vendredi 3 février 2017

Samedi 28 janvier 2017 - sortie club à Roquebleue.

 
Sortie du samedi 28 janvier 2017
Grotte de Roquebleue

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : samedi 28 janvier 2017

Localisation : grotte de Roquebleue – commune de Courniou les grottes – Hérault

Participants : 7

Jeanne
Paola
Isabelle
Alexandre
Matthias
Julien
Denis

But : réseau inférieur : rééquipement des puits et visite jusqu'au lac

Durée : 8h

 
Réalisation :

Un orage a éclaté sur la vallée du Thoré et les Hauts Cantons dans la nuit de vendredi à samedi de 1h à 3h du matin. Route sale, inondée à l'entrée de Saint-Amans Soult et devant la briqueterie. Les prés sont inondés avant Lacabarède. Je me demande comment doit être la grotte et s'il y aura de l'eau.

Arrivée à 10h à Courniou, le groupe est presque complet , il manque Julien qui est encore sur la route. Jeanne me dit qu'ils ont été retardés par un convoi d'éléments pour éoliennes. Je les ai évité, ouf ! Suite à l'orage de la nuit, le local n'a plus de courant et c'est avec le casque sur la tête que nous nous préparons. Entre-temps, Julien est arrivé. Alexandre qui ne se sent pas bien, décide de rester « au chaud » au local. Nous montons à la grotte et à 11h30, nous retrouvons la douce chaleur de la terre.

Dans l'éboulis d'entrée, nous entendons des bruits de cascades. La grotte est en charge. Avant d'entrer dans la salle Jean-Marie Fraïsse, là où le gros bloc est en compression, l'eau ruisselle de partout. Dans la salle, les gours se déversent les uns dans les autres et l'eau dévale la coulée de calcite pour aller s’infiltrer dans le réseau de l'Oiseau. Le gour du Menhir commence à se remplir. La coulée sur la gauche dégouline son eau dans le gour du bas. C'est magnifique de voir la grotte vivante comme cela. C'est bien aussi pour son nettoyage.

 
Jeanne, en tête du groupe, nous mène d'un train rapide jusqu'à la salle des Schistes. De là, nous allons directement au Salon de Thé où nous casserons la croûte. Arrivée au Salon de Thé à 12h45. Jeanne, Julien et Denis partent équiper le premier puits de 12 mètres. Là aussi, l'eau est présente partout, tombe en cascade dans le puits borgne. Mise en place de 5 goujons inox pour la main-courante, la tête de puits et pose de la corde. Trois quart d'heure plus tard, nous rejoignons le reste de l'équipe pour casser la croûte. 14H, nous entamons notre descente dans le réseau inférieur.

Au bas de se premier puits, il ne faut pas descendre dans le suivant pour suivre l'eau, mais longer la banquette qui démarre sur la gauche où, après quelques mètres, l'on retrouve un semblant de galerie basse. Celle-ci nous mène dans quelques parties concrétionnées. Parfois sur le passage nous avons rencontré de la boue liquide qui nous arrivait à demi-botte. Cette petite galerie bute sur un effondrement qui ressemble plutôt à une trémie. C'est là qui faut chercher les passages, heureusement que nous avons trouvé des bouts de rubalises. L'endroit est boueux, pratique pour se glisser entre les blocs. Nous débouchons par une étroiture dans une petite salle avec un concrétionnement sur la gauche. Très joli, surtout avec l'eau qui ruisselle de partout. C'est là que s'ouvre le deuxième puits de 6 mètres. 



 
Après un équipement à l'arrache (heureusement qu'il n'y a pas un mec de l'Ecole Française de Spéléo avec nous), sur un amarrage naturel un peu bas quand même, nous nous retrouvons dans la rivière. Julien remonte vers l'amont, et nous lui rappelons que le lac est à l'aval. Notre progression dans la rivière n'est pas triste. Les filles ne veulent pas se mouiller, c'est raté. Au fur et à mesure de notre progression, l'eau monte de plus en plus pour nous arriver au ras de la foufoune ou des coucougnettes. Sûr qu'avec le dernier orage, il fallait s'y attendre !!

Nous arrivons au lac, tous trempés mais bien contents d'être là. Le niveau du lac est à son maximum, d'où le niveau élevé dans la rivière à son approche. C'est beau, grandiose. Nous restons là pendant un moment pour apprécier ce paysage exceptionnel. Nous en profitons pour aller voir du coté amont, mais nous sommes arrêtés par un passage bas où il faudrait se mettre à l'eau. On verra une autre fois quand il y aura moins d'eau. 

 
C'est pas tout, mais maintenant il faut songer à remonter. Retour au bas du petit puits, et séance d'initiation de remontée sur corde avec les bloqueurs. Une première pour Jeanne et Paola. Tout se passe bien malgré la sortie mal aisé du puits. Nous enquillons les étroitures et autres passages merdiques et nous arrivons sans encombre au pied du dernier puits. Je monte le premier, et aide Paola, Jeanne et Isabelle pour la sortie. Julien remonte, il a chaud mais moi je me les caille. Je rejoins les filles qui ont commencé la remontée, pendant que Matthias et Julien déséquipent. Je retrouve le silence dans les grandes galeries. Le bruit de l'eau, ça va un moment !!

A 19h30, nous retrouvons Alexandre qui nous attend dehors. Retour au local pour nous changer, Alexandre nous prépare une verveine chaude qui est appréciée par tout le monde. Nettoyage d'une partie du matériel, Denis et Matthias reviendront au local dans la semaine pour finir le travail.

Conclusion :

Un petit rhinolophe dans l’éboulis d'entrée.
Beaucoup d'eau suite aux orages.
Groupe très soudé, les filles ont du manger du cheval, par moment nous avions du mal à les suivre. Peut-être que l'on bavarde trop nous les garçons !!!













 PHOTOS : SCMNE - Denis

1 commentaire:

Denis a dit…

Enfin une sortie spéléo comme on aime, avec de la boue, de l'eau.