dimanche 23 décembre 2018

Samedi 22 décembre 2018 - Exploration partie amont de la perte de la Resse

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : grotte de la perte de la Resse
Participants  : Pascal et Sylvain Fabre
But : Explorer la partie amont du réseau JM COSTES
Durée :5 heures





Je rejoins Sylvain au hameau du Reclot autour des 10 heures du mat puis nous partons en 4X4 à la perte de la Resse pas loin de là. Nous garons le véhicule à côté de la maisonnette à foin, nous nous équipons et traversons le champ jusqu’à la Resse. Cette fois-ci c’est la partie amont du réseau JM Costes qui nous intéresse, mais bien plus courte que le côté aval...



L'entrée de la perte de la Resse (photo prise lors d'une autre sortie)


Donc nous franchissons le premier boyau puis sur la gauche l’étroiture en « L ». Les sacs sont encombrants à passer ainsi que la mallette avec le perfo. Puis au lieu de descendre en direction du laminoir qui est parcouru par la Resse, nous bifurquons vers la droite et passons une autre petite étroiture inclinée, et de là rejoignons le méandre où l'on peut se mettre debout. Le but : trouver le puits qui permet de continuer le réseau. Denis m’avait parlé d’un puits équipé de spits et dans mes explos solitaires je ne les ai jamais trouvés (les spits) pensant que le puits était la faille sous le méandre dont on voyait une espèce de lit de rivière tout en bas. Sylvain s’y aventure, observe un tonneau en ferraille atterri sur une corniche de la faille dont il est difficile de savoir comment il a pu arriver là ! Bref, ça bloque, ça se rétrécit de chaque côté et Sylvain remonte. Nous repartons à la recherche du fameux puits et de ses spits. Je monte dans le réseau supérieur que je connais déjà, où les galeries sont encombrées, voire totalement obstruées pas des plaques de marne rose. Le coin semble un peu dangereux, des plaques sont encore dans l’attente de s’effondrer… Je redescends dans le méandre et j’entends Sylvain dire qu’il a trouvé le puits et les « spits ». En fait, c’est en hauteur qu’il faut regarder ! Ensuite, escalader un passage assez délicat, étroit avec peu de prises très glissantes avec en dessous la faille dont la bouche béante semble impatiente de nous dévorer (ouais, bof, un peu de littérature, non?). Toujours est-il qu’il vaut mieux ne pas se péter la gueule en bas, sinon bobo… 


Le puits se trouve juste derrière moi


Une fois en haut, sur un plan incliné nous avons du mal à nous tenir tous les deux. À côté ; la boucle qui mène au début du puits. J’y vais en opposition et à califourchon sur le petit rempart de terre, en dessous des spits oxydés, je perce deux trous de 10 pour installer les goujons : l'un de bonne qualité et l’autre standard de chantier qui d’ailleurs ressort un peu trop au vissage de la plaquette (?). Mais l’amarrage est costaud, d'ailleurs nous assurons le tout avec une autre corde que Sylvain attache autour d’un bloc rocheux. Faut pas lésiner avec la sécurité même si le puits est une coucouiette ! Ma corde fait 10 mètres, si on exclu les 1mètres de l’amarrage et les 50 cm qui touche le fond on doit être approximativement sur un P7. Puis Sylvain descend, ensuite, avec la corde, je lui passe le sac avec les piles et l’appareil photo et à mon tour je me laisse glisser en bas…


Un goujon dépasse trop, mais ça tient bien quand même !

Sylvain descend...
 
...


Ça virevolte un peu partout. Nous atteignons une salle très exiguë, mais très haute où une énorme racine descend du plafond à travers une anfractuosité : c’est impressionnant ! Puis, nous repartons et au fur et à mesure que nous avançons ; un cours d’eau se fait entendre de plus en plus fort. Nous marchons, souvent plus accroupi ou le dos voûté que debout, jusqu’au point où la rivière s’enfonce dans un creux de la roche bondée de gros galets obscurs… Nous remontons donc le cours d’eau jusqu’au fond. C’est peu concrétionné et cette partie du réseau fait penser au RM86. Quelques photos et il est temps de revenir sur nos pas d’autant plus que nos piles déclinent et que les sacs avec les réserves sont restés au bas du puits…


Un alien qui descend un tentacule...

Énorme racine !


Déformation professionnelle du technicien en lumière...


