jeudi 23 novembre 2017

Samedi 18 novembre 2017 - désobstruction à la grotte du Portable

On m'a dit d'élargir, c'est pas un mal !!
 
TRAVAUX A LA GROTTE DU PORTABLE

Samedi 18 novembre 2018

Rédacteur : Patrick CABROL

Date : Samedi 18 novembre 2017

Localisation : Grotte du Portable

Participants : 15
Aux cuisines : 3
Marièle et Joël Matarin et Yolande Evrad
Sous terre : 12

Denis Matarin
Mathias Loiseau
Patrick Cabrol
Chystel Magenc
Joachim Cloet
Didier Evrard
Robert Nunez
Alain Peyre
Martine Peyre
Pascal Hernandez
Sébastien Mesme
Louis Rozzi






Et les 4 chiens de Chrystel et Joachim (on est bien gardé !!!)

But de la journée : Au début nous n’avions envisagé qu’un modeste chantier de 4 à 5 personnes dans le but de savoir si la faille de la galerie des Racines se prolonge bien directement dans une galerie totalement comblée aujourd’hui (remplissages et concrétions). La meilleure façon de le savoir est de désobstruer dans la cavité et d’aller le voir. Mais au lieu de 4 ou 5 candidats espérés nous nous retrouvons 10, il va donc falloir varier les plaisirs.

La faille est là ... juste sous ces sacrées concrétions pourries.
 
Compte-rendu de la journée :
A 10 heures tout le monde est arrivé au local. Après un café réglementaire (pour certains !). Nous partons de suite vers la cavité bien chargé de matériel, pelles, piochons, perfo, burins, etc…

Certains ne connaissant pas la cavité, dont les deux nouveaux, nous leur proposons donc de faire le tour du propriétaire des 161 m de galeries connues à ce jour et de vérifier s’ils ne trouvent pas du neuf quelque part. Le groupe se divise ainsi spontanément en deux parties, les uns s’attaquent de suite au but premier de la sortie : le prolongement de la galerie des Racines, ce qui n’est pas le plus évident. La première chose « FAIRE DE LA PLACE » !!!!.

Denis, Sébastien, Pascal et Patrick s’attaquent au front pendant que Alain et Martine, tirent les gamates dehors. Nous en sortirons une dizaine ce matin. Après la barre à mine, le pied de biche, le perforateur et le burineur, nous nous rendons compte que le plus évident dans ces mille feuilles de cailloux et de concrétions est un usage synchronisé du burineur et du pied de biche. Merci Sébastien d’être retourné chercher le tient dans ta voiture !

Concours de celui qui avance le plus vite.

J'ai l'impression qu'il est plus efficace que moi !!!
 
Nous commençons par avancer le front en travaillant, un dans la partie supérieure et un autre en bas. Finalement en conjuguant nos efforts nous avançons un peu ce qui nous permet de mieux remuer dans ce qui ressemble encore à une boite de sardines. Nous poursuivons par une petite séance rapide aux éclateurs avant de partir casser la croûte. Durant ce temps Robert a découvert une fissure soufflante tout à fait au fond de la cavité ce qui lui fait monter l’adrénaline.

Nous sortons de la cavité à 13 heures après 2H30 de travail et donc une dizaine de gamates sorties, c’est encore peu, la planète résiste, mais on fera mieux cet après-midi avec un peu plus de place !

Après 2 heures de boulot, on voit le changement !
 
Durant ce temps l’équipe restaurant à tout préparé, avec un bon feu devant la cheminée. Au menu Apéritif - Salade (sauf pour Denis) - aligot – saucisse grillée (deux parts pour Denis) – Fromage – Dessert
A 15H30 nous repartons plein d’entrain dans la cavité mais le ventre un peu plombé !... C’est à 16 heures que nous nous trouvons devant la cavité avec tous nos espoirs d’avancer :
. Robert repart au fond avec les outils et l’aide nécessaires,
. Denis, Patrick, Sébastien et Pascal reprennent le creusement du « tunnel » dans l’axe de la Galerie des Racines...
. Matthias, Chrystel et Joachim ont décidé de tenter leur chance à l’entrée dans une autre galerie latérale à la Galerie Molière du début du chantier. Pourquoi pas nous sommes dans un gruyère qui part dans tous les sens ! J’aurais bien aimé connaître cette cavité avec son remplissage, cela devait être impressionnant !
. Alain et Martine reprennent leur poste de poste de « videur de gamates, le tas grandit de plus en plus devant l’entrée du trou. Par moment cela chauffe un peu. Comme cela personne ne chôme !!!

Galerie des concrétions : concrétions dans le vieux remplissage.
 
