samedi 23 juillet 2016

Jeudi 21 juillet - travaux au local.

TRAVAIL AU LOCAL – JEUDI 21 JUILLET 2016

Rédacteur : Patrick CABROL

Date : Jeudi 21 juillet 2106

Localisation : Local du club à Courniou

Participants : 3, avec
Jean et Charles Bourrely

But : Fin de la pose du placoplâtre au plafond de la petite pièce du 1° étage.

Temps passé : 3H30 (16 à 19H30)

 
Réalisation : 

Avec Denis, nous avions déjà posé la première plaque de placoplâtre au plafond de cette petite pièce aveugle du 1 étage, à deux ce n’était pas facile, mais on y était arrivé, il fallait terminer le travail avec un troisième afin de faciliter la tâche, car porter seul une plaque de placo à bout de bras pendant que l’autre la visse n’est pas évident…

Aujourd’hui nous étions trois, le travail était donc plus aisé. Malgré cela nous avons complètement raté la découpe de la première plaque en faisant des erreurs de mesures... Il est vrai que nous n’avons aucun angle droit et de plus nous n’avons aucun bord parallèle ! Cela fut vite réparé et nous a servi de leçon pour la suite du travail.

Notre seul problème fut en fait de respirer cette laine de roche détestable, qui nous a donné quelque petites quintes de toux.

En fin de journée, tout était posé. Il faudra terminer le travail par la fixation de l’éclairage et la fermeture du puits de jour.

La journée a été clôturée par un coup de balais général et la remise en place des objets dans cette pièce, avant un prochain rangement et don de deux armoires qui prennent trop de place et nous servent pas.

PHOTOS : SCMNE - Patrick

mardi 19 juillet 2016

Du 09 au 15 juillet - camp aux pertes de la Fajolle.

 
CAMP AUX PERTES DE LA FAJOLLE - JUILLET 2016
Du 9 au 15 juillet 2016

Rédacteur : Patrick Cabrol

Lieu : Perte du ruisseau de la Fajolle à Courniou

Date : Dimanche après-midi 10 juillet 2016

Participants : 6, avec :
André Languille
Eddie Serre
Jeanne Lacroix
Alexandre Dumont
Charles Bourrely

But : Désobstruction de la perte de la Fajolle

Un peu de repos.
 
Rappel historique : Depuis trois ans nous travaillons sur l’aven de la Fajolle. Cette très importante désobstruction d’un trou souffleur nous a amené à une vingtaine de mètres sous l’entrée. Déjà à 8 mètres nous avons eu un sérieux problème avec la chute de gros blocs du plafond. Celui-ci a été sécurisé par bétonnage d’un plancher de soutien. Puis lors des derniers travaux du camp de 2015 nous avons vu un gros bloc de plusieurs tonnes, suspendu au-dessus de nos têtes, se fissurer à vue d’œil devant nous... Nous avons tout abandonné pour ressortir rapidement. Un moment plus tard, lorsque nous avons retrouvé confiance, nous sommes retourné chercher le matériel en place (burineur, éclateurs, cordes etc..). Depuis nous n’y sommes plus descendu et nous avons décidé d’abandonner ce chantier trop dangereux avant de trouver une solution pour consolider notre terminus actuel… mais personne n’a envie de travailler dessous actuellement, moi le premier… allez savoir pourquoi !
Pour le camp 2016 nous avons décidé de porter notre attention sur une perte située à 50 mètres en contrebas du premier chantier. A 40 mètres de la perte, un forage d’eau potable a recoupé la nappe à environ 30 mètres sous la surface, il ne devrait donc pas y avoir beaucoup à creuser…

Lors des fortes pluies une partie importante de l’eau s’écoule dans la galerie d’entrée, et l’été cette cavité souffle de l’air frais. Nous avons de l’eau qui rentre et de l’air qui sort, quoi de mieux !


Denis avait travaillé là y a quelques années, nous prenons sa suite.

La première chose que nous faisons est de demander l’autorisation de travail au propriétaire des lieux, Pierre BACCOU, que nous remercions ici de son accueil.

Une qui bosse (Jeanne), les autres qui regardent !!!
 