Dentelle de calcaire




Rare concrétion du réseau amont




La pose

Çà coince et ça glisse car en plan incliné tapissé de galets...

L'eau rentre là dessous...



On remonte le puits et nous repassons les étroitures jusqu’à la sortie...

 
Remontée du puits



Je suis mort (en pleine convalescence d'un dos bloqué j'ai fait un "running" un peu trop poussé qui m'a fusillé une jambe, du coup, là, je suis à emmener par brancard) et Sylvain a les quadriceps qui commencent à lui peser. Pour terminer, nous allons inspectionner une doline dans laquelle il y a quelques très gros arbres et Sylvain pense que la grosse racine vient de là : ce qui semble plausible vu que tout autour, dans le champ, il n’y a pas d’autres arbres et que le positionnement de la topographie converge à cet endroit…



Nous reprenons chemin retour, nous nous arrêtons 5 minutes chez Sylvain boire le café et nous convenons qu’un de ces quatre il faudrait aller dans la partie aval du réseau et désobstruer tout au fond la petite faille où parfois sort du courant d’air…

jeudi 13 décembre 2018

Samedi 08 décembre 2018 - sortie à la grotte de l'Asperge.

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de l'asperge (La Salle 34)
Participants  : 5 SCMNE : Matthias, Isabelle, Sébastien, Jeanne, Alexandre 2 Passepartrou : Gilles A. et Sylvie et notre très sympathique guide Dominique BIGARI du SCBAM
But : "balade" dans une très belle classique du coin
Durée : 6h30



Malgré un nouveau weekend teinté de jaune, tout le monde est à l'heure sur le pont de St Etienne d'Albagnan, on rentre vers 11h dans la grotte pour une descente assez sportive car on n'est pas souvent debout dans les galeries. Les genoux douloureux et autres courbatures se font oubliés dès qu'on aperçois les premières aragonites avec leur délicate couleur schtroumf.















Pause repas en compagnie d'une chauve-souris puis on va admirer les très beaux plafond et le grand volume de la salle Géraldine. On entend gronder la rivière mais ce sera pour une autre fois. Sur le chemin du retour, on fait un petit détour par le réseau des cheminots et sa fameuse coulée de calcite bleu-pétrole.


























 
Avec des images éblouissantes plein la tête, la remontée semble plus rapide que l'aller. Quand on sort, il fait presque nuit et un vent frai puissant nous reconnecte rapidement à la réalité.
Un grand merci à Dominique pour nous avoir fait découvrir cette cavité exceptionnelle.

Photos : Matthias avec l'aimable autorisation du SCBAM

mercredi 12 décembre 2018

Samedi 17 novembre 2018 - sortie accompagnement à la grotte du Lauzinas


 


Accompagnateurs :
-Michel Berbigé.
-Didier Le Goff
 
Participant(e)s :
-Sylvain Zibrowius – GRAS de Lourdes
-Mathilde Zibrowius – GRAS de Lourdes

-Émeline Zibrowius – GRAS de Lourdes.

-Pascal Guilhot – SC AIRBUS
-Martine Guilhot – SC AIRBUS.

