bien calculé son coup en laissant le repère où il faut !

Descente du versant très raide… ça glisse, on « luge » (néologisme), on se rattrape aux arbres ici et là et les kits bourrés de matos jusqu’à la gueule sont particulièrement chiants à transporter…

Pas beaucoup d’eau dans le ruisseau : cool, on ne se mouillera pas les pieds !

L’entrée est juste là, à quelques mètres de l’eau, et une fois escaladé le petit pentu de terre/feuilles nous commençons à défaire les kits…

Le courant d’air dans le boyau d'entrée est violent…

Équipement de la main courante jusqu’au ressaut donnant directement dans les deux puits ; en fait, on se retrouve à cheval entre les deux et la place pour s’y loger est étriquée… Je descends en premier afin de les guider et aussi pour mettre en place les mains courantes où se longer…

La petite descente est un peu compliquée parce que le ressaut démarre sur une étroiture, donc, de la position assise il faut se retourner ventre au sol pour passer…

Maïwenn arrive, je guide ses pieds et il se cale où il peut au bord du P15, et c’est au tour de Cléa de descendre…

J’équipe la tête de puits.

Le baudrier vérifié, MAVC, mousqueton du descendeur, et Maïwenn descend… - « LIBRE ! » ; c’est au tour de Cléa ; protocole des vérifs, et Cléa s’enfonce dans le vide, et à mi-descente j’entends un - « WHAOU !!! ». Je souris…

On se retrouve tous en bas et entreprenons la descente du petit P6 très étroit… Cléa commence à avoir froid ; juste en t-shirt sous la combi (?) – heureusement que j’ai prévu un second polaire qui se trouve dans le kit ; je connaissais assez la cavité pour connaître son courant d’air très froid. Cléa renaît ! Puis un boyau, puis une étroiture verticale, une autre étroiture, un méandre aux pierres noires, galerie boueuse, Cléa peste lorsque ses pieds s’enfoncent dans la gadoue, elle glisse, une fois, deux fois... (je ne suis pas le seul à cracher des crapauds !) Puis passage là et par ici. Parfois, nous nous perdons un peu, mais retrouvons rapidement la suite jusqu’à atteindre la grande salle… Le siphon au bas de la salle s’est rempli depuis la dernière fois. L’eau est verte ; c’est joli ! Puis dans l’espèce de bauge là, dans le sol argileux et tassé, nous décidons de nous restaurer. Nous avons ce qu’il faut pour repartir le chargeur à calories plein ! Au bout de 15 min, nous reprenons l’escalade de la salle ; et ça monte, ça monte, ça monte… puis nous perdons nos repaires ; surtout les miens. Nous convenons de bien mémoriser par où nous passons. Nous atteignons des éboulis, nous nous faufilons entre de gros blocs et nous escaladons encore et encore, parfois ça descend pour remonter de plus belle. Puis nous arrivons dans une « salle verticale » très haute. Une corde pend depuis un ancrage à 7 mètres peut-être. Nous montons au Croll et poignée (le maillon rapide de l’ancrage est grave pourri), ça part sur la gauche, nous nous y engouffrons… Maïwenn semble infatigable ; dès qu’il y a un passage il fonce, regarde de partout… D’ailleurs, depuis la grande salle, il est en tête de groupe… Les deux n’ont aucun problème avec les passages les plus ardus. Tandis que J’ai beau avoir la topo en tête, je n’arrive pas à situer où nous sommes. Au bout d’un certain moment, alors que ça continue, vu l’heure, nous décidons qu'il est temps de revenir en arrière…

Maïwenn s’en sort bien pour retrouver le chemin de retour malgré des passages chaotiques…

La remontée au jumar se fait également sans problème ; ils ont bien intégré la technique du précédent entrainement. Cléa a même des prédispositions pour la corde ; elle s’éclate !

Quant à la remontée du versant, elle est assez épique, ça nous achève les petits muscles…

Au côté des voitures laissées sur le bas-côté de la route, nous nous changeons, et direction le local. Là, nous buvons une bière, Cléa de l’eau, mais à son habitude se tape toutes les chips ; faut pas avoir peur de lui arracher le paquet des mains sinon tu n’en vois pas la couleur ! … Nous échangeons nos impressions. Ils adorent, et ils sont bons !

On se salue et reprenons nos routes respectives.

Une fois chez moi, je donne à manger aux chats, mais le CR ce sera pour plus tard ; les courbatures arrivent…

Tête de puits à 3 ancrages ! (car celui du milieu bof !)

Maïwen


Cléa






Miam (gaffe aux chips elle mange tout !)


Une corde quelque part dans les hauteurs...

Remontée...

 

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