Au fond de la cavité :
. Robert réussi à décrocher un premier bloc de l’éboulis qui bouchait l’entrée de la galerie, mais ne parvient pas à passer, il faut continuer.
. Au bout de la galerie des racines nous sommes embêtés par la calcite au trois quarts pourris qui nous cassent bien les pieds. On ne peut rien faire sans casser toutes ces concrétions pulvérulentes qui résistent tout de même encore un peu, juste pour nous embêter. Nous avançons difficilement mais on progresse. Le meilleur confort de travail permet de voir plus loin et de bien confirmer que la faille de la galerie des Raines se poursuit tout droit dans le même axe. Si cela continue il faudra lui trouver un nom !
. Durant ce même travail, Pascal s’attaque au tas d’argile du virage et « fait de la place » : comme il a raison d’élargir la zone de travail et de croisement. Le plafond est bas ce qui va permettre de se remuer.
. Matthias creuse son trou non loin de l’entrée… ça continue ! Il faut descendre sans trop savoir où il va mais ce qu’il fait est intéressant pour comprendre la morphologie de l’entrée.

 
Nous ressortons après 3 heures passées sous terre cet après-midi et avec 20 gamates ressorties ! Le plafond est bas mais bientôt on pourra porter le camping-gaz pour le café !

Conclusion de fin de journée :

. La faille soufflante de Robert continue sur 2 ou 3 mètre en descendant. Cela s’élargit mais il faut d’abord passer de l’autre côté. Le départ est défendu par quelques éboulis (tien… encore un !) ? Un premier bloc est tombé devant le nez de Robert mais il en reste d’autre et le problème à cet endroit est que l’on ne sait pas où stocker, il faut casser et ressortir… Pourtant cela sent bon et il faut absolument revenir par-là, au moins pour voir ce que disent ces deux ou trois mètres de première.
. Mathias a été jeter le bout de son nez en haut du puits ouvert lors du dernier camp. IL n’est pas descendu au fond faute de corde mai a noté un travail à faire dans la partie supérieure de ce dernier…à suivre…
. Il reste une faille soufflante, découverte par Denis il y a un mois, à élargir après le puits.
. L’hypothèse de la continuation de la galerie des racines selon le même axe que l’entrée est confirmée mais il faudra creuser ! Nous voyons sur 2,50 de long mais sur 20cm de haut…. Et après ? Chose positive : cette galerie rentre à 30° dans le massif montagneux. On peut espérer une bonne suite, surtout avec tous les coups de gouges que nous voyons sur les parois... l’avenir est devant nous.

Nous étions 10 ce jour, si nous nous retrouvons souvent avec de tels effectifs on peut envisager de grandes choses rapidement ... Nous avons plusieurs chantiers en réserves, les bras sont arrivés, on y va !!! ( et ils n’étaient pas tous là !!! ).

25 gamattes






Robert au boulot.

A Table !!

Dans la bonne humeur.

Sacré paquet de nouilles !

Pascal au démêlage.

Kit contre gamate - qui va gagner ?
 PHOTOS : SCMNE - Patrick et Denis
Calcite pourrie ... tout cela à sortir, vous revenez quand les copains !!!

Concurrence déloyale devant le local !!

mercredi 15 novembre 2017

Dimanche 12 novembre : spéléo autour de Lunas

Localisation : grotte de Vasplongues (Lunas 34)
Participants : 4scmne , Alain, Martine, Robert, Matthias + Louis et Evelyne du club de Sète
Date : dimanche 12 novembre 2017
But : découverte
Temps passé : 1h30 sous terre

Photo souvenir avec retardateur avant de sortir du trou
Alain et robert ont déjà été repérer l'entrée de la grotte de Vasplongues dont une vidéo de la grande salle traine sur youtube.
Rendez-vous donné pour 11h à Lamalou, une fois les présentations faites avec les Sétois invités par Alain, on se dirige vers la sortie de Lunas où une courte piste nous amène au ruisseau à sec de Vasplongues.
Après un court repas sous la bruine, on se rend à pied à l'entrée de la grotte en suivant le ruisseau en amont. L'entrée, avec son puit de 4m sera la seule partie à équiper. En bas, on est accueilli par un petit méandre rempli de concrétions puis suit une gallerie ébouleuse de belle taille que l'on suit jusqu'à la grande salle concrétionnée qui est la principale attraction de la grotte. Matthias prend des photos pendant que Louis, Robert et Martine s'engouffre dans une étroiture qui descend dans le réseau inférieur, après 40m difficiles dans un laminoir, ils décident de rebrousser chemin, l'exploration du réseau inférieur sera pour une autre fois.
Sur le chemin de la sortie, Matthias et Robert explorent un diverticule qui débouche sur un siphon d'un joli bleu limpide.
La remontée se fait sans encombre pour les 6 participants. Retour aux voitures avec des belles images d'une grotte modeste mais propre et bien concrétionnée.