-Éric Minnard – SC AIRBUS.
-Louis Minnard – SC AIRBUS.
-Jean-Noël Rumeau – GS Toulouse.
Je rejoins Sylvain chez lui du côté d’Ancely à Toulouse vers 07h30, où Émeline et Mathilde, les 2 charmantes filles de Sylvain sont en pleine opération petit, disons plutôt gros déjeuner.
Une fois la voiture de Sylvain chargée, nous partons à 4, direction péage sortie Albi, barrières levées, pas mal de personnes avec des chasubles fluo jaunes : c’est le début de l’opération Gilets jaunes qui va marquer fortement l’actualité nationale de cette fin d’année.
Nous faisons un détour dans la cité haute de Verfeil où nous attend Jean-Noël que nous récupérons au passage. Pascal, Martine, Éric et Louis partent de Toulouse pour nous retrouver directement à Courniou .
À la sortie de Mazamet, nous faisons un détour par le Pont de l’Arn pour éviter un barrage de Gilets jaunes signalé quelques minutes auparavant par Éric au tél dont leur voiture nous précède. Mais pas de bol, nous prenons le barrage et la patience pour une dizaine de minutes devant l’importante mobilisation et les dispositif palettes et pneus qui verrouillent momentanément la route au niveau du grand rond-point, on passe, sur le trajet 2 autres « filtres » à St Amant Soult et Lacabaréde.
On arrive enfin à Courniou où nous retrouvons nos amis ainsi que Michel qui nous attend au local, fraîchement revenu depuis peu d’un beau périple népalais au camp de base de l’Everest, et prêt pour une seconde visite à Lauzinas en moins de 10 jours.
Après les renseignements des formalités, partage d’un très bon gâteau chocolat concocté par Sylvain, nous quittons le local sous un temps gris et pluvieux, à l’entrée de St-Pons,  nouveau blocus de Gilets jaunes, une discussion de 5 minutes pour revendiquer dans le même sens l’action d’ampleur et légitime, nous prenons la piste bien défoncée au départ par les grosses pluies récentes.
Nous nous équipons sous la pluie, cependant pas très intense. Je pars ouvrir la trappe, Michel s’engage le premier, nous prévenant de la présence d’une chauve-souris en plein sommeil hivernal, nous veillons à ne pas la déranger.
En bas de la dernière échelle des puits d’accès, nous engageons la visite en direction du Lac vert, allure tranquille en prenant le temps à la contemplation et de quelques prises photos. Vers 13h30 nous faisons une pause digestive avant de continuer dans les galeries « plus humides », et en effet nous engageons la progression avec de l’eau presque aux genoux à divers endroits, les massues sont noyées, les gours bien remplis, nous passons le pont de singe, Lac vert jusqu’au terminus de la galerie.
Nous revenons sur nos pas avec une variante d’itinéraire par le Lac aux Échos afin de faire profiter au groupe d’une boucle fort sympathique par le niveau inférieur, trouver la couleur bleutée de la roche, la grande et splendide teinte verte bleue de la lentille profonde du lac. Je suis Michel afin de bien repérer la suite qui mène au niveau de l’Escalier des Géants  pour les futures visites. Une brève pause à la salle des colonnes et nous remontons sans encombres et de manières ordonnées dans les puits et ressauts des échelles. Nous ressortons vers 18h00 dans la pénombre des journées courtes du mois de Novembre. Il pleut toujours, Louis, le benjamin et future graine de spéléo est ravi de la visite.
On redescend au local à Courniou pour une pause avant de reprendre la route sur Toulouse. Hé oui Michel, la bouteille de Rouge de St Chinian offerte par le club Alpina de Millau lors d’un accompagnement à Roquebleue, il y a environ 3 ans, ne sera pas sabrée aujourd’hui, on est pas assez de consommateurs avertis et éclairés pour lui rendre hommage dignement et, 2h de route à assurer. À à l’occasion d’une explo ensemble sur le réseau Trombe  très sûrement 1er semestre 2019, on provoquera l’événement.
Retour sans problème jusqu’à Mazamet, nous passons voir Denis, lui laisser les formulaires de visite et papoter un peu. Retour sur Toulouse, les Gilets jaunes ne sont plus là, la barrière du péage est baissée, pas de gratuité pour le retour, mais le sentiment d’une belle journée bien conviviale qui a ravi l’ensemble de l’équipe et des beaux paysages souterrain dans l’esprit.

vendredi 16 novembre 2018

dimanche 11 novembre : guidage au lauzinas

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du lauzinas (saint pons de thomières 34)
Participants :1 SCMNE : Matthias, 2 Passepartrou : Michel BERBIGE et J-L Hasbroucq, 3 SCBAM : ESTEVE Roger, VINOLO Richard et Gilbert ; 3 Ardéchois : Erik VanDenBroeck, Tony et Jean-Marie CHAUVET.
But : guidage sur site classé
Durée : 7 heures


Une coupe de galerie à couper le souffle !


Eliette et Jean-Marie, les co-inventeurs de la grotte Chauvet nous font l'honneur de venir passer le week-end à Courniou avec leurs amis. Après une sortie du côté de Trassanel le samedi, c'est au tour du Lauzinas le dimanche.


Matthias admire une bordure de gour qui n'en finit pas de tortiller

Visite classique du côté du lac vert pour l'aller avec un retour par la boucle du lac au écho nous ramenant à la grande salle. Toute l'équipe est enthousiaste et ne ménage pas les cris d'admiration tant pour les galeries que pour les concrétions.
Chaque soir, ambiance super conviviale autour de la grande table, certain racontent qu'on y a même aperçu quelques St-ponais ; )


Jean-Luc ne se lasse pas devant ce paquet de draperie

Un merci particulier à Michel pour l'organisation d'un week-end dont seuls les vrais spéléos ont le secret.