Temps de travail le dimanche 10 juillet : 5 heures (14H30 à 19H30)

Compte-rendu :
Après le repas de midi où nous avons fait le plein de bonnes choses nous partons pour la Fajolle, après avoir passé un coup de téléphone au propriétaire pour lui confirmer notre arrivée.
Une fois sur place nous commençons à installer une tyrolienne de 20 mètres qui va nous permettre de transporter les déblais hors de la zone de la perte. Puis nous entamons le vif du sujet en commençant le déblaiement des lieux. Le travail est facile et nous avançons vite car nous sortons de la terre qui serait magnifique pour les fleurs. Un vrai bonheur !
Charles est à la manœuvre, il se montre particulièrement efficace. Les seaux se succèdent et nous stockons cette terre au même endroit afin de pouvoir en récupérer si besoin est. Le tas monte très vite. Nous avançons ainsi rapidement sur plus de deux mètres en dégageant une galerie de forme triangulaire de presque un mètre de haut pour 80cm de large au départ. Aucun caillou ne sortira ce jour-là, mais beaucoup de racines !.
Vers 18 heures le père du propriétaire passe afin de s’occuper de ses vaches situées un peu plus haut. Nous en profitons pour lui expliquer ce que nous faisons.
Nous avons omis de compter le nombre de seaux ressortis en cette première demi-journée, mais je pense que cela doit dépasser les 100 vu le rythme et le tas que nous pouvons observer. C’est un bon départ... la suite sera pour demain…

Creuse Charles, creuse. On te suis !!
 
Date : Lundi matin 11 juillet 2016

Participants : 4, avec :
André Languille
Eddie Serre
Charles Bourrely

Temps passé : 2 heures

Compte rendu de la matinée :
Nous nous levons à 8 heures, le ciel est très chargé du côté ouest. Un vent frais pousse les nuages vers Courniou, nous appréhendons les gouttes… l’orage arrive à 9 heures, il est bref (une demi-heure), très peu de pluie. Nous en profitons pour faire les courses à St Pons, puis nous partons travailler à 10 heures, le sol est très peu mouillé.
Nous enlevons trente seaux supplémentaires, nous avançons d’un mètre. André passe au burineur les angles de la galerie où la navette de déblais se bloque. En fin de matinée nous sommes à 5 mètres de l’entrée. Ayant commencé tard nous stoppons le travail matinal à 14 heures.

Qui veut ma belle terre !!
 
Date : Lundi après-midi 11 juillet 2016

Participants : 4, avec :
André Languille
Eddie Serre
Charles Bourrely

Temps passé : 5 heures

Compte rendu :
Il est 14H45, le repas fut rapide et nous repartons travailler. Nous continuons le déblaiement de la terre mais nous sommes très gênés par les racines des arbres qui ont trouvé là un restaurant trois étoiles !
Un gros bloc barre le passage. Les éclateurs prennent la succession. Nous en disposons de 5 et trois vont être mis en service (fabrication Eddie, c’est mieux que ceux du commerce !). Nous passons la moitié de l’après-midi à ce travail.
Claude nous rend visite à 17 heures afin de voir notre chantier, sur un trou qu’il connaissait depuis longtemps. Chrystel et Christian nous rejoignent à 18 heures, ils seront là pour la suite !
Durant l’après-midi nous faisons une petite pose, André et moi, afin de regarder où se situe la rivière souterraine, André avec une baguette de coudrier et moi avec des baguettes métalliques en cuivre. Nos résultats sont identiques au mètre près. C’est rassurant ! Il y a une rivière au niveau du forage, ce qui est normal et une autre exactement face à l’entrée de la perte, ce qui est encourageant.
Nous plions bagages à 19H45 après avoir sorti 40 seaux de déblais. Le bloc nous fait perdre pas mal de temps. Le soir, nous sommes à 7 mètres de l’entrée. A cet endroit une diaclase Nord-est / Sud-ouest monte à deux mètres au-dessus de la galerie et descend d’autant en dessous. Le courant d’air provient de là.
Demain il faudra tenter de vider totalement la galerie et la diaclase afin de voir plus clair et notamment d’où vient exactement l’air frais
Nous arrivons au local à 20 heures

Toujours mes mêmes qui bosse !!
 
Mardi matin 12 juillet 2016

Participants : 6, avec :
André Languille
Eddie Serre
Charles Bourrely
Christel Mazenc
Christian Scotto Diperrotolo

Temps passé : 4 heures

Compte rendu :
Christian est notre dernier arrivant au club. Il présente une énergie débordante en désobstruction : bienvenue Christian, tu peux nous amener des copains !!!
Nous arrivons à la Fajolle à 9H15 et nous déblayons tant et plus. De gros blocs sont pris dans la terre et les racines, c’est moins facile qu’au départ. La galerie est totalement bouchée mais nous avançons bien.
La galerie tourne légèrement et en descendant vers le droite. Depuis l’entrée nous avons perdu presque un mètre.
Nous avons sorti 48 seaux.
Nous arrêtons à 13H15 pour aller casser la croute au local.

