mercredi 27 décembre 2017

Samedi 16 décembre 2017 - sortie sur le causse de Labruguière - le Roumegas

SORTIE CHEMIN DU RECLOT VERS LE ROUMEGAS


TROU N°3
Pascal Hernandez

Vers 14h00

Cet après-midi, je suis allé revoir avec mon épouse un des trois "trous" "GPiSés" par Patrick (Cabrol) le samedi 9 décembre 2017 et situés en bordure du chemin en pierraille menant au Roumégas, et le trou qui nous intéresse se trouve un peu plus bas, en parallèle au trou situé au pied d’un arbre, et caché au milieu des ronces et autres végétaux. J’ai nettoyé le pourtour des ronces et des pierres qui auraient pu dévaler dans le trou. J'ai aussi un peu agrandi l’entrée, nettoyé la margelle intérieure. Ensuite j'ai pu passer la tête et le corps et voir le fond où dans un trou assez étroit lui aussi, un petit cour d'eau couler allègrement. Il serait bien de teinter pour savoir où sort l'eau... Je prévois prochainement une petite descente afin de mieux me rendre compte. Le puits est petit (3 mètres environ) mais très étroit, cependant il ne devrait pas y avoir de complication pour y descendre. Entre temps, hasard des choses et de la vie, nous rencontrons Sylvain en train de promener son chien. Je lui montre le trou mais il n’a pas les vêtements adéquats et n’a pas trop envie de se pourrir de terre. Nous devons d’ailleurs nous revoir pour descendre dans le trou du Bélier et faire une topographie sommaire car il ne semble pas y en avoir une sur cette grotte, ou alors « cachée »... Nous saluons Sylvain qui s’en retourne chez lui bien au chaud...

Vers 15h00

Je remonte le chemin de pierres, je tourne vers la gauche en laissant la ferme du Roumégas pour longer le champ (Côté RM86), et à quelques 150m du Roumégas, sur le versant de la montagnette, à 10 mètres environ au-dessus de la doline répertoriée par SCMNE, se trouve un trou dans la roche. Un gros bloc barre l’entrée du trou et avec mon épouse nous arrivons à l’enlever et le tirer plus haut. Je déblaye un peu la cavité, enlève de la terre, et je regarde dedans. La cavité est très étroite en largeur et un resserrement en plein milieu pourrait poser problème aux gabarits même normaux mais je pense que ça doit pouvoir passer parce que l’étroiture de l’étroiture est en quinconce, c’est-à-dire que les « pics » de resserrement ne sont pas en face.
La cavité est en pente descendante.
Le fond laisse entrevoir un léger élargissement mais difficile de voir si quelque chose part sur les côtés. Peut-être un réseau rejoignant le passage soufflant du RM86 ? Ce serait chouette ! Nous retournons à la voiture, la grêle commence à tomber et mon épouse a les pieds gelés…

Mais il faudra absolument descendre dans cette galerie/chatière car on ne peut pas laisser passer, peut-être, une petite surprise…

Mercredi 13 décembre 2017 - Sortie causse de Labruguière - Le Reclot.

