Sortie du samedi 28
janvier 2017
Grotte de Roquebleue
Rédacteur de la fiche :
Denis Matarin
Date : samedi
28 janvier 2017
Localisation :
grotte de Roquebleue –
commune de Courniou les grottes – Hérault
Participants : 7
Jeanne
Paola
Isabelle
Alexandre
Matthias
Julien
Denis
But : réseau
inférieur : rééquipement
des puits et visite jusqu'au lac
Durée : 8h
Réalisation :
Un
orage a éclaté sur la vallée du Thoré et les Hauts Cantons dans
la nuit de vendredi à samedi de 1h à 3h du matin. Route sale,
inondée à l'entrée de Saint-Amans Soult et devant la briqueterie.
Les prés sont inondés avant Lacabarède. Je me demande comment doit
être la grotte et s'il y aura de l'eau.
Arrivée
à 10h à Courniou, le groupe est presque complet , il manque
Julien qui est encore sur la route. Jeanne me dit qu'ils ont été
retardés par un convoi d'éléments pour éoliennes. Je les ai
évité, ouf ! Suite à l'orage de la nuit, le local n'a plus de
courant et c'est avec le casque sur la tête que nous nous préparons.
Entre-temps, Julien est arrivé. Alexandre qui ne se sent pas bien,
décide de rester « au chaud » au local. Nous montons à
la grotte et à 11h30, nous retrouvons la douce chaleur de la terre.
Dans
l'éboulis d'entrée, nous entendons des bruits de cascades. La
grotte est en charge. Avant d'entrer dans la salle Jean-Marie
Fraïsse, là où le gros bloc est en compression, l'eau ruisselle de
partout. Dans la salle, les gours se déversent les uns dans les
autres et l'eau dévale la coulée de calcite pour aller s’infiltrer
dans le réseau de l'Oiseau. Le gour du Menhir commence à se
remplir. La coulée sur la gauche dégouline son eau dans le gour du
bas. C'est magnifique de voir la grotte vivante comme cela. C'est
bien aussi pour son nettoyage.
Jeanne,
en tête du groupe, nous mène d'un train rapide jusqu'à la salle
des Schistes. De là, nous allons directement au Salon de Thé où
nous casserons la croûte. Arrivée au Salon de Thé à 12h45.
Jeanne, Julien et Denis partent équiper le premier puits de 12
mètres. Là aussi, l'eau est présente partout, tombe en cascade
dans le puits borgne. Mise en place de 5 goujons inox pour la
main-courante, la tête de puits et pose de la corde. Trois quart
d'heure plus tard, nous rejoignons le reste de l'équipe pour casser
la croûte. 14H, nous entamons notre descente dans le réseau
inférieur.
Au
bas de se premier puits, il ne faut pas descendre dans le suivant
pour suivre l'eau, mais longer la banquette qui démarre sur la
gauche où, après quelques mètres, l'on retrouve un semblant de
galerie basse. Celle-ci nous mène dans quelques parties
concrétionnées. Parfois sur le passage nous avons rencontré de la
boue liquide qui nous arrivait à demi-botte. Cette petite galerie
bute sur un effondrement qui ressemble plutôt à une trémie. C'est
là qui faut chercher les passages, heureusement que nous avons
trouvé des bouts de rubalises. L'endroit est boueux, pratique pour
se glisser entre les blocs. Nous débouchons par une étroiture dans
une petite salle avec un concrétionnement sur la gauche. Très joli,
surtout avec l'eau qui ruisselle de partout. C'est là que s'ouvre le
deuxième puits de 6 mètres.
Après
un équipement à l'arrache (heureusement qu'il n'y a pas un mec de
l'Ecole Française de Spéléo avec nous), sur un amarrage naturel un
peu bas quand même, nous nous retrouvons dans la rivière. Julien
remonte vers l'amont, et nous lui rappelons que le lac est à l'aval.
Notre progression dans la rivière n'est pas triste. Les filles ne
veulent pas se mouiller, c'est raté. Au fur et à mesure de notre
progression, l'eau monte de plus en plus pour nous arriver au ras de
la foufoune ou des coucougnettes. Sûr qu'avec le dernier orage, il
fallait s'y attendre !!
Nous
arrivons au lac, tous trempés mais bien contents d'être là. Le
niveau du lac est à son maximum, d'où le niveau élevé dans la
rivière à son approche. C'est beau, grandiose. Nous restons là
pendant un moment pour apprécier ce paysage exceptionnel. Nous en
profitons pour aller voir du coté amont, mais nous sommes arrêtés
par un passage bas où il faudrait se mettre à l'eau. On verra une
autre fois quand il y aura moins d'eau.
C'est
pas tout, mais maintenant il faut songer à remonter. Retour au bas
du petit puits, et séance d'initiation de remontée sur corde avec
les bloqueurs. Une première pour Jeanne et Paola. Tout se passe bien
malgré la sortie mal aisé du puits. Nous enquillons les étroitures
et autres passages merdiques et nous arrivons sans encombre au pied
du dernier puits. Je monte le premier, et aide Paola, Jeanne et
Isabelle pour la sortie. Julien remonte, il a chaud mais moi je me
les caille. Je rejoins les filles qui ont commencé la remontée,
pendant que Matthias et Julien déséquipent. Je retrouve le silence
dans les grandes galeries. Le bruit de l'eau, ça va un moment !!
A
19h30, nous retrouvons Alexandre qui nous attend dehors. Retour au
local pour nous changer, Alexandre nous prépare une verveine chaude
qui est appréciée par tout le monde. Nettoyage d'une partie du
matériel, Denis et Matthias reviendront au local dans la semaine
pour finir le travail.
Conclusion :
Un
petit rhinolophe dans l’éboulis d'entrée.
Beaucoup
d'eau suite aux orages.
Groupe
très soudé, les filles ont du manger du cheval, par moment nous
avions du mal à les suivre. Peut-être que l'on bavarde trop nous
les garçons !!!
PHOTOS : SCMNE - Denis
1 commentaire:
Enfin une sortie spéléo comme on aime, avec de la boue, de l'eau.
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