Comme la sortie a été courte, on prolonge en suivant Alain qui nous montre "l'aven-dépotoir" assez impressionant par sa taille près du village de vasplongues-le-haut mais aucunes traces d'amarage artificiel pour équiper les 20m de puit en évitant des frottements de la corde.

Enfin, on cloture l'après-midi en allant jeter un coup d'oeil à la résurgence de Bouco d'ase dont l'étroiture d'entrée est très sélective. Louis puis Matthias s'y risqueront et arpenteront pendant 15 min Aller/retour le premier hectomètre de ce ruisseau souterrain intermittent qui possède un large plafond bas mais parfaitement lisse et horizontal ! là aussi il faudra revenir avec une topo ou un peu plus de renseignements ou bien à la prochaine crue pour voir le jet d'eau sortir de terre.

On se quitte sous un nouveau crachin, il fallait mieux être sous terre qu'en surface cette après-midi.
Progression dans la galerie principale
Alain pose devant les orgues de la grande salle
L'entrée est entourée d'un grillage car des vaches broutent autour

dimanche 12 novembre 2017

Samedi 11 novembre 2017 - Trou du Renard

Samedi 11 novembre 2017
Sortie au Trou du Renard

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : samedi 11 novembre 2017

Localisation : Trou du Renard – commune de Courniou les Grottes – Hérault

Participants : 6

Jeanne
Alexandre
Pascal
Robert
Matthias
Denis

But : vérifier le débit du ruisseau souterrain et faire des photos pour compléter la fiche de la cavité.

Durée : 2h

Réalisation :

Aujourd'hui, il fait un temps de novembre, crachin et ciel bas nous accompagnent jusqu'à Courniou. Même dans l'Hérault le temps est pourri. Nous nous retrouvons au local, nous allumons le feu de bois dans la cheminée que Patrick à préparer, pour avoir la salle à manger chaude à midi. Il est prévu au programme la visite du trou du Renard, le repas de midi au chaud au local et ensuite un petit tour dans la grotte de la Croix.

Quand tout le monde est là, nous partons en voiture jusqu'au hameau d'Usclats le bas. Nous nous changeons vite, c'est qui fait pas chaud !! et partons à pieds vers la cavité. Nous passons devant la résurgence de la Croix ou surprise, elle ne coule pas. La seule eau présente est celle qui reste dans le petit barrage en aval. Le ruisseau qui passe devant le trou du Renard est à sec. Comment sera celui qui coule au fond du Renard ??
Nous pénétrons dans la cavité. Il faut chercher les passages car je n'ai pas remis les bottes dans ce trou depuis vingt cinq ans. Nous dévalons l'éboulis d'entrée et arrivons sur un lit de ruisseau à sec. C'est jolie, mais nous ferons les photos au retour dit Robert. Nous regardons vite fait et trouvons le passage qui mène au ruisseau grâce au grondement de l'eau. Désescalade de blocs et nous prenons pieds dans le lit du ruisseau. Waouh ! Quel débit. Aux moindre cascatelles on s'entend plus parler. Il doit couler entre quarante et cinquante litres seconde. Tiens ! La topo de ce trou à été refaite car nous trouvons des points topos marqué sur les parois.

Nous progressons vers l'aval pour arrivée sur l'ancien chantier de désobstruction du club. Il reste en place un bidon. Dans les années quatre vingt, des travaux avaient été entamé puis abandonné faute de combattants. Il faut savoir qu'il y a douze mètres de bouchon. Une idée avait même germé dans l'esprit de Jean-Michel Escande et nous avions détourné le ruisseau de surface en espérant que l'eau supplémentaire travaille à notre place. Hélas cela n'a pas marché, car les habitants non pas appréciés que l'on détourne le ruisseau et on démonté notre barrage. Fin de l'histoire.
Retour vers l'entrée en prenant des photos. La galerie est belle, parfois concrétionnée. L'eau est l'élément principal de la cavité, surtout dans les passages bas, et nous avons essayé de la mettre en valeur. Retour à la surface mouillé, il pleut.

Arrivée au local, nous somme attendu par Marièle, Martine, Alain et Patrick. Nous commençons l'apéro pour faire venir Yolande et Didier. Et c'est autour d'une bonne table avec au menu aligo-saussisses que finalement nous terminerons cette journée. L'idée d'enfilé nos affaires mouillés de la matinée n'emballe personne. On est trop bien au chaud devant la cheminée.
















PHOTOS : SCMNE - Denis avec l'aide de toute l'équipe.




PHOTOS : SCMNE - Denis