COMPTE RENDU SORTIE GROTTE DU RM86 AU RECLOT
Sylvain Fabre
Pascal Hernandez
13 décembre 2017 14h00.
Ce jour, Sylvain et moi, nous nous rendons au RM86 _Grotte. Nous partons à pied du Reclot et après avoir parcouru quelques 400m dans le chemin de pierraille qui mène à la ferme du Roumégas, nous franchissons la barrière qui donne dans le champ et que nous traversons... L'entrée du RM86 se visualise en bas du trou située en lisière du champ et de la montagnette. Nous descendons, regardons à droite et à gauche vers l'endroit où l'eau sortant de la grotte s'enfonce sous terre par un passage impénétrable. L'eau coule avec un bon petit débit. Nous nous enfonçons à l’intérieur où une micro-cascade vrombit et nous la franchissons. Nous parcourrons des galeries étroites et tortueuses où l'eau continue à couler vivement. La roche est érodée, coupante, très claire. Ensuite l'eau coule plus lentement. Un plafond est recouvert par une forêt de fistuleuses et quelques stalactites ; il y en a des milliers. Nous franchissons "le passage boueux" décris dans la topo mais bof, rien d'impressionnant. Nous franchissons aussi un laminoir dont le sol est un matelas de terre humide mais pas boueuse et en bout de ce laminoir nous nous laissons tomber abruptement un mètre plus bas. Ensuite nous traversons quelques salles/galeries assez grandes pour ce type de grotte, et arrivons à l'affluent que nous prenons d’abord à gauche jusqu'aux gros blocs qui ferme la salle circulaire et nous repartons pour l’autre bras de l’affluent non sans avant fouiner ici et là à la recherche d’un trou nouveau… Vers les éboulis qui comble le fond du bras droit de l’affluent, il semblerait qu’une perte très proche à ce niveau de la grotte s'engouffre au vu des "sédiments" qui jonchent le lit du ruisseau et les bas-côtés : morceaux de briques polis, végétaux pourris et noirâtre et même des graines qui germent dans la boue en pleine obscurité avec des petites feuilles jaune et blafardes et dont les tiges élevées cherchent une lumière qu’elles ne trouveront jamais! Nous avons même trouvé un Os et une dent de bovin...
Sur le chemin du retour nous enquillons dans une salle supérieure d’accès très difficile, que nous avions repérés en venant. Tout est recouvert de glaise et ça glisse autant que sur du verglas et il n’y a pratiquement aucune prise où s'accrocher. C’est une chatière en hauteur ! Sylvain lui arrive à monter du premier coup, moi il me faut m'y reprendre à plusieurs fois et avec son aide ! Une fois arrivé dans la toute petite pièce sylvain sens de l'air ; ça provient d'en face, à travers les fistuleuses et les petites stalactites : ça continue au fond, il doit y avoir une continuité c'est sûr ! Mais la grosse bosse de calcite empêche de passer et pour désobstruer tout cela ben bonjour !
Après une petite pause type contemplation nous nous laissons glisser dans l'étroiture et nous glissons en bas comme de grosses merdouilles...
Nous retrouvons la sortie mais avant, Sylvain a eu la bonne idée de remuer la boue dans l’eau dans tous les sens et du coup, en reprenant le chemin caillouteux en direction du Reclot, dans le ruisseau du bas-côté et alors qu'en amont l'eau coule bien limpide, sous le gros rocher se cache une résurgence à l'eau boueuse donnant un plus gros débit au ruisseau. La conclusion est simple : une partie de l'eau du RM86 passe sous le champ rentre dans le versant de la montagnette, doit faire un coude et revient sous le rocher.
Dans certains blocs d'argile (photo) on peut constater différentes strates et les dépôts se recouvrant au fur et à mesure des crues.
Selon les premiers comptes rendus (CR Jean-Pierre Planty du 6 octobre 86) La grotte était alors très polluée (résidus de tannage, cadavres d'animaux et autres infiltrations diverses et toxiques qui rendaient celle-ci nauséabonde et contaminante).
Depuis, la grotte et son cour d'eau se sont "purifiés", même si par endroit on constate encore quelques petites mousses blanches assez anecdotiques. L'eau est claire.
Parfois, en grattant les dépôts d'argile à certains endroits, une légère odeur "putride" est noté par Sylvain. Mais dans l'ensemble la grotte du RM86 est devenue bien praticable, proprette et très sympathique. Faudrait peut-être analyser l'eau.
Peut-être, aussi, faudrait-il arrêter de la nommer Réseau m…, mais plutôt : nettoyé !
Pascal Hernandez

lundi 18 décembre 2017

Samedi 09 décembre 2017 - Causse de Labruguière et Courniou.