à refaire.

Jean-Marie fait le singe afin d'atteindre le lac vert

l'équipe au point bas de la grotte.
photos : Roger ESTEVE

samedi 10 novembre : grotte d'aldène

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de l'aldène (Cesseras 34)
Participants : 7 SCMNE : Matthias, Sébastien et Cyrielle sous terre Puis Suzanne, Claude, Marielle et Denis pour le repas.
But : Visite de la galerie des pas.
Durée : 4 heures

Compte rendu :

 Dernière sortie de l'année avant l'hivernage des chauve-souris, alors que les spéléos de Toulouse-airbus vont se mouiller dans la rivière, Sébastien et Cyrielle vont de leur coté découvrir la splendide grotte de l'aldène avec les commentaires toujours aussi passionnants de Philippe GALANT. Commentaires un peu renouvellés depuis la venue des pisteurs namibiens qui ont analysé la piste de pas fossile. Captivant! merci Philippe.
A la sortie, c'est le traditionnel déjeuner en compagnie des amis de l'aldène, moment toujours aussi convivial. Un grand merci aux cuisinières avec une mention spéciale pour le magnifique gâteau dont on n'a pas réussi à en venir à bout tellement il était énorme.
Rendez-vous au printemps prochain avec une météo sans nul doute plus favorable.

mercredi 14 novembre 2018

un automne en arabie

Loin des pluies d'octobre et de la froidure humide qui s'installe dans la vallée du Jaur, il existe des karst où il fait tellement chaud qu'il est difficile de faire des efforts ou même de rester immobile sans transpirer à grosses gouttes.

Des cupules d'une régularité déconcertante !



Rédacteur : matthias
Localisation : Sultanat d'Oman
Participants : 2 SCMNE : Matthias et Isabelle
But : Vacances

On réalise notre première exploration souterraine dans la péninsule arabique, la grotte d'un accès très facile se situe au milieu d'un wadi très fréquenté pour la baignade. Alors qu'il fait aux alentour de 30°C à l'ombre, l'entrée dans la cavité apporte un peu de fraicheur bienvenue. La climatisation naturelle est de courte durée car, au bout d'une cinquantaine de mètres un souffle chaud étouffant nous attrape. On vient de rejoindre la partie active de la grotte et l'humiditée très importante associée à une température proche des 30°C nous donne la sensation désagréable d'une chaleur moite digne des tropiques les plus assomantes.
On poursuit cependant l'exploration sur environ 200m dans des galeries où on tient tout juste debout. L'exploration s'arrête sur des voutes très basses.
Beauté remarquable, au plafond, des dizaines de cupules d'une vingtaine de centimètre de diamètre, se groupent dans chaque plafond, leur régularité est saisissante malgré des profondeurs variant allègrement de 10cm à plus d'un mètre.
Ces cupules font, en plus du notre, le bonheur de plusieurs dizaine de chauve-souris qui y trouvent un refuge parfaitement à leur goût. Ces mêmes chauve-souris permettent à tout un éco-système de se développer grâce à leur guano, de grosses blattes s'y promènent avec délectation. Pour finir, quelques fossiles de bivalves parsèment les parois de calcaire érodées.





Belles grosses blattes
chiroptères
fossiles de bivalves dans un calcaire à gros grain


Autre curiosité karstique, une méga-doline effondrée du style cenote. Au beau milieu d'un plateau calcaire recouvert d'un sol meuble. La mer voisine de 500m apporte un peu d'eau à cette grande salle inondée. En plus d'être saumâtre, l'eau sulfurée est un peu acide et elle laisse un goût très désagréable pour ceux qui boivent la tasse.
Plein de petits poissons de la taille d'un guppy y vivent paisiblement tant que les couleuvres et les baigneurs les laissent tranquilles.
Pour finir le décor, des éponges endémiques tapissent les murs qui plongent jusqu'à 30m autour de l'énorme cône de déjection.










couleuvre dépigmentée

matthias en pleine exploration, à 28°C, pas besoin de sortir la néoprène






poissons partiellement dépigmentés et éponges fluorescentes

doline effondrée ou cenote









Pour finir, deux photos: une première pour illustrer la rudesse des lapiaz en surface, attention aux chaussures. Une seconde pour présenter les nombreuses et inquiétantes chauve-souris qui peuplent les anciennes maisons de terre sèche souvent à l'abandon.


quelques centimètres de pluie dans l'année n'empèche pas un travail d'usure au fil des ans


avec 25°C de moyenne annuelle, pas besoin de fourrure pour ce vampire


jeudi 8 novembre 2018

Du dimanche 28 octobre au samedi 03 novembre 2018 - camp travaux au local du club.

