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Position favorite de la chauve souris pour désobstruer !! |
COMPTE-RENDU
DES TRAVAUX DE DÉSOBSTRUCTIONS
HAMEAU DE
SCIO
Samedi 9
juillet 2016
Date :
Samedi 9 juillet 2016
Localisation :
Courniou LES Grottes – Hameau de Scio
Participants :
6 personnes avec
André
Languille
Eddie Serre
Claude
Raynaud
Jean et
Charles Bourelly
But :
Désobstruction au lieu-dit « Scio » à Courniou
Temps
passé : 4H30 (14H30 à 19Heures)
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Travail au détecteur de métaux. |
Travail
réalisé :
Profitant de
l’autorisation du propriétaire nous tentons une nouvelle
désobstruction après l’abandon (provisoire) de nos travaux à la
grotte de la Fajolle en juillet 2015.
Nous sommes
au lieu-dit Scio, sur la commune de Courniou où nous avons trouvé
un trou souffleur avec un courant d’air froid au fond de ce qui
semble être une ancienne étable et grange, transformée en garage…
d’où l’autorisation encore plus nécessaire du propriétaire !
L’histoire
remonte à 1956 avec l’arrivée de Claude au SCMNE. Dans les
archives du club il est fait mention d’une cavité au lieu-dit
Scio. Claude et son équipe s’y rendent, découvrent facilement la
cavité, y pénètrent mais le propriétaire ne veut pas qu’ils y
reviennent. Une plaque métallique est placée sur l’orifice. Cette
cavité se situait juste au-dessus des maisons d’après les
souvenirs de Claude, soit une zone de 30 mètres sur 5, malgré la
précision nous ne voyons rien.
Cette cavité
nous intéresse car elle se situe juste en aval de la grotte de la
Rivière Morte, découverte par le SCMNE le 26 mai 1957, dans une
zone qui mérite des éclaircissements. L’eau de cette cavité
circule en effet en sens contraire de celle de la Salesse en surface,
20 mètres au-dessus : où reprend-elle son cheminement vers St
Pons ?... dans quelles conditions ?... Comment fonctionne
le passage de l’un à l’autre ? C’est la résolution de
cette énigme qui nous intéresse aujourd’hui.
Nous
arrivons donc sur place avec un détecteur de métaux pour retrouver
la fameuse plaque, un « endoscope » caméra montée à
l’extrémité d’une fibre optique de 8 mètres et beaucoup
d’espoir...
L’équipe
se partage afin de mener les travaux en surface et dans le garage.
André et Patrick sont dans le garage, les autres en surface en
venant donner un coup de main aux deux premiers suivant les
nécessités.
Dans le
garage, nous trouvons une trémie très instable, les blocs de taille
moyenne sont ressortis un par un. Ils sont parfois bien calés les
uns dans les autres et ce n’est pas aisé de les sortir dans un tel
enchevêtrement sans tout faire tomber. Nous trouvons de morceaux de
calcaire d’un éboulis de pente mais aussi des galets de rivière
qui ont été remontés là comme matériaux de construction.
La
progression est délicate mais à la fin de la journée nous avons
avancé de 1 mètre dans ce qui pourrait s’apparenter à un
« puits » de 30/40 cm de diamètre maximum, encombré de
blocs, pas facile d’avancer.
Nous
stoppons le travail en programmant la suite pour le lendemain matin…
la nuit porte conseil !
Dehors les
recherches se poursuivent toute l’après-midi. Le détecteur de
métaux trouve de nombreux morceaux de ferrailles, « ça siffle
partout », jusqu’à un couvercle de marmite, mais pas de
pièces de monnaie, pas de trésor, mais surtout pas la plaque que
nous recherchons. Nous continuerons demain.
Nous sommes
au gîte à 19H30, une nouvelle soirée de discussion commence.
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Départ d'André ... |
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Date
: Dimanche 10 juillet 2016 (Matin)
Localisation
: Courniou les Grottes – Hameau de Scio
Participants
: 7 personnes avec
André
Languille
Eddie Serre
Jean et
Charles Bourelly
Jeanne
Lacroix
Alexandre
Dumont
But :
Désobstruction au lieu-dit « Scio » à Courniou
Temps
passé : 4H (9 Heures à 13 Heures)
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Retour d'André "je suis content d'être là !!" |
Travail
réalisé :
Les mêmes
équipes que la veille se remettent en place aux mêmes endroits avec
l’arrivé de Jeanne et Alexandre qui travaillent dehors.
Dehors le
terrain est de nouveau passé au crible. Les moindres buis et autres
végétations sont coupés afin de voir dessous ce qu’il y a. Les
moindres petits orifices sont nettoyés, étudiés et sondés avec
l’endoscope. Notre caméra descend à 4 mètres sous terre. Rien de
bien palpitant hormis des blocs, des éboulis, et re des blocs... pas
de passage marqué.
Dans le
garage ce n’est guère mieux. Nous continuons à sortir des blocs,
heureusement pas trop gros. La désobstruction, se fait parfois la
tête en bas, position favorite de la chauve-souris. Ca progresse
mais très lentement…
Au milieu de
la matinée, André dont le mal au rein ne s’améliore pas au fil
des heures de travail, tente une descente entre les blocs. Je crois
qu’il ne serait pas possible de mettre une feuille de papier à
cigarette entre son corps et la roche.
Il se
faufile, se contorsionne et descend peu à peu « en arrêtant
de respirer » de peur d’ébranler les blocs. Son nom est bien
d’actualité « André Languille » !
Je le vois
disparaître peu à peu dans les blocs. Au bout d’un petit moment
j’entends « Arrivé »... trente secondes après « Je
remonte ». Je vois avec plaisir la tête d’André qui
réapparaît avec quelques gouttes de sueur sur le visage. Il parait
que c’était essentiellement la manifestation de l’adrénaline
qu’il avait produit au cours de son bref aller et retour… rien ne
tient !
En résumé
on peut dire qu’André est descendu dans une trémie instable sur 5
mètres de haut environ et dont la taille du passage emprunté est
juste celle d'un homme qui se faufile doucement entre les blocs. Au
fond il y a un élargissement qui mesure 1 mètre au milieu des
blocs. Il y a du courant d'air qui arrive mais il a préféré stoppé
là à ce jour. Pour continuer il faudrait stabiliser l'éboulis en
mettant du béton, ou de bonnes quantités de mousse expansive.
Il faut
parfois savoir s’arrêter afin de faire de plus belles découvertes
ailleurs. Cet après-midi nous irons sur notre deuxième chantier :
les pertes de la Fajolle. En attendant le casse-croûte nous attend
au local… et un peu de fraîcheur !
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Déblais de la désobstruction. |
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