Pascal et Jean-Pierre sur l'entrée de la doline après sa fermeture.
JOURNÉE DU SAMEDI 9 DÉCEMBRE 2017
Rédacteur : Patrick CABROL
Aujourd’hui nous avons programme un premier travail le matin sur le causse de Labruguière et l’après-midi sur Courniou
Samedi matin 9 décembre :
Localisation : Causse de Labruguière
Participants : 3 : Pascal Hernandez et Jean-Pierre Vauthe
Durée : 9H30 à 11H
Sous ce bloc un trou ... à ouvrir.
Notre ami Pascal ayant bien fouiné sur le causse de Labruguière il nous fait part de ces découvertes que nous allons pointer au GPS. Manifestement ces entrées sont bien situées, le cours souterrain ne doit pas être loin dessous mais il faut passer dans un secteur où les dolines se succèdent tous les 10 mètres (et parfois moins) et où nous trouvons donc des éblouis et surtout l’eau qui est très proche de la surface.
Il a commencé à élargir une entrée qu’il faudra reprendre car l’encaissant semble sain et la roche bien taraudée. L’eau à bien coulé ici… et n’est pas loin (5 à 10 m)
A une trentaine de mètres en amont nous voyons que la doline que nous avions nettoyée de ses carcasses diverses il y a 20 ou 30 ans, continue à l’enfoncer et que le propriétaire des lieux y envoi des gravats et autres pour tenter la boucher. Je lui souhaite bon courage !!!... Il faudrait mieux bien la sécuriser et la clôturer car l’eau aura toujours le dernier mot. Avec le débit qui y disparaît il n’y a guère d’espoir de tout arrêter !
Toute cette eau disparait 20m plus bas.
Nous rencontrons un agriculteur qui nous dit que chaque année, sur l’une ou l’autre de ses parcelles de terrain, une vache ou un veau disparaît à moitié dans une doline qui cède sous ses pas…. Il passe son temps à reboucher les trous... et nous on les ouvrent !
Nous avons fini notre mâtinée sur le bord de la route qui mène de Labruguière à Mazamet où une importante doline s’est créée dans le fossé immédiat au bord de la voie, plusieurs mètres de diamètre, une dizaine de profondeur et les poids lourds qui passaient au-dessus, sans oublier la voie ferrée à 20 mètres. Il y en a qui ont eu chaud ! Aujourd’hui tout est bouché, on ne voit plus rien….
Le causse de Labruguière est loin de nous avoir livré tous ses secrets. C’est un karst très jeune, en pleine formation. Dommage que les cavités soient si « humides » !!!.
Disparition de l'eau dans la doline, on entend une cascade !!
Samedi 9 décembre après-midi :
Localisation : Courniou
Participants : 5 avec Matthias Loiseau, Pascal Hernandez, Martine et Alain Peyre
Nous nous retrouvons au local à 12H30 pour casser la croûte ensemble devant la cheminée qui réchauffe l’atmosphère.
Martine à l’effort !
BOIS :
Notre premier travail consiste à remplir une remorque de bois de chauffage pour la cheminée, les réserves sont en train de baisser très rapidement en cette période humide et froide, même si la cheminée est peu utilisée.
Alain avait bien pris sa tronçonneuse et sa remorque qui fut remplie en une heure de travail. Nous continuerons le prochain WE avec les tas de bois préparés chez Claude aux Usclats.
Alain au bord du "puits".
ENTRAINEMENT CORDES :
Nous finissons la journée avec une petite séance d’entraînement sur cordes au niveau de l’entrée de la grotte de la Devèze. Voilà un petit « dérouillage » et mise en forme qui fait du bien à tous malgré le froid qui se faisait sentir (4°C).
Pascal, sans les mains, sans les dents et avec le sourire !
PHOTOS : SCMNE - Patrick.
Pascal à la remontée.

lundi 4 décembre 2017

Samedi 02 décembre 2017 - sortie club à Roquebleue.

Samedi 02 décembre 2017
Sortie club à la grotte de Roquebleue

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : samedi 02 décembre 2017

Localisation : grotte de Roquebleue – commune de Courniou les Grottes

Participants : 5

Cyrielle
Sébastien
Robert
Pascal
Denis

But : visite du circuit classique et changement des protèges passages dans la galerie des Volcans.

Durée : 4h45
Réalisation :

9h10, Robert arrive à la maison, 9h30 nous partons chercher Pascal, 10h05 nous arrivons à Courniou. Cyrielle et Sébastien sont déjà la. Aujourd'hui le temps est au froid avec un vent du Nord qui pique bien. La météo prévoie de la neige pour cet après-midi, pourtant nous voyons quelques flocons par-ci par-là.

Nous nous changeons dans le local bien à l’abri du vent et à 10h45 nous montons à la grotte à pieds. Nous rencontrons une habitante du village qui trouve que nous avons raison d'aller nous mettre au chaud sous terre. Nous arrivons devant la trappe frigorifié. Dès que la grotte est ouverte, nous somme accueilli par une bouffée d'air chaud. Le groupe se précipite dans le sas pour profiter de la chaleur de la terre.
Nous descendons sans difficulté et arrivée devant le bloc en compression, je dépose un bout de rubalise à sa base comme témoin. Depuis notre dernière visite il s'est délité un peu plus. A surveiller. Nous nous regroupons dans la première salle concrétionnée. Nous continuons à progresser et Sébastien repère un chiroptère juste avant le « menhir » (petit rhinolophe?). Nous continuons vers la « salle du Schiste » ou nous regardons les aragonites.