C'est pas beau la vie !!!!
 
Mardi après-midi 12 juillet 2016

Participants : 6, avec :
André Languille
Eddie Serre
Charles Bourrely
Christel Mazenc
Christian Scotto Diperrotolo

Temps passé : 5 heures (15 à 20 heures)

Compte rendu :
Nous arrivons sur place à 15 heures. Notre travail principal ce jour-là fut la construction de petits murs le long du ruisseau selon la demande de Pierre Baccou.
Nous protégeons l’accès à la cavité afin que l’eau reste dans son cours. Cinq mètres en aval de l’entrée nous construisons un mur de 2 à 3 mètres de large pour un peu plus d’un de haut. Il recevra le courant de face en cas de grosses pluies, il faudra le renforcer avec de grosses pierres dès que possible. Nous creusons aussi le centre du cours d’eau afin d’orienter au mieux les premières arrivées d’eau ;
Nous essayons de faire le plus esthétique et le plus solide possible mais nous ne sommes pas des pro de la construction des murs en pierre sèches. Nous verrons après les premières grosse pluies.
Les moustiques commencent à nous attaquer, nous avons déjà connu cela les années précédentes avec la désobstruction de l’aven de la Fajolle.
Nous avons sortie 56 seaux de la cavité

La navette - il manque des roues !
 
Mercredi matin 13 juillet

Participants : 6, avec :
André Languille
Eddie Serre
Charles Bourrely
Christel Mazenc
Christian Scotto Diperrotolo

Temps passé : 4 heures (8H15 à 12H15)

Compte-rendu :

Pour cette dernière journée de travail durant ce camp nous décidons, plein d’espoir, de commencer tôt le matin et de finir tard à midi car André et Eddie doivent partir dans leurs Alpes lointaines au plus tard à 16 heures (après le déblocage de la route pour le tour de France, vers St Chinian). Nous sommes donc dès 8H15 en place à la Fajolle.
Nous réalisons une grosse séance de travail aux éclateurs. André et Eddie s’en donnent à cœur joie. Une fois tous les blocs et la terre sortie ils se rendent compte qu’un bloc reste en suspens au plafond de la galerie. Ils passent un bras dessous, dessus, sur le côté. Ils constatent qu’il est bloqué dans le vide à la voute dans un entre-banc. Ils ne veulent plus toucher à rien d’autant plus que des gravillons et de la terre semblent tomber du plafond signe d’une déstabilisation de la voute. Ils décident de stopper là les travaux par mesure de sécurité.

Vers 9 heures, nous avons reçu la visite du propriétaire, Pierre Baccou, à qui nous expliquons ce que nous faisons. Il demande quelques corrections faciles à faire sur la construction des murs… Ce sera très rapidement fait le matin même.

A 12 heures, avec un peu d’avance sur le programme, nous démontons la tyrolienne.

Nous avons sorti 52 seaux de déblais pour ce dernier jour du camp avec les alpins mais nous n’allons pas tarder à revenir pour nous occuper de ce bloc qui parait instable.

Déjà aussi une nouvelle date est programmée pour faire un second camp d’été : le 16 ou 17 aout : on en veut !

Quel chantier !!
 
Vendredi 15 juillet :

Participants : 7, avec
Denis et Marièle Matarin
Jean Bourrely
Charles Bourrely et sa copine
Chrystel Mazenc
Christian Scotto Diperrotolo

Le matin Patrick est absent. Il est à la Devèze avec Madame le maire pour installer des protections dans la salle des Bijoux. Il rejoint le groupe à midi.