Vidange du local matériel ...
 COMPTE RENDU DU CAMP DE TRAVAIL AU LOCAL DU CLUB
DU DIMANCHE 28 OCTOBRE AU SAMEDI 3 NOVEMBRE

PATICIPANTS AU CAMP :
Patrick Cabrol, Jean Bourrelly, Patrick Jouffret,
Atik et Sébastien Mesme

Après de multiples péripéties médicales nous nous retrouvons à effectif réduit pour ce camp de travail au local. Les copains reviendront encore plus en forme lors de notre prochain séjour à Courniou car il y a beaucoup de travail à poursuivre.

Le but de ce camp est l’isolation du local avec, dans l’ordre :
Priorité 1 :
. Poser la cloison de Siporex dans la petite pièce au-dessus de la cuisine.
. Poser la cloison de Siporex dans le local matériel.
Priorité 2 :
. Finir de poser le placoplâtre de la grande pièce du 2° étage.
Priorité 3 :
. Poser le placoplâtre dans la toute petite pièce du 2° étage afin d’isoler ce côté Nord du toit du local.
... dans la salle d'accueil.
 DIMANCHE 28 OCTOBRE 2018 : ARRIVEE

Participants : 4
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret, Sébastien Mesme

Travail réalisé :
Patrick C. arrive à 16 heures et range les courses au local, puis allume le feu pour réchauffer les cœurs et surtout les corps en ce premier week-end d’attaque de l’hiver. Cet après-midi il neigeotait au Pic de Nore et le givre commençait à se déposer sur les arbres au-dessus de 900 mètres d’altitude. C’est beau mais la transition est un peu rapide : 23° le week-end dernier et 0° aujourd’hui !

Sébastien et Patrick J. arrivent presque en même temps. Le déchargement du Siporex ainsi que des montants et des rails pour le placoplâtre commence de suite. Grand merci à nos deux mécènes qui nous ont donné tout ce matériel. Jean, nous rejoint rapidement au cours du travail.

Nous avons deux palettes à décharger soit 30 mètres carrés que nous partageons en deux entre la pièce du 1 étage et la salle d’accueil pour les travaux au local matériel. En une demi-heure tout est fait en attendant une deuxième livraison pour la pièce des WC/douche qui sera réalisé au printemps prochain. Nous nous retrouvons pour une première bière partagée devant le feu de cheminée.

Alors que Sébastien rentre chez lui nous commençons à préparer le repas avec quelques cèpes ramassés hier sur les flancs du Pic de Nore. Cela risque d’être les derniers de l’année vu les conditions météo….
L'état des murs du local matériel fait peur !!
 LUNDI 29 OCTOBRE 2018 :

Matin - Participants : 3
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret

Il fait un temps exécrable, avec un fort vent et une température de 4°C. Une pluie fine nous tombe dessus… ça sent toujours la neige !

Patrick C. part à Labastide récupérer des tubes acier chez notre mécène. Ils sont destinés à la pose des étagères dans le local matériel. Durant ce temps Patrick J et Jean commencent la pose du Siporex dans la petite pièce du haut. En fin de matinée trois rangées et demie sont posées. De retour de Labastide Patrick C. enlève toutes les affaires du local matériel afin d’avoir accès au chantier prévu l’après-midi.

Après midi – Participants 3 :
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret

Nous commençons la pose du Siporex dans le local matériel après avoir fini d’enlever les anciennes étagères (quel travail !). En fin de journée il ne nous reste que la dernière rangée du haut à poser, ce que nous n’avons pu faire car il faut démonter une série de petites planches qui empêche la dernière rangée de passer. Les copains iront dans la pièce du haut finir d’utiliser la colle qui reste pour placer quelques blocs de Siporex supplémentaires.
Durant ce temps Patrick C., puis Jean posent des soutiens au placoplâtre du plafond de la petite pièce du haut car la laine de roche à une fâcheuse tendance à tout gondoler.
A 16 heures il s’est mis à bien neiger sous de fortes bourrasques, personne ne voulait mettre le nez dehors ! Il faisait un degré mais le vent nous donnait un ressenti glacial.
Chevrons et planches pourries au plafond !
 MARDI 30 OCTOBRE

Matin - Participants : 3
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret

Surprise au réveil, ce n’est pas le grand ciel totalement bleu mais tout juste. La température est bien remontée, c’est vrai que la météo a annoncé un épisode cévenol pour demain ! La nature joue au yo-yo… elle ne sais pas si elle préfère l’été ou l’hiver, j’ai fait mon choix : le chaud soleil !