Arrivée au sable, nous descendons voir les formations en boule et le lapiaz de voûte. Il est encore tôt et personne n'est affamé, du coup nous allons directement au « salon de Thé ». Après une collation et le pousse café sans café (comme d'habitude), nous montons à la « galerie des Volcans ».
Nous quittons les bottes et combinaison. L'eau est froide dans le gour qui coupe la galerie, juste après « le cœur ». Nous changeons les plastiques qui évitent de marcher dans une partie glaiseuse juste avant les Volcans. Nous visitons la galerie que certain découvre pour la première fois. Au retour, comme il nous reste des plastiques, nous en posons au niveau du cœur. Il nous en manque pour un autre passage, nous le ferons une autre fois.

Nous redescendons et allons directement à « la Zoubida ». Surprise, un petit chiroptère est pendu juste là. Et un de plus !! Il est temps de faire demi-tour. Nous remontons tranquillement car personne n'est pressé de retrouver le froid. Nous sortons et il neige. L'hiver est bien en avance.











PHOTOS : SCMNE - Denis


dimanche 3 décembre 2017

Lundi 27 novembre 2017 - sortie à Pont d'Arach

Le canyon, ...
Lundi 27 novembre 2017
Sortie à Pont d'Arach

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : lundi 27 novembre 2017

Localisation : grotte de Pont d'Arach – Saint-Pons de Thomières – Hérault

Participants : 3

Anaïs
Loïc
Denis

But : Sortie initiation pour Loïc + photos

Durée : 3h
... vue dans le sans de la sortie.
Réalisation :

En c'est après-midi, une pensée me viens pour tout ceux qui sont au boulot. Moi je sors avec ma fille Anaïs et son copain Loïc. Une sortie programmée depuis plus d'un mois.

Nous entrons dans la cavité vers les 15h30. Nous découvrons que les chiroptères commencent à rentrée. Deux grands rhinolophes et deux petits rhinolophes sont pendus dans la galerie d'entrée.

Toujours pas d'eau dans le ruisseau. Nous la rencontrerons cinq mètres avant « le rocher qui chante ». Nous réalisons quelques photos dans le canyon, dommage qui manque l'eau, mais on en profitera pour les autres clichés plus loin. Un petit rhinolophe est accroché à l'entrée du canyon, sur la paroi de gauche.

Nous photographions le bout de galerie après le « rocher qui chante », le « crocodile » et quelques clichés autour de « la langue du Diable ». Retour tranquille vers la sortie ou la nuit est déjà tombée. Nous remarquons sur les parois de la galerie d'entrée la présence de grillons !!! (voir photos)

Après le "rocher qui chante".

Le "crocodile".

La vasque après la cascade.

Avant d'arrivée à la "langue du Diable".


La "langue du Diable" en clair obscur !!





Une bébête qui nage dans un petit gour.

Grillon ...

... tigré, première fois que je vois cette espèce !!!
Photos : SCMNE - Denis assisté d'Anaïs et Loïc pour les éclairages. 
 

vendredi 1 décembre 2017

Samedi 25 novembre 2017 - AG de l'AVCFC.

 
Samedi 25 novembre 2017
Assemblée générale de l'AVCFC
Mairie de Lodève – Hérault

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : samedi 25 novembre 2017

Localisation : Mairie de Lodève – Hérault

Participants SCMNE : 6

Claude
Suzanne
Marièle
Matthias
Patrick
Denis

But : assemblée générale de l'AVCFC

Durée : la journée

 
Réalisation :

Une forte délégation du SCMNE était présente à cette assemblée générale de l'AVCFC.
Pour commencer cette assemblée, le président rend hommage à Alain Mangin, décédé début septembre. Il était notre conseillé scientifique. C'est une grande perte pour l 'association.
Ensuite, comme toute AG, rapport moral du président, rapport d'activités, financier. Nous avons abordé les actions qui serons soutenus et réalisés en 2018.

Et comme tout bon gaulois, l'assemblée s'est terminée avec un apéro suivi d'une collation. 



















 Photos : Rémi Alia - ASCO - AVCFC