Denis arrive à 10 heures au local et tout le monde se dirige à la perte de la Fajolle afin d’étudier comment tient ce fameux bloc qui bouche le passage. Après une inspection, minutieuse et une attention particulière concernant sa stabilité, Denis pense qu’il n’y pas de risque majeur, qu’il est possible de le faire tomber et le casser en morceaux pour le ressortir. Un bon repas prêtant souvent conseil il est décidé de rentrer au local, de faire griller une bonne saucisse et de revenir après pour les choses sérieuses.
Choses dites, choses faites…

Durée le matin : 1 heure

Après-midi :
Retour à la Fajolle à 14H30
Denis s’attaque au bloc avec la perforatrice et les éclateurs. Une fois tombés à terre les morceaux sont sortis dehors un à un. Certains sont restés assez gros et il faut pas mal d’huile de coude pour les sortir. Ils ont un gros avantage c’est qu’ils vont servir à consolider le mur situé juste en aval de la cavité. Après avoir sorti ce premier paquet de blocs, Denis s’attaque aux 5 gros morceaux restants et les casse. En fait c’est 48 seaux de déblais qui partent consolider les murs extérieurs. En fin de journée, le bloc est totalement démonté et ressorti. A cet endroit nous disposons maintenant d’un bon élargissement de la galerie sur presque 2 mètres de large et environ 1,20 mètre de haut.
Nous allons revenir très vite pour vérifier la tenue de tout le plafond et pour faire un début de topo afin de préparer l’avenir.

Durée l’après-midi : 4 heures

Travail : Total de 48 seaux ressortis

Il fait chaud, nous sommes bien à l'ombre !
PHOTOS : SCMNE - Patrick
 
Un des gros cailloux qui sort - la presse est présente ! (La gazette des spéléos)

lundi 18 juillet 2016

Agenda : animation à la grotte.



Vendredi 15 juillet - sortie désobstruction à la Perte de la Fajolle.

Les blocs coté Sud -Sud-Est, il ne nous intéresse pas pour le moment.
 
Désobstruction à la Perte de la Fajolle ou Marzalouse.
Commune de Courniou les grottes.
Vendredi 15 juillet 2016

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : vendredi 15 juillet

Localisation : Commune de Courniou les grottes.

Participants : 8

Équipe du fond :
Chrystel Mazenc
Christian Scotto Di Perrotolo
Jean Bourrely
Denis Matarin

Equipe surface :
Marièle Matarin
Charles Bourrely et sa copine
Patrick Cabrol
Surprise et Jazzy (les chiennes)

But : poursuite de la désobstruction.

Durée : 4h30 (1/2h le matin et 4h l'après-midi)

Derrière le gros bloc, nous apercevons le départ du méandre étroit qui souffle.

C'est celui-ci qui pose problème.
 
Réalisation :

En fin de matinée, une visite rapide du trou me permet de me faire une idée précise au sujet d'un bloc qui bouge et menace de tomber sur les spéléologues qui travaillent au fond. Effectivement, le bloc est mal placé, la seule solution est de l'éliminer.

L'équipe prête à entrer en action, pourtant on ne le dirait pas !!!

Et pourtant elle sera efficace.

L'équipe de soutient moral !!
 
Après un bon repas au local, l'équipe se retrouve au complet au bord de la perte.
Perforateur, éclateur de roche et big-bang et paf !!! le bloc est parterre.
Et paf-paf, les gros morceaux seront réduit pour être ressortis.
23 barquettes seront tirés hors de la cavité.
Les deux grosses dalles suivront tirés par Jean et Christian.

Le premier trou, il y en aura cinq en tout.

Chrystel et Patrick a la mise à feu.

Faut arrêter la clope au fond !!

Le bloc s'est brisé en cinq morceaux,

il faudra retraiter, celui-ci étant trop gros.

Nous remarquons sont ancien emplacement sur la droite.

Chrystel en action pour sortir les petits morceaux.

Marièle, Patrick et Chrystel.

Les toutous

Avec Christian et Chrystel,

nous nous remettons au déblaiement après le deuxième traitement.

Première concrétion.

Le méandre orienté Sud - Sud-Ouest.

Christian évacue les sceaux.

Chrystel au repos devant l'entrée de la perte.

Jean et Christian remonte la première dalle,

puis la seconde. Costaud les hommes !!!

Aie ! mon doigt !!

Fatigué mais heureux du résultat.

Chrystel au fond pour les dernières photos.
 
Voila de l'espace pour pouvoir travailler a l'aise au fond, avec vue sur le départ d'un beau méandre étroit d’où remonte un petit courant d'air bien frais.

Chrystel regarde l'entrée du méandre. Il faut rectifier le bloc de droite.

Le méandre qui est concrétionné sur la gauche. Trop étroit pour y pénétrer.