A 9H c’est la reprise du travail. Patrick C. démonte les protections qui avaient mise en place il y a quelques temps pour calfeutrer le local matériel avec de la mousse expansive. Une douche d’air très froid descend alors dans la pièce. Ce travail permet de se rendre compte que la base d’un chevron est complètement pourrie et que ses voisins immédiats ne sont guère mieux. Il va falloir modifier nos plans pour la suite. En attendant on va poser un peu de laine de roche pour boucher les ouvertures et éviter le froid.

Jean et Patrick J. continuent la pose du Siporex au premier. Comme il s’agit d’ajuster le haut du mur avec le plafond et les poutres de soutien, le travail n’avance pas vite. Jean propose aussi une nouvelle solution pour soutenir le placoplâtre au plafond. Elle donne toute satisfaction et est adoptée. A midi toute la pose du Siporex au premier est terminée. C’est l’heure du casse-croûte.

Après-midi : 4
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret et Atik Bouwahdadi

Patrick J et Atik passe l’enduit sur le mur de Siporex au second étage. Ils y passent un long moment. Atik est un acharné du travail bien fait, il nous quitte à 20 heures !
Patrick C et Jean, puis Patrick J placent un fer plat sous la poutre pourrie afin de la soutenir sur le Siporex et le mur lui-même. Rude travail qui a pris plus de la moitié de l’après-midi car il a fallu en plus, soulever le plafond pour passer le fer. En fin de journée nous étions contents de l’avancée des travaux.
Patrick J le roi de la taloche.
 MERCREDI 30 NOVEMBRE

Matin - Participants : 4
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret et Atik Bouwahdadi

Patrick J et Atik posent la deuxième couche d’enduit/lissage dans la pièce du 1° étage. Ils y passent presque toute la matinée afin de peaufiner les choses.
Patrick C et Jean partent à Riols afin d’acheter ce qui manque pour la pose des barres dans le local matériel : scie-cloche, chevilles, visseries, papier de verre etc….

Après-midi – Participants 4
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret, Sébastien Mesme

Nous travaillons à la fixation du fer plat sous le chevron avec 4 tirefonds. En attendant un solide étai sécurisait le tout. Nous voici rassuré.

Après avoir passé un petit coup de lissage sur le mur nous replaçons le tableau qui permet le rangement de tout le matériel de progression (poignées, descendeurs, mousquetons…). Il est fixé sur trois tasseaux verticaux afin de laisser le bois respirer. Pour ce travail y a fallu poser de grosses chevilles dans le Siporex car l’ensemble du matériel pèse lourd.

Nous poursuivons par la pose des tubes acier (en 40mm) qui servirons à recevoir le gros matériel spéléo.
Nous ajoutons une planche de 40 cm de large pour les seuls casques. Nous gagnons ainsi beaucoup de place et de lisibilité.

C’est le moment que Sébastien choisi pour nous livrer 10 plaques de placoplâtre. Elles sont les bienvenues car jean s’attaque de suite à la pose de ces dernières dans la petite pièce du 1° étage, coté douche. Le travail n’est pas aisé car il faut tenir compte de la présence d’un conduit de VMC qu’il faudra protéger ; du fignolage chronophage en plus.
Jean fixe les planches.
 JEUDI 1 NOVEMBRE

Matin - Participants : 3
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret

Le temps est encore couvert mais on voit une nette tendance vers le plus beau.

Nous travaillons tous les trois au local matériel afin d’installer les plateaux de bois qui vont recevoir le matériel. Jean joue à l’équilibriste pour aller fixer les planches sur les tubes, sur les trois niveaux.
Puis Jean et Patrick J montent au second pour commencer la pose du placoplâtre au-dessus de l’escalier d’accès. Ils placent les montants et rails pendant que Patrik C. nettoie le panneau qui va recevoir le matériel du club. En fin de travail il a retrouvé toute sa blancheur (pour combien de temps !). Puis ce sera le tri du matériel de progression.

Après midi – Participants : 4
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret et Atik Bouwahdadi

Ça y est le soleil est de retour. C’est bien agréable.

Nous finissons la fixation des plateaux sur les tubes acier au local matériel. Ils nous ont posé quelques soucis pour les encastrer car aucun mur n’est d’équerre. C’était de la découpe à la demande avec aucun angle droit contre le mur, uniquement des angles ouverts.

Patrick J et Jean partent se changer l’esprit en allant faire un petit tour à la grotte du four à chaux afin de mieux connaître ce parfait petit labyrinthe. Les premières chauves-souris volettent dans la cavité, elles ne sont pas encore en hibernation mais il faut dès à présent s’interdire de retourner dans la cavité avant le printemps (1 avril). Une douzaine de chiroptères étaient présents après ce premier coup de froid de 48 heures…

Durant ce temps Atik termine le lissage de la petite pièce au premier jusqu’à presque 20 h, tandis que Patrick C. range le local matériel, je devrais dire « essaye » de ranger le local matériel, tellement il y a de chose à trier et à jeter. En fin de journée le rangement est avancé mais loin d’être fini. On y reviendra demain.
Matériel en cours de rangement.
 VENDREDI 2 NOVEMBRE :

Matin - Participants : 3
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret

Patrick C. part à la décharge de Riols pour vider quelques déchets des travaux. Il faudra y retourner !
Jean : Travaille à la pose du coffret dans l’angle de la petite pièce du 1er étage.

Puis les deux Patrick reprennent le travail au local matériel afin de changer le néon de place ainsi que le porte-cordes afin qu’ils ne nous bouchent plus le paysage…. Maintenant c’est NETTEMENT mieux !!!

Après-midi - Participants : 3
Patrick Cabrol, Jean Bourrely, Patrick Jouffret

Pour une fois que nous avons du soleil nous décidons de faire un petit tour au col des Usclats afin de marcher un peu dans la montagne.

De retour au local à 16 heures les travaux reprennent. Jean fini le coffret dans la petite pièce du premier étage pendant que les deux Patrick se mettent à couper des fers à béton pour la suite des travaux au local matériel.

Patrick C se met alors au rangement du matériel du club tandis que Jean et Patrick J partent au second étage afin de poser l’isolation et le placoplâtre au-dessus de l’escalier de montée.

Dans le local matériel il faut fixer au mur les fers à béton pour y mettre les baudrier, longes et autres et pour le second étage il ne reste qu’un petit triangle à finir de poser au sommet de l’escalier, mais le camp est fini et il faudra attendre un peu pour ces finitions.
Local matériel en cours de rangement.
 Bilan : Nous avons quasi totalement fini les objectifs prioritaires.
Priorité 1 :
. Il ne reste que les fers à poser pour finir de ranger le matériel dans le local du bas (1 heure de travail)
Nous nous sommes rendu compte durant ces travaux que le bois du plafond du local matériel est plein de petits trous et de tas de sciure. Il faut donc traiter d’urgence et nous avons ce qu’il faut.
. Au premier étage, il faut donner un petit coup de ponçage (15 mn) et peindre le mur que nous venons de faire durant ce camp. Ensuite il faudra finir le lissage des autres murs, mais cela attendra un peu. Cette pièce est devenue un grand endroit de calme. Nous risquons d’avoir beaucoup de « ronfleurs » qui voudrons s’y mettre !
Priorité 2 :
Au second étage il faut finir la pose du petit triangle manquant au-dessus de l’escalier et ensuite il faudra passer l’enduit dans toute la pièce... Nous attendrons un peu pour ce second travail.

En bref nous pouvons dire que nous sommes très contents du résultat des travaux, le local a nettement gagné en confort thermique, ce qui était le but en plus de la propreté des lieux. Les deux priorités numéro « un » ont été réalisées et la priorité numéro deux, presque totalement.

Vivement le prochain camp… désobstruction !
Pose de siporex dans la petite pièce du 1er étage.

Pose finie. Il ne manque que l'enduit de finition.

Avec l'enduit.
 PHOTOS : SCMNE - Patrick 
Il ne reste que ce petit triangle à boucher pour que cette pièce attende ses finitions.