Vue vers la sortie, nous pouvons nous croiser facilement à cet endroit.
PHOTOS : SCMNE - Surface: Marièle et Denis - Dans le trou: Chrystel et Denis.
Les racines qui m'ont chatouillées le cou tout le long de la journée.

Jeudi 14 juillet - sortie à Pont d'Arach.

Rédacteur : Jean Bourrely
Date : Jeudi 14 juillet 1916
Localisation : grotte de Ponderach, Saint Pons de Thomières (Hérault)
Participants : Chrystel, Alina, Christian, Charles, Jean
Nombre : 5
But : sortie d'initiation
Durée : 4h30

Nous avions rendez-vous à l'aube (9h45) au local pour cette sortie dont le but était de faire découvrir la spéléologie à Alina et Christian.
Après nous être équipés, direction Saint-Pons. Quelques minutes après notre arrivée sur place, nous voyons arriver un autre amateur de spéléologie : une autre visite était prévue ce jour par un groupe d'une dizaine de personnes venu de plusieurs régions de France.

Quelques minutes d'apprentissage de l'équipement et nous entrons vers 10h30. Direction le nord, le long de la rivière. Notre progression permet aux deux nouveaux venus de s'acclimater et d'apprendre à progresser sans encombre. Sans avoir le talent de nos grands anciens, les 3 membres du club Chrystel, Charles et Jean essaient de tenir leur rang et de fournir les commentaires qui égayent toute visite digne de ce nom.

Au carrefour en "Y", direction la galerie des schistes ou nous pique-niquons, puis revenons au carrefour pour visiter le réseau jusqu'à la salle dite du "massacre". Enfin, c'est le retour : au niveau de la cascade, nous décidons de corser un peu les choses en montant dans la galerie du 11 novembre. Première vraie difficulté technique, découverte de l'usage de la poignée pour nos deux nouveaux : quelques contorsions, et nous voilà en haut d'où nous entendons l'autre groupe de spéléos du jour qui progresse dans le lit de la rivière quelques dizaines de mètres plus bas. Une dernière descente et c'est la sortie : surprise, il fait presque la même température à l'extérieur en ce 14 juillet qu'à l'intérieur de la grotte.
Une belle visite, tout le monde a l'air enchanté de son parcours !



PHOTOS : SCMNE - Jean

Samedi 09 (après-midi) et dimanche 10 juillet - Désobstruction au Hameau de Scio.

Position favorite de la chauve souris pour désobstruer !!
COMPTE-RENDU DES TRAVAUX DE DÉSOBSTRUCTIONS

HAMEAU DE SCIO

Samedi 9 juillet 2016

Date : Samedi 9 juillet 2016

Localisation : Courniou LES Grottes – Hameau de Scio

Participants : 6 personnes avec
André Languille
Eddie Serre
Claude Raynaud
Jean et Charles Bourelly

But : Désobstruction au lieu-dit « Scio » à Courniou

Temps passé : 4H30 (14H30 à 19Heures)

Travail au détecteur de métaux.
 
Travail réalisé :

Profitant de l’autorisation du propriétaire nous tentons une nouvelle désobstruction après l’abandon (provisoire) de nos travaux à la grotte de la Fajolle en juillet 2015.

Nous sommes au lieu-dit Scio, sur la commune de Courniou où nous avons trouvé un trou souffleur avec un courant d’air froid au fond de ce qui semble être une ancienne étable et grange, transformée en garage… d’où l’autorisation encore plus nécessaire du propriétaire !

L’histoire remonte à 1956 avec l’arrivée de Claude au SCMNE. Dans les archives du club il est fait mention d’une cavité au lieu-dit Scio. Claude et son équipe s’y rendent, découvrent facilement la cavité, y pénètrent mais le propriétaire ne veut pas qu’ils y reviennent. Une plaque métallique est placée sur l’orifice. Cette cavité se situait juste au-dessus des maisons d’après les souvenirs de Claude, soit une zone de 30 mètres sur 5, malgré la précision nous ne voyons rien.

Cette cavité nous intéresse car elle se situe juste en aval de la grotte de la Rivière Morte, découverte par le SCMNE le 26 mai 1957, dans une zone qui mérite des éclaircissements. L’eau de cette cavité circule en effet en sens contraire de celle de la Salesse en surface, 20 mètres au-dessus : où reprend-elle son cheminement vers St Pons ?... dans quelles conditions ?... Comment fonctionne le passage de l’un à l’autre ? C’est la résolution de cette énigme qui nous intéresse aujourd’hui.

Nous arrivons donc sur place avec un détecteur de métaux pour retrouver la fameuse plaque, un « endoscope » caméra montée à l’extrémité d’une fibre optique de 8 mètres et beaucoup d’espoir...

L’équipe se partage afin de mener les travaux en surface et dans le garage. André et Patrick sont dans le garage, les autres en surface en venant donner un coup de main aux deux premiers suivant les nécessités.

Dans le garage, nous trouvons une trémie très instable, les blocs de taille moyenne sont ressortis un par un. Ils sont parfois bien calés les uns dans les autres et ce n’est pas aisé de les sortir dans un tel enchevêtrement sans tout faire tomber. Nous trouvons de morceaux de calcaire d’un éboulis de pente mais aussi des galets de rivière qui ont été remontés là comme matériaux de construction.

La progression est délicate mais à la fin de la journée nous avons avancé de 1 mètre dans ce qui pourrait s’apparenter à un « puits » de 30/40 cm de diamètre maximum, encombré de blocs, pas facile d’avancer.

Nous stoppons le travail en programmant la suite pour le lendemain matin… la nuit porte conseil !

Dehors les recherches se poursuivent toute l’après-midi. Le détecteur de métaux trouve de nombreux morceaux de ferrailles, « ça siffle partout », jusqu’à un couvercle de marmite, mais pas de pièces de monnaie, pas de trésor, mais surtout pas la plaque que nous recherchons. Nous continuerons demain.

Nous sommes au gîte à 19H30, une nouvelle soirée de discussion commence.

Départ d'André ...
 
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Date : Dimanche 10 juillet 2016 (Matin)

Localisation : Courniou les Grottes – Hameau de Scio

Participants : 7 personnes avec
André Languille
Eddie Serre
Jean et Charles Bourelly
Jeanne Lacroix
Alexandre Dumont

But : Désobstruction au lieu-dit « Scio » à Courniou

Temps passé : 4H (9 Heures à 13 Heures)

Retour d'André "je suis content d'être là !!"
 
Travail réalisé :
Les mêmes équipes que la veille se remettent en place aux mêmes endroits avec l’arrivé de Jeanne et Alexandre qui travaillent dehors.

Dehors le terrain est de nouveau passé au crible. Les moindres buis et autres végétations sont coupés afin de voir dessous ce qu’il y a. Les moindres petits orifices sont nettoyés, étudiés et sondés avec l’endoscope. Notre caméra descend à 4 mètres sous terre. Rien de bien palpitant hormis des blocs, des éboulis, et re des blocs... pas de passage marqué.

Dans le garage ce n’est guère mieux. Nous continuons à sortir des blocs, heureusement pas trop gros. La désobstruction, se fait parfois la tête en bas, position favorite de la chauve-souris. Ca progresse mais très lentement…

Au milieu de la matinée, André dont le mal au rein ne s’améliore pas au fil des heures de travail, tente une descente entre les blocs. Je crois qu’il ne serait pas possible de mettre une feuille de papier à cigarette entre son corps et la roche.
Il se faufile, se contorsionne et descend peu à peu « en arrêtant de respirer » de peur d’ébranler les blocs. Son nom est bien d’actualité « André Languille » !

Je le vois disparaître peu à peu dans les blocs. Au bout d’un petit moment j’entends « Arrivé »... trente secondes après « Je remonte ». Je vois avec plaisir la tête d’André qui réapparaît avec quelques gouttes de sueur sur le visage. Il parait que c’était essentiellement la manifestation de l’adrénaline qu’il avait produit au cours de son bref aller et retour… rien ne tient !

En résumé on peut dire qu’André est descendu dans une trémie instable sur 5 mètres de haut environ et dont la taille du passage emprunté est juste celle d'un homme qui se faufile doucement entre les blocs. Au fond il y a un élargissement qui mesure 1 mètre au milieu des blocs. Il y a du courant d'air qui arrive mais il a préféré stoppé là à ce jour. Pour continuer il faudrait stabiliser l'éboulis en mettant du béton, ou de bonnes quantités de mousse expansive.

Il faut parfois savoir s’arrêter afin de faire de plus belles découvertes ailleurs. Cet après-midi nous irons sur notre deuxième chantier : les pertes de la Fajolle. En attendant le casse-croûte nous attend au local… et un peu de fraîcheur !

Déblais de la désobstruction.
PHOTOS : SCMNE - Patrick